"C'est vrai tu l'as dit, mais je n'ai jamais dit que je comptais appliquer tes dires" je haussais aussi les épaules. Je le regardais avec de grands yeux avec de serrer mes cheveux contre moi, puis rire avant de prendre un ton détaché.
"Fais-toi plaisir, c'était déjà prévu. Je pense de plus en plus à les couper." Lui dis-je en les mettant en arrière.
"Avant quand ? Avant que l'on m'insulte ou avant que tes copains les gorilles ne m'embarquent ?"
Lui dis-je sur un ton de monsieur, je sais tout. La chose qu'il déteste au plus au point. Il me parlait alors de ce qu'il y avait dans le dossier.
"Justement, étant témoin oculaire, j'estime avoir le droit de déclarer mon point de vue, différent de ses gens qui cherche à me faire interner en cellule !"
Ce qui était vrai. L'envie des policiers, ses derniers temps est de m'incarcérer. Ça les arrangerait grandement. Mais ce n'était pas mon envie première de finir en taule alors j'avisais.
Juste après il me reprit les balles des mains, je pris alors mon visage de bougon.
"Bin j'avais bien vu merci hein. Sauf que parfois, le jeu peu être un magnifique stimulis pour la compréhension sensori-moteur auprès des personnes qui nous entoure et permet une meilleure compréhension du monde environnant."
Je ne savais pas moi-même ce que je venais dire. Mais ce n'est pas grave ça me permettait de jouer les intello. Mais ce n'est pas grave ça me permettait de jouer les intello. Et il me demanda ensuite d'expliquer le passage à tabac.
"Bin, j'étais à la bibliothèque tranquillement en train de réviser quand un gars est passé et fait tomber mes affaires, je lui fais remarquer, et lui dit qu'il devrait faire attention et il commence à monter sur ses grands chevaux et commence à faire guerrier, je commence à le descendre, il a eu la haine et ce putain de con, à commencé à se foutre de ma gueule et je ne l'ai pas calculé, puis il a dit un truc qui m'a énervé ... Et c'est là que les poings sont partis" J'avais pris un visage un peu plus sérieux lorsque je sous-entendais ce qui m'avait énervé. J'étais encore très remontait et l'idée de me remémorer cet instant m'énervait au plus au point. Je n'étais plus dans mon état de joie. Loin de là. J'avais envie de tout casser d'un coup.
"Et le comble, c'est qu'il se permet de vouloir porter plainte. Je rêve ! " La colère commençait à prendre le dessus. Je n'avais plus envie de rire.

Je soupirais bruyamment. L'autorité et les règles, ce n'est pas fait pour moi. À chaque fois qu'on me mettait une règle sous le nez, la première chose que je trouve à faire, c'est de l'enfreindre. Non, je n'avais clairement pas envie d'appliquer quoi que ce soit. Putain quel chieur j'étais. Je hochais alors simplement la tête négativement. Il commençait alors à déblatérer des inepties sur ma magnifique tignasse.
« J'en aurais jamais marre de ma gueule d'ange... C'est juste que... J'ai les idées noires ces derniers temps. »
Lui dis-je simplement. Je n'avais pas envie de m'enfoncer dans le sujet. Ce n'était pas le moment, d'après moi. Après cela, il était vrai que je m'étais laissé emporter. Mais ce n'est pas ma faute, à force d'être leur bouc ça fini à m'énerver.
« J'aimerais bien t'y voir. »
Grommelais-je comme le bougon que j'étais. Il me demanda de lui expliquer ce qu'il s'était passé. J’omis de lui dire que la raison pour laquelle la bagarre avait commencé était parce que ce con avait insulté ma famille. Quoi ? Ce n'est pas parce qu'on n'en a pas qu'on ne peut pas être touché par ce genre de connerie, mais la raison de mon omission est qu'Aiden à accès à tous mes dossiers, et toutes mes informations, dont le fait que j'étais dans un orphelinat. Je n'avais pas envie d’éveiller une pitié ou un truc du genre à son égard. Je n'aimais pas trop en parler.
« Faite donc agent Oxburry, faite. La vérité parlera d'elle-même. Pour une fois, je suis réellement innocent. »
Et je disais cela avec conviction. Il m'apprit alors une plutôt bonne nouvelle. Je souris content de la tournure des choses.
« C'est dur ce que tu me demandes, mais si c'est pour la liberté, je serai sage »
Je récupérais les balles du tiroir où il les avait rangés et me remit à jongler avec.