Assis sur un banc, un grand verre de café de chez starbucks à la main, un sachet contenant deux croissants posés à côté de moi. Je regarde les gens passer, marcher, courir, crier, klaxonné, dés le petit matin. Toujours assis sur mon petit banc vert du parc de Silloam.  Cella faisait deux jours seulement que j’étais revenu à la civilisation que déjà, je n’en pouvais plus de toute cette pollution. De ses gens qui grouille comme des fourmis. Tout ça pour allez bosser.  Moi je ne travail pas, enfin pas vraiment. Ou alors, disons que ce que je fais, enfin faisait avant ses deux dernière semaines, consistait à marquer la peau des gens de temps en temps et de vendre … De vendre de « sucre en poudre » à d’autre. Bref, pour la deuxième partie, c’est rien de très légale.

Je n’ai prévenu personne de mon retour en ville. Je n’ai pas envoyé de message au peu d’amis que j’ai. Je n’ai pas envoyé de message à se type que j’ai rencontré en boîte et a qui j’ai promis de rappeler vite. Il s’appelait comment déjà ? Seb… Sebastien Ah non, Sebastian !
Je ne m’en vente peut être jamais, mais j’ai toujours eu une bonne mémoire malgré toute mes consommation !  Je n’aurais pas arrêté l’école, j’aurais certainement finie dans les premiers de ma promotion ! Mais je n’avais pas vue la vie sous cet angle là. Sans alcool, sans drogue, sans baise aussi.

Je sors un croissant de son sachet. Son gras faisant instantanément luire mes doigts. Je croque dans la pâtisserie encore chaude, la savourant. Avant de prendre une grande gorgée de café brûlant. Dans toutes ces foules, mon regard se pose sur un homme, au visage familier. Un homme, qui marche dans ma direction. Son visage, de loin ne me disait rien. Peut être que je lui dois de l’argent ? Ou peut être que je ne l’ai pas fournie, ou alors, je suis rentré dans sa voiture. J’ai vomi dessus ? Je l’ai frappé sans le vouloir ? J’ai craché par ma fenêtre et c’est sur lui que c’est tomber ? J’ai tagué son mur ? J’ai fait des choses sur le capot de sa voiture avec une fille ? J’ai renverser de l’alcool sur lui un soir ? Non ? Bah alors je ne vois pas vraiment !

Je regarde le garçon, ranger des écouteurs, se diriger vers moi. Je me redresse sur mon petit banc, me mordillant la lèvre en voyant avec quelle vitesse il arrive.  Je m’attends au pire. Je m’attends toujours au pire. J’ai pris assez de claque dans ma vie pour savoir m’attendre au pire. Quand quelqu’un vient aussi vite vers moi, c’est rarement pour me taper la discute. Mais Sébastian s’arrête devant moi et me regarde la bouche entre ouverte. Je souris doucement, amusé.  « T-tu... euh... ç-ça vut ? S-salut, pardon ! Hum... ç-ça va ? » Il rougis, bafouille et moi je sourit encore plus. Je me décale sur le banc au cas ou il voudrait s’asseoir. « Salut ! ça va toi ? »

A graver dans ma mémoire « Quelqu’un vient ma parler sans me frapper ou me crier dessus. Juste en bafouillant et rougissant » Je sort mon deuxième croissant pas entamer, le tend vers lui. « Assis toi ! Tu en veux un ? » Je croque une nouvelle fois de le mien, regardant les personnes autour de nous. Rien à dire, cella faisait quand même du bien de revenir à la civilisation. Avec les gens qui se pousse, qui se crie dessus, qui s’embrasse, se câline. Bref, la vie normal de gens normaux, d’une classe social plus élever que la moyenne généralement. Je soupire avant de boire une gorgé de café encore bien chaud. Mon regard se pose de nouveau sur mister Cook. « Tu fait quoi depuis la dernière fois que l’on c’est vue ? »