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toi, moi et cette veste. (ft. seth o. hemingway)

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MessageSujet: toi, moi et cette veste. (ft. seth o. hemingway) toi, moi et cette veste. (ft. seth o. hemingway) EmptyJeu 29 Jan - 14:03

LES PIRES PRÉTEXTES SONT TOUJOURS LES MEILLEURSL'esquisse d'un énième sourire s'empare de ses lèvres à l'entente d'une nouvelle alerte provenant de son téléphone portable. Serviette enlacée autour de la taille, cheveux enroulés dans une autre, Bonnie s'extirpe difficilement de la salle de bain, se dirigeant d'un pas las vers le lit de la chambre où elle avait passé une grande partie de sa nuit. « Il est emmerdant ton truc, il sonne toutes les dix minutes c'est qui encore ? Ta mère ? » La demoiselle attrape le téléphone et arque un sourcil face au questionnement du garçon encore emmitouflé sous ses draps. « - Ma mère ? Et puis quoi encore. Nan, nan c'est un autre type que je fréquente. Plutôt pas mal d'ailleurs. » Adam sait que les relations mère/fille sont difficile depuis que Bonnie s'est enfuie de chez ses parents mais il faut avouer qu'en grand chieur qu'il est, il adore tout particulièrement titiller la demoiselle à ce sujet. « Encore un ? Je savais pas que tu t'étais reconvertie dans une carrière de salope - future mère porteuse. » Il se relève, les cheveux en bataille. « - Et moi je savais pas que t'étais devenu une putain de nourrice trop désespérée par sa propre vie qu'elle s'occupe de celle des autres. » objecte la colorée en lui lançant un coussin au-préalablement récupéré dans la tronche. « C'que tu peux être rabat-joie de si bon matin. » grogne-t'il tandis que Bonnie délivre ses cheveux de leur emprise, les laissant glisser le long de ses épaules nues. « - La journée commence à 21h pour toi ? » « La journée commence au moment où j'me lève Milady. » Elle pouffe de rire en le regardant, c'est vrai qu'il est mignon avec ses cheveux en désordre et son air de semi-romantique. « - Ah au fait. Au lieu de dire des conneries, où tu as foutue ta longue veste noire ? Tu sais, celle que je t'avais volée l'autre soir. » « Celle que tu as gardée pendant près d'un an ? » « - Hum. Ouais p'têtre bien.. » s'impatiente-t'elle en tapotant du pied, bras croisés sur sa maigre poitrine toujours recouverte par la serviette blanche. « Cette fois, je la récupère quand, dans trente ans ? » « - Encore une de tes questions existentielles à la con. » « Deuxième penderie, porte de gauche. » « - Ce que j'aime quand tu succombes à mes caprices. » s'amuse Absolem, disparaissant de nouveau derrière le rideau remplaçant la porte de la salle de bain. « Mouais... Je trouve que ça devient un peu trop une habitude d'ailleurs. Rappelle-moi pourquoi je dis toujours oui ? » Elle sort de la pièce, couverte par la fameuse veste noire. « - Parce que t'es le meilleur pote gay que j'ai ? Que tu prends soin de moi, et que dans tout les cas, t'as pas le choix ? » « Hm. Tu marques un point ok. T'es déjà prête ? .. Je croyais que tu me prenais juste le manteau, par les trois quarts de mes fringues. Sérieux, on s'échange même nos sous-vêtements maintenant ? » Bonnie amusée, laisse paraître un large sourire à la commissure de ses lèvres. Elle attrape ses escarpins et les enfilent en quatrième vitesse. « - Espère pas avoir la chance de porter un de mes strings Adam. Même pas en rêve. Et t'occupe pas de savoir ce que je porte, de toute façon, tu t'en branles toi nan ? Savoir que je vais traverser la moitié de la ville nue sous ton manteau te ferait même pas frémir le pantalon. » Parée à fuir l'habituel questions-réponses d'Adam, elle s'empresse de se diriger vers la porte. « Que.. ? Attends quoi, tu vas m'dire que t'es à poil là dessous ? T'es une sacrée cachottière Bonnie ! Et alors, va-y crache; qui est l'heureux élu ? » Ses lèvres s'étirent de nouveau. « - Si on te demande, t'auras qu'à dire que tu sais pas. » glissa-t'elle, lui faisant un dernier clin d'œil avant de s'engouffrer dans le couloir de l'hôtel et de claquer la porte.

Dans un premier temps elle hésita, découvrant avec horreur que le parvis de l'hôtel était couvert d'une poudre blanche et gelée. Pas que Bonnie déteste sciemment la neige, mais frileuse comme pas deux, la traversée de Siloam d'avance s'annonçait interminable et très éprouvante pour cette demoiselle uniquement vêtue d'une veste, certes longue, mais loin d'être réputée pour sa chaleur. Quel pari stupide. Quoi qu'encore, il ne s'agisse pas réellement d'un pari mais plutôt d'un défi. Défi, par ailleurs, qu'elle avait plus ou moins sous-entendu et lancé elle-même de son propre chef. Encore une belle leçon de vie qui lui apprendra à réfléchir avant d'agir, surtout lorsqu'il s'agit d'agir avec Seth Hemingway.
Un long râle soupirant s'échappa de la gorge de la colorée qui finalement s'aventura hors du hall chauffé de la bâtisse, bravant le froid, la neige et tout cela à cause d'un caractère un peu trop buté, obstiné et mauvais perdant.
Capuche rabattue sur la tête, elle enfonce machinalement ses mains au fond des poches de la veste d'Adam, se devant de vérifier si elle n'avait pas oublié de prendre le prétexte débile qui l'avait poussée à revoir Seth. Paquet de clopes, briquet d'un côté. Ses doigts rencontrent le vide de l'autre, dommage, pas de compo. Étonnamment Bonnie ne fut pas inquiète, après tout il ne s'agissait réellement que d'un faux prétexte pour revoir le blondinet, rien de plus qu'une soudaine envie d'être prise dans les bras de quelqu'un, de recevoir ne serait-ce qu'un soupçon de tendresse et d'affection. Bien que finalement, à y réfléchir, Seth n'était pas vraiment la personne la plus qualifiée pour lui offrir cette dite "affection". Elle haussa les épaules. L'idée d'un Seth attentionné et romantique lui déclarant soudainement sa flamme lui échappa un rire amusé, attirant les regards curieux et surpris de quelques passants aux alentours. – Enfin, après tout, il devait bien y avoir un cœur dissimulé sous les pectoraux d'Hemingway non ? Il était loin d'être aussi terrible qu'une majeure partie des cocos qu'Absolem avait l'habitude de fréquenter. – Elle secoua la tête. Question existentielle. A croire qu'Adam était réellement en train de déteindre sur elle..
Downtown, enfin. Bonnie accéléra l'allure agacée par les dizaines de flocons qu'elle se prenait dans la tronche. Trottinant gaiement sur les trottoirs du centre ville, elle s'étonna à courir une fois arrivée devant la porte de l'immeuble de Seth qui, par chance, venait à peine d'être ouverte pas l'un de ses résidents. Échange de sourires, politesses rapides balancés à la volées et la voilà, toute pimpante, en train de gravir les marches menant jusqu'au palier du prof de philo. Elle retire sa capuche, s'arrange les cheveux un instant et frappe à la porte, le cœur battant comme une ado de quinze ans. « - Des bonbons ou un sort. »
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Seth O. Hemingway
Seth O. Hemingway
modo ◇ seksy comme tout

› pseudo, prénom : Pow
› âge : 28
› emploi : en reconversion
› côté coeur : personne d'autre que lui-même
› petites lettres envoyées : 895


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MessageSujet: Re: toi, moi et cette veste. (ft. seth o. hemingway) toi, moi et cette veste. (ft. seth o. hemingway) EmptyJeu 29 Jan - 22:21


Toi, moi et cette veste

Bonnie Saddler & Seth Hemingway

Encore un texto d'Absolem Saddler. Jamais il n'avait reçu autant de messages d'une même fille, mais à vrai dire, jamais il n'avait entretenu une relation aussi longue. Oh, il n'y avait rien entre eux, si bien qu'il n'avait jamais réussi à qualifier le lien qui les unissait tous les deux. Elle venait chez lui parfois plusieurs fois par semaine, ils s'éclataient tous les deux au lit cela ne faisait aucun doute, mais il n'y avait pas beaucoup plus. Ce n'était pas une conquête d'une nuit, ça au moins il pouvait l'affirmer puisqu'il l'avait tellement vue chez lui qu'il avait presque l'impression qu'elle faisait partie du décor. Elle aimait bien squatter, et il aimait bien la recevoir, d'une part parce qu'elle était mignonne, d'autre part parce que c'était une des filles les plus drôles et sans prise de tête qu'il ai connu, et enfin, parce qu'il fallait bien l'avouer, elle assurait. On s'amusait bien avec elle. Du peu qu'il en savait, elle était musicienne, et elle lui avait déjà fait écouté quelques trucs. Précisemment, c'était même l'objet de ses derniers textos. Elle voulait lui montrer un truc. Seth n'était pas dupe, combien de fois avait-elle du lui sortir des excuses bidons pour passer ? C'était un peu un jeu entre eux maintenant, mais il aimait bien la faire venir en inventant des prétextes légèrement tordus, et elle le lui rendait bien, apparement. Parfois elle venait vraiment avec quelque chose, mais quasiment tous leurs rendez-vous finissaient de la même façon. Il n'avait pas envie que ça change, et il lui semblait qu'à elle non plus. Ils étaient bien tous les deux comme cela, elle lui apportait de la compagnie, et en échange, il lui fournissait un toit pour dormir. Somme toute, cet arrangement pourrait durer encore longtemps.

Son portable était posé sur la table de nuit à coté de lui, et il n'eut qu'a tendre le bras pour l'attraper. Il consulta le contenu avec un sourire, peu encore résolu a quitter le lit, envoya sa réponse, et le reposa. Ce matin, il était seul, pas de fille a coté, cela lui laisserait donc plus de temps pour se préparer. En effet, la veille au soir il avait demandé à Bonnie de passer, ou plutôt, il l'avait informée qu'elle pouvait le faire, et il en avait donc profité pour rentrer seul, malgré les regards insistants de la blonde à laquelle il avait payé un verre au bar. Quoi qu'on en dise, il n'était pas non plus un accro du sexe. Il pouvait s'en passer, ce n'était pas sa drogue. D'accord il aimait, non il adorait cela, mais il n'avait pas toujours envie de réaliser des prouesses ni de voir son lit occupé tous les soirs. Au moins, il n'aurait pas à chasser matinalement une femme ramenée de boite. Il l'avait déjà fait, et ça n'était pas une partie de plaisir, mais certaines semblaient prendre un malin plaisir à s'accrocher. Ou a casser un truc, quand elles étaient énervées. Ou même, a emporter quelque chose. Il valait mieux éviter ces ennuis-là.

Il repoussa draps et couvertures, enfila chemise et pantalon, et alla se préparer un café directement, sans passer par la case salle de bain. Au passage, il déboutonna même les deux vêtements. Bonnie se fichait de comment il était habillé, et il savait qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'il fasse des efforts pour elle, surtout un matin. Et puis, il savait bien ou ils finiraient les deux, elle était tellement prévisible cette petite. Lui aussi en même temps. Il s'occupa à ses petites affaires pendant dix minutes, puis alla refaire le lit, juste par principe. Ses cheveux étaient carrément en bataille, prouvant qu'il n'avait pas fait grand chose de la matinée mais il n'y toucha même pas. La seule chose qu'il se permit de faire, ce fut de se brosser les dents, et il avait à peine fini quand il entendit de discrets coups contre la porte. Pas de doute quand à l'identité de la nouvelle venue, mais il ne se précipita pas pour aller ouvrir, checkant une dernière fois son état complet, jetant le reste de café à même le lavabo, et ce ne fut qu'une fois cela fait qu'il se rendit jusqu'à la porte, défit la chaine de sécurité puis la déverouilla. La première chose qu'il vit évidemment furent les cheveux. Elle le faisait rire avec ses coupes à la diable, mais cela lui plaisait chez elle. Aujourd'hui, ils étaient bleus. La couleur lui allait parfaitement bien, mais ce n'était pas la seule. Après, il entendit le son de sa voix, guillerette, lui jetant la célèbre phrase que sortait tous les enfants à Halloween. Cela non plus, cela ne l'étonnait pas, elle était restée très jeune dans sa tête et elle devait déjà le lui avoir sorti, plus d'une fois même ! Il aurait été plus surpris si elle s'était adressée à lui avec un ton sérieux. Enfin, son sourire lui sauta au visage, son air malicieux aussi, mais ce qui attira en dernier son attention, c'était ce qu'elle portait. Hum, intéressant. La veste noire ne lui allait pas du tout, mais elle avait le mérite de ne pas être trop longue, si bien que ses jambes étaient à découvert et cela était incroyablement sexy, d'autant qu'elle avait ajouté des escarpins. Il ne se demanda pas du tout comment elle avait fait  pour venir jusqu'ici sans se les geler, cela ne lui vint même pas à l'esprit, tant il était focalisé sur sa peau nue. Oh, l'effet qu'elle lui faisait ne devait faire aucun doute, et il finit par s'en détacher d'un air amusé, avec une lueur dans le regard, s'effacant de l'encadrement pour la laisser entrer. Alors qu'elle passait devant lui, il leva sa main pour lui caresser l'épaule, comme s'il lui souhaitait bienvenue chez lui. Elle pouvait interpréter comme elle voulait, c'était elle qui se pointait comme ça. Certes, c'était lui qui l'avait défiée. Il s'en félicitait. Il ne savait plus très bien pour qu'elle occasion c'était, mais surement pour une stupidité. Un petit jeu, qui avait du impliquer alcool ou autres substances. Ou peut être pas. Bonnie était fofolle, et il avait très bien pu parier avec elle qu'elle ne se pointerait jamais comme ça chez lui. Et bien, c'était chose faite. « Bonbon ou sort ? Ca dépend, qu'est ce que tu veux me lancer comme sortilège ? » demanda t-il amusé en refermant la porte et en se tournant vers elle. « Tu va crever de chaud avec cette veste, pourquoi ne l'enlève tu pas ? » l'interrogea t-il en lui faisant un clin d'oeil. Il ne s'approcha pas d'elle, la laissant venir à lui si elle le voulait. Il se contentait de la regarder comme ça, mais il ne faudrait pas que cet échange dure trop longtemps, parce qu'il ne pourrait pas cacher son désir si elle même continuait de le regarder de cette façon.  
© Joy
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