Je sais. Vous vous demandez ce que je peux foutre à l'hôpital ? La réponse est assez simple quand on me connaît. Une fille. J'étais ici pour une fille. En fait, il y a un petit moment maintenant, nous avions eu une petite relation. Rien de bien sérieux. Juste histoire de dire que voilà, j'avais une copine. Sauf que pour moi, elle était principalement là pour me satisfaire sexuellement parlant. Ce qui n'enlevait rien à son charme bien sûr. Mais depuis que l'on était pu ensemble, je prenais un malin plaisir à la harceler, à lui faire du chantage. Étonnant ? Pas vraiment non. C'est comme que je fonctionnais généralement. Mais surtout avec elle en fait. Pourquoi elle ? Je sais pas. Peut-être le fait qu'elle soit prise m'attirait.

Depuis une dizaine d'année, je fournissais pas mal de gens. C'était mon petit business qui me rapportait pratiquement plus que quand je bossais au garage. Évidemment, c'était dangereux comme métier mais bon, il faut savoir prendre des risques. Et puis ça me permettait de me taper des mannequins des fois qui voulait juste être au top de leur forme pour leur prochain shooting photo. Certaines filles me marquaient plus que d'autres et Azalyne en faisait partie. Elle était belle et j'avais adoré coucher avec elle autrefois. Je sais très bien que je ne suis pas un type pour elle mais je n'y peux rien. Elle me plait beaucoup et j'avais juste envie de la voir. Habillé avec un vieux jean troué, un tee-shirt blanc et ma vieille veste en cuir usée par le temps, j'arrivais à l'hôpital. Les gens me regardaient de travers mais ça, j'ai l'habitude. Scrutant les alentours, je cherchais Azalyne. Si ça se trouve, elle ne travaillait pas aujourd’hui. Puis près de l'accueil, je la vis. Elle fit semblant de ne pas me voir mais moi, je l'avais vu. « Azachou. Azalyne chérie. » M'approchant d'elle, je vins passer une main sur ses fesses puis par-dessus son épaule. J'avais envie de te voir. C'est pas gentil de ne pas me donner de nouvelles mais bon, je suis là maintenant. » La secrétaire ne cessait de nous regarder. Je prenais la main d'Azalyne et l'attirait dans un coin plus tranquille. Je me permettais de la toucher et imaginer qu'elle ne portait rien sous sa blouse blanche. « J'espère que tu ne portes rien d'autres que tes sous-vêtements là-dessous parce que je suis déjà en train de me faire un millier de films dans mon esprit. » Disais-je en lui remettant une mèche derrière son oreille.

Je n'en crois pas mes oreilles, Liam est bel et bien dans cet hôpital en train de m'appeler, j'avais pris mon air innocent bien que je ne l'étais pas du tout. Un petit sourire ferait parfaitement l'affaire. Surtout avec le surnom débile avec lequel il venait de m'appeler. D'un autre côté je comprenais mieux pourquoi avant Wade n'aimait pas que je l'appelle Wadou, m'enfin lui il doit subit il n'a pas le choix je suis sa copine, mais en y réfléchissant bien je lui donnais déjà ce surnom avant qu'on soit ensemble, enfin bref c'est comme ca!

Liam s'approche de moi et passe sa main sur mes fesses avant de la remonter au niveau de mon épaule, je lui attrape cette dernière quand elle touche mes fesses mais je n'use pas assez de force pour l'arrêter totalement. Je fronce les yeux, à quoi il joue là? surtout ici en plein milieu d'un couloir de l'hôpital où je bosse, non j'ai juste une réputation à tenir mais c'est pas grave. Avec Liam je commence à avoir l'habitude, même si ne pas le voir d'un moment m'avait fait beaucoup de bien.

"Ben comme tu vois j'ai du travail Liam, puis bon tu m'as pas laissé un si bon souvenir de toi"

Je lui tapotais la joue

"Sans rancune bad boy"

Sauf que ce dernier m'attrapais la main pour me tirer vers un coin plus tranquille. Je levais les yeux au ciel en soufflant légèrement, mais me laissait faire. Après tout, je pouvais bien faire une petite pause. Arrivé dans un espèce de couloir sans issu, Liam me lançait une de ces phrases classiques, si j'avais quelque chose sous ma bouche. Je fronçais les yeux, car il savait très bien que lui et moi on s'était amusé a ce petit jeu a l'époque de notre relation.

"C'est fini de se faire des rêves Liam...pourquoi tu es ici, tu ne viens jamais sans raison alors crache le morceau"

Il attrape une mèche de mes cheveux et la remet en place, je lui donne une tape sur la main, seul Wade est autorisé a faire une telle chose, non mais dite donc.

"Liam arrête ca, je suis avec quelqu'un et c'est sérieux"

Azalyne. Cette fille avait été une de mes clientes autrefois et c'est vrai que nous avions pris notre pied autrefois ensemble. Autrement dit, nous avions couchés ensemble quelques fois. C'était tellement bon avec elle. Et puis, j'avais pris énormément de plaisir à sentir la chaleur de son corps contre le mien. Eh oui, j'en voulais encore. C'était par pu hasard que je tombais sur Azalyne sur son lieu de travail. En fait, la blouse m'excitait pas mal. Ouais bon ce n'est pas très original mais que voulez-vous ?! Je ne suis pas le genre de mec à réfléchir avec sa tête mais plutôt avec sa queue. Mis à part le fait d'avoir pris mon pied avec elle, Azalyne avait toujours eu du répondant. Elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Exactement comme lui. « ça tombe bien, je me sens un peu fiévreux depuis ce matin. Faudrait que tu m’auscultes non ? » Un mauvais souvenir ? Je restais un peu perplexe. Avait-elle dit cela pour me faire du mal ou était-ce la vérité ? Entrainant la jeune femme dans un coin, je ne pus m'empêcher de la toucher. De sentir les courbes de son corps à travers sa blouse. Me fallait-il vraiment une raison particulière pour venir la voir ? Ouais bon d'accord, j'avoue que j'aurais aimé repasser un moment intime avec elle mais bon je m'inquiétais tout de même de ne pas avoir de ses nouvelles. « il me faut vraiment une raison pour te voir ? Si jme souviens bien autrefois c'est toi qui me réclamait. Tu ne voudrais pas que tes supérieurs apprennent par mégarde que tu as eu recours à tes substances illégales pour tenir le coup ?!! » La rapprochant de moi, je vins plaquer Azalyne contre le mur derrière elle et passais mes mains sous sa blouse. Ma main arrivait jusqu'à sa petite culotte et se faufilait jusqu'à son intimité. Elle m'avait toujours fait un effet du tonnerre depuis que je la connaissais. Je dû faire une tête assez bizarre quand elle me dit qu'elle avait un petit copain. Mais bon qu'importe. Cela ne m'arrêtera pas de si tôt. « Et alors ? Il n'est pas forcé de le savoir ce qu'il se passe entre nous et puis, tu veux vraiment que je lui raconte la nuit qu'on a passé ensemble la dernière fois ? Ou que je lui montre les photos de toi complètement nue, enroulée dans mes draps avant que tu te réveilles? » Ouais bon j'avoue que c'était dégueulasse de faire ça mais je n'ai aucune moral. Pour être dans le milieu où j'étais, il ne fallait pas en avoir et être prêt à tout. J'avais bien fait quelques photographies d'Azalyne la dernière fois. C'était au petit matin quand elle dormait encore, épuisée par la nuit qu'on avait passée. Mais ces photos étaient soigneusement bien cacher dans mon petit appartement. Mes doigts continuaient de titiller un peu l'intimité de la jeune femme en espérant qu'elle se laisse faire assez rapidement. La patience n'était pas ma qualité première.

Liam prétextait de la fièvre, encore une fois j'arquais un sourcil, car il était si craquant, mais que je me mettrais des baffes pourquoi est ce qu'il me faisait un tel effet. Surtout que maintenant mon coeur appartenait à Wade. De plus, il y a quelque jours j'avais juré a Wade que jamais je ne le tromperai, donc cela ne se produira jamais. Liam a beau être sexy et craquant de surcroit mon ex, jamais je ne referais cette erreur, j'étais entièrement satisfaite avec Wade, alors je n'irai pas voir ailleurs. Liam ne m'aura pas aussi facilement, non en fait il ne m'aura pas tout cours.

"Rempli d'abord un formulaire et quelqu'un viendra s'occuper de toi"

Je fis un petit sourire assez voir beaucoup faux cul, mais peut importe. Il allait me sortir tôt ou tard la raison de sa venue, je n'allais pas vraiment être contente, mais il faut s'y attendre quand on côtoie Liam. C'est alors qu'il m'annonce qu'il n'a aucune raison, juste le plaisir de me voir. Mais quand il reparle de notre petite affaire tout le deux a l'intérieur j'explose comme un volcan. Je ne peux m'empêcher de lui plaquer la main sur la bouche, personne ne doit être au courant, personne ne doit savoir sinon je risquerais d'avoir de gros ennuis et ce n'est pas ce que je recherche même si a la base c'est quelque chose qui m'a fait du bien pour tenir le coup.

"Ferme là Liam, il ne s'est absolument rien passé tu m'as promis d'en parler a personne, alors tait toi"

Ok il ne parle plus mais j'avais oublier qu'il avait des mains et surtout qu'il savait très bien s'en servir. Il me collait contre le mur me laissant prisonnière. Il passait sa main sous ma blouse au niveau de l'élastique de mon pantalon de travail pour arrivé a mon intimité. Je fais des yeux rond et lui attrape automatiquement le poignet. Sauf que rien que ca me faisait un effet de dingue, cela réveillait en moi la Azalyne totalement folle et insatiable de sexe. C'était affreux d'avoir ce sentiment, si je n'avais pas la barrière de Wade nous serions déjà nu comme des vers c'est certains. Sauf qu'il est la dans ma tête, son visage apparaît dans mon cerveau et je serre un peu plus fort le poignet de Liam pour qu'il arrête son manège, mais il en a strictement rien a faire.

"Quoi? des photos? t'es vraiment pas possible des vidéos aussi non? au pire c'était avant lui donc montre lui je m'en fiche...Enlève cette main avant que je te la coupe, sa serait dommage vu que tu pourrais plus t'astiquer avec"

Son visage était près du mien, trop près. Sauf qu'il était hors de question que je craque maintenant. J'essayais tant bien que mal de lui retirer cette foutu main. Une fois sortie de mon pantalon je remettais mes vêtements en place et le poussais légèrement pour qu'il me fasse de l'air.

"Je crois que tu as de la fièvre effectivement viens par la"

Je lui attrapais la main et l'entrainait en direction d'une des chambres de consultation. Il ne savait pas ce qu'il allait lui arriver

Je me souvenais très bien de la première fois où Azalyne et moi avions fait l'amour. C'était tellement sauvage, passionnel. J'avais adoré faire l'amour avec elle. Depuis Talya, c'était la seule qui m'était resté en mémoire après l'avoir baisé. Elle aussi la seule femme avec qui je suis sortis depuis Talya. Je croyais l'aimer et je l'étais sûrement mais pas autant que j'avais pu l'être de Talya. Azalyne était sexy, tellement sexy. J'avais beaucoup aimé la voir en petite tenue chez moi. Il me semble bien que nous avions baisé un peu partout d'ailleurs mon appartement. « Mais c'est toi que je veux comme infirmière, je suis certain que t'es compétente. » Mais très vite, j'emmenais la jeune femme dans un couloir sans issue et avec peu de passage. Je ne me gênais pas pour passer ma main sur sa cuisse, en remontant jusqu'à se petite culotte et j'enfouissais mes doigts dans son intimité. Il me semblait bien qu'elle aimait cela autrefois. Nous avions beaucoup nombres de choses ensemble. Nous avions pratiqués bons nombres de positions ensemble. Et là, suite à sa remarque sa colère me prit et malgré le fait qu'elle serrait assez fort mon poignet, je continuais de titiller son intimité. « Il ne s'est rien passé ? Nan mais attends, t'étais bien contente que je te baise parce que t'étais en manque !! » Ouais là, j'étais en colère et lorsque je suis dans cet état, il ne valait mieux pas Qu'elle est un mec ou pas, peu m'importait. J'avais juste envie d'elle, une dernière fois peut-être. Peut-être allais-je le regretter mais ça m'étonnerais assez. Je ne suis pas ce genre de mec. Je ne suis pas le genre de mec à avoir des scrupules. Dans le monde que je fréquentais, les scrupules ne faisaient pas bon ménage. Il fallait être sans pitié et c'était exactement ce que j'étais. Sans pitié. Quand je veux un truc, je l'obtiens toujours. Qu'importe le prix à en payer. « Nan pas de vidéos mais ouais, j'ai quelques photos de toi endormie dans mon lit. Et permet moi de te dire que tu es très jolie quand tu dors, enfin tu es tout le temps jolie. Et très photogénique. » Draguer les femmes, j'avais l'habitude de le faire. Mon visage près de celui d'Azalyne. Je pouvais sentir son cœur battre contre mon torse. Je pouvais aussi sentir son souffle chaud dans ma nuque. Je savais qu'elle en crever d'envie, presque autant que moi mais le côté femme fidèle à son mec devait l'empêcher d'aller plus loin, de se laisser aller. Puis, sans que je m'y attende vraiment, Azalyne m'emmenait dans une chambre au fond du couloir. Une chambre déserte. Mais qu'avait-elle donc derrière la tête ? « Eh bien ma jolie, que t'arrives-t-il ? Une envie soudaine que je te baise encore ? J'assouvirais le moindre de tes désirs, tu le sais bien. » Disais-je à la jeune femme en prenant le soin de commencer à déboutonner sa blouse.

Il avait vraiment rien comprit, il ne pensait qu'a mes fesses et c'était tout. De plus Liam avait toujours une façon de parler très crue, en même temps il n'avait pas tord, nous ne faisions pas l'amour car pour ca il faudrait qu'il y aie des sentiments entre nous. Quoique de mon côté il y en avait eu le temps qu'avait durer notre relation. Amoureuse? je n'irai pas jusque là, vraiment attaché à lui tout a fait, en même temps il était mon péché mignon, le genre de mec pour qui craque tout les femmes, le bad boy dans toute sa splendeur avec une belle gueule une moto un beau corps et pis le tour était joué quoi!
"T'es obligé de parler comme ca? t'a mère t'a pas appris a parler correctement Liam bordel?"
Je fronçais les yeux, mais je savais très bien qu'il en avait strictement rien a faire, mais peut importe je l'avais dit et c'était ce qui comptais le plus selon moi.

Je lui avais demander si il n'y avais pas de vidéos, car avec Liam il fallait se méfier, mais ce dernier m'affirmait que non, mais seulement des photos. Il me complimentait, déclarant que j'étais très jolie quand je dormais. Même si je faisais un non de la tête tout en levant les yeux au ciel, je souriais. Il avait toujours la phrase, le mot pour me faire sourire.

Liam jouait avec le feu, il me tentait, malheureusement pour moi je me sentais très faible, même si le visage de Wade ne cessait de faire des flash dans mon cerveau. J'étais beaucoup plus forte que ca, donc c'était un jeu et rien de plus.

Je fis un petit sourire en coin suivit d'une petite moue, celle que Liam adorait tant, et donc il ne pouvait pas se passer, automatiquement il se laisserait faire comme un chien docile. Bien entendu avec lui, j'avais été a bonne école pour draguer et me faire draguer. D'ailleurs grâce à lui, surtout après lui, j'avais mis en place ces techniques et cela m'avait rapporter beaucoup d'hommes dans différents lits!
Je lui tirais sur le bras pour l'entrainer dans une chambre, il voulait jouer on allait jouer. Je fermais la chambre a clef de l'intérieure, je me pinçais la lèvre inférieure tout en me tournant vers lui.

"Une soudaine envie de jouer tu me connais n'est ce pas, allonge toi sur le lit"

Je sais qu'il ferai tout ce que je lui demande rien que pour avoir ce qu'il désire, donc mon derrière, enfin non le devant mais peut importe. Je continu mon petit jeu, je m'avance de Liam, je lui retire sa veste en cuire. Je lui donne un baiser dans le cou, tout en passant les mains sous son tee shirt. Je contrôle la situation, enfin à peu près. Liam en bon animal bien dresser se laisse faire, il s'allonge sur le lit, et la avec toute la malice que je possède dans mon corps je le transmet dans mon regard et mon sourire. Je déboutonne un seul et unique bouton de ma blouse histoire de lui laisser entrevoir ma poitrine et je le chevauche. Je le attrape une main et le regarde

"Tu me fais confiance pas vrai Liam?"

Je l'embrasse dans le cou, je sens une légère montée au niveau de son pantalon ce qui me fait sourire

"Ben dit donc on dirait que tu es plus rapide que je croyais"

Je lui caresse l'entre jambe, je lui lance un regard sexy et lui glisse la main dans un cercle rond avec légèrement de la fourrure ouais c'est louche, mais sa s'appelle une sangle. Je lui attrape l'autre et la glisse aussi dedans. Je l'embrasse sur la joue et glisse le long de son menton puis de sa barde. Je joue véritablement avec le feu car si il n'était pas attaché je crois que je serai déjà en tenue d'ève, mais heureusement pour moi il l'est. De toute façon je n'aurai jamais jouer ainsi avec lui, donc je disais je l'embrasse au niveau du menton pour me diriger au niveau de son oreille.

"C'est tout ce que tu auras beau gosse..."

Je lui mord le lobe de l'oreille avant de me relever, je souris en voyant toujours la bosse au niveau de son pantalon.

"T'es pas un peu à l'étroit?"

Je m'avance au niveau de son visage, me penchant légèrement pour qu'il ai une bonne vue sur mon décolleté et lui lance

"Mais tu as eu raison de venir me voir car j'ai besoin de tes services, retrouve moi des cachets miracle, j'en ai besoin"

Un homme à femme, voilà ce que j'étais et je ne m'en cachais. J'admettais très bien d'avoir baiser toutes ces femmes. C'était d'ailleurs très étonnant que depuis tout ce temps, aucune d'entre elles ne soient tombées enceinte. Enfin tant mieux dans un sens. Je ne me voyais pas devenir papa maintenant. J'avais encore envie de m'amuser avec ces femmes, de les baiser quand elles me le demandaient et puis il y avait encore bien trop de danger dans ma vie pour que je songe à enfanter une femme. « Je parle comme je le veux ma jolie ! » Lui disais-je dans le creux de l'oreille. Je laissais ma main se promener sur les cuisses de la demoiselle. Azalyne était tellement belle que ça ne m'étonnait guère qu'elle se soit casée. Mais qu'importe, j'avais envie de passer un dernier instant avec elle et je n'allais pas m'en priver. Plonger dans mes pensées, je nous revoyais lors de nos baises torrides. On ne pouvait pas dire qu'on faisait l'amour tellement nos baises étaient torrides, intenses, bestiales. Je l'avais fait grimper à mes rideaux plus d'une fois d'ailleurs et au petit matin, elle avait le regard d'une femme comblée. Je lui fournissais ses petites pilules magiques et en échange, j'avais le droit de la baiser comme je le voulais.

Azalyne m'emmenait dans une chambre où elle fermait la porte à clé. Était-il possible qu'elle puisse changer d'avis ? Probablement que oui mais bon, restons sur nos gardes quand même. Si ma mémoire est bonne, Azalyne avait toujours plus d'un tour dans son sac. Intrigué, je faisais tout de même ce qu'elle voulait. Je vins m'allonger sur le lit en conservant mes chaussures. Une envie de jouer ? Ah je reconnaissais bien là Azalyne. Lorsque nous étions ensemble – plus ou moins – nous avions testés pleins de positions différentes, pleins d'endroits différents, osés ou pas. Bref. Je ne reculais jamais devant un défi. La jeune femme vint se mettre sur moi et je sentais déjà mon sexe se dressait dans mon pantalon. « Tes désirs sont des ordres ma jolie ! » Disais-je en la laissant faire et en frissonnant sous ses baisers. Bien sûr que j'avais confiance en elle. Je souriais simplement en la laissant faire. Je me souvenais qu'elle adorait être dominatrice et ce n'était pas pour me déplaire. Je connaissais déjà son corps par cœur mais c'était un plaisir de le redécouvrir à l'aide de mes mains. L'un d'elle vint caresser sa poitrine puis, je déposais mes lèvres dessus. Ça me rappelait tellement de souvenirs tout ça. « Ah tu me connais ma belle ! Je ne fais pas les choses à moitié. Azalyne commençait à m'attacher au lit. Je reconnaissais bien là son côté dominant. La laissant faire, je haussais un sourcil en la voyant quitter le lit et me laissant là, attaché. « Tu sais comment ça marche Azalyne, je te fournis tes petites pilules magiques et en échange, je veux juste une ultime nuit avec toi. Ça sera où et quand tu veux, c'est toi qui décide. Je savais bien que tu ne pouvais pas te passer de moi ! Mais maintenant, viens me détacher et plus vite que ça !! » Le ton de ma voix avait légèrement monté. Je ne supportais pas être le dominé. Enfin ça dépendait de la situation, mais là je me sentais pris au piège et je ne supportais pas cela. « Dépêches toi Aza parce que même si tu en doutes, je pourrais me montrer violent envers toi ! » Non je ne frappe pas les femmes. Là, c'était surtout l'énervement qui avait parlé en fait.

Je savais que je venais délibérément de provoquer Liam. Il allait vraiment m'en faire baver, mais pour le moment j'avais la situation sous contrôle étant donné qu'il était attaché. Il m'avait clairement exprimé ces intentions, une ultime nuit avec moi. Que je décidais de tout, quand ou comment, c'était hyper tentant, mais j'avais Wade dans mon coeur. Jamais je ne pourrais lui faire une chose pareil même si Liam était très tentant.

Je fis un sourire en coin rempli de malice, Liam ne pouvait rien faire. Il était a ma merci en jean sans tee shirt et j'avais une vue tout simplement magnifique. Un petit démon sur mon épaule droite me disait de foncer de lui sauter dessus et de me ficher des conséquences, tandis qu'un ange à ma gauche me disait que ok c'était une belle vue mais que sa s'arrêtait là. Je décidais d'écouter l'ange mais je me rapprochais quand même dangereusement de ma proie.

"Je les veux et ensuite...enfin on verra, mais tu n'obtiendras jamais rien de moi si je ne les aie pas avant, de toute façon je risquerai de pas être bien performante"

Bien entendu je n'allais pas lui céder, j'allais prendre les cachets et c'est tout. Je connaissais quand même bien Liam et jamais il ne me violerait, enfin j'espère. Je n'irais pas me couper la main, entre nous il y avait eu pas mal de jeu, mais jamais il m'avait forcé a faire quoique se soit.

"Tu n'es pas en position de force Liam, même si tu es grave sexy comme ca, mais ca ne marchera pas! Tu n'es pas violent, puis quoi qu'est ce que tu vas faire? me violer? non je crois pas! "

Je m'approche de son visage et lui murmure au visage les dernière phrases avant de l'embrasser a la jonction de son menton et de son cou.

Talya a été la seule et unique femme de ma vie. Celle que j'ai aimé jusqu'au point d'en crever. J'aurais fait n'importe quoi pour être avec elle et je peux le dire mais les meilleurs moments de ma vie étaient ceux que j'avais passé près d'elle. Suite à notre séparation non prévue, je me suis mis à redevenir l'homme que j'avais été jusqu'à elle. Celui qui enchaînais les filles les unes après les autres. En général, je ne me souvenais jamais de leurs visages. Sauf une. Et cette jeune femme – qui avait réussie à me faire oublier Talya durant un cours instant – c'était Azalyne. Elle était belle, sexy et avait un sacré caractère. Bref. Elle était un petit bout de femme comme je les aimais. Autrefois, nous aimions beaucoup au chat et à la souris. On se cherchait, on se taquinait jusqu'à terminer dans un coin sombre – ou non d'ailleurs – pour baiser tranquillement. Dans ma voiture, dans les toilettes d'un restaurant, dans une ruelle, dans mon très modeste appartement. Qu'importe l'endroit tant que l'on pouvait prendre notre pied, ça nous allait très bien. Mais bon, comme toutes les bonnes choses, notre histoire a eu une fin. Elle me manquait certes mais jamais personne ne remplacera Talya.

Sauf que ce soir, je n'étais attaché sur un lit avec Talya mais avec Azalyne. La jeune femme avait toujours eu des idées farfelus, loufoques mais tellement osées. Azalyne c'était une jeune femme qui ne réfléchissait que rarement avant d'agir. Elle avait envie de le faire ? Eh bien soit, elle le faisait. C'était ce que j'aimais le plus chez elle. Et aussi le fait qu'elle ne se prenait jamais – ou pratiquement jamais – la tête pour des futilités. Mais bon, il ne fallait juste pas la chercher cependant. Et ça tombait assez mal puisque c'était mon jeu préféré avec elle. Ayant tous les deux un fort caractère, les étincelles n'étaient pas à exclure. J'avais très envie d'elle et elle avait sûrement dû voir et sentir la bosse qui s'était formé dans mon pantalon. Il faut dire qu'elle me faisait toujours un effet de dingue. Azalyne avait été très clair cependant. Elle voulait que je lui fournisse à nouveau les petites pilules pour être en super forme. Il faut que ces petits miracles nous avaient été assez utiles lors de nos baises torrides. Enfin, nous n'en avions pas forcément besoin pour prendre au maximum notre pied. « D'accord Aza !! Je te les fournis tes pilules miracles mais attention, si tu ne respectes pas ta part du contrat, ton boss sera au courant que tu as recours à tes trucs illégaux pour être encore plus au top de ta forme. »Ça me plaisait beaucoup d'avoir du pouvoir ou de l'influence sur quelqu'un. Je savais que la demoiselle aimait beaucoup son travail et donc je me doutais bien qu'elle ne voulait pas que son supérieur soit au courant de notre petit trafic. Bon, en réalité je ne sais pas si j'aurais le cran de lui dire. Je suis probablement un mauvais garçon mais je ne suis pas le genre de mec à faire des crasses aux personnes que j'appréciais. « Mais tu sais que si tu les veux rapidement, faut que tu me détaches ma jolie ?! Promis, je ne tenterais rien !! » Je tentais de lui faire mes yeux doux. Mon regard de charmeur auquel elle ne résistait pas autrefois. Elle vint s'approcher de mon visage en me murmurant les dernière paroles. Et m'embrassa mais timidement. Attrapant un morceau de sa blouse avec mes doigts, je l'empêchais d'aller plus loin et vint l'embrasser avec la langue cette fois-ci. Elle allait répliquer c'était certain mais tant pis, au moins j'avais eu un vrai baiser. « Allez détaches-moi ! »

Je jouais avec le feu, beaucoup trop d'ailleurs mais c'était vraiment une question de vie et presque de mort. Comme si la venue de Liam était un signe pour moi, comme si tout l'univers entier me disait vraiment que je devais tout faire pour récupérer ce cachets, sans cela je n'arriverais pas à tenir. Sans ces médicaments, jamais je n'arriverais à passer plus de temps avec Wade mais aussi a tenir le coup tout simplement, à prévoir mon avenir à vivre et non survivre a mon travail.
Liam me menaçait encore, je devais tenir ma part de responsabilité dans ce deal entre nous. Sauf que je n'étais pas une pute et qu'il était hors de question que je couche avec lui pour ces cachets, si ce n'était pas lui qui me les fournirait, je trouverai quelqu'un d'autre. Je fronçais les yeux en l'écoutant, tout balancer à mon patron? il était vraiment capable de faire ca?

"Liam je ne vais pas coucher avec toi pour ces cachets, je ne suis plus libre et j'ai une conscience, tu devrais le savoir! Mais je peux te laisser ici pendant des heures donc c'est toi qui vois. Pis ne rien tenter c'est bizarre mais je ne te crois absolument pas!"

Je croisais les bras, au passage je refermais un bouton de ma blouse, celui que j'avais au préalable laisser ouvert pour faire en sorte que Liam me suive comme un petit chien. De toute façon, je venais d'imposer les règles, je ne savais pas ce que je pouvais lui donner en échange mais certainement pas mon corps.

Sauf qu'encore une fois j'avais craquer et je m'étais avancer, mes dernière paroles s'étaient trop rapprocher de son visage, il avait eu le temps de m'attraper la blouse et de m'attirer a lui. De m'embrasser à pleine bouche, chose que je ne pus résister. Pourquoi j'étais aussi faible, tout simplement parce que Liam avait chambouler ma vie de petite débaucher à l'époque et que j'avais eu un coup de coeur pour lui. Mais aussi parce qu'il m'avait tout apprit sans le vouloir de comment être une femme fatale.

Trop faible pour le repousser, je stoppais cependant le baiser, je me redressais en m'essuyant un peu les lèvres car ce baiser avait vraiment été intense. Je venais de faire tout le contraire de ce que je disais depuis tout à l'heure, je me sentais tout d'un coup nauséeuse vis à vis de Wade. Je lui détachais une main et partie m'asseoir sur la chaise plus loin.

"Après tout dégage, casse toi j'ai pas besoin de tes merdes pour tenir, tu me dégoutes Liam bordel je me dégoûte, depuis tout à l'heure je te dis que j'ai un homme dans ma vie que c'est sérieux et toi tu en a rien a faire, tu m'allumes tu me dis que tu veux coucher avec moi et la tu m'embrasses, ca suffit, il est or de question que ca aille plus loin. Je me démerderais autrement pour trouver ce que j'ai besoin, merci de la visite, la porte est à droite"

Je ne suis pas un mauvais garçon. Enfin ça dépend. J'avoue que lorsque l'on me cherche, je ne peut pas me contrôler et frappe sur tout ce qui bouge. En revanche, jamais je n'ai levée la main sur une femme et jamais je ne le ferais. Non, je suis pas comme ça. Les hommes qui osent lever sur une femme ne méritent pas de vivre. Et je ne tolère pas ça. Si j'avais été un peu moins égocentrique et égoïste, je pense que j'aurais pu me battre contre ça. Mais voilà, je ne suis qu'un égoïste, je ne pense qu'à moi. Même là encore, vous en avez la preuve. Azalyne avait beau me dire et redire qu'elle n'était plus célibataire, je n'en faisais qu'à ma tête et je ne pensais qu'à la sauter. Elle était un très bon coup et super jolie voire même sexy mais ça ne me donnait aucun droit sur elle. Mon ego et ma fierté m'empêchaient de voir cela.

Azalyne ne se servait de moi que pour avoir ces cachets. Sans rien en retour ? Oh, elle ne me connaissait pas alors. Lorsque je rendais un service à qui que ce soit, il fallait toujours quelque chose en contrepartie. Je ne faisais rien gratuitement. Une nuit avec elle, ce n'était pas grand chose si ?! J'essayais de me mettre à la place de son mec. Jamais je n'aurais pu tolérer qu'un autre vienne et veuille coucher avec ma copine. Surtout s'il s'agissait de Talya. Autrefois, j'en avais frapper quelques uns qui avaient seulement voulu se la taper. Personne n'avait le droit de la toucher mis à part moi. Toujours attaché au lit, je commençais à perdre patience. Et croyez-moi, la patience n'était pas ma qualité première. « Allez détaches moi pxtain !! si tu les veux rapidement tes cachets, je te conseille de me détacher maintenant. » Ce n'était plus drôle du tout là. La colère commençait à s'emparer de moi et en plus, j'avais mal au poignet. Bordel c'est serré ces trucs !! lorsqu'elle se risquait à s'approcher de moi, je lui attrapais un bout de sa blouse et vint l'embrasser avec fougue. Comme autrefois. Comme quand nous nous sautions dessus pour baiser par la suite. Azalyne – malgré ce qu'elle avait dit – ne se débattait pas. Elle se laissait faire et prolongeait même le baiser. Ma langue venait se mélanger à la sienne et – le temps d'un instant – c'était comme si nous étions revenus quelques mois en arrière. À l'époque où nous étions pratiquement un couple. C'était moi qui avait créé la Talya d'aujourd'hui. Je l'avais en quelque sorte dévergondée. Tant au niveau du sexe qu'au niveau de son physique. Et ça ne me déplaisait pas. Elle était carrément sexy et savait parfaitement en jouer. Cependant, Talya s'éloignait un peu. Elle semblait bouleversée par ce baiser. Preuve que je ne la laissais pas si indifférente que cela. Elle vint me détacher une main et avec celle-ci, je retirais la sangle de l'autre. Enfilant mon tee-shirt et ma veste en cuir, j'eus un léger pincement au cœur en la voyant triste dans son fauteuil. M'approchant d'elle, je lui pris la main et déposais un baiser dessus. « Tu sais, jsuis juste jaloux en fait. Jaloux de ce mec qui peut te faire l'amour quand il le souhaite, qui peut te toucher ou t'embrasser aussi. Je n'ai plus cette chance depuis que je t'ai laissé partir et je me rend compte aujourd'hui de l'erreur que j'ai pu commettre. Jt'appelle quand je les ai tes cachets. » j'étais allé bien trop loin cette fois-ci et c'était sûrement la première fois de sa vie qu'elle me voyait ainsi : attentif, compréhensif. J'attrapais mes clés et mon cellulaire et sortis de la chambre l'air satisfait tout de même. J'avais tout de même eu un baiser d'Azalyne. De force certes mai je l'avais eu.

J'étais assise sur cette chaise, je m'en voulais j'avais fait le contraire de ce que je m'interdisais. Je ne voulais pas tromper Wade, je l'aimais trop c'était lui qui m'avait fait arrêter toute cette merde, enfin juste le plaisir d'aller de mec en mec. Mais quand même, j'étais redevenue une véritable femme, droite et posée.

J'avais détacher Liam, je le regardais se lever prendre ces affaires et se rhabiller, je me redressais légèrement ne sachant pas vraiment ce qu'il allait faire, je devais quand même rester sur mes gardes. Je le connaissais que trop bien, après ce baiser auquel je venais de répondre... il était bien capable de tout. Mais au lieu de ca il me prit la main et me la baisa. Malgré tout je ressenti un puissant frisson qui me faisait presque mal jusque dans l'échine.

Je l'écoute attentivement, il est jaloux, juste jaloux que je sois avec Wade. Mais si vraiment il l'était pourquoi il n'a pas retenté sa chance quand j'étais célibataire. J'aurai craquer automatiquement, même si il se droguait je suis certaine que j'aurai pu le faire changer. Après ce n'est pas dit que cela aurait fonctionner, mais je n'aurai pas été contre d'essayer.

Je n'eus pas le temps de lui répondre quoique se soit qu'il était déjà parti. Je me levais, je me regardais dans le petit miroir a côté histoire de vérifier que j'avais une tête descente. Je m pressais de sortir de la chambre, je cherchais un peu Liam dans le couloir, et quand je vis son blouson en cuir bouger au loin j'accélérais le pas

"Liam...Liam attend...j'ai bien aimé ta visite ca m'a fait plaisir, mais si on pouvait juste éviter la partie sexe ca m'arrangerait, ok on aurait plus grand chose a se dire mais je peux t'offrir un café si tu as cinq minutes"

Je lui fis un ptit sourire tout en lui attrapant le bras.

Je ne vois pas pourquoi je culpabiliserais d'avoir embrassé Azalyne. J'en avais toujours eu envie depuis que je l'avais laissé partir. J'aurais pu la retenir, la récupérer mais non, je n'ai rien fait. Je n'ai pas bougé le petit doigt. En même temps, je n'avais pas non plus bougé le petit doigt pour récupérer Talya. Je les ai aimé, c'est certain mais je ne suis tout simplement pas un mec pour elles. Je ne suis pas le genre de mec sincère, fidèle et romantique. Talya était la femme de ma vie, j'en étais certain. Azalyne ? C'était différent. Je me sentais bien avec elle et puis bon, elle était carrément sexy. J'avais beaucoup aimé la voir déambuler en petite tenue dans mon appartement autrefois.

Aujourd'hui, j'étais venu voir Azalyne sur son lieu de travail. Par chance, elle était là. Pour mon plus grand plaisir, elle était là et portait sa ravissante blouse d'infirmière sans rien en dessous. Je ne m'attendais pas à apprendre qu'elle était en couple mais d'un côté, ça ne m'étonnais pas. Azalyne était belle, désirable, terriblement sexy. J'étais un peu jaloux de ce mec qui avait le droit de lui faire l'amour tous les jours. De la toucher, de l'embrasser. Mon dieu, j'avais envie de retomber dans ses bras rien qu'une fois encore. De sentir la chaleur de son corps contre le mien. De sentir son souffle chaud dans ma nuque. Ses lèvres sucrées sur les miennes. Bon, ça c'était fait. J'avais embrassé Azalyne qui ne m'avait pas repoussée. Elle avait même plutôt prolongé ce baiser à mon plus grand plaisir. Après m'avoir détaché, je me rhabillais et m'apprêtais à quitter la chambre ainsi que l'hôpital. Seulement voir Azalyne toute triste dans son fauteuil, ça me faisait mal au cœur. Déposant un baiser sur sa main, je me levais et quittais la chambre. « Au revoir Azalyne ! » Disais-je en me retournant puis je franchissais enfin cette porte. Mon sexe était bien redescendu depuis tout à l'heure. Mais je ne cessais de toujours penser à elle. J'étais quoi pour elle en fait ? Juste un mec capable de lui fournir des cachets pour être plus performante au travail ? Alors que je m'éloignais de plus en plus de la chambre où elle se trouvais, j'entendais une petite voix derrière moi. Cette voix, je la reconnaîtrais entre mille. Elle me procurait des frissons tout le long de ma colonne vertébrale. « Plus grand chose à se dire ? Nan mais tu me prends pour qui Aza ? Pour un mec qui peut retenir sa queue en présence d'une jolie fille, c'est ça ?!! okay t'es ultra sexy, mais si j'étais avec toi c'était aussi parce que nous deux on ne se prenait pas la tête. On s’entendait bien à tous niveaux. Et pourquoi tu perds ton temps avec moi ?!! Va dont retrouver ton mec avant qu'il ne s'inquiète parce que si j'étais lui, je ne serais probablement pas rassuré de te savoir avec un mec comme moi. » Bon, j'y allais un peu fort là mais c'était comme ça et pas autrement. Je la protégeais. Je ne suis pas un mec bien. Les gens ont raison de me fuir. Je ne suis pas fréquentable. Tout ce que je touche se cassait. Je ne suis pas capable d'être heureux. Même avec Talya, c'était partie dans tous les sens. Je l'avais entrainé dans la drogue et j'avais faillie la perdre. Enfin non, je l'avais vraiment perdu. « Jsuis pas un mec bien Aza. T'as raison après tout, on peut pas me faire confiance et puis, jpeux pas être ami avec une fille sans vouloir la baiser. » Là en fait, j'essayais juste de lui faire peur même si je savais que cette tâche serait plus rude à mener.

J'étais retourner dans le couloir pour l'attraper, je ne voulais pas cela se termine ainsi, Seth avait déjà fait des siennes, je n'avais pas non plus envie que sa soit la même chose avec Liam. Quand j'y repense, en vérité tout les hommes que j'avais en amis, ben avant ca j'ai couché avec eux, non pas Seth on était amis bien avant ca, mais on a déjà couché ensemble. Ouais en gros je n'arrive pas a résister à ce truc entre leur jambes, il faudrait peut être que je consulte.
Ce n'était peut être pas la meilleure des approches avec Liam, mais je ne savais pas quoi faire pour le rattraper. Je l'appréciais beaucoup, outre le fait que c'était un excellent coup, je préférais éviter cette partie. Mon coeur était prit, il appartenait à Wade, donc je voulais juste garder Liam en ami. Sauf que ce dernier n'était pas très content de la façon dont je lui avais expliquer. Comme Wade me disait souvent, je réfléchissais après avoir agit, j'avais soit un côté trop spontané soit je préférais me moquer des conséquences. Pour Liam, maintenant on va dire que c'est mon côté trop spontané qui a prit le dessus!


Je l'écoutais parler, il n'avait pas totalement tord, mais il était dur, je ne l'avais jamais entendu parler comme ca, s'énerver un peu d'accord, surtout quand nous étions au lit, mais pas de cette façon. Je fronçais les sourcils tout en imprimant ce qu'il me disait, il était jaloux ou je rêve? lui aussi, je commençais a en avoir vraiment marre, maintenant je devrais limite avoir des triplés, une aza pour Seth une Aza pour Wade et une autre Aza pour Liam. Ne je me lançais pas de fleurs mais l'entendre dire ca lui aussi me faisait un peu halluciner.

"On parle pas de Wade là arrête toi, j'aimerai juste que tu respectes le fait que j'ai un mec et qu'entre nous il ne pourra rien y avoir de plus. Mais je me moque de ce qu'il pense te concernant, tu es mon ami avant tout, sauf si tu préfères fuir casse toi je ne vais pas te retenir."

Il continuait en se rabaissant, disant qu'il n'était pas un mec bien, pas digne de confiance, que chaque fille qu'il croisait elle finissait dans son lit. C'est étonnant mais ca me ne surprend pas, à une certaine période quand je l'ai rencontré pour être exacte j'étais comme lui. J'allais de mec en mec, je ne savais pas ce que je cherchais, enfin si du contact physique et charnel, rien de plus.

"Tu cherches quoi? à me faire peur? oula oui j'ai très peur arrête je tremble la...c'est pas parce que tu fais ce ptit business que je vais avoir peur, tu fais quoi d'autre, tu deal tu trafiques, je m'en moques. Tu le veux ce café ou merde"

JE croisais les bras et le regardais dans les yeux, il ne me faisait pas peur, si c'était ce qu'il cherchait s'était raté, il trafiquait des cachets et après? j'en avais recours, c'est comme ca. Il fumait un peu de shit, ok et après, tant que j'étais assez grande pour dire non, je m'en foutais.

Azalyne était un drôle de personnage tout de même. Pendant un instant, elle était capable de me hurler dessus, de me demander de lui foutre la paix et la minute d'après, elle me suppliait presque de venir prendre un café avec moi. Cette fille était assez bizarre, je dois bien avouer. Mais une fille bizarre qui m'attirait énormément. J'avais adoré pouvoir lui faire l'amour quand je le voulais. C'était une chouette époque. Mais comme toutes les bonnes choses, cette histoire avait eu une fin. Moins tragique que celle que j'avais pu partager avec Talya, certes, mais tout de même. Je n'étais pas fait pour l'amour. Voilà ce que j'en avais conclu.

Il était rare – voire même très rare – que je restais en contact avec mes ex d'une nuit. Mais comme je l'ai déjà dit, Azalyne n'était pas qu'un coup d'un soir. Elle était ma petite amie et j'avais été fou amoureux d'elle à l'époque. Un amour passionnel qui s'était rapidement consumé. Je n'avais jamais vraiment compris pourquoi elle m'avait quittée si rapidement. En fait, ce qui m'agaçait le plus dans cette histoire c'était que je ne pourrais plus jamais toucher le corps de rêve d'Azalyne. Mon dieu qu'elle était belle et sexy. Trop sexy même mais c'était loin d'être un crime de la regarder. Je me rinçais l’œil, c'est tout. Haussant le ton, je ne pouvais m'empêcher de lui crier dessus. J'avais toujours été un peu jaloux. Je ne supportais qu'un autre type puisse mettre ses sales mains sur Azalyne. Elle voulait qu'on soit amis ? Mais je ne sais pas faire ça moi. J'ai des potes ouais mais ce sont tous des garçons et je n'ai aucune amie fille. Pourquoi ? Parce que je passais mon temps à les baiser les filles. La plupart du temps, les filles voulaient juste que je leur fasse passer un bon moment et c'est tout. Ça m'allait très bien comme ça. Mais là, Azalyne voulait être mon amie. Euh, elle est suicidaire ou pas ?! Nan mais sérieux, elle sait comment je suis. Je ne sais même pas comment ça fonctionne une amitié entre une fille et un garçon. Fuir ? Ouais ça je le faisais bien mais je ne sais pas, c'était étrange. Je n'arrivais pas à bouger. Mes jambes refusaient de me porter pour le coup. « Oh c'est bon, j'ai rien dit. T'as le droit d'être avec qui tu veux, je m’en contrefiche. Tu ne me dois rien. T'es sérieuse ? Tu veux vraiment être amie avec moi ? T'es consciente que j'ai jamais eu d'amies avec une paire de seins. Demandes-toi pourquoi et on verra toujours si tu veux toujours être mon amie. » Ouais bon c'est sûr que j'étais un peu brutal et dur mais bon, c'était pour son bien. J'avais beau être un excellent coup, je savais qu'en amitié, je ne valais pas un clou. Les gens me fuyaient et ils avaient tout à fait raison. J'essayais juste de lui faire peur en enjolivant un peu la réalité.

Azalyne ne pouvait s'empêcher de me répondre de manière ironique. Mais elle n'avait pas tout à fait tort en fait. C'était ça que j'appréciais chez elle. Son franc parlé, sa façon d'être. Elle n'essayait de jouer un jeu comme la plupart des gens. Elle n'essayait pas de nier ce qu'elle était vraiment et c'était ça qui m'avait plu immédiatement chez elle. M'approchant d'elle d'un pas sûr de moi, je l'empoignais par la taille comme si j'allais l'embrasser sauvagement. Je pouvais sentir son cœur battre à tout rompre. Son souffle chaud s'accélérait de plus en plus. « Okay. Okay tu peux me l'offrir ce café mais je t'aurais prévenu, je suis loin d'être l'ami que tu recherches ma belle ! »

J'étais très sérieuse quand je parlais à Liam, je ne voulais pas le perdre lui aussi. Car même si je l'avais quitté un peu du jour au lendemain je l'appréciais beaucoup. Seth avait marqué ma vie, Liam aussi il était donc hors de question qu'il sorte de ma vie. D'accord, je pouvais changer d'humeur comme de chemise mais les mecs ne me facilitaient vraiment pas la tâche. Je m'étais un peu énerver quand il avait parler de Wade et de mon corps, sauf que quand il comprit que je ne voulais vraiment pas qu'il s'enfuit il me fait remarquer qu'il n'a jamais eu d'amies femmes dans son cercle d'amis. Pas étonnant j'ai envie de dire puisqu'il les baisait toutes, puis bon elles pouvaient s'attacher et comme Liam ne cherchait rien de tout ca, il préférait y mettre un terme. Pas besoin d'avoir fait Harvard pour le comprendre.

"Parce que nous avons déjà passé cette étape, nous avons couché ensemble c'est bon, on a prit notre pied mais maintenant ca change, puis tu m'excuseras, je suis quand même beaucoup plus intelligente que toutes ces bitch avec lesquelles tu as couchés hein"

Je préférais le tourner à l'ironie. Pas besoin de le supplier, si il ne voulait pas il y perdrait. Mais moi aussi, sauf que je ne lui dirait pas. Mais la pour aujourd'hui la balle était dans son camp. Il voulait me faire peur? ca ne marchera pas, je connais trop son manège. Même si je l'ai embrassé, enfin répondu a son baisé, Wade est dans mon coeur c'est mon petit ami, donc je n'irai pas voir ailleurs juste pour le plaisir, et même si Liam est fantastique au lit!

J'avais insister juste sur le fait que je voulais une réponse claire pour le café, soit il acceptait et on commencerait une relation d'amitié soit il refusait et on en resterait à quelque chose de platonique, du business et rien de plus.

Liam s'approchait de moi, il m'attrapait par la taille, ce geste me surpris ce qui me fit accélérer les battements de mon coeur, est ce qu'il allait m'embrasser devant tout le monde? c'était sûr que si il tentait un truc comme ca il s'en prendrait une! Mais au lieu de ca il me répondait qu'il acceptait mon café et encore une fois que je ne serai pas l'ami que j'espérais.

"Je n'espère rien du tout, je vais t'apprendre à m'aimer pour autre chose que mon cul! Ca tu en as déjà fait le tour, maintenant tu va m'aimer pour ce que je suis, tout comme moi je fais! Allez viens là le biker"

Je lui attrapais le bras et glissais le mien entre celui de Liam. On allait aller dans la cafétéria, je voulais un endroit avec du monde pour commencer l'exercice. Je ne savais pas vraiment dans quoi je m'engageais, mais j'adorais le risque et Liam représentait le risque à plein nez. Même si je ne savais rien du tout du reste de son trafique, m'enfin c'est pas quelque chose qu'il s'amuserait à crier sur tout les toits.

"Un endroit avec des gens pour contrôler tes pulsions, café noir c'est ca? tiens prend ca"

Jamais je n'aurais pu imaginer qu'une fille telle qu'Azalyne puisse vouloir devenir amie avec moi. Et surtout, je n'aurais jamais pu imaginer que je puisse accepter une telle chose. En général, les filles je leur fait l'amour c'est tout. Être amie avec une fille, c'est tout nouveau pour moi. Je n'ai vraiment pas l'habitude et je n'y connais absolument rien. Y'a pas un mode d'emploi des fois ?! Bon, j'allais essayer de bien me tenir avec Azalyne tout de même parce que je me doutais bien que la jeune femme serait tout à fait capable de me taper si jamais je recommençais à vouloir la mettre dans mon lit. Bah c'est qu'elle était un excellent coup tout de même. Avoir des amis c'était tout nouveau pour moi. Généralement, les gens me fuyaient tous les uns après les autres. On verra bien ce qu'il se passera avec Azalyne. De toute façon, on ne peut pas savoir ce qu'il pourrait se passer. Rien n'est écrit.

J'avais sûrement un peu l'air bête quand elle me redit qu'elle veut juste être mon amie. Mais bon, c'était une première pour moi et puis, n'oublions que cette ravissante jeune femme et moi avions passés plusieurs moments très intimes ensemble. Je l'ai aimé c'est vrai. Mais comme elle le disait si bien, c'était le passé. Talya était toujours dans ma tête. Je ne cessais de me demander tous les jours comment elle allait, si elle était heureuse, si elle avait refait sa vie et m'avait oublié. J'en avais marre de ne pas savoir et je ne pouvais même pas partir à sa recherche parce que je n'avais aucune idée de l'endroit où elle avait foutu le camp. Bref. Pour le moment, je préférais me concentrer sur ma récente et nouvelle amitié avec Azalyne. « Et ton mec il dira quoi de tout ça ? Fin jsais pas si j'accepterais le fait que ma copine soit amie avec l'un de ses ex. c'est.. bizarre. » Disais-je tout simplement. Soupirant, j'acceptais d'aller boire un café avec elle. Mais vu qu'elle était en service, ça serait sûrement un café à l'hôpital. Beurk ! Je l'avais déjà goûté et il était loin d'être le meilleur que j'ai jamais bu. Enfin c'est mieux que rien. Je ne vais pas faire la difficile. Lorsque je pris Azalyne par la taille et que je la rapprochais de moi, je sentais bien qu'elle avait peur. Les battements de son cœur avaient redoublés de volume. J'aurais pu l'embrasser mais non, on était amis après tout non ?! « Relaxe ma jolie. Jvais pas te rouler une pelle. On est amis non ?! D'ailleurs, je crois que tu fais des jalouses. » Disais-je en désignant des collègues à elle qui nous observaient depuis quelques minutes déjà. L'aimer pour autre chose que ses fesses ? Non mais si elle avait été ma copine ce n'était pas pour ça hein. Je l'appréciais voilà tout. Même si je dois bien avouer que coucher avec elle avait été au top. On avait pris notre pied à chaque fois. Azalyne m'entrainait avec elle dans la cafétéria. Il y avait un peu de monde. « tu me crois vraiment incapable de te résister ? D'accord, alors si je cède, tu me paie un resto et si c'est toi qui craque, je te ferais passer la plus belle nuit de ta vie. » Disais-je en passant derrière elle pour rejoindre ma chaise. Évidemment, je blaguais. Enfin, quoi que.. « Bon, va falloir que tu m'aides un peu. Je suis novice dans les amitiés. » J'attrapais le café noir qu'elle m'avait pris. En fait, elle me connaissait bien. Le café noir, le vrai café. Il n'y avait que ça qui m'allait. Au diable le cappuccino ou le café au lait.

Avoir une amie était une première pour moi. Je ne savais pas comment cela fonctionnait une amitié et j'avais un peu peur tout foutre en l'air à la première occasion. Généralement, les gens passaient leur temps à me fuir. Pourquoi pas elle ? Ça me déconcertait complètement qu'Azalyne veuille être mon amie après ce que l'on a été. Je ne me sentais pas vraiment capable de devenir un bon ami pour elle. Non pas que je ne lui faisais pas confiance. Mais c'était plutôt en moi que je n'avais pas confiance. On ne le dirait pas comment ça mais en réalité, je n'ai absolument pas confiance avec les femmes. Elles me déstabilisent parfois et c'était encore plus vrai lorsqu'il s'agissait d'Azalyne mais surtout de Talya. Nombreuses étaient les femmes qui passaient dans mon lit mais elles étaient un peu plus rares celles qui me faisaient perdre littéralement la tête.

Avec Azalyne, nous marchions jusqu'à la cafétéria de l'hôpital. La nourriture n'était peut-être pas si dégueulasse que ça en fait. Elle ne pouvait pas l'être plus qu'en prison ou alors ça se valait. Enfin, je n'allais pas tarder à le découvrir de toute manière. Lorsque je lui demandais si son mec accepterait le fait qu'elle soit amie avec moi malgré le fait que nous ayons couchés ensemble, elle me répondait de garder cela secret. Non pas que ça me dérangeait les secrets mais bon, ça n'allait pas être à gérer encore. Soupirant, j’acquiesçais d'un signe positif de la tête. « D'accord. Après tout, tu le connais sûrement mieux que moi donc bon, je te fais confiance. » Ces trois mots, jamais je ne les avais prononcé à l'attention de quelqu'un. Dans le monde dans lequel je vis, la confiance n'était pas quelque chose de courant. Moins on ne savait et mieux c'était pour nous. On s'encourageait les uns, les autres. On se soutenait. « on va faire un truc Azalyne. Je ne poserais pas de question sur ton mec parce que ça me gonfle vraiment de l'imaginer en train de te faire l'amour et toi, tu ne me poseras pas de question sur ce que je fais de mes journées. S'il te plaît.. c'est pour ta sécurité. » Je n'étais pas très fier de ce que je faisais avec le club. Du trafic d'armes. Mais bon, ça rapportait bien plus en un seul coup qu'en six mois de travail au garage. Azalyne n'avait pas besoin de savoir cela. Après avoir la vie de Talya en danger à cause de la drogue, je ne voulais pas refaire la même chose avec Azalyne. Elle était mon amie non ?! C'était un peu étrange de dire cela. J'allais m'y habituer de toute façon. Enfin je l'espérais tout du moins. Azalyne avait l'air d'y croire énormément à notre amitié alors même si je ne savais absolument comment cela fonctionné, j'allais devoir faire un gros effort et prendre sur moi. Il n'était plus question de faire des allusions sur elle ou sur son corps. Plus question de passer encore un moment très intime avec elle. C'était clair que ça allait me manquer mais bon, dans la vie il faut faire des concessions. Dans le monde dans lequel je vis, les paris on en fait tout le temps. C'était comme des défis et j'adorais vraiment les défis. « Eh bien nous verrons ça ma jolie mais j'ai bien envie d'un bon resto, je vais peut-être craquer au final. » Quitte à me recevoir une gifle dans un premier temps sûrement. Un grand sourire, je vins boire une gorgée de café. « Beurk ! Ça a toujours un goût aussi affreux le café de l'hôpital. » Bon, j'exagérais peut-être un peu mais bon, c'était pour la faire sourire. J'adorais son sourire. Il me faisait littéralement craquer et je dû me mordre la langue pour chasser les pensées impures que je ressentais à l'égard de la jeune femme assise en face de moi. Des règles ? Elle était sérieuse là ? Oh que oui, elle était sérieuse. Moi qui avait totalement horreur des règles, je ne savais pas si j'allais tenir ou pas. « T'es si patiente que cela ? Parce que je te préviens que le changement ne se fera pas en un jour. Que je sois moi-même ? Mais je n'ai jamais joué un jeu avec toi Azalyne. J'ai toujours été honnête enfin sur moi du moins. Comme je te l'ai dit, ne poses pas question sur mon travail s'il te plait.. Jveux pas qu'il t'arrive un truc par ma faute. » Disais-je en prenant sa main dans la mienne.

S'il y avait bien un truc que les gens ne savaient pas sur moi, c'était le cruel manque de confiance en moi que j'avais. Mais ça ne datait pas d'hier. Depuis la mort de mon paternel, je m'étais mis en tête d'être l'homme de la maison. Quittant le lycée, j'enchaînais les petits boulots. Je me tuais littéralement à la tâche. Entre le travail, aider ma mère à la maison, ne pas délaisser Talya. Je n'en pouvais plus. Je m'écroulais directement sur mon lit le soir en rentrant. Sans manger même parfois. C'était à partir de ce moment-là que j'ai commencé à prendre des cachets pour être au top de ma forme. Je ne ressentais plus de fatigue. J'allais bien. Très bien même. Et la suite vous la connaissez. Ça fait plus de dix ans que je consomme et vends de la drogue, je suis trop dépendant pour arrêter.

« Si tu savais Aza.. Y'a un tas de choses que tu ne sais pas sur moi.. » En même temps, lorsque l'on se voyait avant, bah on ne prenait pas forcément le temps de parler. J'allais la voir, je lui donner ses pillules et puis hop, on baisait ensemble. C'est tout. Parfois, elle dormait chez moi. Parfois, c'était moi qui allait chez elle. Mais on ne prenait pas vraiment le temps de discuter comme un vrai couple. On ne se racontait pas nos jours respectives. En même temps, qu'est-ce que je pouvais bien lui dire ? Elle le savait déjà que je passais mes journées à traîner au club, à dealer de la coke, de l'héroïne ou que sais-je encore. Elle le savait tout ça. En revanche, elle avait toujours ignorer le fait que je participais à un trafic d'armes. Moins de gens étaient au courant et mieux c'était pour leur sécurité. C'était assez rare que j'ai des amis dans le milieu dans lequel j'étais. La confiance n'était pas une chose que j'avais appris avec le temps. Ça serait plutôt l'inverse. Douter de tout et de tout le monde. Ça faisait du bien d'avoir une amie avec qui parler. Depuis qu'il était devenu le petit-ami de Talya, il n'avait plus eu de véritables amis avec qui discuter. « Tu sais comment parler aux hommes ma jolie. » Je supposais que ce surnom était à bannir vu que l'on était amis mais bon, il n'y avait rien d'ambigue là-dedans. Et puis bon, c'est vrai qu'elle était jolie. Pour que je songe à changer réellement, ça allait en demander du temps. Énormément de temps. Je ne pourrais sans doute plus jamais toucher ce corps de rêve. La toucher, l'embrasser, lui faire l'amour avec passion. Un caractère de merde ? Oui elle en avait un mais moi aussi et c'est pour cela que parfois, ça faisait des étincelles entre nous. Mais je préférais une femme à fort caractère qu'une femme qui disait amen à tout ce que je disais. Au lit, nous nous entendions à merveille Azalyne et moi. Je supposais qu'en amitié ça soit pareil. Enfin, espérons-le.

« Oh non crois-moi Talya ! Je ne suis pas du tout un homme bien. C'est pas des trucs légaux que je fais et ce sont des gens que je fréquente. C'est pas pour te faire peur, pour te mettre en garde, c'est tout. Jm'en voudrais s'il t'arrivait un truc à cause de moi ou de ce que je fais.. Merci Talya. » Machinalement, je lui avais pris la main. Mais c'était de manière tout à fait innocente. Pour une fois, je ne pensais pas à mal. Je ne l'imaginais même pas nue c'est pour vous dire. Après tout, c'était peut-être ça que j'avais besoin dans ma vie pour devenir un homme bien. Une amie. Quelqu'un à qui parler. Quelqu'un à qui je pourrais me confier. Et qui m'écouterait sans me juger le moins du monde. « Oh.. je suis désolé. Sois indulgente, je début en amitié moi. Et si je fais des choses bien ? J'ai le droit à une image ? » Disais-je innocemment. Soupirant, je venais de lui dire de ne pas poser de questions sur mon travail et elle, elle venait tout juste de m'en poser. Je me levais. Une envie pressante que voulez-vous. « Ne pose pas de question là-dessus s'il te plait. » Je m'éclipsais un moment pour aller aux toilettes. En fait, je sentais les premiers signes de manque. Ça fait douze heures que je n'avais rien pris et que je commençais à trembler. Dehors, je sortais pour me trouver un coin isolé et fumer un peu. Ça me faisait un bien fou. Je planais totalement mais qu'importe. Je me sentais bien. Je revenais près d'Azalyne dix minutes plus tard.

Tout savoir sur moi ? Je n'avais pas vraiment l'habitude de me confier aux autres. En premier lieu parce que je ne faisais pas confiance à tout le monde. Ou même à personne pratiquement. Un solitaire voilà ce que j'ai toujours été. Le fait qu'Azalyne veuille devenir mon amie me touchait énormément mais ça me terrorisait aussi. Jamais personne n'avait désiré devenir mon ami. Je n'avais pas l'habitude que les gens cherchaient à se rapprocher de moi puisque d'habitude, ils me fuyaient. Tout le monde part un jour. Mon père avait été le premier à m'abandonner quand il est décédé. Puis ma mère m'avait mis à la porte de chez elle en voyant l'homme que je devenais. J'avais aussi perdu contact avec ma petite sœur et puis Talya. Alors avec elle, j'avais tout foiré. Je l'avais entraîné dans la drogue et j'avais failli la tuer. Tous les jours elle me manquait. C'était horrible d'éprouver un manque comme ça pour quelqu'un.

« y'a des chances pour que tu partes en courant si je te dis toute la vérité sur moi ma jolie. Pourquoi ne gardons- nous un peu de mystère ? C'est bien le mystère non. » Je n'avais pas peur pour moi mais plutôt pour elle. Les gens avec qui je travaillais étaient assez dangereux et mieux valait pour elle, qu'elle ne soit pas mêlée à tout ça. Moins elle en savait et mieux c'était. Mais connaissant Azalyne, elle n'allait pas abandonner de sitôt. Et puis même si je lui disais, je ne pouvais pas le faire ici. Pas dans un hôpital ou dans un autre lieu public. Elle avait tout de même l'air d'y tenir. Je lui prenais les mains doucement et sans aucune arrière pensée. Oui c'était rare venant de moi mais ça arrivait tout de même. « Jpeux pas te le dire ici Aza. Chez toi ou chez moi, qu'importe mais pas ici. » Je savais qu'elle devait probablement flipper de ce que je lui disais mais elle devait bien comprendre que si elle était au courant,sa vie allait être en danger. Enfin si mes collaborateurs l'apprenaient du moins. Et croyez-moi, ils se débrouillaient toujours pour être au courant. Azalyne semblait devenir raisonnable en arrêtant de me questionner sur mon trafic. Sortant un moment de la cafétéria, je ressentais un manque. Ça fait douze heures que je n'avais rien pris et je commençais légèrement à trembler. J'en profitais également pour envoyer quelques messages aux dealers avec lesquels je bossais pour les cachets d'Azalyne. Bon, ils étaient assez simple à trouver donc ça va. Je n'aurais aucun mal à m'en procurer. Revenant dans la cafétéria en face d'Azalyne, elle me passait directement un savon. « J'avais des trucs à faire Talya. Jpeux pas prendre le risque de te commander tes cachets miracle avec tout ce monde autour. Et puis j'avais envie de pisser, t'aurais peut-être voulu m'accompagner non ? » Le ton de ma voix était légèrement monté certes mais ce n'était pas parce qu'elle était mon amie – ma récente amie – qu'elle devait se permettre de gérer ma vie. Je n'avais jamais laissé personne le faire. Ni Talya, ni ma mère. Donc, ce ne serait certainement pas Azalyne qui allait le faire aujourd'hui. S'il y avait bien une chose que je ne supportais pas absolument pas, c'était bien ça. Que l'on se mêle de ma vie en me disant ce que je devais faire. De toute façon, elle devait bien le sentir que je venais de fumer et pas qu'une simple clope. Je me fichais pas mal de ce que les gens pouvaient penser de moi. Je fume ce que je veux et ce que les autres pensaient, je n'en avais rien à foutre. « Bon, jvais pas t'embêter plus longtemps Aza. T'as sûrement des vies à sauver et puis, jdois aller récupérer ce que tu m'as demandé. Jt'envoie un message quand je les ai. D'accord ? » Je me levais et m'appuyant les mains sur la table, je lui déposais un baiser simplement amicale sur sa joue.