Sujet: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Mar 21 Avr - 16:36
Teodora && Kristjan
Une femme qui aime transforme le monde.
garant ma voiture dans l'allée, je rentrais dans l'immense demeure. normalement, je devais être la première dans la maison. j'avais fait en sorte pour que ça soit le cas. je ne voulais pas qu'il me voit dans cet état. en étant enceinte, je sais qu'il n'aurait pas apprécier de me voir débarquer avec mes vêtements en sang, avec une blessure au bras. je sais que je devrais pas mais c'est dans mon sang, je ne peux pas me contrôler quand ça part en vrille, je suis la première à me jeter dans l'arène. de toute façon, c'était ou ça ou finir en prison. je n'aurais jamais cru qu'il me ferait un tel coup. sa famille a travaillé avec mon grand-père. lui avec mon père. je pensais qu'il ferait partit des hommes auxquels je pourrais faire confiance. il a fallut une semaine pour qu'il retourne sa veste. une semaine pour qu'il décide de donner des informations sur moi à la police en échange de tranquillité pour son commerce. comment je devais réagir. je n'avais pas vraiment le choix. je ne voulais pas voir mon enfant naitre en prison. j'ai fait la chose la plus logique pour moi : je l'ai tuée lui et ses sbires. heureusement que je n'étais pas toute seule. parce que déjà me battre avec l'une de ses grosses brutes de 1m95 et 100kg n'était pas facile alors devoir en tuer deux toute seule, je ne suis pas sûre que j'aurais réussi. on s'est débrouillé pour se débarrasser des corps. l'état de mes vêtements le montre bien. je me tiens le bras en entrant dans la maison. je sens le sang passer entre mes doigts. « Kristjan ! » je cris assez fort pour que n'importe quelle pièce de la maison puisse m'entendre. j'attends quelques secondes. pas de réponse. il n'est pas là. tant mieux. je monte à l'étage et je vais dans la salle de bain. je ferme à clé. on ne sait pas s'il rentre entre temps, au moins j'aurais le temps de balancer les vêtements et qu'il ne fasse pas une crise parce que j'ai été folle de me lancer dans un truc pareil en étant enceinte d'un peu plus de deux mois. je me débarrasse de mes vêtements que je laisse tomber dans un bruit sourd sur le sol. je m'engouffre dans la douche allumant l'eau bien chaude. je me glisse sous l'eau. je crois que je n'ai jamais été dans une rage aussi folle. je crois que mes hormones me rendent encore plus cruelle, encore moins patiente. son visage me donnait envie de vomir. son corps ne ressemblait plus à rien et je ne pense pas qu'on le retrouvera un jour. je n'ai plus qu'un tas de chaire qui se fera dévorer par les asticots. il va falloir que je trouve un bon gros mensonge si jamais on remonte jusqu'à moi et à ce rendez-vous. ça je me fais pas de soucis. c'est facile d'arnaquer. je sors de la douche après de bonnes minutes. je m'essuie les cheveux avec une serviette puis fait de même avec mon corps. je me mets sur le coté et regarde cette petite boule qui commence à se voir légèrement. je ne sais pas si Kris la remarquait. moi je la vois parce que je connais mon corps. c'est petit. ça poussera bien plus. je m'enroule dans la serviette allant jusqu'à la chambre sur la pointe des pieds. je prends les premiers trucs qui me tombent à la main. un truc simple plutôt confortable pour ce soir. je retourne à la salle de bain. je m'attache les cheveux et me remet une touche de maquillage. je regarde mon bras. la blessure n'est pas belle du tout. elle commence à me faire affreusement mal. au début, ça allait parce que quand c'est chaud on ressent moins les choses. il fallait que je me recoud toute seule. ça se remet à saigner. je prends mes vêtements ensanglantés que je me mets dans un sac en plastique que je prends avec moi jusqu'à la cuisine. je récupère une bouteille de whisky et mon set de couture que j'ai toujours dans mon sac. j'aurais bien aimé boire de bonnes gorgées d'alcool seulement interdiction en étant enceinte. je vais devoir faire sans. je prends un torchon que je mords puis je verse de l'alcool sur la plaie. je sers le torchon avec mes dents en ressentant la douleur. heureusement que ce n'est pas la première fois car sinon j'aurais déjà tourné de l'œil. l'aiguille à la main, je fais quelques points. ce n'est pas aussi jolie que si c'était fait par un professionnel. je verse de nouveau de l'alcool. j'ai la tête qui tourne légèrement mais je n'y fais pas cas. je remets la manche de mon t-shirt sur la blessure pour éviter qu'elle se voit. je range tout le bordel que j'ai fait. je dois laisser aucune trace. j'attrape le sac que je vais jeter dans la grosse poubelle extérieur. si je le fous dans la poubelle de la cuisine, il fouillera très certainement dedans et on sera bon pour une dispute. je n'ai pas envie que ça finisse comme ça. je regarde l'heure. Kris devrait déjà être rentrer à cette heure-ci. il ne rentre jamais aussi tard d'habitude. j'ai beau ne pas le dire mais je n'aime pas quand il rentre tard. j'aime pas ça car j'ai toujours l'impression qu'il serait capable d'aller voir ailleurs. qu'il est entrain de se sauter une autre fille. et pas seulement, je m'inquiète aussi s'il pourrait lui arriver autre chose. c'est aussi un trafiquant et il ne travaille pas seulement au club comme tout le monde pourrait le penser. je regarde mon téléphone. rien. j'envoie un message pour savoir à quel heure il rentre et si tout va bien. j'attends encore et encore. rien. le temps passe et je ne vois pas Kristjan. un mélange de colère et d'inquiétude ne cesse de monter en moi. je me laisse tomber dans la canapé. j'allume la télévision. on peut pas dire que les programmes sont intéressants. c'est d'un ennui mortel. je ne fais que changer de position en inspectant mon portable toutes les cinq minutes. j'éteins ce bijou de technologie et m'aventure dans la cuisine. je me sers un bon verre de jus de fruit. je ne peux pas prendre un verre de vin donc je me contente d'un verre de jus de fruit. mon estomac cri famine et je me vois pas attendre Kris. j'ai envie de pancakes. je sais, ce n'est pas la bonne heure pour en manger. je suis une femme enceinte, j'ai une excuse. et on va dire que je ne sais pas faire beaucoup de choses. ça je suis capable d'en faire donc c'est l'idéal surtout quand vous en avez envie. je suis plus sucré que salé. je vais plus sacré pour du chocolat que des frites. je prépare ma pâte. je dois bien avouer que je ne suis pas très douée et il y a plus de pâte sur la plan de travail que dans le saladier. je commence mon premier pancake. la bonne odeur, j'empare de la pièce. je ferme les yeux aimant cette odeur. je finis ma pâte et m'aperçois que j'en ai fais beaucoup trop. tant pis, ils seront pour demain matin. je prends une assiette sortant du Nutella pour en faire dégouliner dessus avec une bonne dose de chantilly. tout ce qui est plein de sucre mais tout ce qui est magnifiquement bon pour moi. je suis installée sur le plan de travail regardant un peu par la fenêtre. Kris n'est toujours pas là et ça m'inquiète de plus en plus. la porte d'entrée s'ouvre enfin. je laisse tomber ma fourchette dans mon assiette et énervée, je vais vers l'entrée. je ne sais pas si c'est la faute des hormones. mais je dois dire que c'est la première fois que ça me fait autant ça. je plante devant lui les bras croisés sur ma poitrine, les cheveux ébouriffés et dans tous les sens parce que je ne les ai pas coiffé après les avoir mouillé. « tu étais bon sens. ça fait je ne sais combien de temps que je t'attends. » me mis-je à lui crier dessus alors qu'il n'était pas encore rentré totalement dans la maison. d'habitude, il me fait la morale si je rentre tard et que je ne lui dis pas. et là c'est lui qui me fait la même chose. je suis folle de rage et ça doit se voir. « tu as pas intérêt à avoir été avec une de ses filles. » je me retourne et je retour dans la cuisine où je me remets sur mon siège et je me remets à manger mes pancakes.
Dernière édition par Teodora Macek le Mar 21 Avr - 19:30, édité 1 fois
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Mar 21 Avr - 19:03
une femme qui aime transforme le monde
ft. kristeo
J’ai passé une journée complètement folle au club. Des clients imprévus ont décidé de débarquer par surprise alors que j’étais déjà occupé avec d’autres, me forçant à allonger ma journée déjà longue et bien remplie. Je me voyais mal appeler Teodora pour la prévenir que j’arriverais plus tard que prévu. Après tout, elle comprendrait sans doute, il lui est arrivé tellement de fois d’avoir des « empêchements » qui faisaient en sorte que je l’attendais bien plus longtemps que prévu. Et puis je me voyais mal l’appeler entre deux rendez-vous, c’est évident qu’on se serait moqué de moi. J’aurais passé pour un homme totalement dépendant. Je n’ai pas encore annoncé à qui que ce soit qu’elle est enceinte. En réalité, les quelques personnes qui sont au courant pour Teodora et moi ont pris les choses mieux que je ne l’aurais cru et je ne voudrais pas bousiller cette belle opinion qu’ils se sont fait de notre couple. Si les gens venaient tout de suite à savoir qu’elle est enceinte, ils comprendraient que c’est la seule raison pour laquelle j’ai voulu les informer de notre relation. Et puis ça ne presse pas, elle n’est même pas encore à trois mois de grossesse. Si ça se trouve, personne n’a remarqué quoi que ce soit. La minuscule bosse n’est visible que lorsqu’elle est vêtue très légèrement et ça n’arrive qu’avec moi. Du moins je l’espère. Je regarde l’homme signer le contrat lentement, prenant visiblement tout son temps uniquement pour m’énerver. Je ne suis pas très patient, encore moins quand je sais que j’ai déjà clos cette affaire et que je pourrais très bien passer à autre chose, comme retourner à la maison par exemple et retrouver Teo. Je ne crains pas trop qu’elle soit furieuse, quoi qu’avec les hormones, je pourrais bien m’attendre au pire. Il lui arrive d’être à cran pour rien ces derniers jours. Un soir, on a bien failli faire chambre à part sans aucune raison. Je serre la main du type à la peau basanée et il me lance à la blague que je semble nerveux puis me demande si ma femme m’attend pour que je sois aussi pressé. Je ne sais pas quoi répondre et je lui adresse un sourire forcé. Nous ne sommes pas mariés, Teodora et moi. Elle ne veut pas, elle me l’a déjà dit. Peut-être qu’un jour je réussirai à lui faire dire oui, mais pour le moment il faudrait déjà qu’elle soit capable de me dire qu’elle m’aime. Je n’ai encore jamais entendu les trois mots précieux sortir de sa bouche. Elle dit souvent des choses qui y ressemblent, mais jamais directement. J’essaie de ne pas lui montrer que ça me dérange, parce qu’au fond, oui, ça m’ennuie qu’elle n’y arrive pas. Elle est enceinte, elle attend un enfant de moi et elle n’arrive pas à me dire qu’elle m’aime. J’invite l’homme à sortir du bureau et referme la porte à clé derrière moi en soupirant discrètement, soulagé d’avoir enfin terminé ma journée. L’arabe me dit qu’il va rester encore un peu et profiter du spectacle. Il parle des danseuses et je suis prêt à parier qu’il ira à l’arrière avec une des prostituées ensuite. Ça ne me gêne pas. Je lui souhaite une bonne soirée, ne comptant pas rester plus longtemps. Je ne suis pas un fan des stripteaseuses, à vrai dire leur vue me lasse. Je ne pense pas que lorsque Teo sera devenue énorme et presque prête à accoucher, mon opinion va changer. Ces filles sont un peu comme de la marchandise. Teodora est bien plus que ça. Et puis le jour où elle ressemblera à une baleine, elle aura une bonne raison. Je souris doucement à cette pensée et sors du club, respirant l’air frais de l’extérieur. Il fait sombre déjà. Je regarde l’heure sur mon téléphone et vois qu’elle m’a laissé un sms. Elle m’attend déjà depuis un moment, donc. J’ai soudainement l’impression qu’elle sera en colère. Quand je m’engouffre dans la voiture, je prends le réflexe de conduire rapidement pour arriver plus vite à destination. Je me sens coupable de ne pas avoir regardé mon téléphone, mais en même temps je le laisse toujours éteint lorsque je suis en réunion. J’avais cette habitude avec Olivia et je l’ai gardée. Je n’aime pas qu’on me dérange quand je fais des affaires. C’est normal, il faut être persuasif. Quelqu’un qui est dérangé aux trente secondes n’est pas très convaincant. Je vois bientôt la grosse demeure apparaître dans mon champ de vision. Encore quelques minutes et j’y serai, pas plus. Je me demande comment elle prendra de me voir arriver si tard. Ce n’est pas dans mes habitudes, je suis toujours ponctuel. Je gare la voiture dans l’entrée et la verrouille avant de me diriger vers la maison. Je tourne la poignée et à peine à l’intérieur je vois la brunette apparaître devant moi, visiblement furieuse. Même pas un bonjour, elle me crie directement dessus. Elle m’attendait et veut savoir où j’étais. Je ne vois pas vraiment où j’aurais pu être, mis à part le club. Je passe une main dans mes cheveux ramenés vers l’arrière et elle me hurle que je n’ai pas intérêt à être avec les filles. Je tombe des nues, depuis quand elle pense à des choses pareilles? Je la regarde s’en aller dans la cuisine, ne comprenant absolument rien à ce qui vient de se passer. Je pousse un soupir agacé et dépose mes clés sur la table basse dans le bol où j’ai l’habitude de les poser, puis retire ma veste pour la mettre sur un cintre et la ranger. J’hésite à la rejoindre mais l’odeur des pancakes envahit mes narines et je ne peux m’empêcher de penser que moi non plus, je n’ai pas encore mangé depuis ce matin. Je la rejoins lentement, un peu méfiant tout de même, et l’aperçois assise à la table à picorer dans son assiette. Une montagne de Nutella et de chantilly recouvrent ses pancakes et je souris doucement, mais me rattrape pour avoir l’air sérieux. Je m’approche d’elle par derrière et passe doucement mes bras autour de sa taille, déposant un baiser sur sa joue. « J’ai eu un rendez-vous imprévu, je suis désolé princesse. Je ne pouvais pas vraiment t’avertir… » Je dépose ma main à plat sur son ventre, caressant la minuscule boule qui commence à se former. Je repense à cette histoire de filles. Je ne comprends pas pourquoi elle a soudainement pensé à ça. Ce n’est pas son genre, et elle sait bien que je ne ferais jamais ça. « Pourquoi tu pensais que j’étais avec les filles? Tu sais bien que je ne suis pas comme ça. Je ne te tromperais jamais, encore moins avec une de mes employées… » Je viens m’asseoir près d’elle et la regarde manger. Je vais sûrement me prendre des restes d’hier, si ça se trouve elle n’aura plus faim après ses pancakes. Je suis un peu fatigué, sans doute à cause de toutes ces rencontres et du bruit qui est toujours audible même en sourdine dans mon bureau. Même si la pièce est isolée, on entend parfois la musique du club lorsqu’elle est trop forte. Je regarde la brunette, elle semble toujours en colère. Je n’aime pas ça, la voir ainsi. Je ne sais pas comment gérer ses crises, puisqu’elle est encore plus imprévisible qu’avant. « Tu m’as manqué, j’ai beaucoup pensé à toi et au bébé… » Je tente de me racheter, même si je sais qu’elle ne se laissera sûrement pas impressionner. Ça lui prend beaucoup plus que quelques mots flatteurs pour l’amadouer. Elle est comme ça.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Mar 21 Avr - 21:08
Teodora && Kristjan
Une femme qui aime transforme le monde.
je dois dire que pour l'instant aux affaires, personne ne m'a parlé de Kristjan. personne ne m'a demandé clairement si on était ensemble. je vois bien que certains me regardent autrement. j'ai bien vu que certains réagissaient pas de la même manière. j'avais ce client qui avait l'habitude de me faire des avances et de m'appeler toujours par un petit surnom. je l'ai vu, il y a quelques jours pour qu'il me paye la somme qu'il me devait. aucun mot. rien. il n'a pas joué à son petit jeu. je sais bien qu'il ne doit plus voir les choses pareilles. il doit se dire qu'il ne faut mieux pas jouer sur les plantes bandes de Kristjan. ça m'arrange bien avec lui parce que je dois dire que c'était affreux. ça me dégoutait sa manière qu'il avait de me toucher le bras en me le caressant. je faisais à chaque fois tout pour ne pas montrer ce dégout. c'était un bon client et je savais que c'était à cause de ça surtout qu'il me prenait encore plus d'armes. je peux dire aussi que ça brusque. j'ai l'impression de ne plus faire le même effet aux hommes. j'aimais avoir des regards. j'aimais qu'on me dévore des yeux, qu'on me regarde comme si j'étais un diamant à l'état brut. je n'ai pas l'habitude de ne pas être le centre de l'attention. je n'ai pas l'habitude qu'on ne regarde plus mon décolleté quand je pose mes bras sur une table pour le mettre sous le nez d'un homme. j'ai toujours vécu dans cet univers très masculin et je profitais d'être une femme pour avoir ce que je voulais. j'ai l'impression que ça ne sera plus pareil. j'ai l'impression que je perdrais des contrats. je dois juste me dire qu'il faut que j'évolue. il faut que je change de technique. il faut que j'entre dans une phase plus de manipulation que de séduction. des tonnes de scénarios se passent dans ma tête par rapport à son retard. des tonnes de scénarios autant étranges, impossibles ou horribles. je l'imagine même une fille du club qu'il dit qu'il ne pourrait jamais aller avec elle. et si c'était le cas. et s'il avait craqué pour l'une de ses filles superficielles. le temps passe si doucement. j'ai l'impression qu'il ne difficile pas. cependant au moment où j'entends la porte d'entrée s'ouvrir, je deviens un véritable speedy Gonzales. j'avalais la bouchée que je suis entrain de manger. je laisse ma fourchette et je vais directement le voir. nous ne sommes pas vus ce matin. je suis partit courir, j'e profite le temps que je peux encore. quand je suis revenue, il était déjà partit. on se voit de la journée que depuis maintenant. pas de politesse pour moi. je suis furieuse et je le montre. je ne peux pas faire semblant. tout mon être est en ébullition. c'est comme si je ne pouvais pas vraiment le contrôler. ça doit sortir. une fois que j'ai fini de crier, je retourne à la cuisine pour aller manger. il arrive derrière moi, il passe ses bras autours de ma taille pour m'embrasser la joue. ça ne m'empêche pas de continuer à manger. « j'ai eu un rendez-vous imprévu, je suis désolé princesse. je ne pouvais pas vraiment t'avertir.... » c'était la chose la plus plausible. ça m'arrive souvent aussi. on pense qu'un rendez-vous durera peu de temps, on pense qu'on finira tôt. mais il y a toujours des choses qui débarquent. nous ne sommes pas fait pour avoir des emplois du temps parfaits, des emplois du temps digne de la parfaite ménagère. je ne devrais pas lui crier comme ça. je ne devrais pas parce que ça m'arrive. ça m'arrive aussi et je dois être capable de comprendre. je pose mes couverts sur le côté alors qu'il est entrain de caresser mon ventre. depuis qu'on sait que je suis enceinte et que je vais garder ce bébé, Kris me caresse le ventre tous les jours. il prend quelques secondes à chaque fois pour passer la main dessus. il doit bien voir le changement puisqu'il le touche toujours. « pourquoi tu pensais que j'étais avec les filles ? tu sais bien que je ne suis pas comme ça. je ne te tromperais jamais, encore moins avec une de mes employées... » ce n'est pas mon genre de l'accuser de tromperie. je ne pourrais pas faire ça parce qu'il pourrait penser la même chose que moi. c'est moi qui ait été avec des tonnes d'hommes, qui n'a jamais eu de relations stables. c'est lui qui pourrait m'accuser de telles choses. je reprends mes couverts pour recommencer à manger. c'est fou comme j'ai encore plus faim que d'habitude. il y a des moments où je pourrais manger des tonnes et des tonnes. bien plus que d'habitude. il s'assoit à côté de moi. j'attrape l'assiette avec l'énorme pile de pancakes pour la mettre vers lui. il doit sûrement avoir faim vu l'heure. même s'il est fatigué, il doit tout de même mangé. je sais que je l'ai accusé d'être avec une de ses filles. je pense à ça parce qu'il n'a pas répondu à mon message. il ne m'a même pas envoyé un message. on le fait quand on est avec quelqu'un. je sais que quand je m'envoyais en l'air, je ne répondais jamais à mon portable. c'est comme s'il n'existait pas. ça plus le fait que je suis enceinte, ça me met dans tous mes états. « tu m'as manqué, j'ai beaucoup pensé à toi et au bébé.... » je ne dirais pas le contraire. bien qu'étant en rendez-vous, on n'a pas vraiment le temps de penser à autre chose qu'au trafique. s'il pensait à moi, c'est que ces rendez-vous étaient lamentables. depuis que je suis enceinte, je suis une véritable balance. je tangue constamment. je passe du rire à la colère. je peux m'énerver pour une broutille. pour un petit détail qui m'aurait tout de suite apparu étrange. parfois, ce n'est rien. parfois c'est une idiotie. ce changement parait étrange. même moi je me perds dedans. les hormones peuvent vous jouer de drôle de choses. l'autre fois, je m'étais arrêter dans cette pâtisserie. j'adore manger leur muffin aux framboises. j'en ai acheté un. mais dès que je l'ai eu entre les mains et que l'odeur a débarqué à mes narines, la pâtisserie a fini à la poubelle. impossible de la manger. l'autre fois en plein rendez-vous, j'ai dû sortir pour aller rejeter tout ce que j'avais dans l'estomac. ça vient n'importe quand. je peux m'énerver n'importe quand, n'importe où. c'est un changement pénible. c'est un changement que j'ai dû mal à m'en sortir. je me lève et je mets mon assiette dans l'évier. j'attrape l'éponge et me mets à la laver. c'est comme ça. ce n'est pas mon genre de faire la vaisselle. je déteste ça pourtant j'ai l'impression que parfois ça me calme. ça fait redescendre la tension. je mets un peu trop de produits ce qui a pour conséquence de faire de la mousse encore et encore. je frotte, frotte. « je suis enceinte. j'ai des nausées n'importe quand. je ne peux pas manger ou boire ce que je veux. je suis à bout de nerfs ce qui doit sûrement être les hormones. et puis, toi, tu ne réponds pas à ton téléphone alors que je t'attends comme une idiote. » je passe la main sur mon front mettant mes cheveux à l'arrière. je pense qu'en même temps, je me mets surement de la mousse de partout je m'en fous. je balance l'éponge. je me retourne en appuyant sur le rebord. je baisse le regard sur mon ventre. avec un t-shirt, on ne voit pas la différence. mais moi je la connais. je sais que ça pousse, je sais que je suis plus grosse déjà. « tu pourrais avoir envie de ne pas être avec une femme enceinte. regarde-moi mon ventre commence déjà à pousser. » les hommes ont certaines envies. certains hommes n'ont pas envie de s'envoyer en l'air avec une femme enceinte. ils trouvent ça déplacer. il pourrait ne plus avoir envie de moi et voir une danseuse se trémoussait lui donnerait envie d'autre chose. je marque une pause. « alors que moi j'ai envie de te sauter dessus encore plus qu'avant. »
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Mar 21 Avr - 23:03
une femme qui aime transforme le monde
ft. kristeo
Je lui parle pour tenter de m’expliquer et accessoirement la calmer, mais ça ne semble pas fonctionner puisqu’elle ne répond pas quand je lui parle. Elle dépose devant moi l’assiette avec les pancakes, mais je dois dire que ça ne me donne pas très envie. J’aime les pancakes, mais pas en soirée comme ça. J’ai besoin de manger un vrai repas. Je regarde donc l’assiette sans rien dire, ne sachant pas quoi faire de plus pour la convaincre de sourire ou du moins de me dire quelque chose. Je pense souvent à elle quand je suis au travail. Enfermé dans mon bureau tout seul, je n’ai que ça à faire. Pendant mes rendez-vous, j’essaie d’être concentré sur ce que je fais, mais cet après-midi, lorsque le client imprévu est arrivé, c’était impossible. Je ne pensais qu’à elle, et au fait que je serais en retard. Je savais qu’elle s’inquiéterait, mais je ne pensais pas qu’elle serait aussi en colère. Je suis étonné de la voir se lever et aller porter son assiette dans l’évier. Elle fait ça depuis quelques temps, et à chaque fois ça me surprend. Je ne m’attends jamais à ce qu’elle le fasse, sans doute parce qu’avant, elle ne se donnait pas la peine de le faire. Je la regarde ouvrir l’eau et commencer à laver sa vaisselle. C’est étrange de la voir faire ça. Ça ne lui ressemble pas. Elle frotte brutalement sur l’assiette et je suis heureux de ne pas être celle-ci, car elle semble passer un sale quart d’heure. Teodora se met à parler et je me sens coupable quand elle me raconte à quel point ces derniers temps ont été pénibles pour elle. Je réalise que j’aurais peut-être dû l’appeler. Au diable les gens et ce qu’ils auraient pu penser, et si elle m’avait appelé et que c’était une urgence? Je ne pourrai pas ignorer ses messages quand elle sera sur le point d’accoucher. Quoi que je doute fort que je la laisserai seule un instant quand on approchera de ce moment. Je ne la laisserai certainement pas aller marchander des armes non plus. Soudainement, elle s’arrête de frotter. Elle a visiblement terminé. Je l’observe qui se retourne, elle repousse des mèches de cheveux vers l’arrière. Elle a les cheveux en bataille, je n’avais pas remarqué à mon arrivée. Un peu de mousse reste collée dans ses cheveux et je me retiens pour ne pas sourire en voyant son air sérieux. Ce n’est pas drôle, je devrais aller la rassurer. Elle regarde son ventre, on ne voit pas la légère rondeur à cause du t-shirt ample. Depuis que la bosse a commencé à apparaître, elle porte beaucoup de vêtements amples. Elle ne veut visiblement pas que ça se remarque. Beaucoup de femmes sont terrorisées à l’idée de grossir comme ça. Pourtant ce n’est pas comme si elle s’empiffrait de fast-food et qu’elle ne foutait rien de ses journées. Elle est enceinte, c’est normal qu’elle prenne du ventre. Je fronce les sourcils quand elle me dit que je pourrais ne pas avoir envie d’être avec une femme enceinte. Je n’aime pas qu’elle pense à des choses pareilles. Ce n’est pas vrai, elle le sait bien. Certains hommes sont coincés et s’imaginent que dès qu’une femme est enceinte, elle ne peut plus rien faire. Certains ont même peur de faire mal au bébé s’ils décident de s’envoyer en l’air. Ça ne marche pas comme ça, ce serait ridicule sinon. Je tente de rester sérieux mais lorsqu’elle termine sa phrase, c’est impossible. Un large sourire se dessine sur mes lèvres alors qu’elle me dit qu’elle a encore plus envie de me sauter dessus qu’avant. Depuis que l’on sait qu’elle est enceinte, on n’a pourtant pas changé nos habitudes. Je me lève lentement de ma chaise et m’approche d’elle, mon sourire toujours accroché au visage. « Arrête de t’inquiéter, tu sais bien que je suis fou de toi. Je n’irai pas voir personne d’autre, même quand tu seras énorme. » Je pose mes mains sur sa taille et l’embrasse sur le front, l’attirant ensuite dans mes bras pour la serrer contre moi. Je peux à peine sentir le petit ventre rond sous le t-shirt. Je dépose une main au bas de son dos, puis celle-ci se pose sur ses fesses. « Et puis tu sais, ça ne me gêne pas que tu me sautes dessus. Tu peux le faire quand tu veux, je ne me plaindrai pas. » Elle porte un pantalon ample avec son t-shirt. Elle ne doit pas être sortie aujourd’hui depuis ce matin. Je ne pense pas qu’elle avait prévu quelque chose, il me semble qu’elle ne m’avait pas parlé de rien. Je la soulève du sol sans efforts. Dans quelques mois je ne serai plus capable de faire ça, autant en profiter. Je pense à la déposer sur le plan de travail, mais finalement je décide de faire autrement. La maintenant fermement contre moi, je l’entraîne au salon puis la laisse tomber en douceur sur le canapé. Je ne perds pas une seconde avant de la rejoindre. « C’est plus confortable comme ça. Qu’est-ce que tu en penses? » Je lui souris tendrement avant de me pencher sur elle pour l’embrasser. Je m’emporte un peu, de pensant plus à rien d’autre qu’à l’instant présent Une de mes mains se pose sur son pantalon, tirant dessus pour le lui retirer presque en entier, laissant pendre le tissu sur ses chevilles. Je me redresse puis entreprends de retirer son t-shirt, le lançant sur le plancher. Je ne remarque pas tout de suite la blessure sur son bras. Je suis trop occupé à embrasser son ventre, remontant sur sa poitrine. C’est uniquement lorsque je me redresse pour déboutonner ma chemise que je remarque le truc qui cloche. Je fronce les sourcils puis regarde Teodora d’un air sérieux. Même si j’ai terriblement envie d’elle, cette découverte vient de me refroidir. « Teo, qu’est-ce que c’est que ça? » Je sais déjà ce que c’est, je n’ai pas à le lui demander. Je suis en colère car je sais maintenant qu’elle est allée rencontrer un client et que ça ne s’est pas particulièrement bien passé. Je me demande où il est maintenant. Il a intérêt à être déjà mort, car sinon je vais lui faire passer un sale quart d’heure. « Je t’ai dit que je ne voulais plus que tu fasses ça sans me prévenir… » J’ai été idiot de croire qu’elle ne ferait pas qu’à sa tête comme à l’habitude. Je pousse un grognement puis plaque un nouveau baiser sur ses lèvres. « On en parlera plus tard, on a d’autres trucs plus importants à régler là. » Je détache son soutien-gorge habilement et rapidement, puis le fait tomber sur le sol, passant ma main sur sa poitrine nue. Je ralentis le rythme, réalisant que je vais beaucoup trop vite. Je lui ai pratiquement arraché ses vêtements. Je l’embrasse tendrement, puis lui souris en effleurant son visage du bout des doigts. « Je sais pas où tu es allée pêcher ça, ces histoires d’autres femmes, mais c’est complètement idiot. » Je niche mon visage au creux de son cou, y déposant une myriade de baisers. Je serais fou d’aller voir ailleurs. J’en suis tout simplement incapable, alors la tromper en sachant qu’elle est enceinte, c’est encore moins logique. Je ne pourrais pas faire ça, je l’aurais toute ma vie sur ma conscience.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Mer 22 Avr - 19:59
Teodora && Kristjan
Une femme qui aime transforme le monde.
c'est fou comme enceinte, on peut faire des choses complètement folles. qui aurait cru que Teodora Macek fera un jour la vaisselle. d'habitude, je suis du genre à balancer la vaisselle dans l'évier en évitant de passer devant afin de ne pas avoir à faire la corvée. je ne supporte pas de nettoyer des choses. je ne supporte pas de passer le balai, l'aspirateur ou de faire la poussière. personne n'osait me dire de faire du rangement. personne ne me demandait de ranger les choses parce qu'ils savaient que je ne le faisais jamais. je suis comme un petit poucet qui aurait peur de ne pas retrouver ses vêtements. personne ne pourra me dire que je n'ai pas rangé mes vêtements. je l'ai fait tout à l'heure. j'avoue que c'était pour une bonne raison. je l'ai fait parce qu'il y avait quelque chose derrière sinon tout sera encore dans la salle de bain entrain d'attendre sagement qu'on vienne les ranger. je ne pouvais pas. je ne pouvais pas laisser Kris tomber dessus. je frotte cette assiette en lui disant que les dernières semaines, mon corps et mon morale ont pris un sacré coup. je dois affronter des transformations, des changements. le pire c'est que je ne peux rien faire contre. je dois faire avec les nausées. avec les hormones. je dois l'accepter. seulement à force de le garder au fond de moi, j'explose. j'ai besoin de le faire sortir et c'est ce qui est entrain de se passer ce soir. je me dis que le jour où je devrais accoucher, ça ne servira à rien que je l'appelle puisqu'il ne répond pas. je prépare à devoir peut-être y aller toute seule. aucune chance pour que je ne vive pas normalement car je suis enceinte. être enceinte n'est pas une maladie. je ne veux pas faire comme ses femmes et être à l'hôpital quinze heures avant qu'il n'arrive. ça va être mon genre d'attendre le dernier moment. d'attendre que la crapule soit pratiquement sortit. je vais devoir accoucher à l'hôpital. l'endroit que je foule même pas du pieds. en espérant que personne ne remarque toutes les cicatrices de mon corps bien que ça va être dur de cacher les cicatrices de mes cuisses en ayant les jambes écartées. je ne veux pas encore qu'on voit mon ventre. je ne veux pas qu'on se rende compte tout de suite que je suis enceinte. je n'ai pas envie d'entendre les mauvaises langues. alors j'évite de mettre des trucs qui me collent trop le ventre. je me retourne et m'appuie sur le bord de l'évier. il m'a demandé pourquoi je pouvais pensé qu'il était avec une autre femme. je connais les hommes. je connais leurs façons de faire et de penser. je lui dis aussi que moi j'ai encore plus envie de lui sauter dessus. c'est les hormones qui me donnent encore plus envie de lui et je le sais. on l'entend souvent. et ça arrive aussi avec moi. il se lève de son tabouret et vient vers moi avec un beau sourire. ça doit surement être à cause de ma phrase. ça à du lui plaire que je disais que j'avais encore plus envie de lui. « arrête de t'inquiéter, tu sais bien que je suis fou de toi. je n'irais pas voir personne d'autre, même quand tu seras énorme. » d'habitude, je m'inquiète pas comme ça. j'ai l'impression qu'en étant enceinte, je deviens tout l'inverse de la Teodora que je suis d'habitude. il me dit qu'il est fou de moi et qu'il n'ira voir personne même lorsque je serais une baleine. j'aime entendre ça. ça me réconforte dans le fait que même avec mon ventre, il aimera. il pose ses mains sur ma taille et m'embrasse sur le front. il me prend dans ses bras. il pose sa main dans le bas de mon dos qui descend sur mes fesses. « et puis tu sais, ça me gêne pas que tu me sautes dessus. tu peux le faire quand tu veux, je ne me plaindrais pas. » je pense que si je n'aurais pas été en colère, je l'aurais sûrement pas laisser rentrer que je lui aurais sauté dessus. c'est fou comme il me suffit de le voir pour avoir envie de m'envoyer en l'air. parfois, ça m'arrive, même la journée. c'est soudain. heureusement qu'il est pas près de moi quand ça arrive parce que je ne lui laisserais pas le temps de comprendre que je lui aurais déjà arraché tous ses vêtements. il me soulève de la terre et j'enroule mes jambes autours de ses hanches automatiquement. tandis qu'il est entrain de se diriger vers le salon, je dégage les cheveux dans son cou pour venir y déposer mes lèvres. je le couvre de légers baisers. il me dépose sur le canapé et vient immédiatement près de moi. « c'est plus confortable comme ça. qu'est-ce que tu en penses ?» c'est vrai que c'est plus confortable. seulement, je crois que je me fous que ça soit confortable. je ne suis pas en sucre. je ne vais pas me casser. j'aurais pû m'en sortir si on était resté dans la cuisine. ça me plait bien d'être dans la cuisine. ça me plait de le faire n'importe où. il le sait très bien. « je ne suis pas en sucre, je te rappelle. » il se penche et m'embrasse, je lui rend son baiser. c'est fou comme je ne peux pas lui résister. je ne peux pas être en colère contre lui avec mes hormones. l'ambiance devient très vite chaude. oulà, Kris serait-il en manque ? je ne pense pas. on peut pas dire qu'on ne le fait pas souvent. au contraire. je crois qu'il n'y a pas un jour où on ne l'a pas fait. il fait descendre mon pantalon ne prenant même pas le temps de me l'enlever complètement. je secoue les pieds pour essayer de l'enlever totalement mais je n'y arrive pas. il me retire mon t-shirt. il sait ce qu'il veut. je fais une petite grimace lorsqu'il me retire mon t-shirt. le tissus a appuyer sur ma blessure. j'avais oublier que plus tôt dans la soirée, je m'étais recousu. heureusement, il n'a pas remarqué ma grimace. il m'embrasse sur le ventre en remontant lentement jusqu'à ma poitrine. il commence à déboutonner sa chemise. j'entreprend de l'aider en enlevant la bouton de son pantalon. il fronce les sourcils et me regarde. j'ai envie de faire comme si je n'avais pas vu son visage. je m'arrête de descendre la fermeture éclair. j'en étais à la moitié. « Teo, qu'est-ce que c'est que ça ?» il a vu ma blessure. c'est mauvais, très mauvais. il ne va pas aimer que je sois aller régler des trucs. je devais rencontrer ce client. ça devait pas forcément se passer comme ça. c'était un imprévu. ça devait se passer normalement. je n'avais pas prévu que ça finirait dans le sang et moi avec une blessure. ça faisait longtemps que je n'avais pas eu une blessure comme ça, une blessure que j'aurais dû recoudre. ça me remet dans la situation que je ne fais pas un métier facile. que je ne fais pas un métier digne d'une mère de famille et surtout pour une femme enceinte. seulement, même si je suis blessée, ce n'est pas le genre de blessure dangereuse pour un bébé. je crois que je me saurais plus inquiété si ça aurait été au ventre. je crois que là, je me serais mis un coup de pied aux fesses pour aller à l'hôpital. je crains d'avoir le droit à une bonne morale. il va m'engueuler bien que ça ne servira pas à grand chose car ça va rentrer par une oreille et sortir par l'autre. c'est le genre de choses que je ne garde pas parce que je n'aime pas qu'on me dise ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire. j'aime avoir une certaine liberté. nous sommes peut-être un couple mais je veux tout de même garder un peu de ma liberté. « je t'ai dit que je ne voulais plus que tu fasses ça sans me prévenir... » je n'aurais pas pû le prévenir parce que je n'avais pas prévu que ça finirait mal. normalement, c'était un rendez-vous banal comme j'en faisais tout le temps. ça n'a pas été le cas. c'est pas grave, j'affronterais sa colère. il râle mais il m'embrasse tout de même. j'allais essayer de faire en sorte qu'il ne soit pas trop en colère en expliquant ce qui s'était passé. il peut me comprendre, il peut savoir ce que ça fait d'être confronter à un dilemme. surtout à ce genre de choix. je n'avais pas vraiment un choix à faire, c'était plus de la logique. « on en parlera plus tard, on a d'autres trucs plus importants à régler là. » il ne laissera pas passer ce que j'ai fait. il ne laissera pas passer cette blessure. je ne sais pas quand il remettra ça sur le tapis mais ça arrivera. ça me ne gêne pas quand il est aussi rapide. quand il montre ce qu'il veut vraiment. cependant, je me demande bien pourquoi c'est comme ça ce soir. je ne sais pas si c'est à cause de ce que j'ai dit ou bien à cause de ce qui s'est passé pendant son rendez-vous. il me retire mon soutien-gorge. il passe sa main sur ma poitrine. il a repris le rythme avant qu'il ne découvre ma blessure. il s'en rend peut-être compte vu qu'il ralentit la cadence. il m'embrasse avec douceur et caresse mon visage. « je sais pas où tu es allée pêcher ça, ces histoires d'autres femmes, mais c'est complètement idiot. » son visage est dans mon cou où il dépose ses lèvres pour déposer des baisers. je suis déjà allé avec des hommes qui étaient en couple, des hommes mariés. les hommes peuvent faire tout et n'importe quoi. certains hommes m'ont avoué qu'ils avaient besoin de nouveau. certains même que leurs femmes étaient enceintes et que ça les dégoutaient de voir un ventre aussi gros. de savoir qu'un enfant grandissait. c'était un peu dégoutant d'entendre de telles choses mais je m'en foutais car ce qui comptait pour moi, c'était mon plaisir personnel. mais là, c'est moi la femme enceinte. les rôles s'inversent. on pense au fait qu'on pourra avoir le droit à la même chose. qu'un homme pourrait aller voir ailleurs parce que vous êtes enceinte. « j'ai côtoyé la gente masculine. et pas seulement des hommes célibataires. j'ai entendu la manière dont un homme peut aller voir ailleurs quand sa femme est enceinte. certains parlaient même de dégouts. » je retire sa chemise de ses épaules. il avait ralentit le rythme mais on peut dire que je le reprends. je finis de descendre cette braguette pour faire glisser son pantalon en prenant par la même occasion son caleçon. je le descends juste à peine pour avoir ce que je veux. je ne le laisse même pas le temps de me déshabiller. je retire ma culotte que je jette sur le sol. « tu ne peux pas savoir comme mes hormones me rendent complètement dingue. » dis-je en faisant en sorte qu'il rentre en moi. je pousse un gémissement et l'embrasse avec fougue et passion.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Mer 22 Avr - 23:26
une femme qui aime transforme le monde
ft. kristeo
Je l’ai emmenée dans le salon pour être plus à l'aise. J’aime bien la cuisine, mais après cette journée j’ai envie de confort, de quelque chose de moins physique que de lui faire l’amour alors qu’elle est installée sur le plan de travail. C’est elle qui est enceinte, mais je dois avouer que ces temps-ci je dors mal, me réveillant dès que je la sens se lever pour aller vomir lorsqu’elle a des nausées ou simplement parce que je pense déjà au mobilier qui ira dans la chambre d’en face. J’ai acheté le plâtre et la peinture déjà, mais je n’ai pas encore commencé les rénovations. La chambre est toujours dans le même état qu’il y a un mois, avec le mobilier renversé et la lampe brisée sur le sol. J’étais furieux ce soir-là, je n’ai pas piqué d’autres colères depuis cette fameuse nuit de Saint-Valentin. C’est plutôt elle qui explose à tout moment à cause des hormones. Parfois, je me retiens pour ne pas rire, car elle est en colère pour un rien. Encore heureux qu’elle ne soit pas trop émotive. Je ne sais pas comment je gèrerais le fait de la voir pleurer. Ce serait bizarre, je ne l’ai jamais vue pleurer. Je m’installe sur le canapé en me penchant au-dessus de son corps, et juste avant de l’embrasser elle me fait remarquer qu’elle n’est pas en sucre. Il est vrai qu’elle ne risque pas de se briser simplement parce qu’on l’aurait fait sur un plan de travail. Je fais seulement attention, on n’est jamais trop prudent. Je l’embrasse et bientôt l’ambiance se réchauffe. Ça faisait longtemps que ça n’était pas arrivé, que je me jette sur elle ainsi au retour du travail. On n’a pas cessé de faire l’amour depuis qu’elle est enceinte, notre routine n’a pas changé, mais si c’est pour le faire plus souvent, je suis prêt à faire un effort. Des hommes sont dégoutés par les femmes enceintes. Pas moi. Peut-être parce que c’est elle, si ça se trouve c’est ça. Alors que je fais glisser son pantalon jusqu’à ses chevilles, je la sens remuer ses pieds pour le retirer totalement, sans succès. Son t-shirt vole dans la pièce et je n’y accorde plus d’importance. À la place, je m’attarde sur son ventre, y déposant des baisers, embrassant la surface légèrement arrondie avant de remonter jusqu’à sa poitrine. Je ne prends pas tout de suite la peine de lui retirer son soutien-gorge, me redressant pour déboutonner ma chemise à la hâte tandis qu’elle s’attarde à déboutonner mon pantalon. Je m’arrête lorsque je remarque la blessure sur son bras. Elle l’a recousue elle-même, ce qui est normal, je fais la même chose, mais ça ne me plaît pas qu’elle se soit blessée, car ça veut bien dire qu’elle est allée à un rendez-vous qui a mal tourné. Je lui ai déjà dit que je voulais qu’elle soit plus prudente. Elle n’est pas encore à trois mois entiers de grossesse que je suis déjà hyperprotecteur. Je ne dormirai probablement plus la nuit quand elle sera sur le point d’accoucher. Je pourrais continuer de râler et tout arrêter pour lui faire la morale, mais la voir en petite tenue devant moi m’en dissuade rapidement et je me contente de râler en l’embrassant. On aura tout notre temps pour parler de ça plus tard, pour l’instant j’ai plus envie de me jeter sur elle que lui faire la morale. Je décroche son soutien-gorge pour le faire tomber sur le sol, puis je caresse sa poitrine d’une main, ne m’y attardant pas comme je l’aurais fait à l’habitude. À la place, j’approche mon visage du sien pour l’embrasser tendrement, caressant sa joue du bout des doigts. Je lui dis une nouvelle fois que cette histoire de femmes est ridicule, elle n’a pas à s’inquiéter pour moi. Je suis fidèle, je ne suis pas comme ces hommes qui trompent leurs épouses à tour de bras. J’enfouis mon visage au creux de son cou et me mets à y déposer des baisers. Mes mains glissent sur son corps, effleurant son ventre avant d’atteindre ses seins. Si son ventre a pris un peu de volume sans que l’on s’en aperçoive vraiment, j’ai remarqué que les changements au niveau de sa poitrine sont beaucoup plus marquants. Mes doigts massent sa peau et bientôt elle me parle des hommes qu’elle a côtoyés. Je n’aime pas quand elle amène ce sujet, mais je me tais, ne voulant pas créer une dispute. Ma poigne se raffermit, et je l’écoute me parler de ces hommes infidèles qui étaient parfois même dégoutés par la grossesse de leurs femmes. Je ne suis pas comme ça. Je ne vois pas ce qu’il y a de répugnant à s’envoyer en l’air, même si elle est enceinte. Bien sûr, le physique change pendant la grossesse, elle finira par être énorme, si ça se trouve. Je m’en moque un peu, je sais que ce sera temporaire. Elle finit de retirer ma chemise, je me redresse pour me laisser faire. Elle se jette ensuite sur ma braguette et j’arque un sourcil, la regardant faire un peu amusé. Si c’était moi qui pressais les choses il y a quelques minutes, maintenant c’est elle qui semble bien pressée d’accélérer les choses. Elle baisse vivement mon pantalon et mon caleçon qui tombent sur mes genoux. Alors que je m’apprête à lui enlever son sous-vêtement, elle décide de le faire par elle-même, le jetant sur le sol. Je ne sais pas où il atterrit, à vrai dire je n’ai pas le temps de réfléchir à grand-chose pour le moment. Sa main se pose sur mon membre et un frisson me traverse tout le corps alors qu’elle m’attire contre elle. Elle sait ce qu’elle veut, il n’y a pas de doute. Je souris et me laisse faire, gloussant quand elle parle de ses hormones qui la rendent dingue. Parfois, j’ai de la difficulté à la gérer, surtout quand elle s’emporte, mais je dois dire qu’à ce moment précis je n’ai absolument rien à redire contre ses hormones. Je pousse un gémissement rauque alors que j’entre en elle. Elle gémit à son tour, puis ses lèvres attrapent les miennes pour m’embrasser fougueusement. Je lui rends son baiser, mordillant sa lèvre inférieure. « Je dois dire que je suis pas à plaindre pour ma part. » Je pose mes mains sur ses hanches et l’entraîne sur moi, me calant au fond du canapé. Mes coups de reins se font plus lents et plus profonds et je pousse un nouveau gémissement rauque, cherchant ses lèvres pour l’embrasser encore. Mes mains se posent sur sa poitrine et je soupire de plaisir, ralentissant la cadence de mes mouvements en elle. C’est idiot, mais j’ai peur de lui faire mal, même si je sais pertinemment que ce n’est pas dangereux « Je serais fou d’aller voir ailleurs alors que je peux te sauter dessus quand j’en ai envie. » Une de mes mains se pose sur son ventre tandis que l’autre vient se poser à plat sur son dos. Je passe ma paume sur la légère rondeur qui commence à apparaître et l’embrasse à nouveau. Certains diraient sans doute d’en profiter avant qu’elle grossisse et qu'elle ne soit plus aussi attirante, mais personnellement j’ai encore plus hâte pour voir à quoi elle ressemblera dans quelques mois. Une femme enceinte n’est jamais laide, après tout. Elle ne pourra être qu’encore plus belle. Mes mouvements se font plus rapides, j’accélère légèrement la cadence et soupire de satisfaction. J’aime dominer et prendre le contrôle, mais depuis quelque temps j’aime bien quand elle est au-dessus, je peux laisser aller mes mains sur son corps pendant que l’on fait l’amour. Je dépose mes mains sur ses cuisses et pousse un gémissement rauque, puis l’embrasse tendrement pour contraster avec mes coups de reins plus brusques. « Tu m’as horriblement manqué. » Une de mes mains se pose sur son bras et j’effleure la blessure involontairement, reposant vivement ma main sur sa cuisse. Je ne pensais plus à ça. On aura une sérieuse discussion plus tard, autant en profiter avant.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Jeu 23 Avr - 19:53
Teodora && Kristjan
Une femme qui aime transforme le monde.
les gens sont toujours choqués de tout. ils vous regarderont bizarrement si vous n'êtes pas dans le même moule. si vous ne faites pas les mêmes choses. combien de fois m'a-t-on traité de trainée parce que je ne faisais pas comme toutes les autres. si ça aurait été un homme, on n'aurait rien dit. comme quoi, les gens ont toujours leur maudit principe à deux balles. quand on verra que je suis enceinte, on dira de moi que je ne suis pas faite pour être mère. que je devrais pas mettre un enfant au monde car ça fera un truand de plus. on dira que j'arriverais seulement à lui apprendra à utiliser une arme, à se battre. à faire couler le sang. je lui apprendrais s'il le faut. je lui apprendrais à n'avoir peur de personne, à ne pas faire attention à leurs maudites paroles et à leur faire fermer leurs bouches. c'est comme si je me rendais de plus en plus compte qu'en fin de compte, je peux être une personne hyper protectrice. que je peux être capable de haïr, de tuer quelqu'un pas seulement parce qu'il m'a fait du mal mais aussi parce qu'il aurait fait du mal à la chair de ma chair. en fin de compte, même la pire des personnes peut être capable de transformer son cœur de pierre lorsqu'elle tombe enceinte. en même temps, je ne vais pas laisser cet enfant se débrouiller seule. si j'ai décidé de garder cet enfant, c'est pour l'aimer plus que ma propre vie. c'est pour être capable de me sacrifier pour lui. les hormones me rendent vraiment folles. j'explose n'importe quand. je me mets en colère et parfois je me demande même pourquoi je le suis. je ne suis pas encore à la partie super émotive. le genre de situations où je fondrais en larmes aussi vite que je puisse rire. je ne veux pas que ça arrive. je croise les doigts pour que je me mettes pas à pleurer pour un rien. je ne suis pas du genre à pleurer alors n'imagier pleurer toutes les cinq minutes. l'enfer. surtout que ça pourrait parfaitement arriver pendant le travail. déjà que c'est difficile de trouver une excuse quand j'ai une nausée. il se met à caresser mes seins. je ne sais pas s'il l'a remarqué mais j'ai déjà pris une taille de soutien-gorge. j'ai dû m'en racheter plusieurs me sentant vraiment trop concentré dans les anciens. je pense que ce n'est pas le genre de choses qui peut déranger un homme. au contraire. ça plait toujours à un homme. il me demande d'où vient l'idée que je pense qu'il était avec une autre femme. je lui dis la vérité en lui disant que j'ai côtoyé des hommes mariés qui ont osé me dire le dégout qu'ils avaient pour leurs femmes enceintes. je n'aime pas particulièrement parlé de mes anciennes conquêtes quand je suis dans les bras de Kris. c'est déplacé et c'est un peu un brise amour. je me jette littéralement sur lui. j'en peux plus. je ne peux pas le laisser comme ça, la chemise ouverte, son torse à ma vue. je lui retire ses vêtements, finit de retirer les miens. je fais en sorte qu'il rentre en moi. il pousse un gémissement et je fais la même chose en l'embrassant avec fougue. il attrape ma lèvre inférieur la mordillant. « je dois dire que je suis pas à plaindre pour ma part. » quel homme n'aimerait pas que sa copine soit déboussolée par les hormones et que ça lui donne encore plus envie de faire l'amour. je sais pertinemment que ça peut déboussoler quelqu'un d'être aussi rapide mais je sais que ça dérangera jamais Kris. j'ai envie de Kris et je n'ai pas envie de faire languir les choses. je n'ai pas envie d'avoir des tonnes de préliminaires. j'ai envie d'atteindre le septième ciel maintenant et je n'ai pas l'attention d'attendre. ça se comprend alors quand quelques secondes, j'ai fait disparaitre ses vêtements et que j'ai fait en sorte qu'il rentre en moi. mes mains sur ses fesses, je pousse légèrement pour qu'il ne se décide pas à s'en sortir. il pose ses mains sur mes hanches et il me met au-dessus de lui. je ne dis rien en me contentant de sourire. ses mouvements sont lents et profonds. il m'embrasse et je lui rend ce baiser. je jette la tête un peu en arrière en commençant à bouger au même rythme que lui. je gémis bien plus que d'habitude. « je serais fou d'aller voir ailleurs alors que je peux te sauter dessus quand j'en ai envie. » je n'ai jamais râlée, je ne l'ai jamais repoussée. chaque fois qu'il en avait envie, on l'a fait. et pour moi, c'est la même chose. niveau sexuel, je ne pense pas qu'il aurait envie d'aller voir ailleurs parce qu'on le fait pas assez. après je ne serais dire s'il prend autant de plaisir que moi. je ne peux que juger par rapport à ses gémissements et il semble assez prometteur. alors sexuellement, je n'aimerais pas savoir que je suis pas à la hauteur. au point de vue de caractère, j'avoue que je ne suis pas parfaite et qu'il doit y avoir cent fois mieux ailleurs. je crois que j'arriverais à comprendre si c'est pour une fille capable de lui dire 'je t'aime', d'avoir une relation normale. bien que je ne voudrais pas qu'il me quitte, encore moins depuis que je suis enceinte. je crois que c'est encore pire. ce n'est pas que je n'arriverais pas à l'élever seule, des centaines de femmes élèvent leurs enfants seuls, j''en suis capable. c'est que je ne pourrais pas ne pas offrir un père à cet enfant. surtout un père qui est toujours vivant. Kris était celui qui m'a poussé à le garder, il m'a donné cette confiance pour le faire avec lui. pour me dire que de toute façon, c'était mon meilleur choix et que j'en avais toujours rêvé. je ne voulais que ça : porter l'un de ses enfants. c'est fait. mon rêve est devenu une réalité. une réalité qui le deviendra encore plus le jour où on sera marié. mais pour l'instant, c'est trop tôt pour moi ça. il ne faut pas non m'en demander trop à la fois. une main sur mon ventre pour toucher la légère bosse tandis que l'autre sur mon dos, il m'embrasse encore. cette fois, c'est moi qui attrape sa lèvre pour la mordiller puis pour la sucer légèrement. il accélère la cadence et je me mets à gémir de plus en plus fort. j'enfouis mon visage dans son cou essayant d'y déposer des baisers entre chacun. je laisse ma tête dans son cou soufflant légèrement sur sa peau tandis que la cadence est bien plus rapide. « tu m'as horriblement manqué.» il pose l'une de ses mains sur mon bras, le bras où il y a ma blessure. je pousse un petit bruit de douleur. c'est sûr que je ne croyais pas que ça puisse me faire mal. mais après tout ce n'était pas une blessure de rien du tout. je souffle légèrement pour essayer de ne plus penser à cette douleur mais de penser à lui, au fait que je lui ai manqué, à sa main sur ma cuisse. je ferme les yeux quelques secondes et je me rends compte que la douleur laisse place au plaisir. je suis pratiquement à exploser. on peut pas dire que j'aurais mis longtemps à y venir. j'ai tenu une journée entière en voulant qu'il me fasse l'amour alors maintenant que nous y sommes je ne vais pas me laisser me reposer sur mes lauriers. je bouge mon bassin plus vite m'appuyant sur l'arrière du canapé et en penchant la tête légèrement en arrière pour laisser échapper mes gémissements. et puis, l'ultime gémissement débarque. je sens des tremblements dans mes membres. c'est bon, j'y suis. je l'embrasse en étouffant ce gémissement bien plus fort que les autres. cependant, je ne lâche pas prise. je continue de bouger pour qu'il y arrive aussi. je ne veux pas être la seule à profiter des hormones et de mes envies. je pose mes mains sur mes joues. « j'avais envie de ce moment toute la journée. » je l'embrasse de nouveau caressant son torse et venant y déposer de légers baisers sucrées. « j'espère que tu n'as pas à te plaindre. je t'offre une vie sexuelle épanouie, je pense. »
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Ven 24 Avr - 0:13
une femme qui aime transforme le monde
ft. kristeo
Alors que ses gémissements se font de plus en plus fort, je sens sa tête s’enfouir au creux de mon cou. Son souffle chaud chatouille la peau fine tandis que ses longs cheveux viennent caresser mon torse au rythme de nos mouvements. Je tente tant bien que mal de garder une respiration soutenue, il faut dire que depuis que je fume moins, c’est beaucoup plus facile. Je l’ai remarqué surtout lorsque je m’entraîne, je suis beaucoup moins essoufflé. Bien sûr, parfois je ne peux pas résister à l’appel d’une cigarette, par exemple lorsqu’elle pique une crise sans raison et que je suis à bout de nerfs. Il m’arrive à ces moments-là de m’éclipser pour aller en griller une dans mon bureau en attendant qu’elle se calme. Au travail, je ne fume qu’avec mes partenaires d’affaires, et quelques fois lorsque je suis seul. C’est rare. J’essaie de me contenir. Je ne veux pas que mes enfants grandissent avec un père qui empeste la cigarette. Je pousse un nouveau râle de plaisir, la serrant contre moi, puis lui murmure qu’elle m’a manqué. Aujourd’hui, je ne pensais qu’à elle lorsque je regardais les heures s’écouler. Je pensais au moment où je rentrerais enfin à la maison et où je pourrais la serrer dans mes bras, et éventuellement me jeter sur elle comme à ce moment précis. Je n’aurais pas cru que ce serait aussi rapide par contre. En quelques minutes à peine elle m'a crié dessus pour ensuite être au-dessus de moi et crier. Je souris en y pensant, puis ma main balaie sa blessure sans y penser. J’entends un petit gémissement de douleur et cesse directement le contact, posant ma main à plat sur sa cuisse. Je ne suis pas content qu’elle ait décidé d’aller rencontrer un client en sachant qu’elle courait des risques. Bien sûr peut-être qu’elle ne le savait pas à ce moment-là, mais je n’aime pas m’imaginer que les choses auraient pu mal tourner. Et si elle avait été blessée au ventre? Et si elle avait reçu un coup violent? Je chasse les suppositions horribles de mes pensées pour me concentrer sur le corps de Teodora qui ondule sur moi, l’écoutant gémir de plus en plus fort, de plaisir cette fois-ci. Elle incline la tête vers l’arrière, appuyant ses mains contre le dos du canapé. Elle ondule de plus en plus rapidement sur moi, son souffle est de plus en plus court et bientôt je la sens trembler au-dessus de moi, poussant une longue plainte de plaisir alors qu’elle a son orgasme qu’elle décide de faire taire en plaquant ses lèvres sur les miennes pour m’embrasser. Ça ne me déplaît pas même si j’aurais aimé l’entendre crier son plaisir. Ça ne m’étonnerait pas que j’aie la chance plus tard de l’entendre à nouveau. Je lui rends son baiser, la sentant se crisper sur moi. Tout son corps tremble, à présent, mais elle ne s’arrête pas d’onduler sur moi. Je donne des coups de reins plus puissants, mais je suis encore loin de l’orgasme. Elle pose ses mains sur mes joues et je souris quand elle me mentionne qu’elle a attendu ce moment toute la journée. Ça me fait plaisir de me dire que lorsqu’elle était à son rendez-vous avec cet homme – car ce n’est certainement pas une femme qui lui a fait cette blessure – elle pensait au moment où l’on ferait l’amour. Elle m’embrasse, je lui rends son baiser sans hésiter, mais elle détache rapidement ses lèvres pour les déposer sur mon torse. Ma main se glisse dans ses cheveux, puis je soupire en sentant ses baisers sur ma peau et frissonne légèrement de plaisir, continuant d’onduler du bassin en elle. Je souris et ricane légèrement quand elle parle de notre vie sexuelle, du fait que je ne suis certainement pas à plaindre avec ce qu’elle m’offre. Je relève doucement sa tête pour l’embrasser tendrement, murmurant contre sa bouche, le souffle court. « Épanouie? Le mot est faible, je trouve. Tu sais que des hommes tueraient pour être dans ma situation? » Je ne lui laisse pas le temps de répondre et l’embrasse à nouveau, suçant sa lèvre inférieure avant de dévier mes baisers jusqu’à sa gorge pour m’aventurer jusqu’à sa poitrine. Mes coups de reins se font plus secs, mais je change rapidement la cadence pour me faire plus doux. Maintenant qu’elle est enceinte, je ne peux plus me permettre les mêmes choses qu’avant, il y a certaines habitudes qui vont devoir changer. J’ondule du bassin, mes mouvements sont lents et profonds et finalement je pousse un long gémissement rauque alors que je sens une douce chaleur m’envahir. Mes mains se resserrent sur ses fesses et je cherche à nouveau ses lèvres, me crispant alors que j’atteins à mon tour l’orgasme. Je soupire de satisfaction et me laisse glisser sur le canapé, légèrement pantelant, serrant Teo dans mes bras. Mes doigts se baladent sur sa colonne vertébrale, effleurant son dos avec douceur. Je dépose un baiser sur son nez, puis un autre sur ses lèvres. « Je suis désolé de ne pas t’avoir prévenu aujourd’hui. Ça n’arrivera plus. J’ai eu un client imprévu et ça a duré plus longtemps que ça ne le devait. » Mes doigts remontent jusqu’à son bras et j’évite soigneusement sa blessure, y jetant tout de même un coup d’œil. Je n’ai pas envie d’en parler maintenant, c’est trop tôt pour une dispute. Je me contente de la garder dans mes bras en regardant son corps nu allongé contre moi, et ma main libre se pose sur son ventre. Je ne lui ai pas posé la question si ça l’embêtait, pour moi c’est légitime de le faire. J’ai hâte de pouvoir sentir quelque chose, des petits mouvements, des coups ou simplement remuer. J’ai l’impression que ce sera dans une éternité, mais en même temps je trouve que le temps passe à une vitesse folle. On a un million de choses à prévoir et même si je lui ai dit que j’arriverai à tout gérer, parfois je me demande comment je vais y arriver. « Je pense que je vais prendre congé demain. Je n’ai pas de rendez-vous, et je peux très bien travailler ici. On pourra passer un peu de temps ensemble, qu'en dis-tu? » Je sais qu’elle n’aime pas prendre congé, qu’elle risque de me dire qu’elle a rendez-vous avec un client. Je lui ai déjà fait part de mon désir qu’elle prenne plus de temps pour elle vu sa grossesse, mais je ne pense pas que ça changera quelque chose. Elle est trop indépendante pour m’écouter. Teodora est comme ça, elle n’en fait toujours qu’à sa tête. Je lui fais un petit sourire malicieux avant de poser une main sur ses fesses. « On pourra s’occuper de tes hormones. » Toujours en souriant, je viens attraper ses lèvres, l’embrassant tendrement.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Ven 24 Avr - 17:45
Teodora && Kristjan
Une femme qui aime transforme le monde.
quand on me voit, on pense tout de suite que je suis l'innocence. que je suis ce petit brin de fille sensible dont il faudra prendre soin comme une plume, comme une poupée de porcelaine. pas du tout. il faut même se méfier de moi. je peux parfois jouer le rôle de l'ange mais c'est généralement pour mieux arnaquer ma proie, pour mieux profiter d'elle. je suis déjà assez tigresse quand on s'envoie en l'air seulement là, impossible de m'arrêter. la demeure pourrait s'écrouler, je continuerais quand même. j'ai besoin de calmer un peu mes hormones. ça marche lorsque je frappe quelqu'un mais c'est encore mieux quand je m'envoie en l'air. ainsi, je ne pense plus à cette grossesse et à ce corps qui change. avec les hormones comme ça, je crois que je vais être obliger de me contrôler encore plus en présence d'autres hommes. c'est dans ces moments que je serais capable de céder aux pulsions. ça serait jouer avec le feu que d'aller dans un bar. j'ai réussi à y arriver jusqu'à maintenant. je ne peux pas craquer en si bon chemin. je fais en sorte d'arriver à mon orgasme en bougeant mon bassin moi aussi. je ne me pose aucune question par rapport au bébé. je sais que si je fais une chose comme ça, je n'aurais plus envie de le faire. le bébé ne craint rien. c'est idiot de penser le contraire. je refuse de mettre mes envies de côté. je refuse de faire de l'abstinence. je crois que c'est pour cette raison que des hommes vont voir ailleurs. être enceinte n'apporte pas que des problèmes, au contraire on peut en profiter. on nous offre des plaisirs alors pourquoi les refuser. j'étouffe mon orgasme. ça parait encore étrange pour moi de me laisser aller et surtout laisser quelqu'un prendre le dessus. il est le seul qui est capable de m'entendre crier de la sorte. cependant, je m'arrête pas. je veux que lui aussi prenne son plaisir. il glisse sa main dans mes cheveux alors que je suis entrain de couvrir son torse de baisers sucrés. c'est si bon d'avoir le gout du chocolat avec le gout de sa peau. ça me rappelle des souvenirs de la cuisine où je lui avais fais découvrir le plaisir de dévorer des choses sur une peau nue. il relève ma tête et m'embrasse avec tendresse en ayant le souffle court. « épanouie ? le mot est faible, je trouve. tu sais que des hommes tueraient pour être dans ma situation ? » je sais que beaucoup voulait me passer la bague au doigt pour avoir mo royaume. et pour rien d'autre. ce n'était pas une question de sentiments ou d'amour. l'argent et la gloire sont les seules choses qu'ils voulaient. je ne pense pas que c'était pour s'envoyer en l'air avec moi. ils s'en foutaient de ça. j'aurais pu être laide et odieuse, ils m'auraient fait la cour. ce qui comptent pour eux, c'est le Macek. quand il est question de business, tout est possible pour eux. oui, ils pourraient tués pour moi mais juste pour une raison. ils pourraient me tuer aussi. Kris risque désormais d'être sur la liste des gens à abattre. j'allais lui dire qu'ils ne veulent que mon empire et rien d'autre. qu'eux, ça ne leur aurait pas été indispensable d'avoir une relation normale et fidèle. j'aurais été tout aussi volage et je n'aurais jamais accepté de garder un enfant. j'aurais choisi directement l'avortement sans me poser de questions, sans chercher à comprendre. je ne peux pas répondre puisque ses lèvres sont déjà sur les miennes pour sucer ma lèvre. il part dans mon cou pour arriver sur ma poitrine qui soulève rapidement avec ma respiration saccadée. alors que j'ondule presque plus du bassin, il est plus intense. ses mouvements sont profonds et je le sens venir. j'essaye de garder la tête froide puisque j'ai déjà eu mon orgasme. il me serre les fesses. je sais qu'il l'a atteint lui aussi. il se laisse aller sur le canapé. je laisse enfin mon corps se relâcher. je suis dans ses bras, ma tête reposant dans son cou, ses doigts sur ma colonne vertébrale. un baiser sur mon nez, un sur mes lèvres. quand je pensais à lui toute la journée, je ne pensais pas à autant d'intensité et de rapidité. j'en suis contente, je pourrais pas rêver mieux. pas besoin d'y aller tout le temps avec lenteur et normalité. « je suis désolé de ne pas t'avoir prévenu aujourd'hui. ça n'arrivera plus. j'ai eu un client imprévu et ça a duré plus longtemps que ça ne le devrait. » je n'aurais rien dit s'il ne m'aurait pas fait la même remarque plus tôt. et puis aussi tout est une question d'hormones. si je n'étais pas enceinte, je serais sûrement ressortit pour un autre rendez-vous ne supportant pas de devoir l'attendre des heures. j'ai fait un énorme effort pour ne pas aller à un autre rendez-vous. un client voulait que je lui vende plusieurs caisses d'armes. j'ai refusé pour avoir une soirée avec Kris puisqu'il devait normalement rentré tôt. il ne faut jamais dire que je ne fais pas d'effort ou que je n'essaye pas de faire les choses normalement. « c'est pas toi qui m'avait engueulé la dernière fois parce que j'avais deux heures de retard. j'espère que c'était un client qui t'a fait rapporté gros. » dis-je en plaisantant. on ne peut jamais dire non à un bon gros client qui remplit bien votre compte en banque. je ferais la même chose. je ne peux pas résister au business. il a ses doigts sur mon bras. j'espère qu'il ne va pas toucher ma blessure. je ne le montre peut-être pas mais elle me lance. je peux encore sentir l'aiguille qui rentre dans la peau et qui en ressort. je vois bien la regarde encore. c'est maintenant qu'il va sûrement se décider à m'en parler. je sens venir ça maintenant qu'on est plus calme. c'est souvent après avoir atteint le septième ciel, qu'on parle de choses sérieuses. je crois que c'est pratiquement que comme ça, qu'on a fait depuis le début. sa main revient sur mon ventre. je n'aime pas particulièrement qu'on me le touche. je ne dis rien. j'apprends à m'habituer parce que quand la crapule bougera, il voudra encore plus toucher mon ventre pour les sentir. alors autant me faire à l'idée maintenant. je dois faire des efforts alors autant tous les faire en même temps. « je pense que je vais prendre congé demain. je n'ai pas de rendez-vous, et je peux très bien travailler ici. on pourra passer un peu de temps ensemble, qu'en dis-tu ? » un jour de congés. je ne connais pas vraiment ce mot. jamais un seul jour de congé. il m'est arrivé de passer des journées sans avoir de rendez-vous mais je trouvais quelque chose à faire. j'essaye des nouvelles armes. je m'entraine. je fais des petits trucs. je n'ai rien de prévu pour demain. pas de rendez-vous programmé. pas de rencontres avec client ou partenaire. prendre un jour pourrait nous permettre de faire pleins de choses. on pourrait s'occuper un peu de cette chambre. pour l'instant elle est comme l'autre fois. je suis allé y faire un tour la dernière fois. j'ai vu le désastre. on peut dire qu'il n'y est pas allé de main morte. nous ne sommes pas obligé de la faire entière mais au moins de commencer surtout que je pourrais aider. plus tard, je ne pourrais peut-être pas. il me pose la question car il sait que j'aime mon indépendance et que j'aime faire mes propres choix. ça me plait parce qu'il sait comment je fonctionne. j'ai moins tendance à me braquer de cette manière. « on pourra s'occuper de tes hormones. » comment dire non quand il me propose une chose aussi alléchante. pas besoin d'attendre la fin de la journée pour céder à la tentation. avoir envie et pouvoir directement lui sauter dessus. il attrape mes lèvres et les embrasse. « ça ne te fait pas peur, je pourrais te sauter dessus n'importe quand. je n'auras pas besoin de patienter.» je lui fais un petit clin d'œil. je me redresse et me laisse tomber sur le côté. je pose mes pieds sur le sol. je me lève et je récupère ma culotte que j'enfile. j'ai encore besoin de manger et je sais que les pancakes m'attendent sagement dans la cuisine. je remets mon soutien-gorge. je cherche mon pantalon et mon t-shirt que je trouve où je ne sais où. « on pourrait aussi en profiter pour se mettre à cette chambre.» je suis sérieuse en le disant. je me mords la langue lorsque je sens une douleur vive s'emparer de mon bras. je me retourne et marche vers la cuisine en posant ma main sur mon bras.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Ven 24 Avr - 19:41
une femme qui aime transforme le monde
ft. kristeo
Il m’est arrivé plus d’une fois de lui faire la morale parce qu’elle prenait du retard pour aller à des rendez-vous. Parfois, je ne savais même pas qu’elle était partie et quand je revenais du travail, elle était absente. Je m’inquiétais comme un fou, encore aujourd’hui si ça arriverait je pense que ce serait pire comme elle est enceinte. Je m’inquiète toujours pour elle, depuis qu’elle vit ici. Ce doit être le fait de savoir que sa tête est mise à prix, que des gens l’ont déjà kidnappé pour la torturer simplement parce qu’elle a le « mauvais » nom. Elle ne s’appellerait pas Teodora Macek, les choses seraient différentes. Elle passerait sous le radar, on ne la remarquerait même pas. Son père n’est plus là pour la protéger, pour surveiller ses arrières. Je pense que c’est en grande partie pour ça que je m’inquiète autant. J’ai l’impression que c’est à moi de prendre cette responsabilité. Surtout que maintenant, elle porte mon enfant. Je ne peux pas la laisser se mettre en danger. Je lui ai dit tout à l’heure que je pensais à elle aujourd’hui. Je pense constamment à elle, et savoir qu’elle a été à ce rendez-vous me met en colère car même si je m’efforce de croire qu’elle ne craint rien à la maison, elle trouve le moyen de s’éclipser pour aller voir des clients et se mettre en danger. Il faudrait pratiquement que je lui colle une puce électronique pour savoir où elle se trouve à toute heure du jour. Ce serait bien la seule façon pour que je cesse de m’inquiéter. Malheureusement les choses ne fonctionnent pas comme ça dans la vraie vie. Elle me fait remarquer que je l’ai engueulé la dernière fois car elle avait deux heures de retard et ne m’avait pas prévenu, donc que cette fois c’est exactement pareil. « Même si tu n’aimes pas l’entendre tu es bien plus vulnérable que moi. C’est normal que je m’inquiète autant… » Je cesse de parler. Elle n’appréciera sûrement pas d’entendre ça, mais il faut tout de même se rendre à l’évidence. Même si elle peut massacrer des hommes sans problème, s’ils se mettent à plusieurs et la piègent elle est foutue. Et sa tête vaut bien plus que la mienne. Maintenant que les gens savent pour nous deux – bien que très peu soient au courant pour le moment – il est évident qu’on tentera probablement de me faire chanter avec elle. Je n’aime pas penser à cette éventualité, mais sans doute qu’un jour quelqu’un tentera de lui faire du mal pour m’atteindre. La femme et les enfants, ce sont les deux points faibles les plus faciles à atteindre dans notre milieu. C’est facile de faire chanter avec ça. Si on venait à lui toucher, je pense que je pourrais massacrer sans hésiter tous les coupables sans hésiter. Je caresse sa peau doucement en chassant ce scénario de mes pensées. Ma main se pose sur son ventre et je souris légèrement au contact de celui-ci. Si des clients me voyaient à cet instant précis, je n’aurais sans doute plus aucune crédibilité. Je me suis fait un point d’honneur de séparer ma vie personnelle de ma vie professionnelle. C'est important de ne pas mêler les deux, surtout quand vous êtes dans un milieu aussi violent. Je lui suggère de prendre une journée pour nous deux, demain. Ça nous fera du bien, malgré que l’on passe du temps ensemble il est rare que l’on passe une journée tous les deux sans être dérangés par un rendez-vous d’affaires ou autre. Souvent, elle disparaît même lorsqu’elle n’a rien de prévu et je finis par faire de même, allant m’entraîner ou au bar de Nikholai pour regarder les combats. Une journée entière tous les deux, c’est rare. C’est une des raisons pour lesquelles je le lui propose. J’espère qu’elle acceptera, car en voyant la blessure sur son bras je n’ai plus trop envie de la laisser sans surveillance pour le moment. Je lui parle de ses hormones, j’aime penser qu’elle pourrait me sauter dessus à tout moment, ça ne m’ennuie pas du tout. Je suis conscient que dans ceux qui vont apprendre pour Teodora et moi, certains vont penser que je cherche seulement à m’envoyer en l’air avec une fille plus jeune, que je ne fais que profiter d’un plan cul comme bien des hommes l’auraient fait. Combien de fois j’ai entendu parler de Teo comme d’un objet? Ça ne m’étonnerait pas que certaines personnes pensent que j’ai en fait les mêmes intentions. Même si je leur explique, je sais que les gens ne comprendront pas que je suis amoureux d’elle. Peut-être que plus tard ce sera différent mais ce sera sans doute bien long avant que les gens ne cessent de parler. Je l’embrasse, puis peu de temps après elle me répond. Je souris à sa réponse. « Non, ça ne me fait pas peur, en fait c’est encore plus intéressant. » Elle me fait un clin d’œil et je la regarde se redresser, faisant une petite moue en la sentant se détacher de moi. J’aimais bien quand elle était sur moi. Elle se lève et attrape ses sous-vêtements pour commencer à se rhabiller. Je ne suis absolument pas discret lorsque je la dévore du regard, l’observant remettre ses vêtements bien sagement. Alors qu’elle ramasse son pantalon et son t-shirt, elle me parle de la chambre. Je souris tendrement et acquiesce à sa proposition. « Oui, on pourrait commencer à faire ça. Je vais m’occuper du plâtre et de la peinture, mais on pourrait commencer à regarder pour le mobilier. Ce petit monstre va arriver bien plus vite qu’on le pense. » Je remarque sa grimace lorsqu’elle remet son t-shirt et lève les yeux au plafond quand je la vois déguerpir en direction de la cuisine en se tenant le bras. Moi aussi je commence à avoir plutôt faim, et je me redresse pour attraper mon pantalon ainsi que mon boxer. Je ne prends pas la peine de remettre ma chemise et me contente de la déposer sur le canapé, puis vais rejoindre Teodora qui a recommencé à dévorer ses pancakes. J’hésite à lui parler de sa blessure, mais je lui ai dit qu’on en reparlerait et je ne veux pas remettre ça encore. Je vais m’asseoir près d’elle et relève la manche de son haut pour constater les dégâts. Elle s’est recousue elle-même et c’était une vilaine plaie. « J’espère que tu lui as fait la peau parce que sinon c’est moi qui vais m’en charger… » Je marmonne, puis prends une grande respiration. La colère monte quand je pense à celui qui a fait ça. Je ne suis peut-être pas une femme enceinte avec des hormones, mais j’ai une réputation d’être plutôt sadique et très créatif quand j’ai envie de massacrer des gens. « Je t’ai dit que je ne voulais plus que tu ailles à des rendez-vous sans m’avertir. Je sais que tu n’aimes pas ça, mais c’est pour ton bien. » Je marque une pause et pose une main sur sa cuisse. « Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose, ça aurait pu être bien pire que ça et je ne me serais jamais pardonné s’il t’était arrivé quoi que ce soit. » Je suis étrangement calme. J’aurais pu crier et me mettre en colère, mais je sais que ça ne servirait à rien et avec sa grossesse, elle m’aurait crié dessus à son tour et les choses n’auraient été que pire encore. Je me lève de la chaise où je me suis assis il y a quelques instants à peine et dépose un baiser sur le dessus de sa tête avant de me diriger vers le frigo pour aller me chercher quelque chose à manger. Je ne me sens pas très inspiré pour cuisiner ce soir et attrape les restes du restaurant où je suis allé hier avec des clients. Des pâtes et du poulet. Il me semble que je ne bouffe que ça. Tant pis, ça sera ça. Déposant le tout dans une assiette, je fais démarrer le four micro-ondes, regardant Teodora et ses pancakes. « Si ça te fait vraiment mal, je peux me charger de trouver une infirmière qui viendra vérifier ton bras. Parfois malheureusement on a pas le choix d’avoir recours à des spécialistes. » Je lui fais un petit sourire moqueur et j’entends le son du four qui m’indique que mon repas est prêt. Je sors l’assiette et après avoir saisi des ustensiles, je vais m’installer près de la roumaine. « Parlant de spécialiste… Tu as pris un rendez-vous pour l’échographie? » Je ne suis pas un amateur des hôpitaux et elle non plus, je m’en doute, mais pour le bébé malheureusement on ne peut pas faire d’exception. De toute façon, personne n’aura à se poser de questions, on ne sera là que pour les examens et l’accouchement. Ce n’est pas comme des blessures par balles.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Ven 24 Avr - 22:48
Teodora && Kristjan
Une femme qui aime transforme le monde.
je détestais devoir supporter mon père sur mon dos. je n'aimais pas l'idée qu'il me mette des hommes toujours avec moi comme des gardes du corps. je sais même qu'une fois il avait activé mon GPS pour pouvoir me suivre de partout. j'ai eu le droit aussi à la puce électronique. j'ai réussi aller à l'encontre de tout ça. je n'en voulais pas. peut-être que j'aurais dû ne pas en faire qu'à ma tête et le laisser, on m'aurait retrouvé plus vite quand j'ai été kidnappé. je ne regrette pas vraiment parce que sinon mon père aurait sû pour la prison. s'il aurait sû, il m'aurait obliger à ne plus voir Kris. je ne pouvais pas. je n'avais pas envie qu'il m'empêche de le voir et ne pas pouvoir faire ce que je veux. mon père était très protecteur avec moi. je ne veux pas qu'il soit comme lui. je ne veux pas d'un autre père. je ne veux pas pouvoir le comparer à mon père, ça serait mauvais parce que ça me ferait perdre toute envie. Kris n'est pas mon père. cependant, je veux bien qu'il soit ce même père avec notre enfant. je sais que Kris doit s'inquiéter parce que je suis enceinte et qu'il sait que je me suis fait kidnappé une fois. ça pourrait arriver de nouveau. en étant enceinte, je sais bien que je pourrais être encore plus en grand danger. quand ils seront que je porte un enfant, ils pourront en profiter pour m'avoir. je sais que si on s'en prenait à mon ventre, je ne pourrais pas les laisser faire. je pourrais pas faire comme la dernière fois en les laissant me blesser. si ça arrivait, je perdrais mon enfant. j'ai beau hésité à le garder, maintenant je ne pourrais pas le perdre même si je ne me suis pas encore vraiment accroché à lui. je pense que ça arrivera quand je le sentirais bouger pour la première fois ou que je le verrais sur une échographie. c'est le sentir vivant qui nous fait rendre compte des choses. « même si tu n'aimes pas l'entendre tu es bien plus vulnérable que moi. c'est normal que je m'inquiète autant... » je n'aime pas quand on me dit que je suis vulnérable. je n'aime pas quand on évoque ça. je ne veux pas paraitre vulnérable. je ne veux pas. je suis peut-être une femme. je suis peut-être enceinte. cependant, je ne pense pas être vulnérable comme il le dit. il n'a pas le droit de le dire lui aussi. je pensais ne pas l'entendre de sa bouche. j'ai envie de lui dire que c'est le contraire. cependant, je sais que je vais m'énerver très vite à cause des hormones et qu'il ne faut pas que je le fasse. j'ai pas envie. j'ai pas envie qu'on se dispute. lui aussi ne parle plus. je sais que j'ai été kidnappé une fois, que j'ai été incapable de m'en sortir face à plusieurs hommes. personne ne le sera jamais. on peut pas s'en sortir face à un groupe quand on est seule. lui aussi n'est pas surhumain. il me propose de prendre une journée. une journée rien que tous les deux. une journée où aucun de nous ne se ferait la mal. où aucun ne s'occuperait de son business. une journée où on ne penserait à rien qu'à nous deux. je suis d'accords pour cette journée après tout les hormones parlent pour moi. elles sont même heureuses et seront ravis de faire du rodéo toute la journée. il m'embrasse et me fait un sourire. ça doit paraitre à ce que je viens de lui dire. « non, ça me fait pas peur, en fait c'est encore plus intéressant. » si je n'écoutais que mes hormones, je serais entrain de le faire toutes les heures. ça ne le dérangerait pas. il trouve même ça encore plus intéressant. comme si je pouvais m'imaginer le contraire. je me mets sur mes deux jambes et je me rhabille. je le fais doucement en faisant exprès de me pencher, de me cambrer, de faire glisser le tissus comme si c'était de la soie. ce qui n'est pas du tout le cas. rien que du coton. il me regarde et je continue mon petit spectacle. « oui, on pourrait commencer à faire ça. je vais m'occuper du plâtre et de la peinture, mais on pourrait commencer à regarder pour le mobilier. ce petit monstre va arriver bien plus vite qu'on le pense. » je n'ai peut-être jamais fait de peinture de ma vie. mais je suis sûre que je peux me débrouiller. je ne vais pas le laisser faire cette chambre tout seul surtout qu'on pourrait parfaitement prendre quelqu'un pour s'en occuper. on a les moyens pour. on a les moyens de se croiser les bras et de laisser quelqu'un le faire. apparemment, Kris veut le faire et je veux l'aider. je pense qu'à deux, ça peut être marrant. je pense surtout au fait que je pourrais lui mettre de la peinture dessus pour le taquiner. très enfantin cependant j'aime retrouver ce petit côté de temps en temps. j'aime retomber en enfance. et puis quoi de mieux pour faire en sorte qu'il se déshabille et qu'on aille prendre une bonne douche. il faut meubler cette pièce. il faut des choses fraiches, lumineuses. il faut que ça soit un endroit agréable, digne d'un enfant. on peut trouver ça sur internet. il y a tellement de choix. c'est tellement plus facile que de courir de magasin en magasin sans trouver son bonheur. « je t'aiderais pour la peinture. à deux, ça pourrait aller plus vite et puis ça peut être drôle. on pourra trouver notre bonheur sur internet .» il peut me dire non, de toute façon je l'aiderais quand même. il me suffirait d'aller dans la chambre et de prendre un pinceau pour le faire. je lui tourne le dos et essaye de paraitre discrète quand je grimace et plaque ma main sur mon bras. je n'aime pas avoir des blessures comme ça. je n'aime pas avoir une douleur que je ne peux pas supporter. j'ai l'impression d'être faible. la douleur de cette blessure n'est pas aussi importante que celle de mes cuisses; et heureusement pour moi, ce n'était pas aussi profond que ça aurait pû être. je reprends place où j'étais avant qu'il n'arrive après avoir repris l'assiette que j'ai nettoyé plus tôt. je coupe et dévore déjà quand il arrive. il prend place juste à côté de moi. il sait exactement mis du côté de ma blessure. ce n'est pas un hasard puisqu'il remonte la manche de mon t-shirt. je dépose mes couverts et le regarde. je veux voir son visage. il regarde ma blessure. il doit essayer de s'imaginer la manière dont je l'ai eu. « j'espère que tu lui as fait la peau parce que sinon c'est moi qui vais m'en charger... » « il ne risque pas de fouler la terre de nouveau. il est désormais en morceaux. » il veut savoir si je lui ai fais la peau. la réponse est claire et rapide. de toute façon, pas besoin de s'étaler puisque j'ai mis un terme à sa vie. je ne veux pas qu'on me fasse du mal et qu'on s'en sorte. c'est peut-être mieux que ça soit moi qui l'es tué que lui. Kris lui aurait fait passé un sale quart d'heure en n'ayant pas peur de le faire souffrir. je sais que je pourrais être très cruelle quand on fait du mal à une personne à qui je tiens. je suis capable du pire. je suis capable d'être si cruelle qu'il faudrait qu'il implore sa mère pour que je le tue. et encore je ne le ferais même pas. je ne fais pas dans la pitié surtout pas à des ordures de basa étage. « je t'ai dit que je ne voulais plus que tu ailles à des rendez-vous sans m'avertir. je sais que tu n'aimes pas ça, mais c'est pour ton bien. je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose, ça aurait pu être bien pire que ça et je ne me serais jamais pardonné s'il t'était arrivé quoi que ce soit. » il dit ça calmement. sans hausser la voix. sans sembler en colère. il le cache bien peut-être. je ne pense pas que ça sert à quelque chose que je lui dise que je vais à un rendez-vous. il ne peut pas être continuellement avec moi. je ne veux pas non plus. les choses ne seront jamais faciles même avec lui en le sachant. on ne peut rien prévoir et il le sait. on ne peut rien programmé. bien sûr que ça aurait pû être pire. j'aurais pû perdre cet enfant, j'aurais pû mourir. il aurait fallut que la balle aille un petit plus sur le côté et je l'aurais eu dans le cœur. « ça aurait changé quoi que tu saches que j'étais à un rendez-vous. ça n'empêchera pas que je sois blessé. tu ne vas pas être avec moi vingt quatre sur vingt quatre. » il se lève et je remets la manche de mon t-shirt correctement en faisant attention à ne pas me faire mal. je sens un baiser sur le dessus de ma tête. je tourne le visage pour le regarder ouvrir le frigo. il prend des restes. je ne sais pas vraiment ce que sais. je crois que c'est des choses qui datent d'hier. il attrape le tout qu'il dépose dans une assiette pour le passer au micro-onde. je préfère largement mes pancakes. je ne pourrais rien avalé de salé maintenant. rien que de penser à l'odeur et j'en ai des nausées. je me remets à manger. « si ça te fait vraiment mal, je peux me charger de trouver une infirmière qui viendra vérifier ton bras. parfois malheureusement on a pas le choix d'avoir recours à des spécialistes. » parfois, on est obligé de demander l'aide de quelqu'un pour une blessure. certaines blessures sont difficiles à soigner. c'est normal que j'ai mal parce que je viens de l'avoir. je me poserais des questions si dans une semaine, elle me fait mal et qu'elle est pas belle. il doit en connaitre dans le coin. moi j'en connaissais quand j'étais à New-York. il faut toujours en avoir sous la main qui se taisent et qu'on peut payer avec une bonne liasse de billets. il faudrait que je trouve mes contacts moi aussi. je ne veux pas si j'ai besoin demander à Kris. je veux pouvoir me débrouiller toute seule. un bruit de micro-onde retenti et Kris revient juste à côté de moi. « parlant de spécialiste... tu as pris un rendez-vous pour l'échographie ? » pour ça, je n'ai pas d'autres choix. je ne peux pas faire ça vite fait. je ne peux pas ne pas aller chez un spécialiste. on doit faire les choses dans les normes pour le bien de cet enfant. je vais devoir prendre sur moi pour y aller. pour dépasser ce refus. je n'irais pas plus souvent qu'il faut. juste les rendez-vous nécessaires et pour l'accouchement. « ça ira, je m'en sortirais.» dis-je pour le truc de l'infirmière. non, je n'en ai pas besoin pour l'instant. je finis mon assiette et dépose une main sur sa cuisse. pour l'échographie, je n'ai pris aucun rendez-vous. d'une part parce que j'ai pas très envie d'y aller et d'autre part parce que je ne savais pas s'il voulait venir avec moi. les couples normaux y vont à deux. je ne sais pas s'il en a l'envie. j'aimerais qu'il soit là. je pense que c'est quelque chose qu'on doit faire tous les deux même si nous ne sommes pas comme tous les autres couples. « non pas encore. je voulais savoir si tu voulais venir avant d'en prendre un.» je caresse délicatement sa cuisse remontant ma main un peu plus haut et la laissant glisser un peu à l'intérieur.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Sam 25 Avr - 3:33
une femme qui aime transforme le monde
ft. kristeo
Je n’ai jamais rénové quoi que ce soit de ma vie. Quand je parle de faire des rénovations dans la chambre, je suis totalement ignorant dans le domaine. Je n’ai jamais eu à rénover rien et lorsque j’ai acheté cette maison tout était déjà fait. J’ai engagé des peintres pour changer les couleurs et c’est tout. Je n’ai jamais plâtré un mur ni peinturé de ma vie. Ça ne doit pas être si compliqué, je suppose. Si ce n’était pas du fait qu’il s’agit de la chambre de mon enfant, je pense que je ne songerais même pas à le faire moi-même, j’engagerais quelqu’un et ça serait réglé. Toutefois, ce n’est pas simplement de refaire la décoration d’une des chambres d’invité, c’est beaucoup plus spécial. Je veux pouvoir raconter à cet enfant plus tard que j’ai passé des heures à préparer sa chambre et à quel point l’on attendait son arrivée avec impatience. Je sens que lorsque tout sera prêt, qu’il ne restera que ce petit bébé à pointer le bout de son nez, je vais trouver l’attente impossible. Teodora me propose de m’aider pour la peinture. Ça ne me dérange pas, et c’est vrai que ça pourrait être drôle. Surtout amusant. Elle peut très bien m’aider, après tout elle a le droit de préparer la chambre du bébé elle aussi. D’y mettre un peu du sien, même si elle fait le plus gros travail dans cette histoire. Les hommes ont le beau rôle dans une grossesse. Ils ne sont que spectateurs. Elle veut que l’on achète les meubles sur internet. J’aurais préféré aller dans des petites boutiques spécialisées, quitter Siloam pour aller en ville dans la journée, mais internet est une bonne option aussi. On aura bien plus de choix. Je veux quelque chose de beau et de bon goût. J’aime les belles choses, sans qu’elles soient trop extravagantes. Je veux que la chambre du bébé soit ainsi. Belle sans trop de flaflas. « C’est une excellente idée. » Je la regarde qui s’éloigne pour aller dans la cuisine, elle a mal au bras visiblement. Je décide de la suivre après m’être rhabillé, puis remarque qu’elle est déjà en train de manger ses pancakes. Je vais la rejoindre à la table, m’asseyant à côté d’elle, du côté où elle a sa blessure au bras. Je pourrais attendre plus tard pour parler de ça, mais je n’ai pas envie d’attendre. Si j’attends trop, je risque d’exploser à un moment et ça ne sera pas agréable. Je remonte sa manche et elle lâche ses ustensiles, me regardant faire. C’est une vilaine blessure, le type qui lui a fait ça a intérêt à être mort. D’ailleurs, c’est pour cette raison que je demande à Teodora si elle s’est chargée de son cas. Je me ferai un plaisir d’aller le charcuter moi-même sinon. On ne retrouvera même pas son corps, tellement je l’aurai réduit en petits morceaux. Elle me rassure en me disant qu’elle l’a tué. C’est une maigre consolation. Je me remets à parler, commençant sur le sujet délicat de ces rendez-vous auxquels elle va sans me prévenir. Je sais qu’elle aime sa liberté. J’en suis parfaitement conscient et je ne voudrais pas la lui enlever, seulement il faut qu’elle comprenne que je m’inquiète pour elle et le bébé. Ne pas savoir où elle se trouve, quand elle va revenir, ce sont des choses qui me dérangent. Parce que dès qu’elle est en retard et que je ne sais pas où elle se trouve, j’ai toujours peur qu’il lui soit arrivé malheur. Elle me dit que ça n’aurait rien changé à sa blessure si j’avais su où elle était. C’est vrai, mais si quelque chose de plus grave était arrivé, j’aurais su où aller la trouver. Elle dit que l’on ne sera pas toujours ensemble à toute heure du jour. C’est vrai, c’est impossible. Je pousse un soupir sans lui répondre, je n’ai pas envie de me disputer avec elle. Elle ne comprendra pas mon point de vue et fera toujours à sa tête, de toute façon. Je me lève et embrasse le dessus de sa tête avant d’aller me chercher quelque chose à manger dans le frigo. Je mets mon plat à chauffer, des restes d’hier. Je ne suis pas le meilleur cuisinier et savoir que je cuisine uniquement pour moi ne me motive pas vraiment. En attendant que ma nourriture se réchauffe, je contemple Teodora toujours assise qui mange tranquillement ses pancakes. Je regarde sa manche qui dissimule sa blessure et lui suggère d’aller voir une infirmière si sa plaie devient trop douloureuse. Je n’en connais pas vraiment en dehors de l’hôpital, mais on devrait en trouver une qui acceptera de vérifier ses points. Avec un peu d’argent, on peut faire faire n’importe quoi aux gens. Le micro-onde sonne et j’en sors mon assiette et attrape des ustensiles pour la rejoindre à la table. Je change drastiquement de sujet, amenant l’échographie dans la discussion. Je veux savoir si elle a déjà pris le rendez-vous. Je serai là, peu importe la date, je ne raterais ça pour rien au monde. J’ai hâte que l’on nous annonce s’il s’agit d’un garçon ou d’une fille. Dans tous les cas, je serais heureux, mais ça m’intrigue. Alors que je m’installe, elle me dit qu’elle s’en sortira sans infirmière. Il est vrai que sa blessure est récente, le temps que les points se referment il est normal que ce soit douloureux. Je m’inquiète sans doute pour rien, comme bien souvent ces temps-ci. Je commence à piocher dans mes pâtes en coupant un morceau de poulet, et je sens Teo déposer sa main sur ma cuisse. Elle m’annonce qu’elle n’a pas encore pris de rendez-vous, voulant d’abord savoir si je voulais être présent lorsque ce serait le moment. Je dépose mes ustensiles dans l’assiette et la regarde avec un petit sourire amusé. J’ai peine à croire qu’elle ait pu penser que je ne voudrais pas être présent. Je ne manquerais ça pour rien au monde, j’annulerais probablement des rendez-vous simplement pour y être. Enfin voir ce petit monstre qui se cache dans son ventre. Elle caresse ma cuisse et remonte lentement sur celle-ci, s’aventurant vers l’intérieur. Je ne sais pas à quoi elle joue, mais n’y porte pas trop attention. « Tu sais bien que je ne manquerais jamais ça, c’est beaucoup trop important. » Je tente de faire abstraction de sa main et reprends ma fourchette, mastiquant lentement ma bouchée. Même si c’est du réchauffé, ça n'a pas si mauvais goût. Il faut dire que je ne suis pas très difficile, tant que j’ai quelque chose dans l’estomac ça me suffit amplement pour l’instant. Il m’arrive d’être capricieux sur la nourriture, mais ce soir je n’ai pas du tout envie de m’improviser cuisinier, d'autant plus qu’elle ne mangera pas avec moi. Je me concentre sur mon assiette, mais je sens toujours ma main de Teo contre ma jambe et cesse tout ce que je fais, décidant de jouer au même jeu qu’elle. Je dépose une main sur sa cuisse qui remonte jusqu’à l’intérieur de ses cuisses, effleurant le bouton de son pantalon du bout du pouce. « Mon père n’était pas très présent, je ne veux pas être comme ça. Je ne veux pas négliger ma famille pour le travail. » Je n’ai jamais parlé de mon père avant. Ni de n’importe quel membre de ma famille en fait. Peut-être que son père lui a déjà parlé de mon père ou mon frère, peut-être même de mon grand-père qui sait. Mon père était un homme d’affaires féroce, mais il était tellement obsédé par le pouvoir et l’argent qu’il en oubliait sa femme et ses enfants. Je n’ai pas envie d’être comme ça. Quand je pense à mon père, je pense à un homme violent, désagréable et surtout à un homme incapable d’avouer ses torts. Il n’a jamais admis avoir frappé ma mère trop fort, que c’était pour ça qu’elle était morte, la nuque brisée alors que mon frère et moi regardions dans la pièce d’à côté. Il a préféré nier toute l’histoire. En même temps, les Stanković n’ont jamais eu la réputation d’être une grande famille unie. Je ne veux pas que ça continue comme ça. J’ai envie que mes enfants vivent quelque chose de différent. Une vie de famille qui ressemblerait plus à ce qu’a eu leur mère. Quoique je sois au courant que Teodor n’était pas particulièrement présent pour ses enfants. Il travaillait énormément. Ce sera difficile de faire des compromis, mais je veux bien faire les choses. « Tu n’as aucune idée comme je suis heureux. D’abord, il y a eu toi, et maintenant le bébé… Je ne pourrais pas demander mieux. » Mes affaires vont plus que bien. Le retour aurait pu être difficile après ma sortie de prison, mais j’ai été agréablement surpris de reprendre si vite mon business sans avoir perdu de clients importants. J’étais idiot de me méfier et d’être autant en colère quand elle est arrivée la première fois au club. J’avais peur qu’elle détruise les liens que j’avais commencé à retisser avec Olivia. Quand j’y repense, c’était ridicule. Je n’ai jamais été vraiment amoureux d’elle. Elle était juste facile à manipuler, et je pensais que c’était ce qu’il me fallait. Teodora ne se laisse pas manipuler. Elle a un sale caractère, mais ça m’aide à me contrôler. Je déboutonne son pantalon, ouvrant distraitement la fermeture éclair alors que mon regard bleu-gris plonge dans le sien. « Enfin, à l'exception peut-être pour le jour où tu accepteras de m’épouser. Là, ce sera parfait. » Je lui adresse un petit sourire moqueur. Je sais qu’elle ne veut pas se marier. Elle me l’a dit déjà, et je dois bien faire une croix là-dessus, même si j’en suis incapable. Je continue à croire que peut-être un jour elle finira par céder. De toute façon, si ça arrive, ce ne sera pas tout de suite. Je me vois mal organiser un mariage alors qu’elle est enceinte, ça ferait beaucoup trop de choses à gérer. Je dépose un baiser sur ses lèvres et suce doucement sa lèvre inférieure, savourant l’arrière-goût sucré à cause du chocolat et de la chantilly. Je trouve qu’il fait plus chaud soudainement. Et étrangement, je suis celui qui ne porte pas de chemise. Je regarde mon assiette à moitié entamer sur la table et je n’ai pas particulièrement envie de finir mon plat. Je n’ai plus très faim, tout à coup. Je me lève de mon siège et ramasse mes affaires, allant jeter ce qui restait dans la poubelle avant de rincer l’assiette et la laver rapidement. Une fois fait, je me retourne vers Teodora et lui souris malicieusement, croisant les bras. « Je ne sais pas pour toi, mais j’ai eu une sale journée. Je suis plutôt fatigué. Je vais aller au lit pour être en forme pour demain. » Ça peut sonner comme une invitation à me suivre. Il est vrai que je suis un peu fatigué, mais pas autant que je le prétends. Je m’approche de la brunette et plaque un dernier baiser sur ses lèvres en caressant son ventre avant de quitter la pièce pour monter les marches jusqu’à notre chambre. Je passe d’abord par le salon pour ramasser ma chemise, ayant horreur de laisser traîner mes choses. Je suis surpris de ne voir aucun vêtement traîner sur le plancher de la chambre lorsque j’ouvre la porte et allume les lumières. Même le lit est fait, signe qu’elle ne s’est probablement pas couchée pendant la journée. Apparemment, certaines femmes enceintes sont toujours fatiguées. Ce doit être plus tard. Elle en est à trois mois à peine, ce n’est pas comme si elle était sur le point d’accoucher. Je retire mon pantalon et mon caleçon, puis jette ceux-ci dans le panier de vêtements sales puis éteins les lumières avant de me faufiler dans le lit. Je suis curieux de savoir si elle va me rejoindre ou si elle a d’autres plans pour terminer sa soirée. Je ne serais pas particulièrement content si elle s’écrasait devant la télévision du salon. J’allume d’ailleurs celle de la chambre, attrapant à tâtons la télécommande sur la table de chevet. Je zappe pour m’occuper, ne trouvant rien de particulièrement très intéressant.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Dim 26 Avr - 0:07
Teodora && Kristjan
Une femme qui aime transforme le monde.
je ne vois pas l'intérêt de passer des heures à faire les magasins alors que maintenant on a la chance d'avoir des choses plus faciles. on a juste à cliquer pour avoir un aperçu de tout. et puis, sur internet, on a toujours la chance de trouver des choses uniques, des petites pépites. je sais, ça peut paraitre mauvais et juste pour ne pas à s'afficher avec Kris. je dois dire que c'est un peu le cas. j'ai dû mal encore à me faire à cette idée. j'ai dû mal à sortir à la vue de tous comme les couples normaux. c'est nouveau pour moi. je n'ai pas l'habitude des choses normales. j'ai toujours fait les choses selon moi. j'ai toujours fait les choses en total liberté. je marchais seule dans la rue en n'ayant pas peur d'avoir la tête haute en solitaire. on n'a pas encore fait de sortie officielle. on n'a pas encore été tous les deux dans un lieu public. dans la rue côte à côte. le moment devra arriver. il faudra que ça arrive et pour mon bien, il le faut. ça fait pas de mal de me secouer un peu. de me faire réagir. je sais que j'ai dit à Kris que j'étais d'accords pour qu'on dise clairement que nous sommes un couple. je sais que mes partenaires et mes clients le savent. aucune chance pour que ça ne soit pas le cas. tout se sait très vite. une telle chose ne risque pas de se perdre. surtout quand ça touche le business. parce qu'être en couple veut dire que nos business se rapproche. ça veut dire qu'on peut les lier bien que c'est une chose que je ne veux pas faire maintenant. peut-être qu'un jour, je voudrais que ça soit le cas. le jour où j'oserais dire oui à sa demande en mariage. ce jour-là voudrait dire que nos deux royaumes ne formeront plus qu'un et que nous ne feront plus qu'un bien plus fort que n'importe lequel. « c'est une excellente idée. » je suis contente que l'idée lui plaise. ça ne m'aurait pas étonné qu'il veuille aller dans un vrai magasin. je sais qu'il aime bien allé dans les magasins, qu'il aime bien voir les choses en réel. c'est vrai qu'internet ne permet pas de toucher et qu'on ne voit que les choses en photos cependant il faut évoluer avec son temps. il faut savoir profiter des nouvelles technologies. je vais à la cuisine un peu pour cacher la douleur qui me lance dans le bras. j'aime pas montrer ma douleur même si je sais qu'à ses yeux, ça ne serait pas de la faiblesse. j'ai des mauvaises habitudes qui sont difficiles à changer. il me parle de ma blessure, il me demande si l'homme est mort. bien sûr que c'est le cas. je n'aurais pas pû le laisser partir en me blessant autant. je ne supporte pas qu'on me fasse du mal sans en subir les conséquences. et surtout pas après avoir été kidnapper. il m'évoque ses rendez-vous. il veut que je l'avertisse. il veut que je lui dise où je vais et quand. je ne veux pas devoir lui dire mon emploi du temps chaque matin. je ne veux pas faire ça. il a besoin de tout savoir et encore moins quand je vais à des rendez-vous dangereux. s'il savait tout, il ne voudrait pas que j'y aille. je ne peux pas. j'aime trop mon job pour m'arrêter. pour dire adieux à tout ce que j'aime. je ne peux pas m'empêcher de lui dire ce que je pense. il me connait, il sait que je suis franche. il sait que je ne serais pas muette. je dis ce que je pense même si parfois il faudrait mieux que non. il ne dit rien de plus. on change de sujet. on parle de spécialistes. je pose ma main sur sa cuisse. je la fais remonter. je n'ai rien derrière la tête pour une fois. j'ai seulement envie de le toucher. ce n'est pas une technique pour le séduire, pour le faire succomber. « tu sais bien que je ne manquerais jamais ça, c'est beaucoup trop important. » il ne veut pas manquer ça et j'en suis heureuse. j'ai beau dire que ça m'est un peu égal. au contraire, j'ai envie qu'il soit près de moi. ça sera un grand jour. ça ne sera pas n'importe quelle échographie puisqu'on sera si c'est une fille ou un garçon. ça sera le genre de moments qu'on se rappellera pour toujours. c'est le moment qu'on racontera à notre enfant quand il sera grand. c'est un moment important. je garde ma main sur sa cuisse, j'aime bien le toucher même si c'est à travers ses vêtements. il continue à manger. je remonte doucement puis redescend. je fais tout avec douceur et lenteur. il s'arrête de manger. il pose sa main sur ma cuisse faisant la même chose que je lui faisais. il veut me faire la même chose que je lui fais. il effleure le bouton de mon pantalon. il doit croire que j'essaye de le séduire pourtant ce n'était pas le cas. je fais glisser ma main plus à l'intérieur de ma cuisse. « mon père n'était pas très présent, je ne veux pas être comme ça. je ne veux pas négliger ma famille pour le travail. » je sais quelques trucs sur le père de Kristjan. pas grand chose juste des broutilles que me raconter mon père. il me disait seulement ce qu'il voulait, seulement ce qu'il lui semblait nécessaire pour nos affaires. mon père n'était pas non plus le père le plus présent du monde. il passait du temps avec nous mais pas autant qu'un père aurait dû. j'aurais aimé l'avoir plus avec nous. j'aurais aimé qu'il passe bien plus de temps, qu'il passe des journées entières. il y a nos vacances mais ça me semblait jamais assez. je voudrais passer bien plus de temps avec mon enfant. je ne veux pas seulement lui accorder des vacances. dans notre monde, les hommes aiment faire passer leur travail avant leur famille. ce n'est pas forcément la meilleure chose. « tu ne seras pas comme lui. on fait nos propres choix, on le fera à notre façon.» dis-je sérieusement. je le crois, je le pense. on est capable de faire les choses à notre manière et à le faire d'une bonne manière. on a besoin de faire notre chemin. on a besoin de nous éloigner de l'image de nos pères. on a trop été fait dans le même moule qu'eux. c'est la première fois qu'il me parle de son père. d'habitude, il me parle jamais de sa famille. c'est un sujet qui semble difficile, je pense. toutes les familles ont des secrets et je pense que la sienne aussi. je veux le laisser le faire par lui-même. il le fait un peu. j'en suis contente. ça veut dire qu'il ose me dire certaines choses. je ne pourrais pas dire à quoi ressembler son père ou bien son caractère. je ne suis jamais allé à u rendez-vous où il était avec mon père. « tu n'as aucune idée comme je suis heureux. d'abords, il y a eu toi, et maintenant le bébé... je ne pourrais pas demander mieux. » c'est beau d'entendre ça. c'est beau d'entendre qu'il est heureux de m'avoir et d'être bientôt père. ça me prouve encore que j'ai fait le bon choix et que je n'ai pas à regretter. on a toujours peur de faire le mauvais choix, de se tromper. de s'imaginer que ça pourrait le bordel. on pense au pire alors qu'on devrait voir le meilleur. quand on fait un choix, il faut ne plus avoir peur. il faut y aller, il faut foncer sans crainte. de toute façon, c'est en faisant des erreurs qu'on ne les refait pas une deuxième fois. nous sommes des êtres humains. nous avons besoin de faire des erreurs. seulement, ça n'a jamais été une erreur pour moi de le choisir lui. il me regarde dans les yeux alors qu'il pose les doigts sur le bouton de mon pantalon. il le déboutonne et fait descendre la fermeture éclair. il croit que je me suis pas rendu compte de ce qu'il est entrain de faire. j'ai bien sentit ses mains sur mon pantalon. « enfin, à l'exception peut-être pour le jour où tu accepteras de m'épouser. là, ce sera parfait. » il veut ce mariage. il veut que je l'épouse. ça serait la logique puisque je porte son enfant et que mon père aurait voulu que ça se fasse comme ça. le mariage est quelque chose d'important. je ne pense pas que ça se fait comme ça. le mariage ne doit pas se prendre à la légère. c'est important d'être dans les règles. je ne veux pas accepter ce mariage parce que je porte son enfant. je veux le faire par moi-même. je veux ne pas être contrainte. « doucement. une chose à la fois. et puis pas besoin de mariage pour être heureux. » je pense sincèrement que le mariage n'est pas une obligation. qu'on peut être heureux sans mariage. il va sûrement pas apprécier. il m'embrasse et sucre ma lèvre inférieur. il ne termine pas son assiette. il jette ce qu'il en reste et il va la laver. il n'a pas beaucoup manger. en même temps, c'est normal, il est tard. je sais que je peux facilement ne plus avoir faim quand il est trop tard ou que j'ai dépassé mon heure où j'ai faim. à cette heure-ci, on devrait déjà être au lit. je dois dire que je ne suis pas particulièrement fatigué. on a beau dire que les femmes enceintes sont toujours fatiguées, ce n'est pas le cas pour l'instant. « je ne sais pas pour toi, mais j'ai eu une sale journée. je suis plutôt fatigué. je vais aller au lit pour être en forme pour demain. » je pensais que ça aurait été le contraire. j'aurais pensé qu'il aurait voulu autre chose que d'aller dormir. je me suis trompé pour une fois. avant de sortir de la cuisine, il m'embrasse et me caresse le ventre. il part et je le regarde. je saute du tabouret. je remonte ma fermeture éclair et ferme mon bouton. sacré Kris. je termine mon assiette. je lave de nouveau cette assiette que j'ai lavé tout à l'heure. je ne vais pas la laisser sale dans l'évier et puis de toute façon, il a dit qu'il était fatigué. je monte les marches deux à deux. j'avance tout doucement en ne faisant aucun bruit. j'ouvre lentement la porte. la lumière est éteint. je passe un peu ma tête pour voir que Kris est dans le lit. je rentre et ferme la porte. dans le noir, je retire tous mes vêtements. je suis complètement nue. je ne vois rien. je ne prends pas la peine de trouver quelque chose à enfiler. je me glisse à l'intérieur du lit en me callant dans le dos de Kris. je colle ma poitrine dans son dos, entourant sa taille avec mes bras. j'approche mes lèvres de son oreille. « tu sais que c'est pas bien de dire que tu es fatigué.» je ne peux pas dire s'il dort ou pas. si ça se trouve, je lui dis ça alors qu'il dort comme une souche.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Dim 26 Avr - 16:00
une femme qui aime transforme le monde
ft. kristeo
Je n’ai jamais parlé de ma famille à Teodora avant aujourd’hui. Je n’en parlais même pas à Olivia et nous étions pourtant mariés. C’est un sujet que j’ai toujours préféré éviter, car je ne voulais pas m’aventurer sur des histoires compliquées qu’elle ne comprendrait pas. Je sais que Teodora me jugerait très certainement si elle savait ce qui s’était passé. Elle ne pourrait pas comprendre qu’est-ce qui s’est passé, pourquoi j’ai fait certains choix qui pourraient bien certainement paraître horribles pour elle. Elle était proche de sa famille, son frère et sa sœur étaient importants pour elle. Mon frère et moi avons toujours eu une certaine rivalité. Deux fils pour un empire, et il était définitif que nous ne gouvernerions pas à deux. Je n’aimais pas sa façon de gérer les affaires familiales. Il ne faisait pas bien les choses, il n’avait aucune ambition. C’est pour cette raison que je l’ai tué. Je n’avais pas le choix, sinon je n’aurais jamais eu le contrôle. Je ne serais pas où j’en suis présentement, je serais probablement un vulgaire sous-fifre de mon frère. Je ne suis pas fait pour ça, je suis fait pour le contrôle. Je ne serais pas capable d’être sous les ordres de quelqu’un. Avec Teo, je fais déjà beaucoup de compromis, quelque chose que je ne faisais pas avant. Peut-être qu’un jour je lui avouerai tout, je ne pense pas que ce soit le bon moment pour ça. Elle risque de mal le prendre, de me voir différemment. J’ai déjà réussi à lui montrer que je peux avoir des bons côtés, je ne veux pas qu’elle se remette à douter. Quand je fais référence à mon père, c’est déjà beaucoup. Je ne croyais pas être capable d’en parler aussi tôt. Je ne vais pas dans les détails sur lui et ses compétences en tant que parent. Ça ne vaut pas la peine. Je lui dis simplement que je ne veux pas être comme lui. Elle me répond que je ne le serai pas. Ça me rassure qu’elle me fasse autant confiance. Je ne pensais pas que tout allait se faire aussi rapidement. Je croyais que ce serait long avant que l’on parle d’enfant. Que ça ne viendrait pas sur le tapis avant des années. Déjà qu’elle ait accepté de venir vivre ici, c’était un énorme pas pour nous deux. Je n’aurais jamais cru que les choses iraient jusque-là. Je croyais ne plus jamais la revoir après la prison. Comme quoi le hasard fait plutôt bien les choses parfois. Quand je lui dis que je suis heureux, c’est la vérité. C’est bizarre de s’ouvrir ainsi, en fait depuis que je suis avec elle je m’ouvre beaucoup plus que je n’ai l’habitude de le faire. Je suppose que c’est ce qu’il faut pour qu’un couple fonctionne. Pour qu’il y ait de la confiance. Elle a fait un choix difficile en acceptant de garder le bébé, il faut bien qu’elle soit au courant que je suis heureux qu’elle ait pris cette décision. Je défais le bouton de son pantalon et sa fermeture éclair en pensant que les choses vont déraper un peu, mais elle ne semble pas se faire plus entreprenante. Je lui parle une nouvelle fois de mariage. Je reviens souvent sur cette question, sans jamais le lui proposer directement. J’ai hâte qu’elle voit ça comme une éventualité intéressante. Qu’elle en ait envie comme moi. Ça arrivera sans doute un jour, peut-être pas maintenant. Elle me répond d’ailleurs que ce n’est pas une nécessité, que l’on n’a pas besoin de se marier pour être heureux. C’est un fait. Je suis sans doute un peu trop vieux jeu. J’aime que les choses soient faites dans les règles. J’aimerais pouvoir dire aux gens qu’elle est ma femme, et non pas ma « petite amie ». C’est un terme tellement puéril à mes yeux. Je l’embrasse tendrement et profite du goût sucré resté sur ses lèvres. L’ambiance commence à se réchauffer, mais ce n’est peut-être que moi. Je vais porter mon assiette, jetant le reste de ma nourriture et lavant mon plat rapidement. Je me détache de Teodora de cette façon, pour ne pas être celui qui lui saute dessus alors qu’on vient à peine de se rhabiller. Je ne suis pas réellement fatigué. Je lui explique que j’ai eu une dure journée et que je veux être en forme pour demain. J’aimerais bien qu’elle me rejoigne, bien que je ne la force pas si elle n’en a pas envie. Je plaque un dernier baiser sur ses lèvres et ma main se balade sur son ventre à nouveau. J’aime la sensation de la petite bosse sous ma paume, bien qu’elle soit encore minuscule je sais que le bébé est bel et bien là. Je crois que lorsque l’on sera à l’échographie, je ne pourrai pas contenir ma joie. Si mes partenaires et clients me voyaient en ce moment, je ne pense pas qu’on m’accorderait la même crédibilité. Je ne serais plus très intimidant. Je quitte la cuisine et monte les marches rapidement pour rejoindre la chambre. Je me glisse sous les draps après m’être déshabillé et allume la télévision. Il n’y a rien de vraiment intéressant, et bientôt j’entends Teodora monter les marches alors j’éteins celle-ci. Il fait noir dans la pièce, et je me couche sur le côté, attendant qu’elle vienne me rejoindre. Elle est silencieuse lorsqu’elle fait son entrée, j’entends à peine la porte qui grince. Je souris légèrement, entendant le plancher craquer sous ses pas alors qu’elle tente d’être discrète. Elle se dénude dans le noir, je ne peux distinguer que sa silhouette mais reste immobile, faisant semblant de dormir. Elle se rendra compte bien assez rapidement que ce n’est pas le cas de toute façon. Je ne l’entends pas sortir un t-shirt du tiroir comme à son habitude. Elle porte toujours quelque chose quand elle me rejoint dans le lit, habituellement. Je la sens se faufiler sous les draps, et bientôt je sens son corps se lover contre le mien. Sa poitrine se presse contre mon dos et je frissonne légèrement, bien que je ne sois pas certain qu’elle l’ait remarqué. Elle glisse ses bras autour de ma taille et je sens ses lèvres effleurer mon oreille. Je ferme doucement les yeux, puis souris quand elle se met à parler. Elle me mentionne que c’est mal de dire que je suis fatigué. Je me tourne légèrement sur le côté me retrouve face à elle. « Tu préfères que je dise quoi? » Je murmure avant d’approcher mon visage du sien et colle mon front contre le sien avant de continuer. « Je peux pas mettre ça sur le compte des hormones, moi, si j’ai envie de te sauter dessus. » Je dépose un baiser sur ses lèvres et pose une main sur sa jambe, remontant celle-ci de façon à glisser sa cuisse contre ma hanche. « Et puis c’est pas bien non plus de me rejoindre nue comme ça. Tu sais que je suis faible. » Je l’embrasse une nouvelle fois, puis ma main libre se pose sur sa taille. Elle va peut-être me repousser et me dire que pour sa part elle est réellement fatiguée si ça se trouve. Je comprendrai, même si je ne peux pas nier que je serai sans doute déçu.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Dim 26 Avr - 21:24
Teodora && Kristjan
Une femme qui aime transforme le monde.
nous n'avons jamais eu aucune rivalité entre les enfants Macek. je crois que ça a beau fait qu'on est tout un caractère bien différent des uns des autres, qu'on n'est pas la même manière de voir les choses. on n'a jamais eu les mêmes envies, les mêmes rêves. je pense que si on avait tous voulu récupérer l'empire de notre père, il n'y aurait pas eu ce lien familiale important chez nous. on se serait battu comme des chiffonniers pour avoir le plus possible. étant la dernière et une fille, Viktor aurait eu l'avantage de notre père. les garçons ont toujours eu ce privilège dans notre monde. je ne sais pas parce que je pense que certaines filles auraient bien fait mieux. je connais des fils qui ne sont pas capables de gérer un trafique. vous pouvez les arnaquer n'importe comment. ils acceptent tout et n'importe quoi. il me suffit de montrer mon décolleté pour les faire baver et avoir ce que je veux. ça devrait pas exister de pouvoir céder si facilement. ce n'est pas drôle en plus. j'aime bien quand il y a un peu de défis. j'aime le piment. il me parle de son père et du fait qu'il ne veut pas être comme lui. pour moi, nous sommes pas comme nos parents si nous ne le voulons pas. il faut juste penser soi-même et faire par soi-même. c'est sûr ce n'est pas facile. ce n'est pas naturel puisqu'on passe notre enfance dans une ambiance particulière qu'on reproduit généralement pour se sentir bien. on aime retrouver nos souvenirs d'enfance. du moins pour moi c'est le cas. j'aime sentir une odeur et me dire que c'était la même que dans mes souvenirs. de me rappeler de l'instant. et dire que maman gardait le lit de notre famille. un lit que j'aurais dû avoir pour mon enfant. ça me rend triste de me dire que je ne l'aurais pas. que je n'aurais pas la chance d'avoir ce lit qui remonte à des générations de Macek. me dire qu'il est toujours à New-York et que la police a surement dû le mettre en morceaux en voulant récupérer des indices du trafique. de toute façon, ils nous voient comme des mauvais. comme des personnes incapables de ressentir des choses et d'avoir des choses auxquelles on tient. il me parle de mariage. il aime en parler sans faire une demande. pour l'instant, chaque fois j'annonce clairement qu'on n'a pas besoin de mariage. je ne veux pas me marier par obligation. je sais qu'on va avoir un enfant et que normalement, on se marie avant d'avoir un enfant. ce sont les choses normales. venant de moi, il est clair que je n'aime pas faire les choses en règle. je ne serais pas Teodora Macek si j'étais la demoiselle qui fait tout correctement sans jamais faire un truc de travers. il se lève et lave son assiette avant de quitter la pièce. j'ai bien remarqué la manière dont il a déboutonné mon pantalon. si je l'aurais encouragé, on aurait très bien pû le faire dans la cuisine. quand j'ai mis ma main sur sa cuisse, je n'étais pas pour le faire une autre fois. j'avais envie de le sentir près de moi. j'avais envie de le toucher. je sais que s'il m'aurait sauté dessus, je n'aurais pas pu dire non. je lave mes affaires et monte les escaliers. j'essaye de le faire discrètement. mais dans sa demeure, il y a toujours quelque chose qui grince. une porte. le sol. je ne sais pas s'il dort. je ne veux pas allumer la lumière pour ne pas le réveiller au cas où. je me déshabille et ne prend pas la peine de trouver un truc à enfiler. dans le noir, c'est un peu de dur de faire certaines choses et puis je ne pense pas que ça va le déranger que je sois nue dans le lit. ça sera une exception, une grande première. j'aime enfiler un t-shirt, c'est une habitude parce que je suis toujours frileuse. je me glisse sous les draps venant l'envelopper dans mes bras. je dois surement être froide comparer à lui. le lit est bien chaud. mes lèvres sont vers son oreille et je lui glisse ma petite phrase. je le sens bougé et il se retourne. je ne vois pas son visage mais je sais que son visage est tout près de moi. je peux sentir son souffle. « tu préfères que je dise quoi ? » il sait qu'il n'a pas besoin d'inventer d'excuses. ça ne me gêne pas qu'il me dise qu'il a envie de moi. ça me dérange pas non plus quand il me saute dessus. je ne suis pas outrée par ça. au contraire, j'aime la franchise. j'aime entendre quand on veut quelque chose de moi. je trouve ça tellement idiot de tourner autours du pot. je garde mes lèvres près de son oreille pour lui embrasser du bout des lèvres le lobe. il approche son visage, je le devine à son souffle qui devient de plus en plus près. il pose son front contre le mien. « je peux pas mettre ça sur le compte des hormones, moi, si j'ai envie de te sauter dessus. » c'est vrai que lui il ne peut pas sortir l'excuse des hormones pour me sauter dessus. il n'en a pas besoin. avec nous, on peut se sauter dessus. il est vrai que je vais pouvoir sortir l'excuse des hormones pendant les sept prochains mois et que c'est pas mal de pouvoir la sortir. c'est drôle même d'en profiter. et dire que dans le passé, c'est moi qui l'aguiché pour l'avoir, que je le séduisais pour qu'il craque. là, c'est lui qui me dit vouloir me sauter dessus. comme quoi, la balance peut facilement changer. il dépose un baiser sur ses lèvres que je lui rend. sa main se pose sur ma jambe pour qu'elle se pose contre sa hanche. je la plis légèrement pour être plus à l'aise. « et puis c'est pas bien non plus de me rejoindre nue comme ça. tu sais que je suis faible. » il a bien remarqué que je n'ai rien enfilé. et puis, ça m'a bien passé à l'esprit qu'il aime me voir me balader nue. il disait même que ça ne gênerait pas que je le fasse dans la maison. c'est jouer avec le feu que de n'avoir rien sur la peau en étant contre lui. il m'embrasse de nouveau en posant sa main sur ma taille. pour ma part, je pose l'une de mes mains sur sa nuque et l'autre sur son torse. il dit qu'il est faible alors que ce n'est pas le cas. il est faible quand il est question de nos corps nus. sinon ce n'est pas le cas. un homme faible ne ferait pas ce qu'il fait. un homme faible n'aurait pas un club et un trafique d'armes en même temps. un homme faible ne serait pas capable de tuer quelqu'un. dans la vie privée, on peut faire ce qu'on veut. c'est ce qui est bien. pas besoin de faire semblant, pas besoin de mentir. c'est lui qui a dit qu'ici dans sa demeure, personne ne peut nous voir. c'est notre petit coin secret, notre petit paradis. « peut-être que je l'ai fait exprès.» j'embrasse sa tempe. je descends sur sa joue, au coin de ses lèvres. je descends sur sa mâchoire puis un dans le cou. la main qui est sur son torse dessine des formes au hasard. puis elle descend lentement, très lentement. j'arrête mon chemin en arrivant juste en haut de son membre. je dépose un nouveau baiser au coin de ses lèvres. puis mes doigts vont le toucher délicatement. mes lèvres remontent vers son oreille soufflant légèrement dessus quand ma main se met à serrer son membre. je fais des mouvements lents et délicats. je lui mords le lobe avec douceur puis un peu plus fort. « et que c'est moi qui utilise l'excuse des hormones.» je fais des mouvements beaucoup plus rapides. des mouvements avec plus de poigne. cette fois, c'est ces lèvres que j'embrasse avec fougue et passion tout en le touchant avec ma main l'autre s'amuse avec ses cheveux. j'aime être dans le noir total et devoir la toucher la personne pour savoir où elle se trouve. ça donne une autre dimension à la chose. ça rend la chose différente.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Lun 27 Avr - 2:10
une femme qui aime transforme le monde
ft. kristeo
Je n’ai jamais eu à donner d’excuses pour me jeter sur elle. Avant que l’on ne découvre qu’elle était enceinte, je ne demandais certainement pas la permission ou ne cherchais pas une raison pour lui retirer ses vêtements et lui faire l’amour, peu importe où dans la maison. Elle non plus. Dans les premiers temps surtout, c’était incroyable. Je pouvais revenir du club et me jeter sur elle quelques minutes seulement après être entré dans la maison. Il faut dire que je passe mes journées entouré de gens qui baisent, de femmes qui tentent les hommes, il est bien normal qu’à la fin de la soirée j’aie envie moi aussi d’un peu de plaisir. Je ne coucherais jamais avec une fille du club, parce qu’elles ne sont pas du tout mon genre et ne valent pas Teodora. Toutefois, quand je vois certains clients qui devraient être au travail et qui à la place viennent passer quelques heures en bonne compagnie, je me dis que moi aussi j’aimerais avoir une pause et que Teo vienne soudainement à apparaître dans mon bureau. La dernière fois où elle l’a fait, j’ai ruiné des heures de travail en renversant tout sur le sol pour lui faire l’amour sur la table de travail. Bien que c’était plutôt de la baise que faire l’amour. Je n’avais pas encore marché sur mon égo à ce moment-là. Je la taquine un peu quand je lui demande ce qu’elle aurait préféré que je lui donne comme excuse. Je me demande ce qu’elle va me répondre, sa bouche frôle toujours mon oreille comme si elle allait y murmurer un secret. Je sens ses lèvres contre le lobe et son souffle chaud sur la peau fine me fait frissonner. Je continue en lui murmurant que moi, je ne peux pas donner cette excuse des hormones pour lui sauter dessus quand ça me plaît. Je ne pense pas qu’elle ait envie d’entendre mes excuses de toute façon. Je pense qu’elle s’en fiche bien de savoir la raison pour laquelle j’ai envie d’elle. Je n’ai pas à avoir de raison. On n’en a jamais eu besoin. En prison, déjà, on n’avait jamais d’explication. On s’envoyait en l’air et c’était comme ça. Si à cette époque c’était déjà ainsi, je ne vois pas pourquoi maintenant j’aurais besoin de lui donner une raison pour avoir envie de me jeter sur elle. Je la taquine un peu quand je fais référence aux hormones. Je suis un peu joueur. C'est un peu comme lorsque je lui fais remarquer que c’est mal de me rejoindre dans le lit entièrement nue. D’habitude, elle met toujours un t-shirt. Je suis faible quand il s’agit d’elle. C’est ce que je veux dire par ma faiblesse quand je lui en parle. J’ai un fort caractère, je suis capable de diriger un club de striptease ainsi que le bordel qui s’y trouve, et je gère depuis de nombreuses années mon trafic d’armes, et ce même en ayant passé sept ans en prison. J’ai tué des gens, bien plus que je n’aurais dû en tuer. Souvent, je le fais simplement pour le plaisir de le faire et dans des façons inimaginables ainsi que très créatives. Je l’embrasse et je pose ensuite une main sur sa taille. Une de ses mains se glisse sur ma nuque, à l’arrière de ma tête, tandis que l’autre se pose sur mon torse. C’est elle en fait ma faiblesse. Je me doute que certains vont en jouer. Qu’il y aura des menaces! Si l'on veut s’en prendre à moi, on tentera de s’en prendre à elle. J’en suis persuadé. Et quand ce bébé arrivera, ce sera sans doute la cible la plus prisée pour m’atteindre. Je ne laisserai personne toucher aux gens que j’aime. Il est tellement rare que j’aime des gens. Elle me murmure à l’oreille que peut-être qu’elle a fait exprès de ne pas s’habiller pour venir me rejoindre. Je souris dans le noir. Je ne peux pas la voir, je ne peux que sentir le baiser sur ma tempe et son souffle chaud sur ma peau alors que ses lèvres glissent sur ma joue jusqu’à la commissure des miennes. Je soupire alors qu’elle dépose des baisers sur ma mâchoire et descend au creux de mon cou, en particulier lorsque sa main qui s’était posée sur mon torse commence à dessiner des formes imaginaires. Ses ongles effleurent ma peau et descendent lentement mais sûrement jusqu’à mon bas-ventre. Je frissonne, je peux sentir son souffle contre mon cou, puis elle relève la tête pour m’embrasser au coin des lèvres. Je frissonne au contact de sa main sur mon membre. J’ai envie de lui rendre son baiser, mais elle s’éloigne déjà pour retourner enfouir sa tête près de mon oreille. Elle souffle doucement sur celle-ci et je sens sa main se resserrer sur moi. Un gémissement rauque s’échappe de mes lèvres, et sa main commence à bouger doucement, délicatement. Je soupire, et ma main sur sa jambe entreprend de remonter sur sa cuisse pour se faufiler entre celles-ci. « Teodora… » Je murmure son prénom, j’adore le prononcer, sachant qu’elle aime m’entendre le dire. Elle mord mon lobe d’oreille. D’abord doucement, puis avec un peu plus de force. Un léger frisson me traverse l’échine. J’explore son corps à l’aveuglette, ma main entre ses cuisses effleurant chaque parcelle de peau avant de finalement arriver contre son intimité. Le fait de ne voir absolument rien de ce que je fais est excitant. J’y vais à l’instinct. Je dis souvent que je connais son corps par cœur, mais ce soir c’est comme si je l’explorais à nouveau. Mes doigts se mettent à la caresser doucement, je me sens un peu comme un pianiste. Elle me murmure que c’est peut-être elle qui utilise l’excuse des hormones, à ce moment précis. Je souris et m’apprête à répondre lorsqu’elle accélère les mouvements sur mon membre. Je gémis plus fort, mais mon cri est étouffé par son baiser. Elle m’embrasse fougueusement, passionnément. Je savoure le baiser, sentant sa main à l’arrière de ma tête qui entremêle mes cheveux. Elle aime bien faire ça, à ce que j’ai remarqué. Ça ne me déplait pas d’avoir les cheveux emmêlés par la suite à cause du sexe. Mes caresses se font insistantes elles aussi pour suivre sa cadence. « J’adore cette excuse, tu peux me la sortir quand tu veux. » Je lui rends son baiser et ma main jusqu’à présent sur sa taille remonte sur son ventre, l’effleurant lentement avant de remonter jusqu’à sa poitrine. Mes lèvres dévient de sa bouche jusqu’à son menton pour glisser au creux de son cou. La tête inclinée, je dessine un chemin de baiser jusqu’au creux de ses seins. Ses caresses se font insistantes et les miennes aussi, et je cesse bientôt mes caresses contre son intimité pour me redresser légèrement, soupirant toujours de plaisir sous son contact. Mes doigts se glissent entre mes lèvres, puis je cherche bientôt les siennes pour l’embrasser. « Tu n’as aucune idée comme c’est horrible parfois des journées entières sans te voir. » Ma main saisit la sienne qui caresse toujours mon membre, et se pose ensuite sur sa taille. Sa jumelle fait de même, et je roule doucement pour me retrouver sur le dos, l’entraînant à califourchon sur moi. Mes mains glissent sur son dos, caressant celui-ci. Je l’invite à se pencher un peu puis l’embrasse fougueusement. Je peux sentir sa poitrine effleurer mon torse, et je rêve déjà d’y poser mes mains. « Quand je vois tous ces clients qui se paient du bon temps, tu n’as aucune idée à quel point je crève d’envie de te voir débarquer dans mon bureau. » Je mordille sa lèvre inférieure, susurrant mes paroles contre sa bouche. Mes mains se posent à nouveau sur ses hanches et doucement je la soulève pour me loger en elle sans effort. Je pousse un gémissement rauque que je réprime en l’embrassant une nouvelle fois. J’espère ne pas la vexer en lui parlant de ça. De toutes ces fois où j’aurais aimé lui faire l’amour alors que je voyais disparaître des clients avec des prostituées. Je sais pertinemment que je serais incapable de travailler une seule minute s’il fallait qu’elle vienne me rendre visite. Je pose une main sur sa poitrine, massant un de ses seins, puis alternant avec l’autre. Ma main libre se glisse sur sa nuque, mes doigts se mêlant à ses cheveux alors que j’approche son visage du mien pour l’embrasser encore une fois. « Je t’aime tellement tu n’en as aucune idée. » Je cherche mon souffle, mon baiser se fait un peu plus passionné et j’accélère la cadence qui se fait de plus en plus rapide. Je pousse un gémissement et quelques jurons en serbe. Je ne pense pas à sa réaction quand je lui dis que je l’aime. J’ai cessé de m’en préoccuper avec le temps, me disant qu’elle finira par me répondre un jour quand elle sera prête. Pour l’instant, l’important c’est que je sais qu’elle le pense. Elle ne porterait pas mon enfant si elle n’était pas amoureuse.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Lun 27 Avr - 22:16
Teodora && Kristjan
Une femme qui aime transforme le monde.
je ne vais jamais au club. c'est un endroit que je n'apprécie pas vraiment. je n'aime pas l'idée qu'on puisse profiter des femmes et qu'on les utilise comme des objets. je sais bien qu'elles sont là parce qu'elles le veulent ou du bien Kris ne les force pas. je n'arrive pas à me dire la manière dont les hommes peuvent être aussi langue pendante devant le corps d'une femme. ce sont des femmes qui font leurs spectacles à tous les hommes. si elles se montrent attentive, délicate, aimante ; ce n'est qu'un jeu pour avoir plus d'argent, pour bien gagner. avoir un client fidèle, ça doit être un luxe pour elle. un luxe haut de gamme. cependant maintenant que tout le monde sait qu'on est ensemble, on peut pas dire que les gens parleront et se poseront des questions sur ce que je fais là. je pourrais lui faire une surprise un jour. me glisser dans son bureau et le voir débarquer. je ne pense pas que ça lui déplairait. ça leur surprendrait. ce ne serait pas choquant que sa petite amie vienne lui rendre visite à son boulot. je pense au fait que je n'aimerais pas avoir dans les pattes quelqu'un. la dernière fois, son bureau a été dans un sale état. je pense que ça lui l'énervait de devoir tout refaire. je penserais à ce projet et lui ferait peut-être cette surprise la semaine prochaine. il me demande quelle excuse, j'aurais voulu entendre. je ne dis rien. parce que je n'ai pas besoin de l'entendre me dire une excuse. je préfère aller frôler son oreille. je n'ai jamais voulu d'excuses. je n'en voulais pas à la prison. à cette époque, je ne voyais encore moins pourquoi le faire. j'allais là-bas pour une seule chose. j'allais là-bas pour me faire sauter et rien d'autre. aujourd'hui, c'est différent. totalement différent. il n'y a désormais pas que les parties de jambe en l'air. il y a le reste et dans quelques mois le bébé. je me mets à le taquiner sur le fait que j'ai peut-être fait exprès d'aller dans le lit nue. il aime me taquiner et je suis capable de faire la même chose. j'aime le faire en plus. je l'embrasse à des endroits différents m'amusant à dessiner sur son torse. cependant, je vais plus loin. je descends ma main bien plus bas. je ne le laisse pas m'embrasser ou faire autre chose. je fais des mouvements pour le faire réagir encore plus et son gémissement rauque me fait bien plaisir. j'aime l'entendre gémir de cette manière. j'aime lui faire de l'effet. lui faire de l'effet rien qu'avec ma main. je sens que sa main de ma cuisse va s'aventurer plus loin. « Teodora... » je souris même s'il ne peut pas me voir. c'est une chose que j'aime entendre sortir de sa bouche. cette façon si particulière de le dire qu'il est le seul à faire. il est l'unique pour m'appeler ainsi. pour donner cette envie de lui sauter encore plus sur lui. je garde ce sourire en lui mordant le lobe de son oreille. sa main est désormais bien entre mes jambes. elle arrive à mon intimité. je me mords la lèvre inférieur en étouffant le petit gémissement qui aurait pu sortir de ma bouche. il y a ces restaurants où on mange totalement dans le noir. je me rappelle l'avoir essayer une fois avec un homme qui voulait absolument me faire gouter ce type de sensation. je dois dire que j'en étais surprise. ça donne de nouvelles sensations, un nouveau goût à chaque aliment. ça redonne du sens au goût. c'est un peu la même chose là. pas de lumière. même la peau semble n'avoir pas le même touché. on reprend gout à des gestes simples. on apprend à découvrir le corps de l'autre. pourtant je croyais le connaitre par cœur à force de s'envoyer en l'air. et bien non. j'en suis toujours aussi surprise. il me caresse lui aussi et cette fois je ne peux pas étouffer mon léger gémissement. l'effet qu'il me donne, fait que j'accélère mes mouvements. je ne laisse pas gémir l'embrassant. j'ai gardé ma main dans ses cheveux. j'aime lui caresser à cet endroit. je ne sais pas si c'est parce qu'il a les cheveux longs ou bien si c'est parce que je prends certaines habitudes avec lui. je sens sa main se faire plus insistante. ce n'est pas pour me déplaire. et puis, ça ne fait qu'augmenter les mouvements que je lui fais. « j'adore cette excuse, tu peux me la sortir quand tu veux. » c'est une excuse vraiment nullissime. c'est comme si j'attendais les hormones pour lui sauter dessus. j'ai pas besoin de ça pour le faire. c'est vrai que ça me donne encore plus envie que quand elles étaient pas là. c'est même des fois de résister et de ne pas l'avoir près de moi pour lui sauter dessus et assouvir ses hormones en chaleur. il caresse mon ventre de nouveau. je crois que le nombre de faits qu'il le fait, je ne le remarque même plus. je penche la têt sur le côté en sentant ses lèvres dans le creux de mon cou. ses lèvres se mettent à descendre jusqu'à ma poitrine. je ne cesse pas mes caresses sur son membre tandis que lui le fait. il m'embrasse et je sens ce petit goût sur ses lèvres. je ne l'ai pas vu mais il a du mettre ses doigts à sa bouche avant de m'embrasser. « tu n'as aucune idée comme c'est horrible parfois des journées entières sans te voir. » j'ai besoin de mes moments de tranquillité. des moments où je suis seule et où je peux me pencher sur le trafique. mais plus le temps passe, plus je me rends compte que je ne peux pas passer très longtemps sans avoir envie de le voir. je crois que c'est ce qu'on appelle le manque quand on est amoureux de quelqu'un. heureusement, on profite de la soirée pour rattraper toutes les heures où on ne s'est pas vu. il attrape ma main qui est entrain de faire encore des mouvements sur mon membre. il la retire m'empêchant de jouer encore un peu. je m'attendais pas à ça. il a fait en sorte de mettre sur lui. je crois même que j'ai poussé un petit cri de surprise quand je me suis sentit bougé. peut-être que ce n'était que dans mon esprit. ses mains dans mon dos, il pousse légèrement afin je me penche et qu'il puisse m'embrasser fougueusement. je lui rend avec autant de fougue. « quand je vois tous ces clients qui se paient du bon temps, tu n'as aucune envie à quel point je crève d'envie de te voir débarquer dans mon bureau. » au moins je sais qu'il n'a pas envie d'être à la place de ses hommes et de s'envoyer en l'air avec une de ses filles faciles. c'est moi qu'il voudrait à la place. je me demande pourquoi je peux penser une seule seconde qu'il est en retard parce qu'il passe du bon temps avec l'une de ses filles. c'est complètement idiot. mais en même temps, ça prouve que je tiens à lui. ça prouve qu'il n'est pas une blague et que je tiens bien plus à lui même si je ne lui ai jamais dit 'je t'aime'. maintenant, je sais que ça ne dérangerait pas de me voir à son bureau. j'en prends note pour mon petit plan. « si tu es sage peut-être qui sait, tu auras un jour une surprise.» c'est pas bien de l'évoquer. je voulais que ça soit une surprise. ça en serait toujours parce qu'il ne sera pas quand ça sera mais il aura en tête que ça peut arriver. c'est trop dur de ne pas y faire allusion. je pourrais même être comme il ne m'a jamais vu. en robe. une de ses robes de starlettes de cinéma avec une fente qui remonte tellement haut qu'il est impossible de se balader sans sous-vêtement. la surprise serait encore plus importante puisqu'il ne m'a jamais vu en robe. il me soulève légèrement et là, je sais parfaitement ce qui va se produire. ça me surprend quand même parce qu'on ne peut pas savoir le moment exacte. je gémis de plaisir. il prend du bonheur à s'occuper de ma poitrine en même temps elle est bien plus grosse. il m'embrasse de nouveau alors que je sens qu'il commence à bouger. quand je me dis que ça doit faire deux heures qu'il est rentré et qu'on en déjà à la deuxième fois. « je t'aime tellement tu n'en as aucune idée. » ses lèvres sont encore contre les miennes. je pose ma tête sur son torse entendant le rythme de son cœur et pensant à cet fois où il me dit encore qu'il m'aime. je ne compte même plus les fois où il le dit et où je ne réponds rien. je ne peux pas encore. j'en suis pas encore capable. je ferme les yeux profitant de l'odeur de son torse qui commence à devenir légèrement moite. je passe ma langue dessus. je cherche à faire quelque chose pour ne pas avoir à répondre à ce qu'il vient de dire. je reste muette alors que je suis sûre qu'il aimerait m'entendre lui dire que moi aussi.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Mar 28 Avr - 2:38
une femme qui aime transforme le monde
ft. kristeo
Elle pousse un petit cri presque inaudible alors que je la fais monter sur moi, ce qui me fait sourire tendrement. Je ne peux pas la voir dans le noir, je ne peux que me fier à mes mains. C’est excitant de ne rien voir, de simplement avoir son imagination comme référence. Mes mains errent sur le bas de son dos, mes doigts frôlant les petites fossettes avant de remonter doucement contre sa colonne vertébrale, insistant pour qu’elle se cambre sur moi. J’ai envie qu’elle soit proche de moi. Mes lèvres caressent son visage et je me fie à son souffre sur ma peau pour trouver sa bouche, l’embrassant avec fougue et passion. Elle me rend mon baiser et je ferme les yeux instinctivement même si je ne vois rien. Ses seins caressent mon torse nu. À chaque respiration, je ses les pointes effleurer ma peau, m’excitant et me donnant envie de presser sa poitrine entre mes mains. Je lui parle des clients que j’observe parfois, et que j’envie terriblement. Bien sûr ce ne sont pas leurs femmes, leurs amoureuses, mais j’aimerais énormément que Teo apparaisse soudainement parfois pendant une journée de travail particulièrement longue et pénible. Bien sûr, je ne l'entraînerais pas dans une de ces chambres qui servent aux prostituées. Même si les lieux sont clean et bien entretenus, je préférerais encore le faire dans mon bureau. Les images de la dernière fois où elle y a mis les pieds sont encore bien claires dans mon esprit. Ça ne me dérangerait pas de recommencer, de me jeter sur elle et lui faire à nouveau l’amour contre le bureau. La dernière fois, ce n’était que du sexe. Ce serait différent. Mes mains se glissent sur ses hanches quand je l’entends murmurer que peut-être elle me surprendra si je suis sage. Je souris malicieusement dans le noir, en profitant qu’elle ne puisse pas me voir. Avant j’aurais refusé catégoriquement qu’elle vienne au club. On n’était pas un couple aux yeux des autres. N’importe quel homme aurait pu la draguer et je n’aurais pas eu le droit de protester, malgré l’envie de le mettre en pièce. Maintenant, je ne laisserai certainement pas un homme s’en approcher. Surtout qu’elle est enceinte. Il faudrait être particulièrement tordu pour s’approcher de la petite amie enceinte du propriétaire de la boîte de striptease. « Je suis toujours sage, tu le sais bien. » Enfin, tout est relatif. Il est vrai que je ne proteste pas beaucoup quand elle demande quelque chose. En fait, même si je critiquais fortement sa façon d’agir, je fais exactement comme Teodor Macek. Peu importe ce qu’elle pourrait me demander, je ne pense pas que j’arriverais à refuser. Ce n’est pas pour rien qu’on l’a toujours appelée la princesse. On lui donnait toujours tout ce qu’elle voulait. Je me dis que c’est normal lorsque l’on aime quelqu’un profondément, on ne compte pas. Je suis persuadé que lorsque ce bébé viendra au monde, je ne pourrai pas m’empêcher de le gâter et de lui offrir tous les présents possibles. J’ai tellement d’argent, je peux bien le dépenser pour faire plaisir. Sinon je ne sais pas ce que j’en ferais. Je soulève légèrement la brunette, et bientôt une douce chaleur envahit mon bas-ventre. Elle pousse un gémissement de plaisir et le mien est beaucoup plus rauque. Je tente de le taire en l’embrassant, ma main libre se pose sur sa joue et je me mets à onduler du bassin. Je sais qu’elle n’apprécie pas vraiment les déclarations d’amour. Elle n’est pas encore capable de me le dire. Ça ne m’affecte plus, j’ai appris que je devrais être patient avec elle. Que ça ne viendrait pas tout de suite mais je sais qu’un jour elle y arrivera. J’accélère mes coups de reins et sa tête se dépose sur mon torse. Je la laisse faire et d’une main je me mets à caresser doucement ses cheveux. Son visage s’enfouit sur ma peau et je commence à avoir chaud lorsque je sens sa langue se dessiner sur celui-ci. Je pense qu’elle tente d’éviter le sujet de l’amour. Elle n’arrivera peut-être pas à me dire je t’aime même lorsque le bébé sera arrivé. Ma main à l’arrière de sa tête et perdue dans ses cheveux redescend sur son dos, traçant le long de sa colonne vertébrale jusqu’à ses fesses. « Tu sais, ça ne me dérange pas. Je peux être patient, ce doit être difficile pour toi. » J’accélère les mouvements de va et viens, poussait des soupirs rauques en cherchant ses lèvres. Je dépose un baiser sur son front, un autre sur sa joue et un troisième à la commissure des lèvres. Mes mains se plaquent sur ses hanches pour m’encourager à garder le rythme, et je la presse un peu plus contre moi, remontant ses cuisses sur mes hanches pour me redresser légèrement, la gardant contre moi pour me donner plus de liberté de mouvement. Je pousse un nouveau gémissement de plaisir et murmure son prénom à demi-mots en plaquant un baiser sur ses lèvres. Je m’appuie contre la tête du lit puis après quelques mouvements brusques de bassin je me calme, déposant mes lèvres sur son front avant de parsemer son visage de baisers. J’aime quand elle est au-dessus de moi, mais j’aime aussi prendre les commandes. Tout en douceur, je me tourne sur le côté, la laissant choir sur le matelas Je me penche au-dessus d’elle, m’immisçant entre ses cuisses. Mes mains effleurent ses jambes pour me guider, puis elles remontent jusqu’à sa poitrine. « Je ne pouvais pas résister. » Je parle de prendre les devants, de me faufiler entre ses cuisses pour être plus à l’aise pour bouger en elle. D’une main, je caresse son ventre et remonte à l’aveuglette jusqu’à ce que j’arrive à toucher à sa poitrine. Je caresse celle-ci de la paume des mains, puis la couvre de baisers sans la moindre gêne, m’attardant sur les pointes. Je continue d’onduler du bassin en elle, augmentant la cadence à nouveau. Plus j’y pense et plus je me dis que je serais incapable de tromper Teodora. Même lorsqu’elle sera énorme je ne pense pas que j’y arriverais. Ça va à l’encontre de mes principes.amoureuse.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Mar 28 Avr - 20:08
Teodora && Kristjan
Une femme qui aime transforme le monde.
ce qui est bien avec le noir, c'est qu'on peut sourire bêtement ce n'est pas grave. il ne verra pas si j'ai un sourire idiot. si j'ai des étoiles dans les yeux ou bien si je rougis comme une adolescente. il ne peut rien voir et ça me permet de ne pas avoir contrôler mes expressions. je ne sais pourquoi, je me contrôle encore. je ne devrais pas. je peux être comme je veux quand je suis avec lui. pourtant j'ai toujours l'impression qu'on va me juger car je ferais ressortir une petite once de romantisme. j'en avais à l'époque, j'avais ces petites envies comme toutes les demoiselles de quatorze ans qui se disent que le prince charmant existe vraiment. je ne saurais dire si Kris pourrait l'être. il me surprend de jour en jour. même s'il a ce côté dur et de trafiquant, il a l'autre facette aussi. un prince charmant a toujours deux facettes. on ne peut pas se contenter d'être seulement blanc ou noir. le gris fait partit du monde. j'ai longtemps cru que je pouvais être seulement noir et que ça serait bien plus facile. même en étant totalement noir, ça ne marche pas. il faut mettre un peu de blanc. une petite touche pour réussir. pour réussir à voir le bon côté et prendre certaines décisions dans sa vie. si je n'avais pas mis de blanc, je n'aurais pas gardé cet enfant et je ne serais pas rester ici dans sa demeure à essayer d'être de nouveau la fille éperdument amoureuse de lui. je me retrouve au-dessus de lui. ça me dérange jamais. j'aime avoir le dessus et être au-dessus me permet de pouvoir faire ce que je veux. ma poitrine contre son torse fait encore plus monter mon excitation et on le voit avec mes seins qui ne cessent de pointer contre sa peau nue. « je suis toujours sage, tu le sais bien. » si je venais au club et qu'un homme viendrait me faire la cour, je me demande quelle pourrait être la réaction de Kris. la derrière fois que je suis allé vers cet homme en jouant les séductrices, il n'a fait aucune scène cependant il en fait en sorte de m'éloigner en m'embarquant dans les toilettes. désormais étant un couple, je pense qu'il serait capable d'éclater de colère et de faire passer un sale quart d'heures à l'homme qui poserait les yeux sur moi. je sais que ça pourrait mettre le bordel car je sais qu'il est jaloux. je vois déjà la tête qu'il fait quand je lui parle de mes conquêtes. je ne peux pas changer ce que j'ai été. ça fait partit de moi. c'est mon passé et je ne regrette rien de ce choix. au moins, j'ai profité de cette liberté de faire ce que je veux, de ne pas m'attacher. ça fait du bien parfois de ne pas avoir de liens. je sais que je suis entrain de changer. je sais que je ne suis entrain de tisser des liens. des liens qui vont sûrement me rendre faible cependant je crois que j'ai besoin de ses clients. j'ai besoin de les ressentir car si je ne le fais pas un jour, je ne le ferais jamais. je ne peux pas continuer à ne pas m'ancrer quelque part, à ne pas m'attacher. ça ne sera peut-être pas la vie la plus parfaite. cependant, ça sera la vie que je me serais faite. la vie que je me serais construite. je me dois aussi de le faire pour cet enfant qui va débarquer. une mère sans amour, ce n'est pas une mère. ça me fait sourire sa réponse. lui tout le temps sage, c'est comme si je m'appelais la reine d'Angleterre. nos deux corps ne font désormais plus qu'un. ce n'est pas pour me déplaire. j'ai dû mal encore à attendre un 'je t'aime' même si je ne dis rien, même si je ne lui fais plus la remarque. je le laisse me le dire et je suis toujours muette après. je ne trouve jamais ce que je dois dire. j'ai peur de dire quelque chose qui pourrait le blesser et ne plus l'entendre me dire ses mots doux. le faire s'éloigner petit à petit. alors qu'il accélère ses mouvements, je calle ma tête contre son torse. c'est pour essayer de garder la tête froide bien que c'est dur. on est incontrôlable dans ce genre de situations même si on le veut. je m'amuse avec ma langue sur sa peau. sa main qui s'amusait dans mes cheveux, se perd sur ma colonne vertébrale pour arriver jusqu'à mes fesses. je frisonne. il doit sentir ma chaire de poule sur ma peau. « tu sais, ça ne me dérange pas. je peux être patient, ce doit être difficile pour toi. » ça ne le dérange pas pour l'instant. cependant, il arrivera un moment où il en voudra plus. un jour où il voudra me l'entendre dire. même s'il est patient, la patience a des limites. la patience n'est pas éternelle. un jour, je devrais lui dire. c'est pas comme je ne le pensais pas. c'est juste que les mots sont coincés au fond de ma gorge et qu'ils attendent juste le moment pour sortir. quand ils sortiront, je pense qu'ils ne cesseront plus. il faut juste que je sente le bon moment, le bon instant. parfois, j'ai peur que cet instant n'arrive jamais et que je finisse par jamais le dire. j'évacue cette idiote pensée de mon esprit. c'est idiot. je ne suis tout de même pas comme ça, j'en suis capable. « si tu es sage peut-être qui sait, tu auras un jour une surprise.» la cadence prend une nouvelle ampleur. on va et vient, nos corps l'un contre l'autre. je sens ses mains sur mes hanches et je l'aide dans ses mouvements en bougeant moi aussi mon bassin. il me serre encore plus. je passe mes bras autours de son cou pour être vraiment près de lui. plus rien n'existe. il est ma drogue, il est mon besoin essentiel. il remonte mes cuisses sur ses hanches et je l'aide en faisant la moitié du chemin. j'entends mon prénom tout contre mes lèvres. il est contre la tête du lit où ses coups sont plus violents mais ils me font gémir encore plus forts. je reprends mon souffle quand il ralentit la cadence effrénée. on chavire, on roule. les rôles changent. les positions changent. je ne suis plus au-dessus. je me retrouve contre le lit. « je ne pouvais pas résister. » pour me contrôler, c'est une chose difficile. presque impossible. il y a qu'un endroit où on peut me contrôler, c'est dans une partie de jambes en l'air. je peux me laisser faire. je suis capable de retirer cette carapace qui m'empêche de le faire dans la vie de tous les jours. j'aime quand il prend les rênes. je n'ai pas besoin d'être forte. je peux me laisser aller. je n'ai pas besoin d'être forte. avec d'autres hommes, je ne les laisser tout de même pas avoir cette emprise. généralement, j'étais toujours au-dessus. surtout avec ceux qui pensaient pouvoir me contrôler. alors eux, je ne leur laissais pas une chance d'être au-dessus. j'aime voir qu'il ne peut pas résister. quand il arrivera à résister, je me poserais des tonnes de questions parce que ça voudra dire que je ne lui fais plus même effet et qu'il faut que je remédies à ça. je ne le laisserais jamais ne plus avoir cette tentation. « avoue que tu aimes avoir le contrôle sur moi .» je fais un clin d'œil mais je me rends compte qu'il ne peut rien voir. alors je cherche ses lèvres avec mes doigts pour les caresser. être un animal libre fait que les gens veulent arriver à vous dompter, à vous contrôler. ça leur procure toujours une sensation d'être plus puissant. il a cet avantage que je lui laisse le faire. j'ai confiance en lui, je sais qu'il ne peut pas me faire de mal. qu'il ne s'en servira pas pour me contrôler. sa main est de nouveau sur mon ventre mais elle part rapidement pour s'occuper de ma poitrine en n'utilisant pas que ses mains, il opte aussi pour ses lèvres, sa langue. la danse endiablée reprend un rythme enflammé qui ne fait qu'augmenter le nombre de mes gémissements et de leur puissance. je me cambre alors que mes doigts entre les draps les serrent et que je mords la lèvre inférieur.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Mer 29 Avr - 1:32
une femme qui aime transforme le monde
ft. kristeo
C’est ma faute si elle n’arrive pas à me dire qu’elle m’aime. C’est moi qui l’ai rejetée, insultée, qui l’aie rabaissée au plus bas lorsqu’elle venait me voir en prison. Je l’ai fait sentir comme une moins que rien et lui ai fait ressentir clairement qu’elle ne valait rien à mes yeux même lorsque ce n’était pas le cas. J’ai créé mon propre malheur, et maintenant j’en paie le prix. J’assume les conséquences sans me plaindre, au moins, et j’essaie d’être patient et compréhensif. Elle finira bien par débloquer, par me dire qu’elle m’aime elle aussi. Ce jour-là, je serai sans doute le plus heureux des hommes. Je pense que ce sera plus simple lorsque le bébé sera là. Elle aura sans doute moins peur de montrer ses sentiments. Elle verra bien une fois pour toutes que je suis sérieux, que tout ce que je lui dis est sincère. Peut-être qu’en réalité elle ne me fait pas encore totalement confiance et que c’est la raison pour laquelle elle n’arrive pas à me dire ces trois mots pourtant si simples. J’en étais incapable moi aussi à une époque. Je n’étais même pas capable de lui démontrer de l’affection. Ce n’était que du sexe animal, sans attaches alors qu’au fond j’aurais aimé lui donner bien plus que ça. Dans un monde rêvé, j’aurais gardé mon calme ce jour-là quand j’ai aperçu l’amant d’Olivia. Je serais parti et j’aurais demandé le divorce, retournant voir Teodora et me confondant en excuses. Bien sûr, tout ça n’aurait pas fait de sens. Je ne l’aimais pas à l’époque. Elle n’était qu’une allumeuse à mes yeux. Quelle fille de dix-huit ans vient faire des avances à un homme de vingt-huit ans, prétendant être amoureuse de lui? Elle me connaissait à peine. Moi aussi je la connaissais peu d’ailleurs, et pourtant ça n’a pas été bien long avant que je tombe sous son charme en prison. La savoir près de moi, qu’elle me soutenait pendant tout ce temps, c’était pourtant une belle preuve d’amour. Elle me dit que si je suis sage, peut-être qu’un jour j’aurai une surprise. Ce sont les mêmes paroles que pour la visite au club. Je souris tendrement, même si je sais qu’elle ne peut pas me voir. « Je vais attendre le temps qu’il faut. Pour l’instant, je me console en me disant que tu ne l’aurais pas gardé si tu ne m’aimais pas. » Je fais allusion au bébé. J’accélère la cadence en poussant des gémissements rauques et me penche vers elle, mes lèvres caressant son visage en y déposant des baisers au hasard. Mes mains se posent sur ses hanches et je la redresse, m’appuyant contre le panneau du lit. Mes mouvements sont plus profonds et plus brusques, je ferme les yeux et cherche ses lèvres, murmurant son prénom entre deux gémissements de plaisir. Je cherche mon souffle, écoutant ses cris qui sonnent comme de la musique à mes oreilles. Elle glisse ses bras autour de mon cou, m’encourageant à continuer, et je ne m’arrête pas tout de suite. Mon dos frappe légèrement contre la tête du lit, mais ce n’est pas douloureux, il faut dire que je n’ai pas le temps de penser à ça. Je ralentis le rythme et reprends légèrement mon souffle. Je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée. Je cherche son visage et mes lèvres se posent sur son front, descendant doucement sur ses joues jusqu’à ses lèvres. Je ne la préviens pas lorsque je décide d’inverser les rôles. En même temps, c’est toujours bien mieux d’y aller par la surprise. Je lui dis que je ne pouvais pas résister. C’est vrai que je finis toujours pas vouloir prendre le dessus. J’aime avoir le contrôle au lit, je suis comme ça. Et sur elle, effectivement c’est sans doute encore mieux. Je me doute qu’elle ne devait pas laisser les hommes agir ainsi avec elle. Je ne lui poserai certainement pas la question de peur de ne pas aimer la réponse, mais je ne crois pas que Teodora aurait pris le risque de se montrer « faible » vis-à-vis d’un de ses amants d’un soir qu’elle ne reverrait jamais. Je ris doucement quand j’entends sa question. Elle n’a aucune idée comme j’aime ça, bien que ça fasse quelque peu macho. « J’adore ça. Mes clients parlaient de toi comme d’une bête sauvage. C’est tout de même flatteur de savoir que j’ai réussi à dompter la terrifiante Teodora Macek. » Mon ton est amusé même si j’articule péniblement ma phrase entre les coups de reins. Lorsque notre relation était secrète, j’ai entendu toutes les histoires possibles. Teo a toujours eu la réputation d’avoir un sale caractère. Elle tient ça de son père, sans doute. Sa technique avec les hommes en avait rendu plus d’un furieux, certains allant même jusqu’à dire qu’elle était une arnaqueuse, car elle profitait de ses atouts pour signer ses contrats. De tout ce qui se disait, ce qui revenait le plus souvent était sans aucun doute qu’aucun homme n’arriverait à la contrôler. Quand l’annonce de notre relation a commencé à se faire, certains n’ont pas osé commenter. Sans doute que personne ne s’attendait à ça. Je ne suis pas réputé pour ma patience. Je sens ses doigts frôler mes lèvres et je dépose des baisers sur ceux-ci alors que d’une main je caresse son ventre avec tendresse, remontant sur sa poitrine. J’incline légèrement la tête, délaissant ses doigts pour embrasser son visage, descendant jusqu’à sa gorge et m’immisçant jusqu’au creux de ses seins. J’ai toujours aimé sa poitrine, d’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours adoré m’y attarder. Je ne me suis jamais gêné pour le faire d’ailleurs. Avec sa grossesse, celle-ci a pris du volume et ce n’est certainement pas pour me déplaire. Je n’ai jamais apprécié les femmes sans aucune courbe, ça ne m’a jamais attiré. Mes lèvres pincent doucement les pointes légèrement durcies et alors que j’accélère la cadence j’entends ses gémissements se faire plus longs et plus bruyants. Mes mains se posent sur les draps, et je cherche ses mains à l’aveuglette alors que ma langue trace la courbe de ses seins, remontant à nouveau jusqu’à ses lèvres, déposant des baisers sur son menton. Je trouve finalement ses doigts qui resserrent les draps et dépose mes mains sur les siennes, donnant un coup de reins plus profond et plus lascif, poussant un long râle de plaisir. Je murmure des mots tendres en serbe, oubliant quelques instants qu’elle ne peut pas comprendre. Ça m’arrive encore de temps à autre. J’hésite à lui traduire mes mots. Elle doit bien se douter de ce que je lui dis, à force. C’est presque toujours la même chose. Je lui murmure que je l’aime, à quel point je ne peux plus me passer d’elle, que je donnerais n’importe quoi pour elle. Je ralentis la cadence, soupirant de plaisir, puis mon visage s’enfouit au creux de son cou. Je dépose des baisers sur son épaule. Dans quelque temps, on ne pourra plus faire l’amour comme ça. Je ne pourrai plus être face à elle, son ventre sera plus gros, il faudra être plus imaginatif. Certains couples se lassent, c’est pourquoi il y a tant d’infidèles. Pour l’instant, j’en profite, sentant le minuscule petit ventre qui caresse mon torse. C’est encore difficile de croire que c’est vrai, qu’un petit bébé grandit là-dedans. Je sens mon orgasme approcher et mon corps se fait tremblant. Je cherche ses mains sur le lit et les saisis dans les miennes sans force, nouant mes doigts au sien alors que je pousse un long râle de plaisir, penchant la tête vers l’arrière. Tout mon corps se crispe et un frisson me parcourt en entier. Je me penche et cherche ses lèvres dans la pénombre afin de quémander un nouveau baiser sans prendre la peine de reprendre mon souffle. « Même si je les envie, tous ces clients qui passent du bon temps au club, je sais qu’en fin de compte, en étant patient j’ai mille fois mieux que ces putes. » J’attrape ses lèvres et continue d’onduler en elle. Bientôt, la sensation sera insupportable, mais jusque-là, j’ai envie qu’elle prenne aussi son plaisir. Mes muscles se contractent une dernière fois, puis ma bouche caresse son visage à la recherche de sa lèvre inférieure que j’enveloppe pour la mordiller. « Oh, Teodora… » Je murmure son prénom, savourant les derniers instants de plaisir. Mes mains se posent sur ses hanches, puis descendent pour caresser ses cuisses. J’ai remarqué ces derniers temps qu’elle ne fait plus trop attention à ses cicatrices lorsque je les touche. Je pense qu’elle a compris que ça ne me dérange pas. Dans le noir, la sensation des marques est même agréable sous mes doigts. On dirait des dessins sur sa peau, des motifs bien qu’en réalité ce soit bien moins glorieux.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Mer 29 Avr - 19:51
Teodora && Kristjan
Une femme qui aime transforme le monde.
je pensais être une fille assez forte, je pensais que personne ne pourrait me faire du mal. seulement, une personne a réussi à me blesser bien plus que les autres. et cette personne est juste avec moi en ce moment. c'est paradoxal. mais en même temps, l'amour est toujours signe de souffrance. on utilise bien le mot tomber quand on tombe amour, ça veut tout dire. ce n'est jamais facile. j'aurais pû l'empêcher de m'avoir de nouveau. j'aurais oublier cette folle idée de venir à Silmoa Springs pour me venger. en venant ici, je savais que j'avais une chance sur deux pour retomber amoureuse. et c'est arrivé. je suis retombée dans ses bras alors que je ne cherchais au départ qu'à me venger pour m'avoir fait souffrir. il évoque le fait qu'il peut être patient et en même temps, c'est normal ce que je peux ressentir. ce côté renfermé est une des causes du fait de la manière dont il me faisait ressentir à la prison. là-bas, j'étais comme une fille sans importance, comme une moins que rien. j'avais l'impression que je ne valais rien, où je n'avais aucune importance à ses yeux. j'ai encore des 'doutes'. ça ne fait pas longtemps que je suis ici, ça ne fait pas longtemps qu'on est comme un vrai couple. il m'a dit qu'il resterait avec moi mais au fond de moi, j'ai peur. j'ai peur qu'il parte parce qu'il n'arrivera pas à me supporter, parce que la vie avec un bébé est insupportable. je crois qu'il me faut du temps pour me dire que c'est vraiment vrai, que je ne rêve pas. je n'ai jamais été allumeuse avec lui. j'avais beau avoir dix-huit ans la première fois que j'étais dans sa voiture et que je lui ai clairement montré ce que je voulais. ça ressemblait peut-être à une technique d'allumeuse seulement pour moi, c'était la seule manière de l'avoir. je ne crois pas que j'aurais fait si bonne impression en débarquant pour lui dire que je craquais totalement pour lui et que je le voulais dans ma vie. j'étais prête à le faire sortir de prison plus tôt, j'étais prête à l'aider. j'étais prête à tout et n'importe quoi parce que j'étais véritablement amoureuse de lui même si je ne le voyais qu'à travers son apparence et ce que me disait mon père. quand j'y pense, je m'étais pas vraiment trompé sur le fait que je cachas aussi quelqu'un d'autre derrière sa dureté. « je vais attendre le temps qu'il faut. pour l'instant, je me console en disant que tu ne l'aurais pas gardé si tu ne m'aimais pas. » si je tenais pas à lui, c'est vrai que je n'aurais pas gardé ce bébé. je n'aurais pas voulu partagé une aussi importante chose. partager un être avec un mélange de deux personnes, ce n'est pas n'importe quoi. certains disent que c'est une preuve d'amour. pour moi, c'est une immense preuve d'amour car je n'aurais accepté de personne de me faire un enfant. à part à l'instant, où je me serais renduit compte que j'ai trente ans et que je n'ai pas de descendance. ce ne sera pas n'importe quoi qui sera le père de mon enfant et j'en suis la plus heureuse. je crois que j'aurais été déçu de devoir choisir le premier qui semblait à la hauteur pour donner des bons gênes. cet enfant aura les bons gênes avec nous. je l'embrasse passionnellement pour lui prouver que c'est bien ça, que si je garde cet enfant, c'est que je l'aime. il accélère la cadence. je glisse mes bras autours de son cou. je sais qu'il aime quand je le fasse parce que généralement il dépose mes bras là. il faut toujours profiter des instants un peu plus calmes pour reprendre son souffle pour que ça soit encore plus long, plus sauvage. les rôles s'inversent. il prend les commandes et je lui laisse faire ce que je ne voulais pas avant. « j'adore ça. mes clients parlaient de toi comme d'une bête sauvage. c'est tout de même flatteur de savoir que j'ai réussi à dompter la terrifiante Teodora Macek. » on m'a jamais vu comme la fille douce. en même temps, je montrais bien le contraire. je montrais à quel point, je n'allais pas me laisser dompter par le premier qui me ferait la cours. je n'hésitais pas à avoir du répondant et à montrer ce que je veux. dans le business, tout le monde sait qu'on ne peut pas me dicter ma conduite, on ne peut pas mettre des rênes à ce cheval sauvage. tout le monde savait aussi que je n'étais pas fidèle et que j'accumulais les conquêtes avec une liste très longue. certains voulaient me contrôler et essayer de me le montrer. c'était drôle de montrer qu'il n'y arrivera pas. je ne sais pas encore ce qu'ils disent. ils doivent sûrement dire que j'ai céder et que j'en pris un capable de faire marcher mon trafique. je n'écoute pas souvent les ragots. j'aime pas ça. ça me sert à rien. « tu vas voir, je vais redevenir sauvage, si tu n'arrêtes pas.» j'ai autant de mal à prononcer cette petite phrase en pleine action. j'attrape ses lèvres et je mords sa lèvre inférieur pour que ça aille avec la phrase que je viens de dire. la bête sauvage est tout de même toujours en moi. avec lui parfois. avec tout le reste du monde, constamment. les doigts que j'ai mis sur ses lèvres, il me les embrasse. mes doigts serrent les draps encore un peu plus alors que sa langue est sur ma poitrine. j'ai l'impression que je suis bien plus sensible à cet endroit. ce n'est peut-être qu'une illusion ou bien c'est à cause de la grossesse, je ne serais dire. il pose ses mains sur les miennes et c'est à ce moment-là qu'il a un coup de rein plus fort que les autres. il parle encore en serbe. je ne comprends pas encore ce qu'il dit. cependant, l'intonation semble toujours la même à chaque fois qu'on s'envoie en l'air. donc j'en déduis à chaque fois que c'est des choses qui ont un rapport avec ça. il doit sûrement me dire les mêmes choses qu'il me dit quand il parle anglais. je ne me fais pas de soucis pour ça. il peut très bien dire d'autres choses, je ne vais pas m'énerver surtout quand c'est dans une partie de jambes en l'air. je lâche les draps, ses doigts s'entrelacent avec les miens.il pousse ce râle que je connais que trop bien, que je distingue entre les autres. il arrive au sommet. il arrive à son orgasme. je sens son corps se crispait. il cherche mes lèvres et m'embrasse. je lui rends son baiser en me mettant à bouger du bassin. je veux aussi avoir le droit à cette apothéose, à ce moment qui vous met sur un petit nuage. « même si je les envie, tous ces clients qui passent du bon temps au club, je sais qu'en fin de compte, en étant patient j'ai mille fois mieux que ces putes. » je n'aime pas quand il parle des filles comme ça. j'ai envie de lui dire mais je me tais car sinon je sais que je n'aurais plus envie de ça. dans l'énervement, je serais capable de faire semblant. je n'ai pas envie. je me tais et ondule du bassin plus fort. « plus c'est long, plus c'est bon..» il continue ses coups. je sais que c'est pour bientôt, que moi aussi j'aurais le droit. ses lèvres sont sur mon visage. elles trouvent ma bouche enveloppant ma lèvre inférieur pour la mordiller. « oh, Teodora... » et c'est là que ça arrive. au moment où il prononce ces deux mots, ça m'emporte au septième ciel. je penche ma tête et cambre mon corps en laissant sortir le cri. cette fois, je ne l'étouffe pas en l'embrassant. il pose ses mains sur mes hanches descendant sur mes cuisses. je dois dire qu'avec la grossesse, je me rends moins compte de ces cicatrices, je suis bien plus préoccupé par mon ventre qui grossit que par les marques de mes jambes. je laisse mon corps s''enfoncer dans le lit alors que des frissons dessinent chaque parcelle de mon corps. je pose mes mains sur mes joues attirant son visage du mien pour l'embrasser délicatement avant de reprendre ma respiration en passant la main dans mes cheveux. « mes hormones sont très contentes.» dis-je en rigolant.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Jeu 30 Avr - 3:31
une femme qui aime transforme le monde
ft. kristeo
Quand je dis que j’ai réussi à la dompter, je la taquine. Je sais très bien que peu importe ce que je ferai, elle finira toujours par revenir la même jeune femme rebelle qui n’en fait qu’à sa tête au final. C’est pour cette raison que je l’aime autant. Car elle ne se laissera pas faire, elle ne me laissera jamais la manipuler. Bien sûr, peut-être qu’un jour elle m’écoutera quand je lui conseillerai certaines choses. C’est certain que lorsque le bébé sera au monde, tout sera différent. Mais elle restera toujours la même au fond. Elle ne se laissera jamais marcher sur les pieds par personne. Je repense à ce jour-là au club où elle m’a rendu ma gifle. Elle ne se laissera jamais toucher ainsi. Je ne le referai jamais, je le lui ai promis. S’il y a bien quelqu’un qui sache tenir ses promesses, c’est bien moi. Je ne lèverai plus jamais la main sur elle, encore moins maintenant que je sais qu’elle porte mon enfant. Je ne ferais jamais de mal à la mère de mes enfants. Je parle de plusieurs enfants. Nous n’en avons pas encore parlé, mais je ne veux pas une petite famille. Je ne veux pas d’un enfant qui vivra seul. Et puis dans cette grande maison, on a suffisamment de place pour élever plusieurs enfants. Ils pourront même avoir chacun leur chambre sans problème. Je me demande quelle réaction elle aurait si je lui parlais d’avoir plusieurs enfants. Si elle trouverait cette discussion trop précipitée. J’imagine qu’elle ne pense pas ainsi, pour sa part. Si ça se trouve, un bébé sera bien suffisant pour elle. Elle aura probablement peur d’entacher sa réputation, de perdre de la crédibilité. Elle va sans aucun doute affronter des critiques et des regards quand les gens sauront pour sa grossesse. Les gens seront bien plus durs avec elle qu’avec moi. Si ça se trouve certains y verront une simple alliance entre deux empires. Un enfant est bien plus sérieux qu’un mariage. J’ai vu les regards quand j’ai annoncé la première fois pour Teodora et moi. Je savais que ce serait ce genre de réactions. Ils se demandaient ce qu’elle pouvait bien me trouver. Ça ne pouvait pas être l’argent, elle n’en a pas besoin. Je crois que certains croient encore qu’il s’agit d’un arrangement que son père avait conclu. Parce qu’il faudrait qu’elle soit folle pour me choisir moi alors qu’elle a des millions de prétendants de son âge. Alors que tous ces hommes se sont fait rembarrer, mystérieusement son choix s’est toujours arrêté sur moi. Elle me murmure que si je n’arrête pas, elle pourra très bien redevenir sauvage. Je souris contre ses lèvres, tentant de reprendre mon souffle également. « Ne me tente pas trop… » Elle me mord la lèvre inférieure et je frissonne légèrement de plaisir. Dans la noirceur, je cherche son corps du bout des doigts et avec des baisers pour me guider. Lorsque je m’attarde sur ses seins, je sens ses mains se resserrer sur les draps. On dirait que depuis le début de sa grossesse, la moindre sensation est bien plus intense. Ce n’est pas pour me déplaire. J’aime la sentir gémir, trembler sous mes doigts à la moindre caresse. Mes mains partent à la recherche des siennes et j’entrelace nos doigts pour donner un coup de reins long et lascif, gémissant de plaisir. Mon visage s’enfouit au creux de son cou et je respire doucement l’odeur du shampoing dans ses cheveux qui commence à se dissiper avec nos ébats et la journée qu’elle a dû passer. Il m’arrive souvent de lui parler en serbe. Au début je lui traduisais presque tout, maintenant je ne le fais plus. Je me dis qu’elle doit deviner ce que je lui dis. C’est toujours la même chose à quelques exceptions près. Une fois, je lui ai littéralement demandé de m’épouser, mais je n’ai pas eu le courage de le lui traduire et j’ai préféré lui dire que je l’aimais énormément. Un jour je le lui demanderai, mais pas maintenant. J’ai déjà tout mon scénario en tête. Je lui offrirai sans doute la bague de ma mère. Une bague sertie de diamants qui, même si mon père la lui avait acheté parce qu’il se sentait coupable, n’en reste pas moins magnifique. Pour l’instant je sais qu’elle refusera catégoriquement. Je pousse finalement un long râle de plaisir, me cambrant et me crispant au-dessus de Teodora. J’atteins le septième ciel, mais elle n’y est pas encore pour sa part. Je déteste quand ce genre de chose arrive. Je cherche ses lèvres pour l’embrasser, un baiser avide de tendresse. Il n’y aurait pas eu ça, avant. Je n’aurais pas recherché à ce qu’elle me rende mon baiser. Je ne réfléchis pas lorsque je parle des clients et des prostituées. J’aurais pu modérer et ne pas en parler, je sais qu’elle n’apprécie pas particulièrement que je vois les filles de cette façon. Je sais qu’elle pense qu’elles méritent mieux. C’est dans ces situations que je me dis que l’inviter à se présenter au club n’est peut-être pas une si bonne idée que ça. Je continue mes coups de reins et elle ondule du bassin pour m’aider à rythmer ma cadence. Je souris quand elle dit que la lenteur rend les choses meilleures. Ça dépend. Je ricane légèrement, donnant des coups de reins pus forts. C’est vrai que si l’on regarde ça ainsi, on a passé deux ans sans se voir. « C’est vrai que je nous regarde aujourd’hui et ça valait la peine d’attendre… » Mes lèvres se posent sur son visage, je frémis de plaisir. Je murmure son prénom et quelques secondes à peine après, c’est son tour de jouir. Elle se laisse aller à crier et je profite de l’entendre crier. C’est ma petite satisfaction personnelle de savoir à quel point je lui fais de l’effet. C’est idiot, mais je me plais à imaginer qu’il n’y a qu’avec moi qu’elle fait ça. Que les autres n’ont pas eu droit à ses gémissements et que je suis le seul à lui faire cet effet. Je ne suis pas dupe, je sais qu’il y en a eu d’autres. Mes mains se posent sur ses hanches et glissent doucement sur ses cuisses. Je souris alors que son corps se cale dans le matelas. Elle ne semble visiblement aucunement préoccupée par ses marques, ce qui me rassure. Je tente moi-même de reprendre mon souffle et je remarque qu’elle frissonne lorsqu’elle attire mon visage près du sien. Je souris contre ses lèvres et mes mains s’appuient sur le matelas sans effort. Elle passe doucement une main dans ses cheveux et je ricane légèrement quand elle se met à parler de ses hormones en riant doucement. Je glisse doucement mes doigts dans une mèche de cheveux foncés et les éloigne derrière son oreille. « Surtout qu’elles n’hésitent pas, je vais me faire un plaisir de m’occuper d’elles à l’avenir. » Je lui fais un petit sourire malicieux et me retire d’elle en poussant un léger soupir accompagné d’un frisson. J’étire mon bras et appuie sur l’interrupteur de la lampe de chevet qui éclaire légèrement la chambre sans nous éblouir. Mes doigts se resserrent sur les draps et je les ramène vers nous, me collant contre la jeune femme par réflexe, mon torse effleurant son dos. Ma main gauche se pose instinctivement sur son ventre. « J’aurais vraiment aimé pouvoir le promettre à tes parents, mais je te jure que je vais te rendre heureuse. Je suis persuadé que tu seras une mère merveilleuse. » Je me redresse légèrement et l’embrasse sur la joue, au coin des lèvres. J’aurais aimé faire les choses dans les règles de l’art, aller demander sa main à son père. Je sais bien qu’il aurait sans doute refusé. Je crois que s’il n’avait jamais su pour mon ex-femme, tout aurait été différent par contre. On ne saura jamais. Je glisse une jambe par-dessus les siennes et monte légèrement sur elle de façon à la faire rouler sur le dos. Je lui souris tendrement et dépose un baiser sur ses lèvres. « Pardon, je ne devrais pas parler de ça. » Elle n’aime pas quand je parle de ses parents. Sans doute que c’est encore trop frais dans sa mémoire. Mon corps glisse sous les couvertures et j’embrasse son ventre, y déposant une multitude de baisers avant de relever la tête vers la brunette, posant mes mains sur la petite bosse encore à peine visible. « Tu n’as aucune idée comme j’ai hâte de sentir ce petit monstre bouger, c’est insupportable. » Depuis que ce bébé n’était encore qu’une supposition, j’étais déjà enthousiaste à la venue d’un enfant. Je rêve d’une famille depuis longtemps. C’est un rêve qui se concrétise, pour moi. Je n’en parlais pas auparavant, car je ne voyais pas Olivia comme la mère de mes enfants. Teodora comblerait parfaitement ce rôle. Même si elle est cruelle et que les gens la considèrent souvent conne sans pitié, je sais bien qu’il y a au fond une part d’humanité. Nous en avons tous une.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Ven 1 Mai - 11:35
Teodora && Kristjan
Une femme qui aime transforme le monde.
il faut toujours que les gens pensent que tout est fait par arrangement. que tout est programmé. qu'on ne fait rien par rapport à notre cœur. que nous sommes en quelque sorte des poupées. je n'ai jamais voulu être une poupée. je n'ai jamais voulu être l'objet d'un mariage arrangé. avec la famille que j'ai, mon père aurait pû avoir une liste avec les fils de la famille avec qui il aurait été bon de faire une alliance bien plus forte. mon père a une fois voulu me faire voir qu'elle aurait pu être cette liste. je ne sais pas ce qu'il cherchait à faire ce jour-là. ça m'a mis dans une rage folle. j'ai fais volé en éclats cette liste en millier de petits morceaux de papier volant à travers son bureau. je n'aurais pas pensé que ça aurait pû le faire rire. pourtant c'est ce qui s'est passé. il a même mis en avant que c'était un côté qui m'aidera toujours dans le business. j'ai toujours refusé toutes les demandes du temps de mon père. et quand il est mort, j'ai encore plus refusé les demandes. je savais qu'elles seraient nombreuses et que toutes seraient juste pour avoir une main mise sur mon business. j'ai beau être une femme, je comprends très vite les choses. j'ai vite compris comment fonctionne les choses. ils ont beau dire que dans notre monde les choses sont compliquées, les choses sont en faites très simples. même beaucoup plus simple que si on était des personnes normales. je sais que les mauvaises langues doivent parler. ils doivent essayer de trouver les raisons du fait que j'ai choisi Kristjan plus tôt que quelqu'un d'autre. ils doivent certainement croire que c'est à cause du lien entre nos deux familles et rien d'autre. je me fous de ce que tout le monde peuvent penser. je préfère largement qu'ils s'imaginent des choses fausses. au moins, ils ne vont pas fouiller ailleurs. en essayant de deviner les raisons, ils ne remarqueront pas ma grossesse. ma grossesse ne devra pas être remarquer avant un moment. j'espère pouvoir la garder assez longtemps cacher afin de pouvoir faire ce que je veux avant. je sais que j'arriverais à le cacher. en arborant des hauts fluides, je cacherais les choses bien que ça semblera suspect que je ne mettes plus des hauts moulants comme j'ai l'habitude. je parle du côté sauvage que je pourrais faire ressortir s'il le faut. « ne me tente pas trop... » je pourrais très bien le tenter encore plus. je sais parfaitement reprendre ce côté sauvage, ce côté indomptable. c'est plus facile pour moi que de prendre un côté plus recommandable, plus parfait. j'ai dû et pourtant je devrais le faire quand cet enfant verra le jour. je dois dire qu'avec cette grossesse, beaucoup de choses changent. et ce n'est pas seulement mon corps physiquement. c'est aussi toutes les sensations que ça me procure. chaque caresse devient plus intense. chaque gémissement devient plus fort. j'aime le fait qu'il parle en serbe. j'aime le fait qu'il garde ses racines. quand cet enfant sera là, j'aimerais pouvoir qu'il puisse avoir la chance d'apprendre le serbe et le roumain. ce sont ses origines et ça serait importante pour cet enfant surtout si un jour, il veut reprendre l'empire de ses parents. il arrive avant au moi au septième ciel. ça ne me gêne pas. je sais que je suis contente quand il y arrive. ça me dérange pas de ne pas en avoir un. j'en ai déjà eu un tout à l'heure. cependant, je ne veux pas arrêter. alors je bouge le bassin en même temps que le sien. il sourit, je ne le vois pas mais je ne peux entendre ce léger rire qui n'est pas très fort. il opte pour une cadence bien plus forte. ce qui ne fait qu'accélérer mon chemin vers le septième ciel. « c'est vrai que je nous regarde aujourd'hui et ça valait la peine d'attendre... » il y a eu deux ans où nous nous sommes pas vu. deux longues années. je pense que ça joue sur le fait de la manière dont nous sommes aujourd'hui. peut-être que sans ses deux années, les choses ne seraient pas comme ça. il me dit mon prénom et je jouis. je ne fais pas dans la dentelle, je n'étouffe rien et je n'essaye pas de le faire. je me laisse aller. il y en a beaucoup qui m'ont entendu gémir mais il n'y en a pas beaucoup qui ont eu le droit à des gémissements aussi forts, aussi lâchées. quand il le faut, je sais me contrôler pour ne pas à avoir crier trop fort ou montrer que ce n'est pas exceptionnel. avec lui, c'est totalement différent. il ne le sait pas et il doit croire que d'autres ont eu le droit aux mêmes moments. les marques sont devenus le truc qui me fait le moins de soucis en ce moment. ce n'est qu'une broutille par rapport aux restes. je me calle contre le matelas. je lui parle des hormones avec plaisanterie. il glisse sa main dans mes cheveux en remettant une mèche derrière mes oreilles. « surtout qu'elles n'hésitent pas, je vais me faire un plaisir de m'occuper d'elles à l'avenir. » de toute façon, elles n'hésitent jamais. quand elles veulent quelque chose, on peut dire qu'elles sont très expressives. c'est fou comme le corps peut montrer quelque chose quand il en a besoin. je suis sûre qu'il dit ça en souriant. je le connais assez pour savoir qu'il sourit en disant cette phrase. il se retire. il appuie et la lumière fait son apparition. même si la lumière n'est pas forte, on peut dire que ça fait assez bizarre d'être de nouveau éclairer. je dois dire que je m'étais habituer à être dans le noir. mes yeux s'habituent très vite au changement. il attrape les draps et les ramène pour nous couvrir avec. il se colle contre moi, je peux sentir son torse contre mon dos. dans cette position, il est très facile pour lui de poser la main sur mon ventre et c'est ce qu'il fait. je pose mes mains sur la sienne. « j'aurais vraiment aimé pouvoir le promettre à tes parents, mais je te jure que je vais te rendre heureuse. je suis persuadé que tu seras une mère merveilleuse. » c''est toujours difficile d'entendre quelqu'un parler de mes parents. c'est toujours un sujet difficile pour moi. quand on se tourne vers le passé, ça ne fait pas longtemps que je les perdus. c'est très proche. il va me falloir encore du temps pour m'y faire et faire mon deuil. c'est tout à fait normal. je sens mon estomac se nouait et je sens cette colère. ça fait remonter cette tristesse. une tristesse que je ne montre pas. quand dans le business, quelqu'un commence à me parler de mon père, où il arrête très vite où je fais en sorte de le faire taire pour toujours. c'est un sujet brulant, très brulant. il m'embrasse au coin des lèvres. une de ses jambes est sur moi et il fait en sorte que je sois sur le dos. il m'embrasse sur les lèvres. je ne sais pas si mon père aurait voulu l'entendre. il peut être très têtu surtout quand ça me concerne moi et mon bonheur. la méfiance en faisait toujours partit parce qu'il ne voulait pas que j'en souffre. « pardon, je ne devrais pas parler de ça. » il sait que j''ai encore du mal. il sait que c'est un sujet que je n'évoque jamais. je ne parle que très rarement de mon père ou de ma mère. quand j'en parle, c'est précisément et rapidement pour éviter de ressentir leur perte. plus c'est rapide, plus c'est facile. comme quand on retire un pansement. il faut toujours mieux le faire vite pour éviter de souffrir plus. « ne t'excuse pas, je dois apprendre à parler d'eux. je dois arrêter de m'en vouloir. je dois arriver à parler d'eux normalement. » je ne veux pas qu'il s'excuse parce que je dois apprendre à en parler. je dois apprendre à passer au-dessus pour ne plus en souffrir. plus je l'évoquerais, plus ça deviendra plus facile. plus ça sera simple. il glisse sous les couvertures pour aller poser ses lèvres sur mon ventre. il lève la tête et me regarde en gardant ses mains dessus. « tu n'as aucune idée comme j'ai hâte de sentir ce petit monstre bouger, c'est insupportable. » il faudra encore un peu de temps avant qu'il ne bouge. j'ai hâte de le sentir et en même temps non. quand viendra ce moment, cela voudra dire que mon ventre sera bien plus gros et que je m'approcherais du moment où il viendra au monde. au moment on sera si c'est une fille ou un garçon, on pourra arrêter d'être dans l'ignorance et pouvoir dire 'elle' ou 'il'. c'est fou comme il est toute excité par cette grossesse. ça me fait sourire car je n'aurais jamais cru le voir comme ça parce que je suis enceinte et qu'il va être père. je pensais qu'il serait plus éloigné. qu'il ne serait pas ainsi. « il faudra encore attendre un peu. tu sais que tu me surprends.» je n'aurais peut-être pas dû le dire. trop tard.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Sam 2 Mai - 3:33
une femme qui aime transforme le monde
ft. kristeo
Je sens que cette excuse d’hormones va rester encore longtemps. Je l’aime bien en tout cas. C’est plutôt drôle de l’entendre se plaindre d’avoir envie de faire l’amour sous prétexte qu’elle est enceinte. Ce n’est pas vraiment douloureux comme « effet secondaire » à sa grossesse. Et puis comme je le lui ai dit, je suis prêt à l’aider n’importe quand pour satisfaire ses envies. Je ne peux m’empêcher de sourire en le lui mentionnant, c’est plus fort que moi. J’allume la lumière après m’être retiré d’elle et cligne des yeux quelques fois afin de m’habituer à la lumière. Je m’installe contre elle et ramène les couvertures vers nous, collant mon torse contre son dos. Je pose une main sur son ventre et bientôt sa main vient se poser sur la mienne. Ce n’est pas pour retirer la mienne toutefois. C’est simplement pour le plaisir de le faire. Je ne devrais pas parler de ses parents. C’est trop récent, elle n’est pas encore remise de leur décès ça se voit dans son regard. Elle aura beau dire le contraire, ou afficher le contraire, elle s’ennuie définitivement de ses parents. Elle devait avoir des souvenirs avec eux. Ce n’était pas simplement des histoires d’affaires. Il y avait certainement des histoires de vacances, d’enfances, des petites routines familiales. Sa mère ne se mêlait pas à la business de Teodor Macek. Elle laissait son mari faire ses affaires et elle restait en dehors de tout ça. Du moins, c’est ce que je me souviens d’avoir vu d’elle. Je sais que Teo serait incapable de faire ça. Elle aura trop besoin de s’occuper de son trafic. Je ne doute tout de même pas qu’elle sera une bonne mère. Différente de la sienne, mais ça ne veut pas dire qu’elle sera mauvaise. J’aimerais être un père comme le sien semblait l’être. En plus présent. Je ne veux pas que mes enfants soient élevés par des nounous et des baby-sitters. Je me fais cajoleur en réalisant que j’aurais peut-être dû éviter le sujet de ses parents et dépose un baiser au coin de ses lèvres en m’excusant d’en avoir parlé. Je n’aurais pas dû, mais visiblement elle ne semble pas trop m’en vouloir. Je suis étonné lorsqu’elle me dit qu’il faudra bien qu’elle apprenne à en parler un jour normalement, et que je n’ai pas à m’excuser. Je suis fier de l’entendre dire ça. Je crois qu’elle a tout de même le temps de s’en remettre. Ça ne fait pas si longtemps. Des gens prennent beaucoup plus longtemps à se remettre d’un deuil parfois. « Laisse-toi du temps, c’est normal. » Je décide d’arrêter le sujet ici pour m’aventurer sous les couvertures, jetant un petit regard taquin à la brunette. Je penche la tête et embrasse la minuscule courbe sur son ventre, m’y attardant particulièrement. J’ai hâte qu’elle soit plus visible, contrairement à Teo. Si elle compte combien de temps elle pourra le dissimuler encore sous des vêtements amples, ce qu’elle dira quand les gens vont le découvrir? J’ai hâte de voir les premières échographies, de savoir si le bébé est une fille ou un garçon. Pour ma part, j’ai hâte de pouvoir faire savoir aux gens que je vais être père. Pouvoir leur annoncer que c’est officiel, que Teo et moi c’est si sérieux que l’on va même avoir un bébé. Je lui parle du bébé. À quel point j’ai hâte de le sentir remuer. J’ai évidemment encore plus hâte de le voir et le tenir dans mes bras, mais c’est encore bien loin pour le moment. Je la vois sourire quand je lui parle de ça. J’aime la voir sourire. Je ne crois pas qu’elle s’attendait à ce genre de discours de ma part. En même temps, c’est difficile de croire ça de ma part. Je n’ai pas vraiment le profil de l’homme qui rêve d’une vie de famille et d’enfants. Elle me dit qu’il faudra attendre avant de sentir le bébé remuer et d’enfin savoir s’il s’agit d’un petit garçon ou d’une fille. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres et s’agrandit quand elle me dit que je la surprends. Je n’ai pas besoin d’explications, je sais bien de quoi elle parle. Je me penche légèrement sur son visage et dépose un baiser sur son front avant de lui sourire tendrement. « Il y a un tas de choses qui pourraient te surprendre. » Je soupire et m’étire légèrement, déposant mes lèvres sur son épaule. Je respire l’odeur de sa peau, le savon masculin envahit mes narines. Je retiens un sourire quand je pense qu’elle n’a jamais arrêté cette habitude d’utiliser mes affaires. J’hésite un instant avant de me mettre à parler. Je ne sais pas comment elle va prendre cette histoire. Parfois, j’ai peur de lui parler de mon passé. Ça veut dire parler d’Olivia, et je sais qu’elle n’aime pas en entendre parler. En même temps, c’est plutôt logique, quelle femme aimerait entendre parler de l’ex de son petit-ami alors qu’elle vient tout juste de faire l’amour? « Avant de rencontrer Olivia, j’avais en tête que le jour où je me marierais, ce serait par amour et pour fonder une famille. C’était logique pour moi.» Je marque une pause et ma main se glisse sur la sienne et je noue mes doigts aux siens pour la presser doucement. Je ne veux pas qu’elle le prenne mal, car c’est loin d’être négatif, bien au contraire. « Quand je me suis marié, c’était clair pour moi que je ne voulais pas d’enfant avec elle. J’avais des projets, des plans d’avenir, mais je ne me voyais pas faire tout ça avec elle. » Je pose ma main sur son ventre et mon visage s’approche de sa mâchoire sur laquelle je dépose un chemin de baisers. « J’ai toujours voulu ça, le mariage, la famille, les enfants, c’est seulement que ne j’étais pas avec la bonne personne. « C’est étrange de dire ça. Je ne crois pas qu’il y a quelques mois j’aurais osé le penser. Il y a quelques fois en prison, lorsqu’elle venait de partir et que je remarquais bien qu’elle avait retenu ses larmes, j’ai pensé à laisser tomber les méchancetés et lui dire la vérité. J’ai pensé quelques fois à flancher bien que je ne l’ai pas fait. Ça aurait été beaucoup plus simple si ça se trouve. Je fais allusion au mariage, parce que bien qu’elle me l’ait fait souvent comprendre, je ne laisserai pas tomber l’affaire. Même si je dois attendre des années, je finirai bien par lui mettre la bague au doigt. Je parle des enfants sans réfléchir, pour moi il est déjà naturel que l’on en ait plus d’un. Dans notre milieu, les familles nombreuses sont fréquentes, et c’est toujours idéal. Il y aura toujours quelqu’un pour reprendre les affaires. Même si j’acceptais que mes enfants décident de prendre une voie différente, je serais tout de même déçu d’apprendre qu’aucun d’entre eux ne décide de reprendre le business. « Ça t’embête pas trop, j’espère? » Je n’ai jamais vraiment réfléchi à l’éventualité que ça puisse l’ennuyer. Peut-être qu’en fait, elle ne se sent pas à l’aise de m’entendre parler ainsi du bébé, car elle n’est peut-être pas encore aussi prête que moi. Il faut dire que ce n’est pas moi qui dois porter cet enfant, et qui serai jugé pour cette grossesse. Je ne laisserai personne lui manquer de respect, mais je ne suis pas stupide, il faudra se rendre à l’évidence, il y aura toujours des gens pour le faire.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Sam 2 Mai - 18:02
Teodora && Kristjan
Une femme qui aime transforme le monde.
j'ai eu le droit aux nausées, qui arrive encore quelques fois. j'ai eu le droit au mal de tête. j'ai parfois du mal à trouver le sommeil ou parfois des coups de sommeil. je peux péter un câble n'importe quand. avoir envie de trucider la première personne qui me tombe sous la main. faire couler du sang. la grossesse a une tonne de conséquences qui sont parfois insoutenables. qui n'amène que des galères et dont j'en déteste les effets. heureusement, il y a le côté hormones en folie. ces hormones qui me donnent envie de lui, qui me donnent envie de lui sauter dessus. c'est pour l'instant, le meilleur truc qui me va. je crois que j'aimerais bien mieux quand le bébé bougera comme ça à ce moment, je pourrais tisser un lien avec cet enfant. tisser ce lien qu'un enfant a avec sa mère. je veux avoir ce lien important, je veux avoir cette petite corde invisible qui ne peut pas être couper qu'importe les situations. ce lien qui fait qu'une mère est capable de protéger son enfant même s'il est responsable d'un carnage. les couvertures sur nous, il a une main sur mon ventre et la mienne vient sur la sienne. il me parle de mes parents. un sujet délicat avec moi. ça ne devrait pas être et pourtant, je n'y arrive pas. je m'en veux tellement. je m'en veux de leur mort. j'ai l'impression que j'aurais pû les sauver, que j'aurais pu faire quelque chose qui m'aurait pas permis de voir leurs corps à la télévision. c'est affreux de voir les corps de ses parents sans vie à la télévision. c'est la pire image qui peut rester dans un esprit. c'est si intense. on s'en rappelle toute sa vie. j'aimerais pouvoir les faire disparaitre. j'aimerais me rappeler que des bons moments pourtant c'est toujours les mauvais qui reviennent la plupart du temps. ma mère n'était pas dans le trafique. au contraire, elle faisait des trucs pour aider les gens. elle était dans ses associations et organisait des galas pour récolter des fonds. elle le faisait tellement bien et puis elle était tellement belle dans ses robes avec ses bijoux, elle aurait pu faire partit d'une famille royale. elle avait cette élégance naturelle. elle n'avait pas besoin d'en faire avec excès. petite, elle aimait me faire enfiler une robe. elle aimait me faire ressembler à une vraie fille. seulement, je n'aimais pas ça. je savais qu'elle n'aimait pas particulièrement ça. elle aurait voulu que je sois comme elle, que j'aime enfiler des robes, passer des heures dans la salle de bain. faire du shopping et aller au coiffeur avec elle. on ne faisait pas ça mais ça nous empêchait pas d'être proche. on faisait d'autre chose. « laisse-toi du temps, c'est normal. » je ne dis rien de plus. je ne veux pas en parler plus. je ne veux pas me faire plus de mal que ça me fait déjà. il n'en parle pas plus. heureusement. il embrasse mon ventre. il est si heureux. je le vois dans ses yeux quand il me dit qu'il a hâte de pouvoir le sentir. j'ai hâte aussi et en même temps pas. car quand je pourrais le sentir, cela voudra dire que mon ventre sera énorme. que je n'arriverais même plus à rentrer dans mes vêtements. que je ne pourrais plus le cacher si facilement. je dis que je me fous de ce que pense les gens et pourtant, je ne veux pas avoir le droit à des remarques, je ne veux avoir des jugements affreux. je sais que dans le business, ça va ne faire que parler. que les langues vont être bien pendus. il parle du fait qu'il a envie de la sentir. je lui évoque le fait qu'il faudra encore un petit peu. je lui dis qu'il me surprend. il me surprend dans la manière d'être avec cet enfant qui n'est pas encore là. comme si c'était tout ce qu'il a toujours voulu. « il y a un tas de choses qui pourraient te surprendre. » j'aimerais pouvoir les connaitre toutes les choses qui pourraient me surprendre. j'y tiens même. c'est tellement surprenant venant de sa part. je le regarde s'étirer et poser ses lèvres sur mon épaule. quand j'ai débarqué chez lui, je n'avais rien. donc je me suis servit de son savon pour me laver. et depuis ce temps, je ne cesse de le faire. j'adore ça. j'adore sentir son odeur. désormais, je ne peux pas me laver avec autre chose. même ma peau est imprégné de lui. je suis totalement faite de lui : je porte son enfant, je sens son odeur... c'est comme si je ne pouvais plus me séparer de lui. j'ai besoin de le savoir près de moi même quand il n'est pas près de moi. j'espère qu'il se sent compte de ces petites choses. parce que ce sont des petites choses qui montrent que je tiens à lui, que je l'aime. je ne peux pas le dire mais je peux le montrer dans cet amas de choses que je fais. car quand on fait attention à tout, on peut parfaitement voir que je l'aime, que je suis amoureuse de lui et que ça ne date pas d'hier, que ça ne date pas du fait que je viens de débarquer à Silmoa. ça remonte à bien plus d'années. « avant de rencontrer Olivia, j'avais en tête que le jour où je me marierais, ce serait par amour et pour fonder une famille. c'était logique pour moi. » rien que d'entendre le prénom d'Olivia, je n'aime pas ça. je n'aime pas entendre son prénom, je n'aime pas l'entendre parler d'elle. il voulait un mariage remplit d'amour et voulait que ce mariage soit le début d'une famille. on se marie pas par hasard, on se marie parce qu'on en a envie, parce qu'on ressent de l'amour. je ne sais pas s'il aimait Olivia, je ne sais s'il voulait se marier avec elle. peut-être que c'était un mariage arrangé comme beaucoup dans notre monde. je n'ai jamais voulu lui demander. je n'ai jamais voulu savoir. j'ai toujours détesté cette fille depuis le début alors pourquoi je ne la détesterais pas encore même morte. elle a été la première à côté de Kris. elle est la première à avoir eu cette chance. il met sa main sur la mienne et ses doigts se logent entre mes doigts pour les serrer. je me demande bien ce qu'il veut me dire avec tout ça. je ne pense pas que c'est pour me mettre en colère. il sait qu'avec mes hormones, je peux exploser à tout moment. « quand je me suis marié, c'était clair pour moi que je ne voulais pas d'enfants avec elle. j'avais des projets, des plans d'avenir, mais je ne me voyais pas faire tout ça avec elle. » pourquoi se marier avec elle. pourquoi se marier avec quelqu'un si on ne veut pas d'enfants. après le mariage, les enfants c'est logique. nous avons besoin d'avoir des enfants pour avoir quelque chose dont on est fier. pour laisser une chose sur terre. je sais que je laisserais mon empire mais un enfant s'est beaucoup plus. c'est beaucoup plus parce que ça ne sera de vous voir comme la meilleure personne, se rappellera des souvenirs. continuera à garder votre image pour toujours. on a tous des projets, des plans d'avenirs. c'est facile de continuer de vivre. mais je crois qu'un jour, on regrette si on ne donne pas la vie. si on n'a pas un être avec la moitié de notre sang et de notre âme. il pose sa main sur mon ventre et il m'embrasse sur la mâchoire une multitude de fois. ça me permet un peu d'oublier Olivia et le fait qu'il parle d'elle. ça fait redescendre la colère qui avait commencé à naître en moi. « j'ai toujours voulu ça, le mariage, les enfants, c'est seulement que je n'étais pas avec la bonne personne. » Olivia n'était pas la bonne pour lui. alors cela veut dire qu'il me voit plus comme la bonne puisqu'il veut avoir cet enfant avec moi. il évoque le mariage comme il le fait depuis un moment. je sais qu'il veut ce mariage. il devra attendre. peut-être que c'est le chemin seulement cet enfant verra le jour avec des parents non mariés, ce qui ne veut pas dire que ces parents ne seront pas amoureux. parfois, c'est même le contraire. il évoque les enfants. on peut en déduire qu'il ne veut pas qu'un enfant. je serais curieuse de savoir combien il en veut. seulement, je préfère garder ça pour moi. s'il me dit qu'il a envie d'une grande famille, ça serait étrange et je ne serais pas si je serais capable d'avoir d'autres enfants après celui-là. un à la fois, je pense que ça me suffit et que c'est bien. « ça t'embête pas trop, j'espère ? » je ne suis pas prête et je le sais. avec ma main libre, je la pose sur son torse pour le caresser du bout des doigts. « que tu parles d'Olivia ou que tu parles du fait que tu veux d'un mariage et plusieurs enfants ? » dis-je en le regardant dans les yeux. je prends un air sérieux car je ne rigole pas, je ne prends pas ça en plaisantant. c'est fou comme les discussions sont toujours sérieuses quand on est au lit ou qu'on vient de s'envoyer en l'air. « tu sais, je n'aime pas quand tu parles d'elle. je déteste ça même. heureusement, que j'ai réussi à contrôler mes hormones parce que tu sais que j'ai faillit piquer une colère. » je pose ma tête contre son torse écoutant les battements de son cœur.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde.