oakley wilson

6 MILLIARDS DE PERSONNES SUR TERRE, 6 MILLIARDS D'ÂMES ET PARFOIS ON AURAIT BESOIN QUE D'UNE SEULE.

Ici on m'appelle oakley wilson ou plus communément oak. Je suis née un certain 24 septembre, si vous savez compter j'ai donc trente quatre ans dans cette magnifique ville qu'est Los Angeles. Pour payer mon carton de luxe, je suis chirurgien. Dans la vie c'est un peu pas la misère et je ne partage pas ma vie avec quelqu'un. On dit souvent de moi que je suis trop protecteur, têtu, compatissant, attentionné, déterminé, loyal, minutieux, charmeur, souriant, gourmand, c'est pour ça qu'on me trouve chez les au choix. Franchement, je trouve que je ressemble pas mal à jensen ackles et d'ailleurs ses photos/gifs viennent de bazzart et tumblr.

enfant, il était renfermé sur lui-même, rondouillard. il portait des lunettes. il était un peu le vilain petit canard. ✻ il a débarqué à Silmoa Springs durant ses années lycée. ✻ il a une vie simple bien qu'il gagne très bien sa vie. ✻ son père frappait sa mère quand il était enfant. après soit sa mère est morte suite aux coups, soit elle a quitté son père en emmenant Oakley, soit elle n'a jamais rien dit et vit toujours avec lui. depuis ça, il ne supporte pas la violence qu'on peut faire aux femmes. ✻  crédits unicorn

j'ai des potos

ils avaient dix ans quand ils se sont rencontrés la première fois. Oakley était un petit garçon renfermé sur lui-même, rondouillard, avec des lunettes. il n'avait rien de très attirant. Ella ne se rappelle pas d'elle pourtant lui s'en rappelle. on n'oublie pas cette chevelure blonde et ce petit regard adorable. il craquait déjà sur elle à l'époque n'osant pas l'approcher. les choses changent. Oakley a changé. mais ce qu'il ressent toujours.

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chaque matin, il débarquait à la boutique venant chercher ses muffins. toujours à la même heure, toujours avec le même sourire. il me sortait toujours quelques plaisanteries en n'hésitant pas à ajouter un peu de charmes. je souriais,  chose qui ne m'était pas arrivé depuis dix ans. puis il a ce jour où il n'est pas venu. une urgence dans son travail. c'est cet autre homme qui est venu pour me donner un petit morceau de papier avec un muffin " il ne doit pas  être aussi bon que le tien mais c'est juste pour que tu acceptes. ce soir à 20h, je viens te chercher." un sourire sur mon visage, j'ai croqué dans le muffin. horrible. cependant, c'était tellement adorable qu'on ne peut pas résister à ce genre de gentillesse. vingt heures pile, il était à la porte de ma boutique. il m'a tendu sa main que j'ai prise. il a préparé tout un dîner chez lui sortant le grand jeu. de file en aiguille, il s'est retrouvé à m'embrasser alors que j'allais partir me réveillant tôt le matin. je n'ai plus pensé à rien. tout s'est accéléré. le désir, la tentation.  je lui rendais son baiser. il posait ses mains sur mon gilet enlevant chaque bouton. le vêtement tombe. puis c'est autours de ma robe. il embrasse mon cou, mon épaule. il tombe sur la première marque. la première fois qu'il m'a battus. une marque qui est resté. « qu'est-ce que c'est ? »  dit-il en s'arrêtant net pour passer son doigt délicatement dessus. « ce n'est rien. embrasse-moi. » il ne cherche pas à aller plus loin. il m'embrasse. sa maison devient un véritable carnage. des vases par terre. on finit par trouver le chemin de la chambre. le moment exquis. j'aurais pû avoir peur, me poser des questions. mais non. je n'ai pensé à rien, j'ai profiter de l'instant. je n'ai pas pensé au faite qu'un homme ne m'avait touché ainsi, ne m'avait pas vu nue depuis dix ans. c'était le paradis. je ne pouvais pas regretter. je suis sur le ventre, il est sur le côté. il s'amuse à faire des dessins sur mon dos du bout des doigts.« tu ne veux pas me dire d'où vienne toutes ses traces que tu as ? ça ressemble à des blessures. » je repense à Tomàs, aux coups, à mon dédoublement de la personnalité. Devyn n'a pas fait son apparition depuis des semaines. c'est étrange de se dire que j'ai été totalement moi aussi longtemps. je n'en ai pas l'habitude. elle ne va peut-être pas revenir. « c'est pas important. » je ne veux pas en parler. je ne peux pas évoquer le faite que mon  mari me frappait. que je suis marié à un homme immonde. que je ne l'ai pas choisi, que c'était un mariage arrangé. je ne peux pas. d'un seul coup, j'ai mal à la tête. je me rappelle de la manière dont vient Devyn. je ne veux pas qu'elle vienne alors que je suis avec lui. je ne veux pas qu'elle foute le bordel. je ne veux pas qu'elle puisse s'en prendre à lui. je sors du lit attrapant mes vêtements. je dois partir avant qu'elle débarque. et moi qui disait qu'elle n'avait pas débarqué. voilà qu'elle le fait. pourquoi ? j'étais bien. je me sentais moi-même. « je dois partir. » je me rhabille. il  attrape mon bras et me fait tomber sur le lit. il m'embrasse. «  reste s'il te plait. tu peux pas partir comme ça Ella. » je fais en sorte qu'il me lâche. je finis de m'habiller. j'aimerais pouvoir rester. j'aimerais pouvoir dormir dans ses bras. j'aimerais que le monde tourne autours de lui. seulement, j'ai un passé. elle est là. je ne peux pas mettre en péril tout ça.

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