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COLD COFFEE 2.0
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waza ≈ walking on thin ice

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MessageSujet: waza ≈ walking on thin ice waza ≈ walking on thin ice EmptyVen 13 Fév - 2:55

walking on thin ice. × ft. WAZA
« À chaque fois, vous me dites la même chose. Y’a qu’elle de disponible. Sérieux y’a pas qu’une infirmière dans ce foutu hôpital! » Je tiens la compresse déjà souillée du liquide rouge sur ma jambe, supposée faire arrêter la circulation de celui-ci et m’empêcher de mourir vidé de mon sang. Disons que pour l’instant, c’est pas du tout gagné pour cette partie. Je n’ai pas vraiment mal, en fait c’est sans doute l’adrénaline qui fait en sorte que je ne ressens pas la douleur. Je pense à un million de choses, mais pas à cette stupide balle qui s’est logée dans ma cuisse alors que je venais en aide à Haynes. Chose que je n’ai même pas réussi à faire. J’espère qu’ils vont coincer les coupables. Il ne peut pas y avoir qu’un tireur, il y avait tellement de coups de feu. Je me cale dans le fond du fauteuil roulant. Je me sens impuissant, incapable aussi. Il me semble que ce n’est pas la première fois que je viens ici pour une blessure, en voulant jouer les héros je suis le premier à me casser la gueule. Franchement Sullivan, tout un pompier. C’est toujours toi qui as besoin de se faire secourir. Ils ont peut-être raison de t’appeler la princesse blonde finalement. Je regarde l’ambulancier qui s’éloigne, expliquant ma situation au médecin. On ne peut quand même pas me forcer à me faire soigner par elle, tout de même. Parce que oui, évidemment, il n’y avait pas assez de drames aujourd’hui, je dois me retrouver avec Azalyne, mon ex, alias l’infirmière droguée aux pilules. J’ai aucunement confiance en ses compétences maintenant qu’elle gobe ses bonbons. Qui sait ce qu’elle serait capable de faire avec ça dans le sang. J’aime mieux ne pas me l’imaginer.

« Sullivan, mauvaise nouvelle. Ils ont fait entrer d’autres victimes, t’es foutu mec. » Je roule les yeux. C’est qu’une petite blessure, ça ne devrait pas être bien long. Une balle, ils doivent en retirer des milliers par jour. Enfin peut-être pas à Siloam Springs. C’est beaucoup trop paisible comme ville. Mon père avait une arme, quand j’étais gosse. Quand il est décédé, ma mère l’a vendue. Il ne l’avait jamais utilisée de toute façon, c’était seulement en cas de « danger » et pour notre « protection ». Quand je regarde le carnage de ce matin, je ne vois aucunement la protection qu’une arme peut apporter. Je pousse un soupir agacé. Je n’aurai pas le choix de toute façon, aussi bien me préparer à l’affronter. Notre dernière rencontre ne s’est pas bien déroulée. C’était ici justement. Enfin, quelques étages plus bas, à la morgue. Son père est décédé, et elle m’a fait une crise de larmes. Je suis parti car j’en avais marre de me faire insulter, qu’elle me reproche de l’avoir quittée alors que tout était de sa faute. Aujourd’hui, je n’ai pas envie de m’engueuler avec mon ex. Je suis ici pour une balle dans la cuisse, pas pour elle. Pourtant j’ai la mauvaise impression que les choses ne se passeront pas selon le code de déontologie de l’hôpital. Je vais passer du patient au méchant, j’ai un mauvais pressentiment. « Bon, allez, salle neuf qu’ils ont dit. Faudra que tu me guides, je viens bien moins souvent que toi. » Je lance un regard sombre au pompier qui se met à déplacer ma chaise roulante, m’entraînant dans le couloir. « La ferme Julian. C’est la dernière porte au fond à gauche. » Il n’a pas vraiment tort, je connais pratiquement l’hôpital par cœur, à force d’y venir. J’y vais pour des victimes, j’y allais lorsque Azalyne était dans le coma après son accident, j’y allais ensuite simplement pour le plaisir de la voir et lors de mes propres blessures. Je pourrais faire des tours guidés, si ça se trouve. Je me laisse transporter dans le fauteuil, cette soudaine invalidité est humiliante. Je suis persuadé que je pourrais marcher, enfin dès qu’on m’aura retiré cette foutue balle de la cuisse. Oh merde, la cuisse. « Dis, ils vont couper mon pantalon, j’suis pas obligé de me foutre à poil, non? » Julian soupire, je suis persuadé que présentement il a un large sourire idiot sur le visage. Ça s’entend lorsqu’il parle. « C’est pas comme si elle t’avait jamais vu à poil de toute façon. » Je grimace, en fait il n’a pas vraiment tort, mais je ne pense pas que me retrouver nu devant elle soit vraiment le meilleur des scénarios. Encore moins maintenant. Elle va sûrement s’énerver et paniquer. Je suis étrangement calme, pour ma part. Je repense seulement à ce que j’ai vu.

Finalement, Julian me laisse seul dans la petite pièce d’examen, m’aidant à me hisser sur le lit. « J’te laisse te déshabiller, j’suis pas ta maman quand même. » Encore heureux qu’il me laisse le faire par moi-même, c’est déjà ça de pris. Je suis bientôt enfermé dans la petite pièce. C’est arrivé trop souvent, ce genre de scène. Je retire le pantalon épais qui fait partie de mon équipement et celui-ci tombe sur le sol lourdement. Je peux admirer ma plaie, à présent. Par réflexe, je pose mon doigt sur le petit cercle rouge qui s’est formé autour du trou. Je n’avais jamais vu une blessure par balle de si près. Je grimace de douleur en touchant à ma plaie, décidant de la laisser tranquille pour le moment. Je joue avec mon boxer, le remontant de façon inconfortable, cherchant une tactique pour ne pas avoir à le retirer. Moi qui ai toujours chaud, j’ai soudainement froid. J’attrape la petite couverture sur le lit d’hôpital, en recouvrant mes jambes. Je pourrais dormir en l’attendant. Ou non. Les images de la fusillade repassent dans mon esprit comme un film d’action. Seulement ce n’était pas un film cette fois. Des vraies personnes sont mortes, des vraies personnes ont été blessées. Et moi, je ne suis même pas là pour les aider. Je n’entends pas la porte s’ouvrir, absorbé par mes pensées, les images du policier tombant sous le seul coup de balle me revenant en tête. Je ne comprends même pas pourquoi il est mort. Il avait son gilet pare-balle, pourtant. Je lève les yeux et l’aperçois. Je baisse automatiquement mon regard, cherchant les bons mots. « Fais juste me soigner, y’a des tas de patients qui attendent. » Je ne la regarde même pas, peut-être que si je lui montre que je m’en fous elle comprendra. C’est toujours à moi d’être rationnel pour nous deux. Et on n’est même plus un couple.

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Azalyne L. Dawes
Azalyne L. Dawes

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MessageSujet: Re: waza ≈ walking on thin ice waza ≈ walking on thin ice EmptyVen 13 Fév - 13:49


❝walking on thin ice ❞
Waza
La ville était a feu et a sang, enfin une partie de la ville, je n'en revenais pas qu'une telle chose puisse arriver a Siloam. Jamais au grand jamais on avait subit une telle frappe, jamais je nm'étais pas sentie en sécurité dans la ville. On était en état d'alerte, j'avais travailler toute la nuit pour d'autre cas, mais là de savoir qu'il y avait plein de blessé. D'un côté en tant qu'infirmière j'étais ravie, j'allais pouvoir faire d'autre soin que de simple petits points de sutures, mais là c'était à cause d'un ou plusieurs, fou furieux.
J'étais en train de suturer un homme après lui avoir retiré une balle, on m'avait fait sortir de la pièce assez rapidement pour m'entraîner dans une autre salle. Il y avait un pompier et beaucoup, beaucoup trop de flic, merde un policier sur la table. Ca me faisait toujours quelque chose de voir un pompier ou un policier blessé. Le pompier était un des collègues de Wade, cela me glaçait le sang, mais je lui fit seulement un bref salut comme une simple personne que je suis. On s'y était mit à plusieurs pour que ce policier s'en sorte, après plusieurs culot de sang, et quelques réanimations, rien a faire. J'étais toujours en train de lui faire un massage cardiaque quand mon supérieur, me demandait de tout stopper. Sauf que je ne voulais pas, je ne savais pas mais aujourd'hui j'étais pas en mesure d'être rationnelle. Je chassais de mes pensés le fait que cela soit du a cause de Liam. Ou pire encore que Wade soit blessé.

Je sortais de la pièce, les policiers étaient dévastés, moi aussi car je le connaissais, je l'avais déjà vu plusieurs fois, mais lui je n'avais pas coucher avec et non c'était un des seuls qui était réglo, je le voyais comme un ami. Dans le couloir je vis Cally passer en trombe. Je lui attrapais le bras elle semblait toute chambouler, bien qu'elle se soit taper Wade, que je l'avais encore en travers de la gorge c'était une bonne interne.

"Cally? qu'est ce qui se passe"
"Rien rien...en fait si...c'est Wade il est blessé je savais pas si tu voulais le savoir"
"Qu...quoi? il est ou qu'est ce qu'il a ou il est Cally il est ou"

J'étais paniqué totalement tétanisé, si ca faisait comme ce policer, si on arrivait a le sauver comment j'allais faire. Je me cachais dans un petit coin et pris un petit comprimé il fallait que j'arrive a me calmer sauf que c'était impossible. Je courais dans les couloirs a la recherche de sa chambre, enfin plutôt du box où on l'avait installé. Devant la porte, je passais la tête, je le voyais, i avait une grosse plaie la cuisse et quelques égratinures.  Mon coeur battait a cent mille, je me collais contre le mur et inspirait expirait durant au moins cinq minutes. Je décide de rentrer quand je vois Julian sortir de la chambre. Je feignis un petit sourire, avant de rentrer.
Il lève le regard vers moi et le baisse automatiquement. Mon coeur tremble, le voir comme ca me fait réaliser vraiment que je ne peux pas vivre sans lui, que j'ai besoin de sa présence que de le perdre me serait insupportable. Je ne le supportais pas.  Il semblait hyper détacher.

"Je vais te faire mettre une perf, enfin je t'épargne les détails...comment tu te sens...tu as mal quelque part hormis a la cuisse?"

Je me tournais un instant je levais les yeux au ciel car mes yeux étaient rempli de larme. En sa présence je n'étais vraiment pas objective, je ne serais pas pro, mais peut importe tout le monde savait qu'il fallait me laisser le cas ou j'aurai fait un scandale.
Je reprend le contrôle de mon corps puis enfile des gants et attrape la compresse sur la jambe de Wade, je n'avais même pas fait attention qu'il était en boxer. Mon autre main se pose sur sa cuisse pour essayer de mieux visualiser, sans le exprès j'ai touché sa main et cela ma électrisé tout le corps, j'inspirais profondément.

"Oh merde. Allonge toi correctement s'il te plait, c'est pas joli a voir...eu je vais t'endormir la cuisse, évite de bouger s'il te plait, appuie de nouveau avec la compresse"

Je lui lançais un petit regard avant de préparer la piqûre et donc de le piquer.



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Dernière édition par Azalyne L. Dawes le Sam 14 Fév - 15:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: waza ≈ walking on thin ice waza ≈ walking on thin ice EmptySam 14 Fév - 0:20

walking on thin ice. × ft. WAZA
Elle m’explique ce qu’elle va faire, comme si je comprenais quelque chose au langage des infirmières. Mes doigts tapent sur le rebord du lit, comme pour compter le temps qui passe. J’ai seulement hâte d’être sorti d’ici, de rentrer chez moi et d’oublier toutes ces horreurs. J’ai encore des frissons lorsque j’y repense. Les coups de feu résonnent encore dans mes oreilles, il me semble. Je pense devenir fou, et j’en oublie même de lui répondre pendant quelques secondes, gardant le silence, ne remarquant pas qu’elle a levé les yeux au ciel et qu’ils sont ainsi remplis de larmes. Si elle avait été là, elle aurait des raisons de pleurer. La scène était horrible. Une véritable tragédie. Le genre de fusillade qui passera peut-être aux infos. Mais on est seulement à Siloam Springs, les petites villes ne passent pas aux infos. Je l’entends fouiller dans la boîte de carton pour sortir un gant et je regarde devant moi, dans le vide. J’ai l’impression de revivre encore et encore la scène de tout à l’heure. Ma plaie est bien le dernier de mes soucis. Une petite balle dans la cuisse. Certains en ont pris dans la tête, d’autres en plein cœur. J’ai la nausée juste en me remémorant l’odeur désagréable du sang dans mes narines et je renifle, par réflexe, comme pour vérifier s’il était encore là. Je le sens vaguement, mais il s’agit seulement de ma jambe un peu amochée. Ce n’est pas comme tout à l’heure.

Sa main touche la mienne et je la retire vivement, sortant directement de mes pensées. Elle laisse échapper un juron et je tente de m’accommoder du contact de sa paume sur ma cuisse. Ce n’est pas vraiment évident. C’est étrange et malaisant, le genre de situation qui ne devrait pas se produire entre nous. J’aurais aimé me faire soigner par n’importe qui d’autre sauf elle. Elle m’annonce que ma plaie n’est pas superbe à voir. Je n’y ai pas réellement porté attention à vrai dire. Pour moi elle parait normale. Un peu dégueu, mais c’est une balle quoi. C’est pas censé être très joli. Elle me demande de m’allonger et je m’exécute. Je n’ai pas vraiment le choix de toute façon, sinon je ne sortirai jamais d’ici. Si je coopère, je vais être chez moi plus rapidement. Exactement, c’est ce que je dois me dire. Je pose ma main sur la compresse et je réalise que ça fait un mal de chien, finalement, quand je me concentre sur ma blessure. Je fais une légère moue, tentant de ne pas trop montrer que j’ai mal, et je reste immobile alors qu’elle prépare une injection. « Ça fait pas vraiment mal…T’inquiètes pas pour moi, c’est juste une balle. » Je réalise que ce que je lui dis ne fais aucun sens, en fait c’est super grave une balle, et lorsque j’en aurai pris pleinement conscience, que mon esprit ne sera plus obsédé par ce carnage, je n’arrêterai probablement pas de me plaindre à…À moi-même en fait, car il n’y aura personne d’autre. Je n’irai pas inquiéter ma famille avec ça, bien qu’évidemment ça ne se cache pas vraiment, d’être blessé dans une fusillade. Je sens bientôt l’aiguille dans ma cuisse, et ensuite plus rien. C’est comme si elle était paralysée. « Je suppose que vous devez être pas mal occupés. » Ouais sans doute, et ils risquent d’en avoir pour longtemps encore. Je saisis l’oreiller pas très moelleux de l’hôpital et le colle contre le mur pour m’appuyer dessus. À moitié couché sur le lit, je cherche quoi lui dire. En même temps je n’ai pas grand-chose à lui raconter, et je n’ai pas envie de savoir ce qu’elle fait dans ses temps libres mis à part gober des pilules et baiser son dealer.

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Azalyne L. Dawes
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MessageSujet: Re: waza ≈ walking on thin ice waza ≈ walking on thin ice EmptySam 14 Fév - 14:09


❝walking on thin ice ❞
Waza
Jamais je n'aurai penser que je reverrais Wade de si tôt encore moins à l'hôpital, puis encore moins blessé. Je savais que temps à autre il traînait ici, pour voir certaines de mes collègues. D'ailleurs certaines ne se cachaient vraiment pas d'étaler les détails ce qui me faisait rager. Une fois j'ai failli en taper une mais heureusement qu'un ami médecin était intervenu car l'autre aurait fini avec une seringue en pleins dans l'oeil. En règle général je ne suis pas du genre a me battre, mais là, il ne fallait vraiment pas me chauffer, j'étais à cran, énerver et surtout malheureuse donc des fois on ne réfléchi pas et on fonce dans le tas.

Alors que j'étais entrée dans cette pièce, que Wade se trouvait sur la table d'examen, je ne savais pas du tout qu'elle attitude adopter. En fait je n'avais rien a faire si ce n'était resté concentré sur mon travail, rester le plus professionnelle possible et surtout éviter de le regarder. De regarder son visage qui me hantait a chaque fois que je fermais les yeux. Je devais me focaliser sur sa plaie. D'ailleurs Wade me disait de pas m'inquiéter, que ce n'était qu'une balle. Mon coeur ratait une pulsation a ce moment là, je ne pus me résoudre a ne pas le regarder et a ne pas froncer le regard. En vérité non ce n'était pas qu'une balle, même si il n'y avait que ca, il s'était fait tiré dessus, que se soit lui ou un autre un homme avait visé sa vie.

"Arrête, c'est pas rien Wade, t'a un trou dans la jambe causé par une balle, quelqu'un a voulu te faire du mal, tu ne sens peut être c'est normal c'est l'adrénaline et la piqûre que je t'ai faite...mais c'est pas un simple éclat de verre"

Je reportais mon attention sur la jambe de Wade, ce n'était vraiment pas très beau a voir, il avait du attendre un moment avant qu'on puisse l'emmener ici. Je lui avais demander de s'allonger histoire que son corps puisse essayer de se détendre, ou ces muscles histoire que j’entreprenne de récupérer cette fichue balle. Je palpais sa jambe afin de savoir sans y fourrer mon doigt ou se trouvait la balle. Puis j'attrapais une pince et parti a l'exploration, j'étais relativement nerveuse car je m'imaginais la scène où il avait pu se faire tirer dessus.

"Oui assez, jusqu’à présent on a perdu tout ceux qui ont passé les portes de l'hôpital, il est hors de question que je rajoute ton nom sur cette liste"

Toutes les personnes qui avaient passés les portes des urgences aujourd'hui nous avaient quittés, leur blessures étaient trop grave. Du moins toutes celle que j'ai eu en charge, je ne voulais pas que Wade soit aussi sur cette liste, sa blessure était certes très moche, mais j'allais tout faire pour éviter qu'il ne lui arrive quoique se soit de plus.
Je m'appliquais un peu plus a chercher cette foutue balle sans vouloir lui faire peur, mais je n'y arrivais pas, il y avait beaucoup trop de sang. Je lui lançais un petit regard, il était sacrément pâle et je pouvais voir quelques gouttes de sueur sur son front. J'enlevais un gant et automatiquement portais ma main contre son front, mais Wade reculait. Mais je ne me laissais pas faire, de toute façon il ne pouvait pas bouger, ma main sur son front je constatais vraiment qu'il y avait de la fièvre ce qui n'était pas vraiment normal. Je réfléchissais un instant, puis comprit assez rapidement l’anesthésique, il était en train de faire une réaction a l'anesthésique bordel.

"Laisse toi faire bon sang, c'est déjà assez compliqué comme ca, mets-y du tien...hum, t'a un peu trop de fièvre"

Je baissais les yeux pour inspecter son torse, il fronçait les yeux mais j'en avais strictement rien a faire, je ne lui expliquais rien, pas la peine d'en rajouter. Il avait pleins de plaque, ce qui confirmait bien la réaction allergique. Je cherchais dans le meuble a côté l'antidote a ce que je venais de lui injecter. Je fouillais tout, non je retournais tout les tiroirs jusqu'à ce que je tombe dessus. J'arrivais droit sur Wade, j'attrapais son bras le coinçais entre ma hanche et mon autre bras afin d'avoir une vue parfaite sur le creux de son coude afin de lui faire l'injection de l'antidote.

"Déjà une bonne chose, on sera quitte maintenant, tu as sauvé ma vie j'ai sauvé la tienne"

Durant que je faisais cela, je n'avais pas pris la peine de regarder sa jambe, il y avait encore beaucoup trop de sang. Je faisais une sorte de garrot assez rapidement contre la jambe de Wade, j'appelais un médecin, parce que sa plaie était trop importante pour moi, je ne voulais pas risquer d’endommager les tissus. Wade comprenait pas vraiment ce qui était en train de se passer, il paniquait légèrement, du moins avec la tension qu'il y avait dans la pièce je pouvais la ressentir. Je pris sur moi, quitte a me faire rejeter peu importe, je m'avançais vers Wade, le temps que le médecin termine le boulot, je lui attrapais la main et la serrai entre les deux miennes.

"Ca va aller..."

Quelques minutes plus tard, la balle extraite le médecin me demandait de terminé le reste des soins et des sutures. Je fis un signe de tête avant de me retrouver de nouveau seule avec lui dans cette pièce. Je fermais la porte, je fermais une fraction de seconde la porte, j'avais eu peur moi aussi, je ne supportais pas de le voir affaiblie de cette façon. Mais il était en vie, c'était le plus important. Même si je n'étais plus dans son coeur, j'étais soulagé.

"Comment tu te sens? je vais te recoudre, tu as un souhait pour le motif de ta cicatrice?"

J'essayais de détendre l'atmosphère sachant qu'il n'y a pas deux minutes le médecin était hyper concentrer sur sa blessure. C'était peut être nul, mais je n'avais rien trouvé de plus. J'étais tellement niaiseuse quand il s'agissait de wade.



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MessageSujet: Re: waza ≈ walking on thin ice waza ≈ walking on thin ice EmptyDim 15 Fév - 7:35

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Pourquoi est-ce qu’il faut qu’elle ramène tout au drame? Si moi j’ai envie de me dire que ce n’est pas si grave, histoire de ne pas empirer les choses? Elle dit que c’est l’adrénaline qui me fait faire ça, et sa piqûre. Je trouve plutôt logique pourtant de vouloir oublier cette blessure, de ne pas vouloir paniquer avec ça. Je la regarde faire alors qu’elle palpe ma jambe, cherchant la balle je suppose, puis bientôt elle attrape des pinces pour commencer à fouiller dans ma plaie. Je grimace, regardant ailleurs. Ce n’est pas super agréable de se regarder alors qu’on se fait fouiller dans la chair. Elle me dit que la totalité des gens qui ont franchi les portes de l’hôpital jusqu’à présent sont décédés et mon estomac se retourne. Je m’imagine tous les morts qu’il y a eu, me demandant si tout ça s’est stabilisé. Si la personne a été arrêtée, finalement. Elle dit qu’elle ne veut pas me rajouter à cette liste. Je soupire, agacé. « Azalyne, c’est une blessure à la cuisse, on ne m’a pas tiré en pleine poitrine. T’exagère un peu là. » Je l’ai appelée par son prénom entier pour mettre une barrière, pour que l’on ne devienne pas trop familiers. Je n’ai pas envie qu’elle se fasse d’illusions. Je ne suis pas là pour quoi que ce soit d’autre que cette blessure, je n’ai aucune envie de lui parler à elle.

Je commence à me sentir mal, soudainement. Un peu étourdi aussi. J’ai chaud et des sueurs froides à la fois, ce n’est pas du tout agréable. Ma peau me démange, aussi. Je ne sais pas trop ce qui se passe, mais je n’aime pas ça du tout. Pourtant quand Azalyne s’approche de moi pour toucher à mon front, je recule légèrement pour l’éviter, je ne veux pas qu’elle me touche. Je regarde mes bras recouverts de plaques et je suis plutôt nerveux. Je me demande si ce n’est pas l’injection, si ce truc qu’elle m’a donné était vraiment très utile. Elle Me demande de me laisser faire. Facile à dire, je ne lui fais aucunement confiance. Elle me dit que je fais de la fièvre, bravo Sherlock, j’avais pas du tout deviné. Je la regarde qui observe mon torse, couvert de plaques, puis je soupire en me demandant ce qu’elle fabrique. Elle finit par se retourner vers le meuble près du lit et à fouiller dans les tiroirs, cherchant quelque chose avec empressement. Elle finit par sortir quelque chose que je reconnais comme un auto-injecteur d’adrénaline, ces espèces de seringues immenses pour les allergies. Quand je la vois s’approcher, je serre les dents. Je n’ai pas peur des aiguilles, mais ça par contre, j’ai l’impression que c’est immense. Elle me dit que l’on sera quitte, que je lui aurai sauvé la vie et en échange elle l’aura fait aussi. Décidément ce n’est pas ma journée, manquer deux fois de crever.

Elle regarde ma cuisse et je fais de même, réalisant que j’ai perdu pas mal de sang. Sans doute que la balle a atteint une grosse veine, enfin je suppose que ce doit être ça. Ça me fait penser à là-bas, tout ce sang sur le sol. Et dire que lorsque je suis parti, ce n’était pas terminé. Je ferme les yeux, tentant d’oublier tout ça, mais je ne vois que ça dans ma tête. Quand le médecin est arrivé pour prendre la place d’Azalyne, elle est restée près de moi ce qui était plutôt gênant. J’aurais préféré être seul avec le médecin. J’aurais préféré être seul tout court, en fait. Je veux arrêter de penser à ce qui s’est passé tout à l’heure, me détendre pour oublier tout ça. Je fronce les sourcils quand je sens ses mains serrer la mienne. Je la retire vivement. Je n’ai pas envie qu’elle me touche, elle ne veut pas le comprendre malheureusement. Quand le médecin s’en va, me laissant à nouveau seul avec elle, j’ai envie de lui dire d’attendre, que je ne veux pas rester seul avec Azalyne. Je suis découragé. L’injection m’a un peu fatigué et j’entends depuis tout à l’heure des blessés entrer dans l’hôpital. Je ne vois toujours que la fusillade dans ma tête, cette histoire me rend complètement cinglé. Je repense encore au policier qui est mort si stupidement, ma gorge se serre.

La voix d’Azalyne me ramène à la réalité et je la regarde de travers quand elle me demande si je veux un motif pour ma cicatrice. En un autre temps j’aurais peut-être trouvé ça mignon, mais maintenant ça me tape sur les nerfs. « Ça pourrait aller mieux, disons que j’ai connu des meilleurs jours de travail. » J’attends un instant et je la regarde assise devant moi. « Donc, tu vas me recoudre? J’aimerais pouvoir retourner chez moi rapidement disons. » J’insinue que je veux partir et que je ne veux pas rester avec elle plus longtemps. C’est la vérité. Je n’ai plus vraiment envie de la voir. Ces petits détails que je trouvais mignons, aujourd’hui ils me tapent sur les nerfs. Je suis allongé sur le lit d'hôpital, fixant le plafond et me demandant combien de temps je vais encore devoir rester là. J'espère que ce ne sera pas si longtemps.

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Dernière édition par Wade T. Sullivan le Dim 15 Fév - 14:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: waza ≈ walking on thin ice waza ≈ walking on thin ice EmptyDim 15 Fév - 14:17


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Waza
Je savais que je n'aurai pas du poser cette question, de toute façon je me sentais mal, j'étais pas rassuré. Wade me faisait perdre tout mes moyens, je ne comprenais même pas pourquoi est ce que je me trouvais dans cette chambre, je savais qu'il ne me voulait pas. Je fermais un instant les yeux pour me concentrer, l'effet de manque sur mon organisme se faisait de plus en plus grand, j'arriver a le combler de temps à autre. Mais aujourd'hui, maintenant dans cette pièce avec Wade, c'était vraiment ingérable. J'avais envie de vomir, moi même je ressentais des sueurs froides et chaudes.Wade avait posé juste une question comme ca, enfin il reprenait mes mots, oui j'allais le recoudre. Je fis un oui de la tête tout en me mordant la langue. Rien que de penser que aujourd'hui j'aurai pu le perdre sans même avoir le temps de lui dire tout ce que j'avais sur le coeur me rendais folle. Je me levais d'un coup reposant la compresse sur la jambe de Wade.

"Excuse moi"

Je partie derrière le paravent où se trouvait un petit lavabo, j'ouvrais le robinet pour me mettre de l'eau froide sur le visage histoire de me calmer ou du moins essayer de stopper le manque durant le temps que je puisse recoudre Wade. Je me regardais dans le miroir au dessus, je faisais peur, j'avais les joues creuses et le teint pâle, même pour moi qui est censé avoir un teint hâlé.
Je reprenais mes esprits face a la glace, je me disais que je pouvais le faire et pour moi et pour Wade. Il me détestait encore, même pour toujours mais peut importe, je m'étais fait une promesse et j'allais la tenir. De retour au niveau du lit de Wade, je reprenais mes instruments et commençais la suture. De toute façon il ne pourrait pas marcher tout de suite. Il serait alité durant un petit moment, comme pour sa dernière blessure au flanc.

"Non, tu vas devoir rester ici pour la journée et même la nuit je pense, pis tu dois t'en douter tu vas pas remarcher de suite"


Cela prendrait quelques semaines, mais c'était le prix à payer, tant pis. Par la suite il sera en parfaite santé, il pourra de nouveau marcher courir danser et faire tout ce qui lui plait.
Dix minutes plus tard les sutures étaient terminées, bien que j'ai pris tout mon temps pour rester avec lui. Je me levais, je retirais mes gants puis je me plaçais au bout du lit, Wade me regardait encore d'un air étrange. Je soufflais cette fois de rage, il commençait vraiment à m'énerver a faire ce manège de gamin.

"Arrête de me regarder comme ca, je vais pas te tuer, c'est juste pour vérifier que j'ai pas tout raté et surtout que tu vas remarcher imbécile alors fait un effort merde."

J'avalais ma salive, lui parler comme ca me faisait beaucoup de mal, mais tant pis je devais me faire violence pour qu'il réalise que je n'étais plus là pour lui faire du mal. Il pouvait m'en vouloir encore, bien que le fait qu'il se tape la moitié de la ville le fasse pas penser a moi.
Je touchais la plante des pieds de Wade, l'anesthésie devait s'être estompée depuis.

"Est ce que tu sens si je te touche la"

Durant que je faisais ca, je remontais mon regard sur tout son corps complètement dénudé sauf de son boxer. Je me mordais la langue, j'étais vraiment malheureuse, je me détestais vraiment d'avoir fait une telle chose avec Liam. Wade me manquait tellement, je ne savais pas vraiment quoi faire pour le récupérer.

"Ecoute je sais que tu ne veux peut être pas l'entendre mais avec tout ce qui se passe dernièrement j'ai besoin de te le dire...tu en auras peut être rien a foutre, mais je t'aime de tout mon coeur, je me déteste de t'avoir fait souffrir comme ca, tu as surement dut, non en fait tu as tourné la page j'en suis certaine, mais peut importe, ca ne change pas ce que je ressens pour toi. Depuis que tu m'as quitté je...je ne suis plus moi, tu me manques je peux pas vivre sans toi...c'est pathétique hein, mais je m'en fou, tu sais entre ce que tu m'as dit ainsi que Keanan je pense que c'est suffisant, j'ai changé, j'ai besoin que tu le remarque...je vais me battre pour te récupérer...tu peux te taper toute la ville si ca te chante mais je serai la et je t'attendrais jusqu'a ce que tu reviennes"

Je baissais la tête, mon coeur battait a la chamade, je pense que j'étais a deux doigts de faire une crise cardiaque mais peut importe, j'avais dit ce que je voulais a Wade. Peut être pas dans le meilleur des ordres mais ca ne fait rien, au moins tout était dit. Je vérifiais encore deux ou trois réflexes de Wade avant de ranger mes instruments.


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MessageSujet: Re: waza ≈ walking on thin ice waza ≈ walking on thin ice EmptyDim 15 Fév - 16:05

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Je sais que je ne suis pas des plus tendres avec elles et je le remarque bien quand je vois sa réaction. À vrai dire, je devrais peut-être me calmer, être plus gentil. Après tout elle me soigne, je devrais être reconnaissant. Mais c’est son boulot de le faire, si ce n’était pas moi ce serait un autre et si ce n’était pas elle ce serait quelqu’un d’autre qui ferait le boulot. Je lui demande si elle compte me recoudre, pour qu’elle comprenne que je ne veux pas rester ici avec elle bien longtemps. Elle me demande de l’excuser un instant, puis elle s’éloigne de moi pour se mettre derrière le paravent. Bientôt j’entends l’eau couler et je suppose qu’elle doit se laver les mains ou quelque chose du genre. Depuis que l’on n’est plus ensemble, je vois bien que sa situation n’est pas des meilleures. Elle a l’air malade, fatiguée, bref les pilules semblent visiblement avoir un effet dévastateur sur sa santé. Ça me tue de la voir se détruire comme ça, je pensais que de cette façon elle prendrait conscience de la gravité de la situation, mais apparemment ça ne fonctionne pas ainsi. Je baisse les yeux et regarde ma blessure, l’entendant finalement revenir vers moi. Son visage semble rafraichit, comme si elle y avait versé de l’eau. Je la regarde qui s’installe à nouveau pour prendre ses instruments et j’évite de regarder, me perdant à nouveau dans mes pensées. C’est sa voix qui me ramène à la réalité quand elle m’explique que je vais devoir rester pour la journée et sans doute aussi la nuit. Il ne manquait plus que ça, bien entendu.

Elle prend son temps pour me recoudre, je suppose qu’elle veut s’appliquer pour ne pas faire de gaffe. La première fois, ça avait plutôt mal tourné. Je me rappelle lorsque mes points s’étaient défaits, comment j’avais été terrorisé. En même temps il y avait de quoi l’être, c’est pas quelque chose qui est censé se produire. En même temps il se passe bien des choses qui ne devraient pas se passer, depuis quelques temps. Aujourd’hui, on en a eu la preuve. Les voix dans les couloirs de membres des familles de victimes s’étant déplacées à l’hôpital pour les voir résonnent, on entend des sanglots et des cris de désespoir. Un frisson me traverse l’échine, et Azalyne se place au bout du lit en soufflant bruyamment, elle est en colère. Je suis étonné lorsqu’elle me traite d’imbécile, et qu’elle me dit qu’elle est seulement là pour m’aider et s’assurer qu’il n’y aura pas de complications. Je la sens qui chatouille la plante de mon pied et je le bouge vivement, je suis un peu chatouilleux à cet endroit et ce n’est pas particulièrement agréable. Le mouvement me fait grimacer, d’ailleurs, car je commence à très bien ressentir la douleur dans ma cuisse. « Ouais, je le sens. » En même temps je n’ai jamais été paralysé, sauf bien sûr lors de l’analgésique, avant je ressentais tout, je pouvais bouger ma jambe.

Je sens son regard sur mon corps et je me doute que ce n’est plus les blessures qu’elle vérifie. Je me sens plutôt nu, en sous-vêtement devant elle. Si en général je ne suis pas très pudique, aujourd’hui – et surtout avec elle – ça m’embête. Je regarde le drap sur le lit et j’ai envie de m’en recouvrir entièrement. Après tout elle m’a bien dit que je passerais certainement la journée et même la nuit ici, autant me mettre à l’aise. Toutefois, quand elle prend la parole, je me sens tout sauf à l’aise. Elle commence directement en me disant qu’elle sait que je ne veux peut-être pas entendre ce qu’elle va me dire. En plus elle en est parfaitement consciente, alors pourquoi perdre son temps comme ça? Je soupire doucement quand Azalyne me dit qu’elle se déteste pour ce qu’elle a fait. Je la crois, dans un sens, je ne doute pas une seule seconde qu’elle regrette son geste. Toutefois, je n’ai pas envie de refaire la même connerie. J’ai tourné la page. On peut dire ça comme ça. Ma vie se résume à bosser, baiser, et boire pour oublier à quel point j’ai été con de me faire avoir de la sorte. Elle n’a sans doute pas conscience de tout le mal qu’elle a fait.

Elle dit qu’elle va changer, elle mentionne Keanan dans la conversation et je me rappelle qu’il m’a raconté l’avoir vue dans un bar un soir. Je sais aussi qu’il n’a pas été très délicat avec elle. Quand elle dit qu’elle va changer, je ne suis pas très certain des propos d’Azalyne. Je ne suis pas convaincu que ça durera, elle laissera sans doute tomber même si elle prétend qu’elle fera tout pour me ravoir. Je la regarde qui se lève et ramasse ses instruments. J’ai une boule dans la gorge. Est-ce vraiment nécessaire d’avoir cette discussion aujourd’hui? « Tu me manques aussi, Aza. Seulement, je peux pas…Je peux tolérer beaucoup de choses, mais ça non. Ça c’est impossible. » Je baisse mon regard et attire la couverture sur mes jambes, la ramenant sur mon corps pour me couvrir. « Tu savais que c’était quelque chose que je supportais pas. Et t’es tout de même allée le voir. Comment est-ce que tu veux que je te fasse confiance. Je t’ai avoué des choses dont je détestais parler, et j’ai l’impression que tu t’en es carrément servi contre moi. » Je parle doucement, je n’ai pas envie de m’emporter. De toute façon je n’en ai pas l’énergie. Je suis nerveux quand j’entends les voix des gens dehors, je me demande combien de victimes ont été recensées. Combien de gens sont morts. Ma gorge se resserre. Entre Azalyne qui parle de me reconquérir et cette fusillade, ma journée aurait pu mieux se passer.

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Azalyne L. Dawes
Azalyne L. Dawes

› âge : 26 ans
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MessageSujet: Re: waza ≈ walking on thin ice waza ≈ walking on thin ice EmptyDim 15 Fév - 16:36


❝walking on thin ice ❞
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Les réflexes de Wade était bien là, une bonne chose de fait. Je savais pertinemment qu'il n'allait pas apprécier de rester ici, mais il ne broncherait pas car c'était pour son bien, le plus gros était passé. Plus personne n'allait s'inquiéter, c'était juste pour s'assurer que tout irait bien, sans risque. Puis peut être que de le savoir encore dans ces locaux durant quelques heures, même si je ne les passais pas avec lui, me forcerait a continuer mes efforts, a me booster pour me sortir de la drogue et surtout a lui prouver que je peux changer.

J'avais pris énormément sur moi pour lui dire tout ce que j'avais sur le coeur. Je savais aussi qu'il allait s'en balancer, me dire qu'en vérité je n'aie que ce que je mérite, que j'aurai dit réfléchir a deux fois. Sauf que lui ne le voyais pas mais je me le faisais payer tout les jours. Je ne voulais pas qu'il me plaigne car c'était de ma faute ca oui j'en était parfaitement consciente, que c'est Wade qui avait souffert le plus dans cette histoire car c'est un truc qu'il a subit bien avant moi. Mais quand j'ai trompé Dylan, je n'ai ressentie aucune gêne, aucun manque, rien du tout. Alors que Wade, il m'avait marqué le coeur, depuis qu'il m'avait quitté, j'avais un trou béant qui me faisait terriblement mal. Je me rend compte que même si ca avait prit du temps avant que l'on soit ensemble, l'amour que j'éprouvais pour lui était le seul le vrai. Il faisait battre mon coeur, maintenant il ne battait plus, au ralenti parce qu'il fallait vivre sinon il n'y avait aucune raison, aucun but, rien, les battements ne servaient a rien. Combien de fois je me réveillais la nuit avec des douleurs dans la poitrine, non je ne mourais pas, mais j'étais vide de l'intérieur, mon coeur se serrait a chaque fois.

Quand j'entends ces premiers mots, les larmes me viennent automatiquement. Alors en fait ce n'est peut être pas définitivement perdu. Je manque a Wade, je lui manque, sa signifie bien que même si il me déteste qu'il m'en veut encore, une part de lui ne m'a pas oublier. J'ai encore une place dans son coeur. Mes yeux pétillent de bonheur, petit mais il y a une petite lueur d'espoir et je ne veux pas qu'elle s'éteigne. Je me retiens de pleurer, je me contrôle pour garder mes larmes, même si elles sont au bord de mes yeux.

"Non...non...vraiment pas, tu sais je n'aurai jamais pensé que tu puisses représenter un tel vide dans ma vie Wade. Tu me manques tellement...je sais bien sur que c'est tôt, voir inenvisageable, mais j'espère qu'un jour tu pourras essayer de vivre avec, pas de me pardonner je suis pas dupe, mais essayer..."

Je le regarde dans les yeux, il est si vulnérable en cet instant que j'ai envie de me ruer dans ces bras, le serrer contre moi. Sentir son souffle contre ma peau, mais c'est beaucoup trop tôt, je risquerais de tout casser, de détruire la petite brèche qui s'est ouverte il y a peu.
Mes instruments placés dans une boite, j'allais pouvoir les emmener en désinfection.

"Saches que malgré tout ce que tu peux penser de moi...je...je t'aime, je cesserai jamais Wade...tu m'as fait quelque chose au plus profond de mon être et je me dis que...je peux pas ne pas essayer d'arranger les choses"

Je suis sur le point de partir et lui lance une dernière phrase.

"Je vais te laisser te reposer, si tu as besoin appuie sur le bouton, quelqu'un viendra"

Je n'avais pas envie de partir, je voulais rester près de lui. Le réconforter, le câliner, qu'il s'endorme contre moi. Mais avoir dépasser le stade de l’animosité m'avait redonné beaucoup d'espoir.


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MessageSujet: Re: waza ≈ walking on thin ice waza ≈ walking on thin ice EmptyDim 15 Fév - 23:30

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Au fil de mes paroles, je vois ses yeux qui s’illuminent, pourtant je suis en train de lui expliquer que je ne veux plus d’elle, qu’entre nous c’est bel et bien terminer. Elle va se faire des idées et je ne veux pas de ça. Bien qu’elle me manque, bien que je sois triste et pas totalement indifférent à notre rupture comme je tente de le montrer, je ne veux pas qu’elle s’imagine que c’est une façon de lui dire que tout n’est pas perdu. Je ne veux pas me faire prendre une nouvelle fois, et si elle a été capable de le faire une fois elle peut très bien recommencer. C’est pour cette raison que lorsqu’elle me dit qu’elle espère qu’un jour je puisse essayer de l’accepter, même si ce n’est pas de la pardonner, j’ai une boule de colère qui se forme dans mon estomac. J’ai l’impression qu’elle me prend pour un idiot. Ça ne fonctionne pas comme ça, Je n’accepterai pas simplement qu’elle soit allée baiser un autre gars, un dealer de drogues qui plus est, comme si c’était rien. Je serre légèrement les dents et regarde le mur au fond de la pièce pour ne pas regarder Azalyne. Ça me vexe qu’elle pense qu’un jour je puisse passer outre cette histoire d’infidélité. « Aza, ça n’arrivera pas. Je peux pas, désolé. » Mon ton de voix est calme et je la regarde ramasser ses instruments et les mettre dans une boîte. J’essaie de mettre une distance entre nous, mais elle persiste toujours. Je ne sais plus vraiment quoi faire d’autre, je commence à manquer de techniques pour lui faire comprendre.

Elle commence à se lancer dans une longue tirade romantique, m’expliquant que je l’ai marquée profondément, qu’elle m’aimera toujours et qu’elle ne peut pas s’empêcher de vouloir réparer les pots cassés encore. Je soupire et croise les bras sur le lit, levant les yeux au ciel. « Azalyne, s’il te plait, laisse tomber. Rends pas les choses plus difficiles qu’elles le sont déjà. » Je la regarde qui s’éloigne en direction de la porte, j’ai hâte qu’elle soit partie et que je puisse faire le point sur tout ce qui s’est passé aujourd’hui. Je ne suis pas d’humeur à parler avec Aza pour le moment. Je viens de presque crever, je me suis fait tirer dessus, et quelqu’un est mort dans mes bras. À ma place, car je serais mort sinon. Je ne sais pas si elle est au courant de ce qui s’est passé. Sûrement pas. Je ne lui raconterai pas, ça ne m’intéresse pas qu’elle le sache. Je préfère ruminer ça seul. Talya a tout vu, si j’ai besoin d’en parler je lui en parlerai à elle. Ça m’étonnerait toutefois. Je m’allonge dans le lit et elle me dit que s’il y a quelque chose je n’ai qu’à sonner. « Merci, au revoir Aza. » Je sous-entends que je veux qu’elle s’en aille, de toute façon elle a des dizaines d’autres patients à voir. Et puis je ne vois pas de quoi on pourrait parler tous les deux. On n’a plus grand-chose à se dire, ça rendrait tout plus compliqué.

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