C'est sans doute pour la énième fois de sa vie que je me rendais dans ce genre d'endroit, au club de strip-tease. Je m'ennuyais à mourir ce soir et par nostalgie, je me rendais là-bas. Ce soir, je n'avais pas spécialement besoin de me rendre au club. Non, je voulais juste me changer les idées et cet endroit me semblait idéal pour cela. Depuis huit ans, je n'avais eu aucune nouvelle de Talya. En même temps, la dernière fois, la jeune femme avait été assez clair envers moi. Elle ne voulait plus me voir. Je ne me sentais pas le droit de revenir dans sa vie après ce qui était arrivé. Jamais je ne me l'étais pardonné. Envoyé la femme que j'aimais par dessus tout, à l'hôpital dans le coma. Jamais je ne me le pardonnerais. Pourtant, je l'avais encore dans la peau. Elle me manquait terriblement. Certes nous étions souvent défoncés, nous faisions pratiquement tous les jours l'amour mais je l'aimais à en crever. Aucune autre femme n'avait réussis à lui arriver à la cheville ou à me la faire oublier. Je passais certes la plupart de mes nuits avec une femme différente mais jamais je ne pourrais oublier Talya. Elle était unique et l'avoir perdue me faisait terriblement mal. Alors je buvais. Je buvais, je me défonçais chaque soir. Et ce soir, ne ferait pas exception. « Bonsoir mademoiselle, j'espérais passer un moment en votre compagnie ! » J'étais un habitué dans ce club de strip-tease. Je m'étais déjà envoyé en l'air avec la plupart des femmes qui travaillaient ici. Mêmes les serveuses. D'ailleurs, l'une d'elle venait de m'attraper la main pour m'entraîner avec elle dans l'arrière salle. Un grand sourire aux lèvres, je la laissais retirer sa tenue de serveuse et admirait avec désir et envie, son corps de rêve. M'approchant d'elle, je vins la baiser sauvagement en la laissant gémir de plaisir. Après une demie heure de baise intense, nous nous rhabillons puis chacun repartait de son côté. Dehors, je m'allumais une clope en m'adossant au mur derrière moi. J'avais beau avoir baiser la serveuse ce soir, je ne parvenais pas à enlever Talya de ma tête. Une silhouette au loin ne m'étais pas inconnue. Cependant, je ne bougeais pas de ma place et continuait de fumer ma clope sans embêter personne.

Je venais de revenir à Siloam après plus de huit ans, enfin ca faisait trois mois maintenant que j'étais de retour. J'avais accepté un poste de policier dans le commissariat de la ville. J'avais vu là une opportunité. Revenir là où j'étais née, mais là aussi où j'avais failli perdre la vie. Je savais qu'en revenais je n'aurai pas à revoir Liam, il avait surement dut avoir envie de partir de cette petite ville de changer d'air. Je ne l'avais jamais vraiment oublier, c'était mon premier amour, mais pas le dernier, on oublie jamais le premier amour même si il est malsain.

Je me souviendrais toujours, ca faisait une semaine que j'étais de retour à Siloam. Mon boss me lançait un dossier sur mon bureau. Je failli avoir une crise cardiaque quand je lisais ce dossier. L'affaire était de me renseigner et surtout de démanteler un réseau de trafique d'arme, ca encore n'était pas le plus important, mais quand je vis qui était à la tête de ce réseau ce fut là que je faillis faire une crise cardiaque, c'était Liam. Je refusais cette affaire, sauf que c'était soit je faisais ca soit je repartais d'où j'étais venue. Je m'étais laissé une nouvelle semaine puis j'avais refuser, ne pouvant supporter de le voir, sauf que j'avais en secret envie de savoir ce qu'il devenait, si il m'avait oublier. Probablement huit ans c'était normal, mais il avait marqué ma vie...

Ce soir je devais surveiller Liam, de loin bien sûre. Je ne sais comment j'avais réussi mais je savais où il allait ce soir, le gentlemen's club, endroit qui n'était pas là au début avant que je parte. Mais bon c'était mon job, je devais le faire. Je m'étais habiller comme une habitué, légèrement provocante, ce que je n'étais plus. Une jupe noire en cuire des hauts talons aiguille et un petit haut en dentelle légèrement transparent. Légèrement car je ne voulais pas non plus me faire passer pour ce que je n'étais pas.

Arrivant par derrière, j'avais le coeur qui battait a la chamade, comment est ce que j'allais me comporter en le voyant, car ca allait être une sacré épreuve aussi bien physique qu'émotionnel. Je sortais une cigarette de mon sac à main. Je continuais a avancer, mes jambes tremblaient, je n'arrivais pas a garder mon calme de d'habitude. J'arrivais proche de la porte de derrière, il y avait quelqu'un dehors, mais dans l'ombre je ne voyais pas son visage.

"T'a pas du feu s'il te plait"

Je me collais contre le mur en espérant qu'il en ai, enfin c'était certain vu qu'il avait une cigarette lui aussi. Au pire il l'allumerait avec la sienne.

Depuis que j'étais né, je m'étais lié d'amitié avec une fille assez époustouflante dans tous les domaines. Elle s'appelait Talya et nous avons été les meilleurs amis du monde jusqu'à nos dix-huit ans. C'était à partir de ce moment-là que Talya et moi sommes sortis ensemble. L'amour passionnel, fusionnel. Je l'aimais à en crever mais voilà, j'avais merdé avec elle. J'avais fait le con. Je l'avais entraîner dans le monde de la drogue et j'ai mis sa vie en danger. Je suis vraiment trop con parfois. Ça faisait huit ans que je ne l'avais pas revu. Huit ans. C'est long tout de même et elle me manquait tous les jours. J'aurais pu partir à sa recherche. Oui, j'aurais pu mais voilà, je n'ai aucune idée de l'endroit où elle pourrait se trouver. Toutes ces femmes que je baisais chaque jour n'était qu'une distraction. Je ne parvenais pas à oublier Talya. Elle était tout le temps dans ma tête, sans cesse. Ça en devenait insupportable. Mais l'amour que je ressentais pour elle encore aujourd'hui, était plus fort que tout. Talya, c'était la première femme que j'avais aimer et sûrement la dernière. J'aurais pu quitter la ville il y a huit ans mais en fait, j'espérais qu'elle revienne un jour ou l'autre. La revoir serait tellement bien.

Étant à la tête d'un réseau de trafic d'armes, je savais très bien que la police devait me surveiller. Mais qu'importe. Après tout, s'ils n'avaient que ça à faire c'était leur problème. Ce soir, je m'étais donc rendu dans cette boite de strip-tease. Un lieu où j'avais pour habitude de me rendre. En fait, à la base, j'étais venu ici pour rencontrer un potentiel acheteur d'armes et ça c'est terminé par une partie de baise intense dans l'arrière salle avec l'une des serveuses. Une fois à l'extérieur du club, je m'allumais une cigarette. Il ne faisait pas très froid dehors. Et j'étais une nouvelle fois perdu dans mes pensées. Talya. Encore et toujours. C'était dingue de voir à quel point cette jeune femme avait autant d'influence sur mon cerveau. Je ne cessais de penser à elle et à chaque fois que je couchais avec une autre femme, je culpabilisais. C'était horrible. Contre le mur, je continuais de fumer tranquillement. Personne pour m'emmerder et c'était bien mieux comme ça. Mieux valait éviter de me chercher. Bref. Une voix de femme me sortait de mes pensées. Mais pas n'importe quelle femme. Celle-là, je l'aurais reconnu entre mille et en relevant la tête, je vis Talya à côté de moi qui me demandait du feu. Je me pinçais légèrement le bras pour être sûr que je ne rêvais pas et en réalisant qu'elle était bel et bien en face de moi, j'eus un espèce de sourire idiot sur le visage. Rien que sa présence me remplissait de bonheur. « Si tiens ma jolie !! » Ma jolie ?! J'avais toujours eu des petits surnoms comme cela pour elle. L'admirant de haut en bas, elle était assez sexy ce soir. Ça aurait été une autre femme, je l'aurait sûrement entraîner dans la ruelle pour la baiser basta mais là, c'était Talya. L'histoire était un peu plus compliqué tout de même. « tiens t'es de retour en ville ? je pensais que t'aurais voulu couper les ponts avec tout ça comme tu l'as dit !! » Malgré le fait que je l'aimais toujours, j'avais un peu de mal à l'avouer. Elle m'avait fait beaucoup d emal la dernière fois que je l'avais vu à l'hôpital et le jour où j'ai appris son départ, ça a été pire que tout. Pardonner, j'en suis encore incapable pour le moment mais ça ne m'empêchera pas de ressentir de l'amour envers elle.

J'etais devant ce mur, devant cette boîte qui ne m'inspirait pas vraiment confiance, mais malheureusement des hommes adoraient passer du temps dans ce genre d'endroit juste pour exister le temps d'une soirée. Une cigarette sortie je fouillais pour trouver un briquet sauf que j'en avais pas. Ca c'était vraiment une chose qui m'énervait mais c'était seulement de ma faute. Je voyais une personne adossée contre ce fameux mur, je ne voyais pas son visage. Heureusement pour lui que je n'ai pas vu son visage sinon, jamais de ma vie je lui aurai demandé une telle chose. Je savais juste que c'était un homme, sachant qu'il portait un Jean comme un homme. Bref, le feu demander ce dernier me répondit bien sur ma jolie. J'arquais un sourcil, parce que d'un ce surnom me dressait les poils sur tout le corps, ca m'horripilait mais cette voix, c'était une voix que je connaissais trop bien. J'ouvrais grand les yeux, j'attrapais le briquet qu'il me tendait j'allumais ma cigarette. Je ne voulais pas y croire c'était pas Liam, pas maintenant, pas comme ça, pas ce soir juste comme ça par pur coïncidence. Vraiment j'étais maudite, je n'étais pas préparer à ca maintenant tout de suite ça devait ce passer genre dans dix minutes.

[d]Liam?! C'est toi? Je pensais pas que toi tu y étais encore et surtout vivant... Félicitation, je suis de retour depuis peu mais rassure toi tu étais la dernière personne que je voulais voir[/d]

Mon cœur battait à la chamade, mes mots sortaient un peu comme des pics. En même temps je n'allais pas lui sauter dans les bras, même si le fait de le revoir devant moi la maintenant me remplissait le cœur d'une émotion que je ne pouvais expliquer, entre l'amour le bonheur la joie mais aussi la haine la colère la frustration de la jalousie. Tout ca se mélangeait en moi, finalement ce n'était pas une bonne idée de revenir pour cette affaire mais je n'avais pas le choix.
Je me collais contre le mur et aspirait une grande bouffée de ma cigarette avant de relâcher la fumée doucement, histoire que j'essaie de me détendre. J'étais si près de lui que ca en devenait électrique.

Avec tout ce qu'il s'est passé depuis que nous sommes devenus un couple, je ne cessais de me demander ce qui ce serait passé si Talya et moi étions restés simplement les meilleurs amis du monde. Nous étions tellement complices, fusionnels. À celui qui me dit que l'amitié entre un homme et une femme ne peut pas fonctionner, je ne peux que lui rire au nez. Enfin, à moitié seulement. Je n'y croyais pas tellement non plus mais bon quand je vois à quel point, je m'entendais super bien avec Talya, je ne pouvais plus en douter. À l'époque, on se confiait tout. Absolument tout. Je pouvais même la voir en petite tenue, ça ne me faisait rien. Mais quand nous avons fait l'amour pour la première fois tout a changé. Et si je me souviens bien, c'est moi qui ait fait le premier pas. Pour le baiser. Le je t'aime est venu bien plus tard. Je ne l'ai dit qu'une seule fois et c'était à elle. Elle est la seule femme que j'ai aimé à en crever. Aucune autre femme ne pourra la remplacer de toute manière. Mon cœur lui a appartenu et lui appartiendra toujours. Mais je suis bien trop fier pour lui pardonner de m'avoir viré de sa vie et d'être parti sans même me prévenir. Enfin pour le moment du moins. On verra bien combien de temps, je vais tenir face à elle.

« Eh oui c'est bien moi. Tu t'attendais à qui ? Au père noël ou au lapin de pâques ? Ou à un de ces connards de basketteur qui te tournait autour autrefois ?!! Je suis désolé de te décevoir d'être vivant !! » J'étais un peu vexé de sa remarque mais dans un sens, je comprenais sa haine. C'était à cause de moi qu'elle s'était retrouvé à l'hôpital. Si moi, j'avais eu du mal à me le pardonner, je n'imaginais même pas pour elle. Si elle était partie du jour au lendemain, c'était très certainement par ma faute. Toujours adossé au mur, je lui passais mon briquet. Qu'elle le garde, j'en avais pleins d'autres chez moi. Mon cœur s'était légèrement emballé rien qu'à sa présence à mes côtés.  J'aurais très bien pu lui sauter dessus et l'embrasser comme autrefois mais je refusais de lui montrer qu'elle avait tant d'influences sur moi. Je refuser de lui montrer la moindre de mes faiblesses. Balançant le mégot de ma cigarette plus loin, je sortais mon cellulaire et vérifiais si j'avais des appels ou messages. « Et sinon tu fais quoi ici ? Je savais pas que tu aimais ce genre d'endroit à moins que tu sois ici pour bosser vu comment t'es fringué !! »

Je devais absolument me calmer, je ne devais pas cramer ma couverture, personne ne devait savoir, surtout pas Liam que j'étais devenue flic. Devoir le traquer et lui faire cracher tout ces secrets en vérité sera beaucoup plus compliqué que prévu, mais je suis forte et j'y arriverai. J'utiliserai ma rage et ma haine, mélangé a toutes ces autres conneries de sentiments pour le coincé. Vivant? bien sûre que j'en étais surprise, la dernière fois que je l'avais vu il venait d'échapper d'une overdose, enfin il n'était pas mort, mais est ce qu'il avait arrêter aucune idée.

"L'équipe de basket était fortement agréable je te remercie de me rappeler ces doux souvenirs. Bien sûre que je suis surprise de te voir toujours sur tes deux jambes et visiblement tout les neurones de connectés car avec cette merde que tu prenais tu aurais du déjà te retrouver en fauteuil roulant, dois je en déduire que tu as arrêté?"

Jouer et encore jouer voila une bonne chose pour éviter que je ne pète un cable et que j'envoie tout valser. J'espérais quand même pour lui qu'il avait arrêter la drogue parce que sinon sa serait vraiment une plus grosse affaire que je pensais. Je tirais encore sur ma cigarette, être si proche de lui rendait l'air vraiment électrique. Alors que j'essayais ce chasser des vilaines pensés de ma tête Liam me demandait ce que je venais faire ici, il en déduisait que j'étais devenue une employé de cet endroit. Voilà, il venait de me donner la solution pour lui expliquer ma venue ici.

"Exactement, c'est mon travail, depuis que je suis partie c'est pas la joie enfin ca te regarde pas, alors je gagne ma vie comme je peux, puis j'aime ca donc autant en profiter allier l'utile et l'agréable...Tu voulais peut être m'avoir pour ce soir?"

Je souriais toute seule, non mais ma fille dans quoi tu t'embarquais là? Je me tournais vers lui, c'était décider j'allais entrer en action. Je me tournais pour lui faire face. Je m'avançais très près de lui, mon coeur était a la limite d'exploser et ma culotte de se transformer en océan.

"Désolé je ne fais pas dans les camés, une autre fois peut être"

J'aspirais une grosse bouffé de ma cigarette avant de la lui lâcher au visage

Talya et moi, on se connaissait que trop bien. On se connaissait par cœur. On connaissait tout l'un de l'autre. Le moindre petit secret. Je ne pouvais rien lui cacher, c'était impossible. Nous avions partagés tellement de souvenirs ensemble. Des bons principalement. Quelques disputes mais rien de bien méchant en soi. Les choses avaient pas mal changés depuis qu'elle avait quittée la ville. Nous n'étions plus en couple et pourtant, elle m'avait manquée tous les jours comme si j'allais crever. Je n'avais pas passé une seule journée sans penser à elle. C'était impossible pour moi d'aimer quelqu'un et pourtant, je l'aimais à en crever. La revoir après huit années de séparation ne m'avait fait que confirmer ce que je pensais. Elle était la femme de ma vie. Malheureusement, je ne pouvais pas oublier tout ce qu'il s'était passé entre nous deux. La descente aux enfers, le coma de Talya, notre dernière dispute et ses longues années de séparation. Il y avait trop de mauvaises entre nous deux. Trop de choses à régler encore pour que je puisse pardonner.

Toujours sa langue dans sa poche à ce que je vois ? J'eus un léger sourire à sa petite remarque. C'est vrai qu'à l'époque du lycée, la jeune femme avait eu énormément la côte avec les joueurs de l'équipe mais à cette époque, nous n'étions pas un couple. Je n'avais pas osé lui montrer ma jalousie. Me retenir avait été le plus difficile pour moi. « Eh ben ouais comme tu vois, je suis toujours en vie, debout sur mes jambes et la tête sur les épaules. Déçue ? Qu'est-ce que ça peut te faire ? T'es de la police ou quoi ? » Oh mon pauvre Liam, si tu savais.. Je savais très bien que je pouvais être agaçant mais que pouvais-je bien y faire ? Je suis comme ça et pas question de changer pour qui que ce soit. Même pour Talya. J'aime la personne que je suis. Je me sens bien dans mon corps donc pourquoi changerais-je ? J'avoue qu'être aussi proche d'elle, ne me laissait pas indifférent et j'aurais très bien pu l'attirait dans la ruelle plus loin pour lui faire l'amour avec autant de passion et de fougue qu'avant mais bon, tout avait changé entre nous. Nous étions passés de meilleurs amis, à couple et maintenant, nous étions comme de vrais étrangers. Talya une strip teaseuse ? Nan je ne crois pas un mot. C'est juste pas possible ! Déjà que je ne supportais que les mecs puissent la déshabiller du regard alors là, je n'imaginais même pas ma réaction. Oh et puis zut ! C'est son problème après tout. Si elle avait envie de se faire baiser par des vieux pervers, des alcooliques ou que sais-je encore, ça la regardait elle. Pas moi. Ça ne me concernait plus désormais. Mais pourtant au fond de moi, ça me faisait tout de même quelque chose. Elle s'approchait de moi et je pouvais sentir qu'elle n'était pas très à l'aise et que ma présence ne la laissait pas indifférente. « Bah écoute si t'as envie de te faire baiser par des vieux pervers en manque, c'ton problème. Ça ne me regarde pas ! Mais ne viens pas chialer dans mes bras quand l'un d'eux aura essayé de te violer hein ! » Je savais très bien comment ils fonctionnaient ces types. J'en voyais assez souvent ici étant un client régulier.

L'agressivité et le jeu étaient mes deux alliés face à Liam pour éviter de craquer. Même au bout de huit ans je n'avais pas oublier ce que je ressentais pour lui, sauf que voilà le mal avait été fait. J'avais changer, lui aussi sûrement, bien qu'a première vu non mais j'espérais.
Bien entendu j'étais heureuse de voir qu'il faisait toujours partie de ce monde, Liam était et restera mon âme soeur à jamais. Je gloussais quand il posait la question ironiquement pour savoir si j'étais de la police. Si seulement tu savais que je suis ici seulement pour toi mon joli et aussi pour ton ptit trafic mais ca c'est une autre affaire.

"Déçue non je n'irais pas jusque là, ca va je me renseigne sur la marchandise pourquoi tu te sens menacé ou autre chose? Dla police et puis quoi encore la reine d'Angleterre, tu crois que j'ai une tête a être flic avec le passé que tu m'as collé? non sans façon merci"

Ce n'était pas très gentil de ma part, mais en même temps si il n'avait pas commencé avec la drogue jamais je n'y aurais attaqué. Oui j'avais une volonté, une volonté de poisson rouge quand il s'agissait de Liam, mais l'amour parfois, voir souvent, voir tout le temps, fait faire des choses stupides!
J'avais quand même eu de la chance d'un de ne pas mourir et de deux de faire mes preuves en école de police et donc d'enlever tout mon casier judiciaire.

J'avais déclarer que c'était mon job je voyais bien que ca lui faisait quelque chose, mais dans quoi je m'étais embarqué, j'allais devoir arranger la situation, après tout je connaissais Liam, enfin le Liam d'il y a huit ans, mais je ne pense pas qu'il aie guère changer. Je l'écoute me rabaisser un peu tout en tirant une nouvelle bouffée de ma cigarette.

"Tu en fais partie vu que tu es ici, vieux il est vrai huit ans ca commence a faire, est ce que lui est toujours aussi vigoureux, peut être un peu moins vu que tu dois le sortir trop souvent"

A ces mots j'avais déposer ma main directement sur son entrejambe. Directe moi? absolument, mais je jouais avec le feu car j'étais littéralement en train de mouiller ma petite culotte a ce moment précis
.
"Rassure toi je suis assez grande pour me débrouiller toute seule, personne ne me violera, cette partie est réserver qu'a des personnes que je choisie, je ne fais pas la pute, je danse et me dénude, je ne baise pas!"

Pourquoi est ce que je cherchais a me justifier? je n'avais aucun compte a lui rendre, mais lui parler me faisait un bien fou au moral. En vérité j'avais bien fait de revenir en ville.

Me retrouver face à Talya faisait remonter tellement de souvenirs. Je prenais réellement conscience à quel point elle avait pu me manquer. Il n'avait jamais voulu l'admettre mais cette rupture avait été juste horrible pour lui. Il pensait avoir trouver la femme de sa vie, celle qui partagerait le reste de sa vie et non, Talya s'était tirée du jour au lendemain, sans rien dire à personne. Bon, j'étais allé loin cette fois-ci et franchement, si c'était à refaire je ne le referais pas. Talya était la femme de ma vie. Je le savais. Rien qu'en la voyant ce soir – bon elle avait une tenue très osée aussi il faut dire – mais la jeune femme me faisais un effet de dingue. Encore pire qu'Azalyne. Mais seulement voilà, je ne savais pas comment m'y prendre avec elle. Comment me faire pardonner. Comment la reconquérir. Comment faire pour qu'elle me refasse confiance. En amour, j'étais vraiment perdu.

J'y étais allé un peu fort avec Talya ce soir. Déjà, je ne m'attendais pas à la revoir. Ça m'avait plus surpris qu'autre chose bien que cela m'avait fait grandement plaisir. Mais je ne voulais pas qu'elle s'accroche de nouveau à moi. Me faire détester était beaucoup plus simple que de se faire aimer. C'était dur aussi mais tant pis. Ça valait mieux pour elle. Je l'avais envoyé une fois à l'hôpital, il n'y aura pas de deuxième fois. Je l'aimais bien trop pour la revoir allongé dans son lit d'hôpital, branchée de partout et entre la vie et la mort. C'était horrible de lui parler de la sorte mais encore une fois, c'était pour son bien. Menacé ? Ah si elle savait !!! Tous les jours, je risquais ma vie pour la drogue ou pour les armes. Mais c'était ma vie. Je gagnais bien plus en revendant des armes ou de la drogue qu'en réparant de vieilles bagnoles. Pour le moment, ça m'allait très bien comme ça. Nous verrons ce que sera ma vie plus tard parce qu'il est clair que je ne ferais pas ça toute ma vie. Quoi que.. Enfin, nous verrons bien. Encore une fois, elle lui lançait une petite remarque comme elle savait si bien le faire. C'est vrai qu'à cause de moi, elle avait eu une sale réputation mais bon. Personne ne pourra effacer cela, malheureusement. « Je suis désolé Talya.. Je t'aimais comme un fou et je t'ai mise en danger. Mais j'aurais jamais laisser personne te faire du mal. Tu m'entends ? » Je m'étais rapproché d'elle en mettant mes deux mains de chaque côté de sa mâchoire. Le contact de ma peau contre la sienne me procurait des frissons et mon sexe commençait légèrement à se durcir dans mon caleçon. J'avais vraiment été trop loin avec elle. Elle n'était absolument pas une pute. Avec ma vie de débauché, j'en avais connu des prostituées et Talya n'en était clairement pas une. Elle était sûrement ici pour une bonne raison. Me suivait-elle ? Peut-être bien ou pas en fait. J'en sais rien et je m'en fiche. « Ouais je suis ici mais pour une affaire assez importante. Hum, je te remercie de te préoccuper de la mécanique mais il fonctionne encore très bien, va demander à la petite serveuse que je viens d'envoyer au paradis dans l'arrière salle. Et puis, tu ne t'en plaignais pas avant que je le sorte souvent pour te baiser ? » Et voilà, encore une fois, je me comportais comme un vrai connard avec elle. Je vous promet que je mérite des baffes des fois. Sa main sur mon sexe, j'eus un léger sourire. Oui c'était bien elle. Toujours aussi directe mais je n'allais pas en rester là. Lui prenant les mains, je vins la plaquer contre le mur derrière nous. Ma main remontait sur sa cuisse et je commençais à l'embrasser langoureusement dans son cou. Je savais très bien qu'elle n'allait sûrement pas se laisser faire mais tant pis, j'en avais envie et puis merde c'était Talya. « Et si c'est moi qui te baise, je peux ? Je te donnerais ce que tu veux en échange. »

Liam et moi ce n'était pas une erreur c'était la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie. On se connait depuis qu'on est gosses, seulement voilà je pense que ce qui nous a détruit lui comme moi ce fut ces nombreuses années passé a nous voir presque tout les jours. Il est beau sexy caractériel il en avait dans le pantalon, ca je le savais mais notre relation a été destructrice. Je suis tombé dans la drogue pour lui, enfin non pas pour lui, mais à cause de lui, pourtant je savais les effets de cette drogue, sauf que je ne sais pour qu'elle raison j'avais essayer. Ce fut ca le problème pour lui j'étais prête à essayer n'importe quoi. La seule chose qui nous à surement sauvé lui, mais certainement moi, fut cette overdose, sans ca, j'aurai d'un mis un enfin à moitié handicapé au monde et je serai un déchet de la société. J'avais perdu un bébé, a cause de ca, j'étais enceinte de plus de quatre moi, mais je ne m'en étais pas rendu compte à cause des effets de la drogue, mais jamais je l'avais senti bouger et du coup ce fut une des autres raisons pour laquelle il fallait que j'arrête tout ce qui était néfaste pour moi, pour mon bien, pour ma vie.

Des hommes quand je suis partie à Chicago, il y en a eu, des tas et énormément, je suis tombée amoureuse une fois. Mais jamais je n'ai ressentie l'amour que j'éprouvais à l'époque pour Liam pour lui, jamais je n'ai pu m'investir dans une relation si intense que celle que j'avais eu avec Liam. En vérité tout était à cause de lui, car je l'avais dans la peau et donc je ne pouvais m'en défaire et l'oublier. Mon retour était en grande partie du au fait qu'il serait probablement toujours au même endroit où je l'avais laissé. J'avais eu raison, mais devoir le traquer et le faire tomber? non je ne pourrais pas, j'allais devoir trouver une autre façon de le sortir de là.

Liam s'était approché de moi, attrapant le visage a deux mains, je crus faire une crise cardiaque. Qu'est ce qu'il lui prenait? Ces mots me transperçaient le coeur. En même temps je ne pouvais pas craquer c'était impossible, j'étais censé être son ennemis, et rien d'autre.

"Oui je t'entends, sauf que tu as raison personne d'autre ne m'a fait du mal comme toi...tu m'as tué en quelque sorte"

J'étais dur très dur, mais nous avions tué tout les deux un enfant. Je ne m'en suis toujours pas remise, car même si j'avais que dix huit ans à l'époque je me serai sentie prête à avoir un enfant, alors que là. Non je n'en veux pas, je serai une mauvaise mère de toute façon.Il se défendait de sa venue ici, donc il était ici pour affaire, mon renseignement concernant certaines de ces transactions étaient bien fondées, quelque chose se passait ici, non seulement avec Liam mais aussi avec Kristjan machin chouette, encore un russe ou un type de l'est avec un nom a coucher dehors.

"Je m'en contrefou de ta petite serveuse, que tu te sois vidé et une très bonne chose, avant non j'aimais ca c'est vrai, mais tu sais il s'en passe des choses en huit ans, les gens changent...enfin pas tous la preuve tu es toujours le même si ce n'est que maintenant tu as du poil au menton, c'est mignon"

Je devais rester détacher, il n'y avait pas d'autre solution. Liam me prit par surprise en m'attrapant les mains, faisant par la même occasion tomber la cigarette. Il me plaquait contre le mur qui était assez froid, mais il faisait quoi? Le problème était que j'étais en train de faire pipi dans ma culotte! non mais j'étais affreusement excité par ce qui était en train de se passer que j'en était dérouté! Ces mains remontaient le long de mes yeux me dressant le poil sur tout le corps. Je brûlais de désir pour cet homme. Son baiser plus que langoureux dans le cou failli m'arracher un gémissement mais je me mordais la lèvre pour ne rien laisser transparaître, avant de reprendre mes esprits et de le repousser de quelques centimètres de moi.

"Arrête ca, je suis plus comme ca...Retourne a tes vraies putes"

Je tournais les talons, j'arrivais a peine à marcher comme si mon corps tout entier venait d'avoir un orgasme sauf que pas du tout. Je reprenais ma respiration, qu'est ce que je pouvais faire. Je marchais dans la ruelle pour retourner sur la rue princpale quand finalement je retournais sur mes pas et me jetais au cou de Liam"Et puis merde"Je l'embrassais, ma langue pénétrais sa bouche, mes deux mains s'agrippaient a ces joues comme si c'était le dernier baiser que je lui offrait. Je passais une de mes mains dans ces cheveux, je redécouvrais chaque parcelle de son corps. Je n'avais aucune volonter et je savais que cela allait se retourner contre moi

Au début de ma relation avec Talya, je n'avais cessé de me demander pourquoi elle était avec moi. Elle aurait pu avoir cent fois mieux que moi mais non, c'était moi qu'elle avait choisis. Je me sentais privilégié en quelque sorte. Elle était tellement belle avec ces cheveux noirs couleurs de la nuit. Carrément sexy avec son corps de déesse. Je ne pouvais m'empêcher d'être jaloux de tous ces mecs qui osaient poser leurs yeux elle. Talya était à moi. Elle était ma petite amie. Mais malheureusement, je l'ai entraîné dans mes conneries. À la mort de mon paternel, j'ai pris en charge le rôle de l'homme de la maison. Arrêtant le lycée, je dégottais un job dans un fast food pour payer les factures et faire vivre ma sœur et ma mère. Le soir, je rentrais crever. Talya venait souvent me voir pour passer une nuit de folie. J'ai commencé à me droguer à ce moment-là pour être au top de ma forme. Mais je l'ai entraîné avec moi et j'ai failli la tuer. Ça m'a énormément coûté puisque je l'ai perdu. J'aurais pu tout arrêter là mais non, j'ai continué à me droguer puis j'ai commencé le trafic d'armes. Ma mère m'a mise à la porte quand elle l'a su. Elle avait probablement honte de moi qui sait. Aujourd'hui, rien a changé dans ma vie. Toujours le trafic d'armes, la drogue, les filles. Aucune fille n'arrivait à la cheville de Talya. Je ne savais pas ce qu'elle devenait. Si ça se trouve, elle était marié et maman. Enfin, je me faisais un tas de films dans ma tête. Jusqu'à ce soir.

Dans ma vie, il y a eu des tas de filles. Azalyne a su me faire tomber amoureux de nouveau mais pas comme avec Talya. Ce n'était pas pareil. Je lui fournissais ses cachets miracles et elle m'autorisait à la baiser. Mais nous étions un couple aussi. Du jour au lendemain, elle est partie. Me laissant là, tout seul, comme un idiot. La remarque de Talya était blessante. Elle me faisait mal. Je n'étais jamais parvenus à me pardonner ce que je lui avais fait mais là, c'était encore pire. Je me sentais telle une merde. Un mec sans grand intérêt. « je te demande pardon.. » Murmurais-je sans savoir si elle allait m'entendre oui ou non. J'étais loin de me douter de tout ce qu'elle avait dû affronter seule. Au fond de moi, j'espérais toujours pouvoir la reconquérir mais bon, elle ne laissait rien entrevoir de son côté. Talya avait toujours eu un sacré caractère. Je l'avais tellement aimé que j'envisageais même de la demander en mariage. Nous étions jeune certes mais je ne me voyais pas avec une autre fille qu'elle. Maintenant ? Je ne sais plus quoi penser. On dirait qu'elle tente de me sauver de ce monde de truands tout en essayant de m'éviter. C'était assez bizarre et déroutant. « Oh non, je n'ai pas changé Talya. Tu as raison et je suis certain que toi non plus!! » La plaquant contre le mur, je passais mes mains sur sa cuisse dénudée. Ma main arrivait jusqu'à sa petite culotte et je pouvais déjà sentir qu'elle était très excitée. Je vins m'emparer de ces lèvres et l'embrasser langoureusement. Je ne cachais plus mes sentiments pour elle. Je me laissais complètement aller et sentis une légère bosse dans mon pantalon. « Mes putes ne m'intéressent pas Talya. Elles ne m'ont jamais fait autant d'effet que toi alors ça sert à rien de lutter. » Elle s'éloignait mais la voyant revenir vers moi, je ne pus que sourire de plaisir. J'avais frappé dans le mil. Se jetant à mon cou, je la serrais contre moi en l'attirant dans la ruelle sombre plus loin. L'asseyant sur une poubelle, je lui retirais son haut et vint déposer des milliers de baisers sensuels sur sa poitrine. Je parcourais de nouveau ce corps que j'avais tant rêvé autrefois. Mon sexe devenait de plus en plus dur dans mon pantalon et je sentais Talya brulante de désir. « Laisses-toi aller ma jolie ! On se paie juste un retour dans le passé pendant quelques minutes. » J'avais terriblement envie d'elle et de la faire décoller pour le septième ciel encore une fois.

JE savais que je venais de faire une connerie, mais la plus grosse de toute ma vie, sauf que voilà. Je venais de céder à l'une de mes pulsions, je n'arrivais toujours pas à comprendre, pourquoi. Encore aujourd'hui, au bout de huit ans je ressentais toujours ce truc pour Liam. Toujours des papillons dans le ventre quand je lui parlais même si j'étais méchante et arrogante, pourquoi est ce que je ressentais un courant électrique là tout en bas. J'avais la réponse, sauf que je ne l'acceptais pas, comment après tout ce temps, je pouvais encore croire que Liam était l'homme que j'aimais, mon âme soeur, l'homme de ma vie. Même après tout ce qui s'était passé, même avec le tableau de Liam hyper noir, tout ce qu'il faisait, comment j'arrivais encore à éprouver cela? Les sentiments par moment ne s'expliquent pas.

Liam m'avait demandé pardon pour ce qu'il m'avait fait, sauf que je n'avais rien entendu. Jamais il n'osera me le dire en face vraiment à haute voix. Peut être s'en moque-t-il maintenant, mais moi ca ne m'a jamais quitté.

Ma seule arme contre Liam pour ne pas craquer était l'attaque, je ne savais faire que ca. Sinon je serais fragile faible et totalement à sa merci, chose qui ne devait pas du tout se produire si je ne voulais pas mettre en péril mon affaire. Je lui confirmais qu'il n'avait pas changé, sauf que lui ripostait en insistant que moi non plus je n'avais pas changé tout de suite je répondais

"Ah bon? tu crois ca? ca fait huit ans qu'on s'est pas vu, je suis partie d'ici pour changer de vie, tu serai surprise de qui je suis maintenant, je suis mariée et heureuse en amour, ma vie est stable contrairement à la tienne"

MENSONGE, pourquoi est ce que j'avais dis que j'étais marié? franchement à quoi cela rimait, d'autant plus que je traînais ici, en tenue plutôt provocante, j'avais même déclaré que je travaillais à moitié ici, non mais si Liam ne voyait pas à dix mille que je m'enfonçais toute seule c'est que vraiment c'était un imbécile.

J'étais partie j'avais tourner les talons mais quelques secondes plus tard le désir pour l'homme qui se trouvait à quelques mètres de moi était difficile à contrôler si bien que je m'étais jeter à son cou. Liam m'avait plaquer contre le mur, sa main était descendu le long de mes cuisses remarquant que la situation m'excitait beaucoup. Sentir son corps contre moi faisait battre mon coeur encore plus fort. Il me tirait à travers une petite ruelle encore plus sombre et tranquille que la précédente.
Mon derrière vint se poser sur le capot d'un poubelle, je connaissais que trop bien ce genre de scène avec Liam. J'avais envie d'aller plus loin, mon corps tout entier le criait encore plus fort que mes cordes vocales. Mais après que mon haut se soit retrouver au sol, que les baisers de Liam m'aient brûler la peau je le stoppais.

"Liam je peux pas...c'est pas possible"

Je le repoussais un instant, j'allais tout compromettre, je ne devais pas franchir le seuil, bien que j'en avais déjà trop fait. Liam était tout aussi excité que moi. Mais je devais être plus fort qu'une partie de jambe en l'air, mais c'était Liam, il avait une telle influence sur moi que je ne pouvais lui résister.
Je lui donnais un dernier baiser tendre sur ces lèvres. Je plongeais mes yeux dans les siens, mon corps brûlait encore toujours un peu plus fort. Ni une ni deux je l'attrapais et de nouveau et collais ma langue dans sa bouche, je l'attirais encore plus contre moi sentant sa bosse dans son pantalon grossir.



"Dépêche toi Liam"

Le baiser. Ce baiser mais oh mon dieu, qu'est-ce que je l'avais apprécié. Il m'avait rappelé tellement de souvenir. Notre premier baiser. Notre premier câlin. Elle avait eu une telle influence sur moi à l'époque. Talya était la femme de ma vie, j'en étais certain mais voilà, rien est simple avec moi. Elle me manquait tous les jours. Chaque nuit, je rêvais que c'était à elle que je faisais l'amour et non pas à toutes ces femmes. C'était son visage que je voyais défiler devant mes yeux à chaque fois. Je n'en voyais pas un autre. Face à Talya, je devenais un homme faible. J'avais envie d'être avec elle quoi qu'il arrivait. De la tenir dans mes bras. De l'embrasser. De la toucher. De m'endormir à ses côtés. De faire partie de sa vie tout simplement. Mais rien est simple encore une fois. Je lui ai fait du mal et comme elle me l'avait si bien dit la fois précédente, je l'avais tué. J'en étais conscient et je crois que si je l'avais vraiment tué, jamais je ne m'en serais remis. C'était la femme de ma vie et la perdre définitivement m'était impossible à imaginer.

« T'es mariée ? Nan mais tu ne te fous pas un peu de ma gueule là Talya ? Si t'étais mariée, je ne pense pas que ton mari te laisse traîner ici et dans cette tenue très sexy. Je sais que tu mens Talya. » Etais-je venu murmurer dans le creux de son oreille. Pendant un quart de seconde j'avais imaginé que cela puisse être vrai mais en fait, je m'étais vite rendu compte qu'elle ne me disait pas la vérité. Je la connaissais par cœur. La moindre mimique qu'elle avait, son moindre petit défaut. Je les connaissais tous par cœur. Et puis bon, elle n'avait jamais su me mentir de toute façon. Je la griller toujours quoi qu'il arrive. Talya se défendait beaucoup face à moi et ce n'était pas ses petites répliques sanglantes qui allaient parvenir à me blesser. Non, il en fallait beaucoup plus que cela pour y arriver. Je ne fais pas partie de ce monde de trafiquants pour rien si je me laissais influencer dès la première rencontre. Talya avait tournée les talons mais très vite, elle revint vers moi pour se jeter à mon cou. Cette action me faisait extrêmement plaisir. La serrant dans mes bras, je l'entraînais jusqu'à une petite ruelle où nous serions tranquille. Ouais bon, ce n'était pas le top pour s'envoyer en l'air mais parfois il y a des urgences et on ne peut pas faire mieux. Lui retirant son haut, je vins titiller sa partie intime avec mes doigts. Elle était déjà très humide et ça m'excitais énormément. De toute façon, lorsqu'il s'agissait de Talya, j'aurais tout donné pour lui faire l'amour. « Et si t'étais mariée, je doute que ton mari te laisse dans cette ruelle avec moi. Tu ne sais pas ce qui t'attends ma chère. » Mon visage vint se perdre dans son cou. L'embrassant dans ce dernier, mes mains continuaient de redécouvrir ce corps de rêve qui m'avait tant manqué. J'avais beau m'être taper toutes ces femmes pendant huit années mais lorsqu'il s'agissait de Talya, je redevenais comme un gosse. Mais dans un ultime baiser torride, Talya me repoussait. Pxtain mais elle voulait quoi encore ? Elle voulait que je la baise oui ou non ? Il était clair que si elle me laissait comme cela, j'allais devoir trouver une autre fille pour me vider parce que là, elle avait fait monter mon excitation au maximum. Enfin c'était peut-être ce qu'elle voulait en fait. Bien m'exciter et s'en aller comme ça. Non, impossible. Elle n'était tout de même pas aussi tordu. Si ?! « Talya décides toi merde !!! T'en crèves d'envie, tout autant que moi. » Ni une, ni deux, la demoiselle vint m'embrasser à pleine bouche. Je lui rendais ce baiser avec fougue, passion et amour. Mon pantalon vint rapidement se retrouver en bas de mes chevilles ainsi que mon caleçon. Pendant qu'elle s'amusait à durcir encore un peu plus mon sexe, je lui retirais sa petite culotte. Et hop, une de plus dans ma collection. Lui écartant bien les jambes, je vins la pénétrer avec violence mais rempli de désir, passion et d'amour pour elle. « Ne sois pas si impatiente bébé. Tout vient à point à qui sait attendre. » L'embrasser toujours de manière passionnée, je lui donnais de puissants coups de reins. Je voulais la faire hurler comme elle ne l'avait jamais fait. Je voulais qu'elle en redemande encore et encore. La tenant par les hanches, ses gémissements m'aidaient à accélérer le rythme des vas et viens. J'avais l'impression de revenir huit ans en arrière. Comme si on ne s'était jamais quittés. Comme si rien avait changés. On ne parlait plus. On laissait simplement nos corps jouaient entre eux, comme ils avaient eu l'habitude de le faire autrefois.

Cette histoire finirait très mal pour moi c'était assuré je jouais avec le feu, pire encore je dansais avec lui, je couchais avec lui, enfin bientôt. Mais c'était juste insupportable de ne pas être capable de résister à un type comme lui. Pourquoi est ce que j'avais sortie une connerie pareil, mariée, et puis quoi encore Reine d'Ecosse aussi tant qu'on y était. Surtout qu'il venait de marquer un point, mon mari, si il y en avait un, ne m'aurait jamais laissé aller dans ce genre d'endroit, sauf pour mon travail, enfin ma couverture. Enfin peut importe là n'est pas la question, je suis célibataire et heureuse, du moins en théorie.

"Mon mari a l'esprit très libre, d'ailleurs il adore quand je reviens d'ici, je lui fais tout un tas de choses"

Je m'étais totalement grillé en lui sautant au cou, mais sentir de nouveau sa peau contre la mienne me remplissait le corps d'une sensation que je ne connaissais qu'en présence de Liam. Seul lui pouvait me faire cet effet, il n'y avait que lui qui pouvait à moitié me donner un orgasme rien qu'en me prenant dans les bras.
Nous allions recoucher ensemble ici même, dans cette ville où tout avait commencé, mais aussi ou tout avait fini, comme si on recommençait une nouvelle chose lui et moi. Ou alors simplement nous allions faire un coup, histoire de prendre notre pied et repartir chacun de notre côté, du moins lui j'en suis certaine.

"Comme si tu allais me faire autre chose que me baiser Liam"


Je venais de le repousser une fois mais une deuxième serait peut être de trop, sauf que voilà j'avais mon boulot en jeu, peut être que pour lui ce n'était rien, de toute façon il n'en savait rien mais pour moi. Ma carrière dépendait de Liam, si je pactisais avec l'ennemis sa serait la fin pour moi.

"Han Liam, sur ce point ta pas changé, mais j'aime ca"

Nous étions hors du temps, j'étais comblée, je n'aurai jamais penser ressentir une nouvelle fois cette sensation de plénitude. J'étais heureuse l'espace d'un instant avec l'homme que j'aimais le plus au monde. Enfin c'était ce que je pensais.

Je m'étais encore amusé, ou pas, à lui parler de mon pseudo ami, Liam n'était pas idiot il savait très bien que même en tant que femme mariée, jamais de ma vie je n'irai dans ce genre d'endroit. Je ne lui répondais pas, il avait insister sur le fait que j'étais sexy. Je gardais toujours la ligne et un corps assez parfait depuis mes dix huit ans.
Liam marquait un point, j'adore quand on fait l'amour, même si ce soir dans cette ruelle c'est plus de la baise brutale comme pour assouvir un besoin vital. Mais ce n'est pas moi qui vais me plaindre. Un regard comblé après? c'était bien vrai. Liam me donnait des sensations dont seul lui avait le secret!



Les paroles de Liam m'atteignaient en plus coeur, il pensait encore à moi après toutes ces années, il ne m'avait pas oublié comme je le pensais. Il s'en ai voulu, seulement il ne sait pas tout, il n'a surtout pas besoin de tout savoir, je suis ici de retour pas la peine d'en rajouter. Heureusement qu'il n'y avait pas beaucoup de lumière, ainsi Liam ne pouvait voir ms yeux pleins de larmes. Je me pinçais la langue pour éviter qu'elles ne coulent. Il venait clairement de s'excuser. Ben si il m'avait fallu juste couper les ponts un moment et ensuite une baise pour qu'il s'excuse je n'aurai surement pas attendue huit ans.
Il se retirait et je gémissais un peu, je redescendais de cette poubelle tout en essayant de me rhabiller comme je pouvais. Liam allumait une clope, je fis la même chose. Liam me posait la question, qu'est ce que j'étais venue faire ici.

"En premier le travail, mais aussi parce que je voulais savoir ce que tu devenais, Siloam était devenu comme une ville interdite à cause de toi, mais je me disais que tu avais peut être changé de vie et qu'il y avait une chance sur un million qu'on se revoit."

Talya. Ma Talya était de retour en ville et nous étions déjà en train de faire l'amour sauvagement mais aussi passionnément. Même huit ans après, j'avais toujours énormément de désir pour elle. Mon amour pour elle n'avait jamais disparu. Je l'aimais. J'étais totalement fou d'elle et je crois même plus encore qu'il y a huit ans. Mon cœur ne cessait de battre la chamade quand je la voyais. Quand je la serrais contre moi. Son souffle chaud sur ma peau. Ses mains dans mes cheveux. Mon deux corps qui s’emboîtaient parfaitement. C'était comme si rien avait changé. Comme si elle n'était jamais partie et que nous étions toujours ensemble.

Ce soir, nous venions de baiser comme des bêtes dans une petite ruelle sombre. Elle était à moitié assise sur la poubelle. Mes mains lui caressaient son corps et pétrissaient sa poitrine. Je me fichais pas mal si elle était mariée ou non. Enfin non, pas tellement en fait mais je ne la croyais pas. Elle n'avait pas d'alliance et je la connaissais bien. Elle n'avait jamais su me mentir. Comment voulez-vous que je résiste à Talya ? Elle était l'amour de ma vie. La femme de ma vie. Et puis bon, elle n'avait jamais cessé d'être sexy. Toujours à porter des vêtements qui la mettait en valeur et qui rendait un homme fou. Après avoir baiser comme des dingues, je relâchais la pression. Je me rhabillais rapidement et m'adossait au mur pour m'allumer une clope. Je la regardais remettre sa petite culotte et sa jupe parfaitement droite pour ne pas se faire griller par les autres sûrement. Je me mettais à penser. Penser à quoi ? A ces huit dernières années. Ces longues semaines, ces longs mois passés sans elle. Au début, ça avait été horrible et j'avais vraiment été de très mauvaise humeur. Il valait mieux éviter de me croiser. Enfin, je ne suis pas très aimable et sociable en temps normal mais bon, là ça avait été pire. Je m'étais retrouvé avec d'autres femme à coucher avec elle mais c'était juste pour me satisfaire. Talya était toujours dans ma tête depuis huit ans. Jamais je n'avais pu l'oublier. Mon cœur battait pour elle. Je vivais pour elle. Mais bon, pour que l'on soit ensemble il y avait encore pas mal de choses à régler entre nous. Mais aussi des choses que je devais régler seul. Arrêter la drogue. Je ne m'en sentais pas capable. J'avais peur de ne pas réussir. Pourtant, je savais que si je voulais reconquérir Talya, il fallait que je lui montre que j'en étais capable. Que je pouvais arrêter la drogue et de coucher avec toutes les femmes que je rencontrais. Et le club.. Jamais ils ne me laisseraient le quitter. Toujours adossé au mur, je regardais Talya qui venait de me rejoindre. Posant ma tête sur l'épaule de Talya, je levais les yeux vers le ciel remplis d'étoiles. J'adorais l'astronomie mais je n'avais plus trop le temps de m'y consacrer. Je l'écoutais en tirant quelques lattes sur ma clope. « C'était la dernière chose que je voulais de te faire du mal. Jm'en veux de t'avoir entraîner dans ses conneries Talya.. mais je ne regrette pas de t'avoir aimé. Ça a été la meilleure partie de ma pitoyable existence. Tu m'as fait vivre quand on était un couple. Je t'aime aimé et je t'aimera toute ma vie Talya. » balançant mon mégot de cigarette plus loin, je vins prendre les joues de la jeune femme entre mes mains et lui donner un baiser digne d'une scène au cinéma. Comme le tout premier baiser que l'on avait échangé elle et moi. Elle me rendait faible, trop faible. Était-ce une mauvaise chose ? Je n'en sais rien du tout.

Ce soir était le soir de toutes les surprises, si j'avais su que d'un j'aurai revu Liam aussi rapidement je n'y aurai pas cru, mais encore pire car deux j'ai couché avec, alors autant vous dire que cette soirée je ne la prévoyais pas du tout ainsi. C'est comme si il ne s'était pas passé huit ans entre le moment où j'ai quitté Liam et ce soir il s'était passé une semaine. Je reconnaissais toutes ces mimiques, il avait les mêmes gestes quand nous faisions l'amour, bref il restait le même sur ce point. Puis de savoir que lui aussi brûlait de désir pour moi me faisait quelque chose.Ok, ca me faisait sauter de joie, car je ne l'avais pas oublié, même si c'était moi qui avait mit un terme a notre histoire, mais j'avais mes raisons. Sauf que lui, il a cependant pas bouger le petit doigt pour me retrouver, même pas il a essayer de rentrer en contact avec moi, c'est pas comme si j'étais partie à l'autre bout du pays et que j'avais changer de nom et de nationalité. M'enfin c'était fait, on venait de se retrouver, on venait de coucher ensemble. J'étais encore sur mon petit nuage, mes jambes étaient flageolantes. Et mon esprit, oh lui était au paradis, il était en train de siroter un cocktail digne de ce nom.

Je m'étais collée contre le mur, j'avais aussi sortie une cigarette tout en faisant attention à ma tenue. Je ne voulais pas qu'on remarque quoique se soit. Je sentie la tête de Liam se poser contre mon épaule. Automatiquement je glissais mes doigts contre sa joue puis dans ces cheveux. Rien que ce geste m'avait cruellement manqué. C'est alors qu'il me répondit, prétextant que c'était pas ce qu'il voulait, il n'avait jamais souhaité me faire du mal, je le savais bien mais inconsciemment, cette histoire m'avait détruite. D'autant que j'avais perdu un enfant, même si j'en avais pas été consciente, le fruit de notre amour avec Liam avait été détruit par des conneries de drogue. Liam m’interpelait, il ne regrettait pas de m'avoir aimé, je souriais même si il ne pouvait le voir, ces mots j'avais toujours espéré en secret qu'il me les avoue et là ce soir, je les entendais. Il m'aimait encore et pour le reste de sa vie, mais était ce le véritable amour et pas simplement une image une forme? Je n'eus pas le temps de répondre, mes lèvres fut plaquer contre les siennes, mais ce ne fut pas le petit baiser chaste ou dur comme il savait faire. Non là il était tout en douceur, en retenue, je pouvais ressentir de l'amour...

"Je ne regrette pas non plus, mais il s'est passé beaucoup trop de chose, je t'en ai voulu longtemps, je t'en veux encore pour des choses qui n'ont pas besoin d'être évoqué, mais te voir là devant moi en bonne santé...je...je suis heureuse"

Je le serre dans mes bras, je suis redevenue trop vulnérable, je dois me reprendre. J'avale ma salive et plonge mon regard dans le sien, je changeais de casquette et reprenais celle de flic. Tout en finesse bien entendu.

"Mais tu te drogues toujours? tu fais quoi tu coup maintenant de ta vie?"

Alors ça mais jamais je n'aurais pu le deviner. Jamais je n'aurais pu croire que je reverrais Talya ce soir et encore moins que je coucherais avec elle dans cette petite ruelle minable. Talya ne méritait clairement pas ça. Elle ne méritait pas qu'on lui fasse l'amour entre deux poubelles. Mais bon quand l'envie est là, on ne peut pas faire autrement et je ne suis pas certain que la jeune femme aurait accepté de me suivre chez moi. Il était rare que j'emmène une fille chez moi mai bon, là il ne s'agissait pas de n'importe quelle fille. C'était Talya. Mon ex petite amie et la femme de ma vie aussi. Talya était parfaite à tous les niveaux. Elle avait cru en moi, elle m'avait aidée à me battre. Elle m'avait tout simplement aimée. Jamais je ne pourrais lui dire à quel point je lui en suis reconnaissant de tout ce qu'elle a fait pour moi. Et moi qu'ai-je fait pour elle ? Je l'ai envoyé à l'hôpital. J'ai failli la tuer et ça, je ne me le pardonnerais sûrement jamais.

Talya a été la première mais surtout la dernière fois que j'ai aimé à en crever. J'en avais des papillons dans le ventre rien qu'à la voir à mes côtés. J'aurais dû partir à sa recherche. J'aurais pu c'est vrai mais je n'avais cessé de me répéter qu'elle serait mieux sans moi. Elle avait été assez clair avec moi la dernière fois à l'hôpital. Je l'avais détruite. Oh elle ne me l'avait pas dit comme ça mais je savais bien que j'avais commis la plus impardonnable des fautes avec elle. Qui pourrait être heureux d'avoir entraîner sa petite amie dans la drogue ? De la rendre accro ? Et d'avoir eu peur de la perdre ? Durant le coma de Talya, j'étais resté à ses côtés dans la chambre. Je lui tenais la main en essayant de retenir mes larmes. Et même si je n'étais pas croyant du tout, j'avais priée. Même si elle vivrait loin de moi, je voulais juste qu'elle se réveille. Après si elle devait avoir un autre petite copain, avoir des gosses avec lui qu'importe. Tant qu'elle allait bien. Parce que – ça va sûrement vous paraître ridicule – mais je ne peux pas vivre dans un monde sans elle. Elle est ma raison de vivre depuis le début. Depuis que l'on se connaît, nous avions toujours été ensemble. Soudés, toujours prêt à se défendre l'un et l'autre. Adossés au mur ma tête était posée sur l'épaule de Talya qui me caressait les cheveux. Ça me faisait du bien c'était certain. « Le passé est le passé Talya. Tu sais, quand t'étais inconsciente, jsuis venu te voir. Jsuis resté dans ta chambre à te tenir la main et j'ai prié. Jvoulais que tu vives même si tu étais loin de moi, que tu me mariais avec un autre qui te donnait les enfants que tu voulait, je m'en fichais. Jvoulais juste que tu te sortes. Si tu serais morte, je t'aurais rejoinds.. » Glissant ma main dans la poche de mon jean, je sortais une petite boite de la forme d'une bague. Nous n'avions que vingt ans à l'époque mais qu'importe, je voulais lui demander de l'épouser. Lui posant la boite dans la main, je jetais ma clope est un peu plus loin. « jcomptais te la donner. C'est tout ce qu'il me reste de ma mère. Jvoulais que tu deviennes ma femme mais ça n'a plus d'importance maintenant. » Plongé dans la nostalgie du passé, Talya vint me poser des questions sur ce que je faisais actuellement. Toujours suspicieux, je ne savais pas quoi lui répondre. Lui mentir serait sûrement honteux de ma part mais bon, d'un côté je la protégeais. Je m'éloignais un peu d'elle en passant mes mains sur mon visage. Je n'avais pas tellement changé depuis la dernière fois que l'on s'était vu elle et moi.toujours en train de me droguer, de dealer, de trafiquer je ne sais quoi avec je ne sais qui. « Quand t'es partie j'ai eu très mal. Jvoulais arrêter d'y penser alors je me suis drogué encore et encore et encore.. jvoyais ps trop l'utilité d'arrêter et surtout pour qui.. oh je bosse dans un garage. Jrépare des bagnoles. Fin rien de bien glorieux tu sais. » Ce n'était pas vraiment un mensonge puisque je réparais vraiment des bagnoles au garage mais bon, c'était beaucoup plus minime que le trafic d'armes. Plaquant à nouveau Talya entre le mur et moi, je lui passais ses mains au-dessus de sa tête en l'embrassant dans le cou. « Et toi ? Raconte moi tout ma belle. Je trouve ça quand même dingue qu'aucun homme ne veuille de toi en tant que femme. Remarque t'attends peut-être quelqu'un. Jme trompe ? »

Ma vie n'avait pas tellement changée en huit ans. J'avais beau avoir perdu Talya, j'étais resté le même qu'autrefois. Drogue, sexe, trafic. Parfois, je pensais à arrêter toutes ces conneries et à devenir quelqu'un de bien. Ou du moins, essayer de le devenir. Dans la rue, parfois, je regardais les passants. Les hommes d'affaires toujours pressés qui couraient partout. Devoir régler sa vie en fonction des autres et de ses enfants. Non. Ce n'était pas pour moi, vraiment pas. Alors, j'abandonnais ce rêve de devenir quelqu'un de bien et je redevenais plutôt l'homme que j'ai toujours été. Le gros dragueur, buveur de scotch, consommateur de substance illégal qui participait à des trafics d'armes. Et qui passait son temps à s'envoyer en l'air avec des filles qui – comme moi – se fichait pas mal de l'amour.

Face à Talya, je ne savais plus comment réagir. Elle me demandait ce que je devenais. Elle devait bien le voir que je n'avais pas vraiment changé en huit ans. J'étais toujours le même. Le même jean troué, le même tee-shirt, les mêmes vieilles baskets. Je ne suis pas un fan du shopping et je n'allais acheter des vêtements que par nécessité. J'aimais être propre sur moi mais ça s'arrêtait là. Il faut dire que lorsque l'on voyait à quoi ressemblait mon appartement, on pouvait prendre peur. Les cartons de pizza vide, les bouteilles de bière, des mégots de cigarettes. Mais aussi des fringues qui traînaient un peu partout et puis quelques soutien-gorge que les filles me laissaient en souvenir parfois. Enfin voilà. Tout ce que je peux vous dire c'est que la personne la plus maniaque de la Terre attraperait une crise cardiaque en voyant l'état plus que lamentable de mon appartement. Bref. Après avoir donné la bague de ma mère à Talya, je n'osais plus la regarder en face. Avouer mes sentiments à qui que ce soit m'était impossible. Je n'y arrivais pas. J'avais peur que cette personne me fuit et qu'en plus de ça, elle voit mes faiblesses pour en profiter par la suite. Ouais je suis certainement un peu trop parano, c'est certain mais l'être humain est égoïste, mesquin et méchant. Il ne pense qu'à son petit bonheur avant toute chose. Talya espérait que je trouve une femme qui deviendra mon épouse. C'était trop dur pour moi là. Je ne parvenais à me contenir mon calme. C'était elle que je voulais. C'était elle que j'aimais et pas une autre. Je ne me venterait pas d'avoir eu une brève histoire avec Azalyne parce que même si elle avait compté pour moi, Azalyne n'arrivait jamais à la cheville de Talya. C'était impossible. Toujours coincée entre le mur et moi, je tenais ses mains prisonnière au-dessus de sa tête. »ça suffit Talya. Je refuse de croire que nous deux c'était une erreur. Je t'aime depuis le premier jour où je t'ai vu et si c'était à refaire, je le ferais. Je n'ai jamais été aussi heureux qu'avec toi. Je suis loin d'être le petit ami idéal c'est clair. Si tu ne veux plus de moi, tu n'as qu'un mot à dire. Un seul et je te ficherais la paix pour toujours. » Mes yeux plongés dans ceux de Talya, je continuais de déposer des baisers remplis de sensualité dans son joli cou. Je savais qu'elle adorait cela et je sentais chacun de ses frissons le long de sa colonne vertébrale. Lorsqu'elle mit une mais sur son ventre, je ne pus m'empêcher de poser la mienne dessus aussi. Nous en avions parlés quelques fois de devenir parents mais à vingt ans c'était sûrement un peu jeune non ?! Bref. C'était le passé désormais.

J'avais vraiment beaucoup d'admiration pour Talya. Elle avait réussie à se défaire de la drogue et pas moi. Enfin, elle avait dû se donner les moyens aussi moi, j'avais juste tout abandonner à chaque fois. Pour qui ? Pour quoi arrêterais-je ? Ça faisait tellement longtemps que je me droguais que je doutais de moi et de ma capacité à arrêter. Talya avait une âme de maman. Elle m'encourageait à arrêter mes conneries mais ça faisait partie de moi. « Tu me vois vraiment assis derrière un bureau et un ordinateur ? Jsuis un homme de terrain ma belle. » J'esquivais le sujet de la drogue. Généralement, je ne supportais pas que l'on me dise ce que je devais faire mais bizarrement, lorsque ça venait de Talya ça me faisait quelque chose. S'inquiétait-elle vraiment pour moi ? Ou avait-elle une idée en tête ? Bref. Je ne me prendrais pas la tête avec ça aujourd'hui. Encore une fois, je me prenais les erreurs de mon passé en pleine tête. C'était à cause de moi qu'elle avait un casier judiciaire. « je suis désolé Talya.. si je le pouvais j'effacerais tout le mal que j'ai pu te causer.. Arrête de dire de bêtises, t'es ravissante. N'importe quel mec donnerait tout pour t'avoir rien qu'à eux. Non moi j'ai personne. J'ai pas été capable de refaire ma vie après toi. Une fille par-ci, par-là mais c'est tout. Rien de bien folichon. » Je continuais toujours de l'embrasser dans le cou en espérant la faire craquer à nouveau. Qu'elle me ressaute dessus. « Il est tard. Tu veux que je te raccompagne chez toi ? »

Talya et moi avions dépassés le stade de meilleurs amis mais aussi celui de couple. Je ne sais même plus ce que nous sommes à présent l'un pour l'autre. Je l'aimais, de tout mon cœur, j'en étais certain. Mais ça me tuait cette situation. Elle était là, devant moi. Elle bouillait de désir pour moi, je le sentais. Moi aussi je brûlais de désir pour cette femme. Mais nous ne pouvions malheureusement pas être ensemble. Tout semblait si compliqué entre elle et moi. Je l'aimais comme jamais je n'avais aimé quelqu'un. Talya m'avait redonnée la bague de ma mère. Ça faisait des années que je la gardais sur moi. Cette bague était faite pour elle. Pas pour une autre. Elle était pour Talya. En huit ans, je n'ai qu'une seule brève histoire avec Azalyne. Nous étions amoureux certes mais pas autant que j'avais pu l'être avec Talya. Personne ne pourra jamais la remplacer dans mon cœur. Plaquée entre le mur et moi, Talya ne cessait de me regarder. Son regard que j'aimais tant. Celui qui me faisait littéralement fondre autrefois et encore aujourd'hui d'ailleurs. Je lui avais posé une question. Une seule question mais qui pourrait tout changé entre nous selon sa réponse. Mon cœur s'était mis à s'affoler de plus en plus. L'attente de sa réponse m'angoissait au plus haut point. Soulagé de sa réponse, je vins l'embrasser avec passion mais surtout beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour. Ça faisait tout de même huit ans que je me retenais. Ça me faisait mal ce qu'elle me disait. C'était à cause de moi et mes conneries tout ça. « Je suis désolé Talya.. C'est à cause de moi si t'es dans la merde maintenant.. jme suis toujours dit que ça serait mieux pour toi si je me trouvais le plus loin possible.. »

Et c'était vrai. Je m'étais toujours appliqué à la garder à distance mais un jour, j'avais craqué. Pour son petit visage de poupée, son corps de rêve. Et puis, je l'avais entraîné mon monde. La drogue, le sexe. Le monde de l'interdit et j'ai faillis la perdre. La perdre pour toujours. La revoir était un soulagement mais je savais que j'allais sûrement redevenir accro à elle. La revoir encore et encore. Lui faire l'amour et l'aimer. L'aimer comme autrefois. Passionnément, fougueusement. Je ne pouvais absolument pas me passer d'elle. Depuis plus de dix ans, je me droguais. J'avais déjà songé à arrêter mais j'avais peur d'échouer. De replonger et de décevoir tout le monde. Talya était un modèle pour moi. Elle avait réussie à s'en sortir seule très certainement, mais elle avait réussie. Posant ma main sur sa joue, je lui donnais un ultime baiser sur ses lèvres douces et sucrées que j'aimais tant. « Tu sais très bien ce qu'il s'est passé dans ma vie pour que j'en arrive là. Mon père est mort. J'ai arrêté mes études. J'ai dû m'occuper de ma sœur, de ma mère, de toi. J'avais du mal à suivre tout et tout le monde. Un mec m'en a proposé et voilà, jsuis devenu accro. Ça fait dix ans, voire plus. Jpeux pas arrêter, c'est trop dur Talya. » Rien qu'en repensant à ce que je venais de lui dire, je ne trouvais rien de bien chez moi. Pourquoi était-elle autant amoureuse de moi ? Je ne suis pas un mec bien. Loin de là. Elle était bien trop belle et trop bien pour moi. Je ne la méritais et si j'étais à sa place, je prendrais mes jambes à mon cou et je partirais le plus loin possible de moi.

Tenant Talya par les hanches, j'avais encore envie d'elle. Envie de son corps, de ses baisers, de ses caresses. Envie d'être avec elle, tout simplement. Mais on ne le pouvait pas. A cause de on trafic, de mes deals, de ma vie de débauché. Mais aussi à cause de ce que je lui avais fait. « Tu trouveras l'homme qu'il te faut Talya. Tu es tellement parfaite que ça serait stupide que tu ne trouves pas chaussure à ton pied. »Évidemment, j'espérais que cette personne ça soit moi mais bon, il ne faut pas trop rêver non plus. Nous nous regardions langoureusement et elle vint plaquer ses lèvres contre les miennes. Puis, elle me tirait hors de la ruelle pour que l'on rentre chez moi. Généralement je n'emmène jamais des filles chez moi, Talya était différente. Elle méritait bien que je fasse cet effort tout de même. « D'accord mais je te préviens que je n'ai pas fait le ménage depuis un moment. » En sortant de la ruelle, nous vîmes une voiture de police. Mon cœur s'emballait et, instinctivement, je me mis devant Talya comme pour la protéger. « oui oui ça va. Merci bien ! » Disais-je en étant sûr de moi. Ils partaient enfin en poussant un soupir de soulagement mais de courte durée seulement. Talya ne s'empêchait pas de me demander pourquoi ils me gardaient à l'oeil. « Bah toute la police de Siloam me connait tu sais. Jdeal de la drogue donc bon. » Le regard de Talya me faisait peur. Elle semblait insistait pour avoir la vraie version de l'histoire. Je dû me mordre la lèvre pour ne pas lui révéler mon trafic d'armes. « Bon on y va ma belle ? »

Si seulement je pouvais revenir en arrière. Si seulement je pouvais effacer tout le mal que j'avais fait endurer à Talya. Elle ne méritait pas cela. Elle ne me méritait pas. Talya me connaissait bien et elle savait très bien que derrière cette carapace de mauvais garçon, il se cachait un homme qui avait peur. Dans le passé, j'avais déjà déçu ma mère et c'est pour ça que je suis parti de chez elle. Je l'ai abandonné, tout comme j'ai dû abandonner ma petite sœur et Talya aussi. A cause de la drogue, j'ai perdu les personnes les plus importantes à ma vie. Tout le monde part un jour ou vous laisse tomber. « Mais toi tu ne t'es pas drogué pendant dix ans.. Et tu crois que les mecs pour qui je bosse me laisseront en paix ? Jleur doit encore du fric et crois-moi, ils ne me laisseront pas tranquille tant qu'ils ne l'auront pas récupérés. » Inconsciemment, je venais d'avouer à Talya que je travaillais pour des gens dangereux. Bon ça, elle le avait ou du moins, elle devait sen douter. Mais je ne voulais pas qu'elle risque sa vie pour moi. Pour me sauver. Il en était hors de question.

Sur le chemin qui conduisait jusqu'à mon modeste appartement, je tenais la main de Talya. Ma main serrait la sienne comme si elle allait partir à nouveau loin de moi. Le froid extérieur nous glaçait le sang et je lui passais ma veste en la sentant frissonner. En général, c'était moi qui la faisait frissonner mais pour le coup, le froid m'avait doublé. Arrivé jusqu'à mon véhicule, je la laissais monter. Regardant un instant autour de nous, je me dépêchais de faire le tour et de m'installer à ses côtés. Elle était si belle. Encore bien plus que dans mes souvenirs. J'avais l'impression qu'il ne s'était pas passé huit ans depuis notre dernière entrevue à l'hôpital. « Non j'ai toujours le même. Jsuis pas assez riche pour en prendre un autre et puis, il me convient très bien. Jsuis pas un pro de la déco mais bon, il a une déco .. assez personnel dirons-nous. » Je faisais bien sûr référence au bazar qui trainait partout dans l'appartement. La grande pièce à vivre, la chambre, la salle de bain. Rien avait été épargné. Moins je passais de temps chez moi et mieux c'était. Mon appartement me servait plus de dortoir qu'autre chose. Le réfrigérateur était d'ailleurs toujours vide ou quasiment vide. Toujours un pack de bière ou une bouteille de rhum à l'intérieur. Talya était assise dans ma voiture. Une vieille que j'avais retapé et dans laquelle nous avions des choses interdite aux mineurs elle et moi. Ou avec d'autres filles d'ailleurs. Mais bon, ça elle devait s'en douter. Rare était les filles que je ramenais chez moi.

Garant ma voiture sur le parking de mon immeuble, je l'aidais à sortir du véhicule. Je lui tenais toujours la main comme si nous étions un vrai couple. « il est très rare que j'emmène une fille chez moi. » Lui murmurais-je à l'oreille doucement. Nous montions les quelques étages et une fois devant mon appartement, je l'ouvrais. Comme à mon habitude, je dû mettre un coup de pied à la porte pour qu'elle veuille bien s'ouvrir. La laissant entrer, je surveillais que personne ne nous avais suivis. On ne sait jamais après tout. « Bienvenue chez moi Talya ! Y'a pas grand chose à manger ou à boire d'ailleurs.. jpeux te proposer une bière si tu veux. » Retirant les vêtements qui trainaient sur le sofa depuis des lustres, je l'invitais à s'asseoir en prenant place à ces côtés. Ses mains dans les miennes encore, je penchais ma tête vers son cou que j'embrassais encore une fois sensuellement. « ça me fait bizarre de te voir ici à nouveau. Mais ça fait du bien. Tu m'as tellement manqué. » Ma main sur sa joue, je l'embrassais avec amour et passion. Cette femme était tout pour moi. Elle représentait tout, vraiment tout. Et puis, elle me rendait faible aussi.