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☼ ☼ ☼

Sage, bouge ton fion !, tu cris à travers ton téléphone portable avant de raccrocher sans lui laisser le temps de répondre. Quinze minutes que tu attends en bas, garé sur le trottoir. Tu vas finir par partir sans elle si ça continue, adieu le sable et la mer, les vagues et l'air iodé. Enfin, non, tu ne peux pas te barrer. Les vacances en solitaire, même quelques jours, ça n'te branche pas trop. Mais, elle a tout de même intérêt à se magner, sinon tu ne donnes pas cher de sa peau. C'est dingue, t'as eu le temps de te préparer, de passer à l'épicerie, acheter glacière et compagnie, et de revenir qu'elle n'est toujours pas prête. T'as pourtant bien vérifier à ce qu'elle n'ait pas de panne de réveil, ce matin. Tu soupires, tu vas la tuer, tu le sens. Tu coupes le contact et t'apprêtes à sortir du véhicule lorsqu’elle apparaît derrière les portes de l'hôtel. Tu souffles une nouvelle fois. Mademoiselle, daigne enfin de montrer ! Tu sais qu'aucun de tes prétendants n'est là, pas besoin de te faire belle., tu laisses échapper un rire même si tu sais que tu vas sûrement payer cette vanne à un moment ou à un autre. Vous êtes ici pour vous évader, pas pour rabâcher vos soucis personnels. J’espère que t'as rien oublié... ce serait con d'attraper un coup de soleil. Bon... c'est parti ! Tu attends qu'elle te réponde, puis démarre enfin le véhicule et allume la clim. Il fait chaud ici, la Floride, ça change de Siloam Spring. L'endroit, les gens, tout est différent. Tu n'étais jamais venu ici, et tu ne regrettes pas, surtout en si bonne compagnie. Pourtant, il y a bien une chose que tu regrettes, c'est d'avoir laisser Masha. Mais entre vous c'est plus la joie. Elle t'en veut, et refuse de t'adresser la parole. Alors, t'as pris la poudre d'escampette. Sur un coup de tète, t'as appelé Sage, et vous voilà ici, une semaine plus tard. De toute manière, vous aviez prévu ce séjour depuis quelques temps maintenant. Alors tu as juste donner un coup de pouce à ce rêve commun. Partir tout les deux à la plage, loin de tout, rien que quelques jours. Vous n'êtes arrivés que très tôt ce matin, l'avion n'atérrissant qu'aux premières aurores, aux alentours de trois heures du matin. Il est neuf heures, et vous êtes sur la route direction la plage. Ce ne sont pas les traces violettes sous vos prunelles qui vous empêcheront d'vous amuser. D'un signe de tète, tu indiques à Sage une bouteille de bière qui traîne sur la banquette arrière. J'ai dû oublier de la mettre dans la glacière. Faut la boire tout de suite, sinon elle va devenir chaude., un rictus traverse tes lèvres, rien qu'en pensant au goût d'une bière chaude. Puis, tu montes la son de la radio. Lean on, tu souris, tu sais que Sage a pour l'habitude de remuer son corps sur cette chanson. Alors, comme des demeurés, vous commencez à chanter les premières paroles. T'es impatient, excité, tu sens déjà que cette journée prévoit d'être riche en émotions, fous-rires, et bataille d'eau.

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bapt&sage

sage, tu pestes et râle. faut croire que dès que tu veux que les choses changent, tout t'en empêches. mais tu te laisserais pas abattre. la floride vous attends, le soleil, la musique, la plage. baptist et toi, rien que tout les deux, loin de tout, loin de siloam et de vos problèmes.
non, franchement, tu te laisseras pas abattre. alors tu cherches encore, ce foutu maillot. parce que sans lui, tu peux dire adieu à l'eau fraîche et aux cheveux mouillés. ton téléphone sonne, et le nom de ton meilleur ami s'affiche à l'écran. tu lèves les yeux au ciel et décroche. « al-? » « sage, bouge ton fion ! » et au moment où tu vas rétorquer que ton fion, tu le bouges déjà depuis trop longtemps, il te raccroche au nez. un soupir exaspéré s'échappe de tes lèvres et tu te presses, cherchant dans ta valise ton maillot.
et, alors que tu abandonnes, tu te retournes et le voit.
sagement posé sur ton sac.
trop pressée pour crier hourra, tu l'enfiles, et prépare rapidement ton sac de la journée : crème solaire, boisson, trousse de secours, cellulaire. on dirait presque une maman poule qui accompagne ses quatre gosses à la piscine. mais non. vous n'êtes que deux. baptist et toi. seuls dans un état que tu n'as jamais visité. seuls éloigné de tout. un rêve de gosse qui se réalise enfin, ce voyage tant espéré. il est là juste au bon moment. surtout avec les événements récents. alors de ce break, tu en as cruellement besoin. alors, vite tu descends les escaliers, lunette de soleil sur le nez et sac, prête à vivre. prête à t'amuser. enfin, il te voit, et déclare, stupide gosse. « mademoiselle, daigne enfin de montrer ! tu sais qu'aucun de tes prétendants n'est là, pas besoin de te faire belle. » tu fais mine d'être vexée, fâchée, mais derrière ce masque tu souris. « pf, ça va hein. je cherchais mon maillot d'abord ! » que tu rouspètes, presque impétueuse. t'aimes la relation que t'as avec baptist. aucune ambiguïté, juste de l'amusement et de la confiance. bon, parfois vous vous engueulez, mais vous êtes incapables de restez plus de dix minutes en colère l'un contre l'autre. « j’espère que t'as rien oublié... ce serait con d'attraper un coup de soleil. bon... c'est parti ! » tu sors de ton sac la bouteille de crème solaire, avant de mettre une main devant ton front, à la manière des militaires. « non mon amiral, nous sommes prêts à partir. » il allume le moteur et active automatiquement la clim, qui rafraîchi, l'habitacle.
parce que oui, il fait beaucoup plus chaud qu'à siloam. la preuve, tu as sorti ton short et ton débardeur le plus léger. et même avec ça, tu souffres des rayons du soleil. on se croirait en pleine canicule.
mais justement, t'en profite, avant de retourner à l'humidité dérangeante de votre siloam, et de ses problèmes. d'ailleurs, t'as récemment appris pour masha et lui. ça te brise le coeur, parce que les fois où vous les aviez vu ensemble, ils semblaient tellement heureux, d'un bonheur vrai et pur.
et maintenant, elle se souvient. tu regardes à travers la vitre, voyant défiler le paysage, songeant à tout ça. peut-être qu'il t'a vu, sage, perdue dans tes pensées emmêlées. peut-être qu'il a deviné,d errière tes lunettes teintées. parce qu'il lâche, finalement, sur un ton amusé. « j'ai dû oublier de la mettre de la glacière. faut la boire tout de suite, sinon elle va devenir chaude. » tu souris, une bière chaude. faut dire que t'as jamais pensé à en boire une sortie du four, alors tu l'attrapes, et au même moment, il allume la radio. lean on. ça y est, t'es déchaînée. tu peux pas t'empêcher de te remuer sur ton siège,et bapt, lui aussi, il chante, entraînée par la musique. tout en rythme, tu décapsules la bouteille et boit une gorgée, avant de froncer les sourcils et de manquer de mourir. « puuutain bapt, t'as pissé dedans ou quoi ? » tu peux pas t'empêcher d'imaginer ton meilleur ami pisser dans une canette alors tu rigoles, déjà ivre.
ivre de bonheur et de jeunesse.

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Tu manques de t'étouffer de rire, pisser dans la bouteille, tu t'y attendais pas. Pourtant, ses paroles ne t'étonnent presque pas, t'en es capable, surtout ici, loin de ton monde. Le prochaine fois, j'te préviendrais., tu répliques entre deux musiques. Tu souffles, t'as l'impression de cuire sous le soleil de floride, tu te dis, vive la mer. T'aimerais avancer plus vite, entendre le moteur ronronner plus bruyamment mais tu te retiens. Tu n'peux pas te permettre de folies à bord de cette voiture, simple véhicule loué pour la journée, mais aussi celle de demain et d'après-demain. Ainsi, sans dépendre de quiconque, vous pouvez vous déplacer dans cette ville sur un air de liberté. Libre, de vous amusez pour rien. De vivre à mile à l'heure, de rire à gorge déployé. De ne pas penser à ce qui vous attend au retour parce que tu sais, tu sais que le réveil risque d’être douloureux, insurmontable même, alors tu veux profiter, couper les ponts avec ta propre vie. Et c'est sur la mélodie qui se termine, que les arbres se dessinent sur le paysage comme le sable qui s'envole dans vos cheveux. On est arrivés !, et sur les dernières notes, tu te gares sur le parking, t'es même heureux de ta place à l'ombre, comme si elle n'attendait que vous. Tu sors enfin, attrapes vos affaires dans le coffre, principalement de la bouffe, et verrouilles le véhicule. Je te préviens, tu te barres pas en courant et tu m'aides à porter !, faux autoritaire dans le ton, tu lèves ton index vers le ciel pour paraître plus crédible. Alors tu lances vos serviettes dans les bras de Sage, vérifies les portières, et tout les deux, vous empruntez le chemin de la plage. Arrivés sur le sable, tu enlèves tes sandales, pour laisser les grains et la chaleur chatouiller ta peau. Tu lèves tes prunelles vers le ciel azuré, puis vers la mer, ils te donnent envie de les explorer, de faire des plans, de naviguer. Alors une fois votre place trouvée là où c'est pas trop bondé, tu lâches les affaires sur le sable et accoures au bord de l'eau sans adresser un mot à la blonde. Gamin, tu cours, toucher l’eau, la sentir sur ta peau, sentir les minis-vagues chatouiller tes orteils. C'est toi qui t'es barré, finalement.

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bapt&sage

tu tires la langue, grimacante, l'amertume de cette bière réchauffée dans la bouche. « le prochaine fois, j'te préviendrais. » « beurk. » à la fois amusée et dégoûtée, tu lui donnes une tape sur l'épaule, tandis que la musique change, et que le paysage se jaunit, empli d'un soleil plus que brûlant dans un ciel sans l'ombre d'un nuage.
pourtant, le bleu que tu veux voir, même de loin, c'est celui de la mer. tu ouvres ta vitre, laissant ton bras dépassé de celle-ci, le visage en plein vent. sage, toi et baptist, vous êtes libres. libérés de vos vies, oubliant vos soucis et merdes respectives, vous vivez simplement. vous roulez à la recherche d'un bonheur d'ailleurs. tu veux pas penser à jules, à tristan, ou même à milo. tu veux penser à rien, sauf à maintenant, alors tu chantonnes, buvant petites gorgées par petites gorgées cette bière amère.
et enfin, tu peux discerner la côte, et ses vagues bleues. tu sautilles sur ton siège, impatiente. « on est arrivés ! » tu pousses un « hallelujah ! » ravi, avant d'attendre qu'il se gare, à l'ombre. une fois le véhicule à l'arrêt, tu sors de l'habitacle, bien trop ravie de pouvoir sortir. de sentir l'iode et le sable chaud.
vous y êtes. le coffre sort, et baptist, il prends la bouffe, et alors que tu t'apprêtes à filer, le laissant à son sort, il lève le doigt vers le ciel, faux inquisiteur. « je te préviens, tu te barres pas en courant et tu m'aides à porter ! » sage, sur ton visage se dessine une fausse moue déçue. « maaaaaaais bapt ! » il te lance les serviettes et tu les attrapes, lançant un « okay, okay. » résigné, avant de prendre le chemin en direction de la plage.
une fois arrivé, tu sens le sable qui se glisse dans tes sandales, et tu souris. bordel, que ça fait du bien. c'est trop beau pour être vrai. une fois bien placé, serviettes posées et nourriture rangée, baptist il se casse, te laissant seule et démunie. « baptist ! » que tu gueules, les yeux aux ciels. même pas un mot pour toi, il court vers l'eau, et tu retires ta robe, maillot déjà enfilé. à ton tour tu cours, pour le rejoindre. l'eau glisse sur tes pieds, et elle est un peu plus froide que tu le pensais. petit à petit, tu t'enfonces, avant de lancer à ton meilleur ami. « bah tu viens ou pas, le trouillard ? »

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T'as l'impression que c'est Sage, la plus excitée de vous deux, la plus impatiente de respirer l'air iodée. Alors tu te dis que t'as bien fait de la prévenir, de la retenir, pour lui lancer les serviettes. Tu ne la connais que trop bien. Depuis l'temps, tu sais c'que son sourire signifie, tu sais c'que ses prunelles reflètent. La rage ou la joie, la peine ou le bonheur. Et là t'y vois du bonheur, un vrai, un pur. Celui que la Floride vous transmet, celui qu'elle partage avec toi. Parce que quand tu te barres pour rejoindre le rivage, elle t'engueule, crie ton prénom à coup de canon. Tu savais qu'elle allait s'mettre en rogne, alors, ça te fait marrer. Mais dans l'eau tu vois ton reflet, aperçoit tes cernes. Ces traces violettes, synonymes de nuits insomniaques. Tu dors plus depuis la rupture, depuis que vous vous êtes perdus. Toi et Masha. Au fond, tu te prétends libre, loin d'elle. Mais t'aimerais bien qu'elle soit là, à tes côtés. À t'asperger d'eau et à grimper sur tes épaules. T'aimerais entendre son rire résonner, t'aimerais que les perles qui coulent sur son visage ne proviennent que de la mer. T'aimerais simplement qu'elle t'aime, à nouveau. Puis, tu entends des pieds qui foulent le sable à toute allure, et aperçois une ombre qui passe à côté de toi sans même que t’ai le temps de relever la tète. Tu vois Sage courir dans l'eau, plus loin que là où tu es, et elle te traite. Trouillard. Ça a le don de te réveiller, rapidement, tu secoues la tète de droite à gauche. Chasses les idées bien trop noirs pour vos vacances. Puis tu sors de l'eau, tu reviens près de vos serviettes, retires ton t-shirt. Et c'est simplement muni de ton short de bain, que tu coures droit devant toi. Tu rejoins la blonde, à défaut de l'amour de Masha, celui de Sage te suffit, du moins ici, en Floride. Tu t'enfonces dans l'eau, ne fais même pas attention à la température, et lorsque t'es tout proche de la blonde, tu la pousses de manière à ce qu'elle se retrouve la tète la première dans l'eau. Alors, c'est qui le trouillard ?, tu lances en rigolant. Et lorsque tu vois qu'elle émerge, tu bouches ton nez et plonges. Stratège, tu ne veux pas qu'elle te fasse subir la même chose. La mer purge tes pensées, te lave de tes cauchemars. Et en bas, t'attrapes son pied un peu à l'aveuglette, la fait tomber en arrière avant de remonter. Maintenant, t'es prêt. Prêt à recevoir sa vengeance.

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bapt&sage

l'excitation et le bonheur voguent dans tes veines, t'emplit d'une sérénité et d'un amusement sans pareil. t'es comme une enfant devant son jouet préféré. et en l'occurence, le jouet, ça se révèle être la mer, la liberté. le vent sur ton visage.
de ne se soucier de rien, ça fait tellement de bien. enfin arrivé sur le lieu tant désiré, presque idolatré, ni une ni deux, tu balances tout au sable -qu'il reprenne sa bouffe, ce sable, retire tes fringues pour laisser juste ton maillot orange apparaître sur ta peau diaphane. le temps de profiter de quelques rayons, exquis et si réconfortant du soleil, et tu cours dans le sable, rafle les dunes pour aller à l'eau, sans hésitation. au premier contact, tu frissonnes, papillon des plages. mais tu le caches à baptist, qui es tout près, juste à côté. il a pas retiré ses vêtements, cet imbécile, il est encore habillé. puis, prenant ton courage et ton semblant de couilles entre tes mains, tu t'enfonces, plus loin que lui. tes yeux pétillent, et tu balances une insulte ridicule, même pas crédible. trouillard. ça sonne comme de la provocation. alors, baptist, qui semblait un peu perdu, le regard au loin, il se réveille. il se réveille et recours en direction du sable, pour, sûrement se déshabiller. et toi, wildy, tu t'enfonces à reculons dans les eaux salés de la floride. et tu le revois, courir vers toi. à toute allure, il se précipite, se jette dans l'eau, se rapproche de toi, encore et encore. et, sans même penser deux minutes que dans sa tête, c'est le diable qui gouverne, bapt, il te pousse. tu pousses un cri qui s'étouffe dans l'eau à température moyenne. « alors, c'est qui le trouillard ? »
sage, t'es toute trempée. tu ressors, les cheveux sur le visage, prête à te venger. mais comme si ça faisait des heures qu'il avait prévu ça, cobbs, il s'en va au loin, plongeant à son tour dans l'eau. t'essaies de le rattraper, tu cours encore, pour aller le noyer, la vengeance aux bords de tes lèvres salées. puis, y'a le méchant, encore dans les profondeurs, il attrape ton pied et tu retombes, poids plume qui s'éclate à nouveau. tu retiens ton souffle avant de remonter à ton tour. « VENGEANCE ! SPARTACUS ! » que tu hurles, sérieusement hilare. t'en profites qu'il soit à la surface pour lui sauter dessus, tu t’agrippes à lui, comme un panda à son bambou, comme sauron à son anneau. et vous basculez dans l'eau, lui en premier. t'essaies de le noyer, mais t'y arrive pas, de toute façon, si vous coulez, vous coulez ensemble.
c'est ça entre toi et baptist.
c'est jamais l'un sans l'autre.

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Vous jouez aux fous, là dans l'eau.
Le temps s'arrête, et l'univers se suspend. Ils vous laissent quelques instants rien que pour vous. Pour des rires et de la joie. Pour dire adieu aux armes et aux larmes. Parce que vous y avez aussi droit, au bonheur. Même si vous n'le toucher que du bout des doigts. Même s'il n'est qu'éphémère là, sous le soleil. Baptist, tu t'amuses à noyer Sage. Parce qu'elle est toute légère, et que ça t'amuse de la voir boire la tasse. Elle ne semble pas s'attendre à tes tentatives, tes coups en douce. Mais soudain, elle se jette sur toi, de toute la force dont elle est capable. Elle s'agrippe à ton dos et enroule ses membres autour de toi. AHHH UNE ANGIE SAUVAGE APPARAÎT. C'est drôle, tu as l'impression d'avoir un paresseux autour de ton corps, bien que tu n'en as jamais vu en vrai. Et finalement, vous basculez dans l'eau. Tu sens une pression sur ta tète, et reconnais ses petites mains qui poussent et poussent encore. Baptist, tu retiens ta respiration, et enfin tu attrapes ses deux mains pour remonter à la surface. En haut, tu inspires une grand bouffée parce qu'elle n'en a pas l'air wildy, mais en réalité elle a bien des muscles sous sa peau. Tu bats des pieds pour rester à la surface, et enroules ton bras autour de son coup pour ramener son visage vers ton torse. Alors de ton autre main, tu ébouriffes ses cheveux trempés. Tu crois franchement pouvoir me battre ?, tu rigoles de bon cœur avant de plonger à nouveau dans l'eau, ta meilleure amie sous le bras.

Et vous restez à patauger dans la mer, à vous noyer mutuellement toute la matinée. Jusqu'à ce que ton ventre commence à crier famine. Alors tu l'écoutes et rejoins le rivage, avec Sage. Après lui avoir forcé la main, bien évidement. Tu as menacé de jeter tout ses vêtements à l'eau, si elle ne venait pas manger un bout avec toi. Et ça suffit, à la faire obéir. Prévisible Sage. Regarde, tu ressembles à une vieille mégère avec ta peau toute fripée., tu lances avant de courir sur le sable vers votre coin. Une fois sur vos serviettes de plage, tu te tournes vers elle, une leur d'espoir dans le regard. Sage ? T'as fait à manger ?, à vrai dire toi, tu t'es simplement occupé des boissons dans la glacière. La cuisine, c'est le rôle des femmes.

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bapt&sage

dans toute votre misère, au delà de vos enfers, vous réussissez à retrouver vos âmes d'enfants, planquée sous la poussière des problèmes. de vos jeux aquatiques, angie, tu te délectes. malgré le sable, malgré le soleil qui tape, tape às 'en donner mal au crâne, rien ne semble vouloir pourrir cette journée. surtout pas siloam. alors dans l'eau de la floride sacrée, vous vous amusez. parfois tu bois la tasse, ressors toute suffocante de l'eau salée, noyée par ce meilleur ami qu'est baptist. parfois tu tentes l'inverse, essayant de reprendre le dessus. mais ce n'est finalement que quand tu sautes sur lui, accrochée à lui malgré vos corps humides et mouillé, que tu bascules, que t'inverses la tendance. « AHHH UNE ANGIE SAUVAGE APPARAÎT » qu'il hurle, se débattant sans réelle violence.
il veut pas te faire mal, bapt. et tu lui ferais jamais mal non plus. et vous tombez dans l'eau, pinçant ton nez pour ne pas inspirer l'océan tout entier. sage, c'est toi la première hors de l'eau. sur tes jambes frêles tu te tiens à la surface, essayant de le noyer sans risque. tu le fais tenir, jusqu'à ce que brutalement, ses main sortent du lagon bleu, attrapant tes poignets blancs et sortant de l'eau comme un chien mouillé. « tu crois franchement pouvoir me battre ? » qu'il lâche, emmêlant tes humides cheveux cendrés. et sans que tu puisses répondre quoi que ce soit -sûrement n'attendait-il aucune réponse, le vil baptist, il plonge à nouveau, t'attrapant toi et toi toute seule comme une pauvre peluche.

ça dure longtemps, votre folie aquatique. jusqu'à ce que vos ventres gargouillent et se tordent d'impatience. se noyer, c'est du sport ! qu'angie, tu penses si fort, que même ton meilleur ami, a du l'entendre. pourtant, pour te ramener au rivage, baptist a du sortir les grands mots, brandir les menaces. tes fringues à l'eau si tu venais pas. et comme tu n'avais pas d'autres vêtements de rechanges, t'as du accepter, avec joie tout de même. et côte à côte, vous êtes remontés près du sable, en chemin là où sont posés vos affaires en vrac. « regarde, tu ressembles à une vieille mégère avec ta peau toute fripée. » tes mains devant le visage, wilde, tu regardes tes doigts frippés. t'es offusquée « et toi, tu t'es vu ? SALE MOCHE ! » mais baptist il court, tandis que tu le poursuis, encore prête à lui faire bouffer le sable, cette fois-ci.
enfin arrivée près de votre petit coin de paradis, il demande, l'affamé. «  sage ? t'as fait à manger ? » une mine soucieuse, tu baisses les yeux, comme si tu avais tout oublié.
quelle comédienne, que tu penses. le temps qu'il prenne conscience, tu lâches, menteuse invétérée. « euh... » tes mains dans votre sac, tes lunettes sur ta tête, tu fouilles, avant de sortir discrètement les sandwichs, sans qu'il les vois. « bapt, on a rien j'crois... » mais tes yeux brillent, tandis que tu t'attends à une réaction enflammée.