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Aucun être ne peut en sauver un autre, il faut se sauver soi-même + CHARLIE ET ANDREW

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MessageSujet: Aucun être ne peut en sauver un autre, il faut se sauver soi-même + CHARLIE ET ANDREW Aucun être ne peut en sauver un autre, il faut se sauver soi-même + CHARLIE ET ANDREW EmptyJeu 15 Jan - 21:16




Charlie & Andrew
Je suis une demoiselle, je suis en détresse, mais je n'ai pas besoin d'aide

J
e pousse un énième soupir en manquant de m'arracher les cheveux. Depuis le début de l'année, je viens deux fois par semaine au café avec un groupe d'amis. On se réunit pour pouvoir travailler ensemble et se poser des questions mutuellement, bien qu'on travaille principalement seuls. Ils sont partis depuis longtemps, et j'aurais dû en faire autant, mais je ne voulais pas partir tant que je n'avais pas réussi à traduire correctement ma version de latin. Ça va faire plus de trois heures que je suis dessus. Je ramène une mèche de mes cheveux châtain-roux derrière mon oreille et jette un coup d’œil par la vitre. Il commence doucement à faire nuit. Je devrais rentrer, Anna va s'inquiéter.

Alors que je rassemble mes affaires, un jeune homme de mon âge voire un peu plus vieux se lève du bar et se dirige vers moi. Il s'arrête au niveau de ma table, mais je continue à ranger mes cahiers dans mon sac, les yeux fixés sur mes doigts. Mes mains commencent à trembler. Je suis extrêmement mal à l'aise sous son regard scrutateur. Je me lève, les yeux rivés au sol, et tente de passer, mais il m'en empêche. "Et ben Charlie, on va où comme ça? On n'a même pas eu le temps de discuter!" En le regardant plus en détail, je réalise que c'est un type de l'université qui est dans mon cours de sociologie. Et surtout qu'il empeste un peu trop l'alcool à mon goût.

Je tente de passer, mais il m'attrape par le bras. La panique commence à monter dans ma poitrine, je sens que je vais bientôt manquer d'air. Non, par pitié, pas une crise de panique, pas maintenant. "Lâche-moi", dis-je d'une voix blanche. Je suis pratiquement en apnée, l'air ne passe plus dans ma trachée. Ma cage thoracique est comprimée, oppressée, j'ai besoin d'air. Si ça continue, je suis capable de perdre connaissance...
WILDBIRD
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MessageSujet: Re: Aucun être ne peut en sauver un autre, il faut se sauver soi-même + CHARLIE ET ANDREW Aucun être ne peut en sauver un autre, il faut se sauver soi-même + CHARLIE ET ANDREW EmptySam 17 Jan - 17:36

Je sais vraiment pas ce qui m'est tombé sur la tête aujourd'hui. La journée de dingue mais comme tu ne peux te l’imaginer. J'ai eu un réveille pertubé alors là, c'était la journée à pas me faire chier. J'ai été réveillé par un coup de fil pas plaisant : coup de téléphone de l'une de mes ex. Elle me trouvait tellement bon au lit, alors elle voulait me revoir, désolé chérie j'ai pas envie d'avoir une nouvelle soirée comme celle de la dernière fois. Puis bon, je me suis dit qu'il fallait que je me calme avec ça. En tout cas, voici comment me mettre « sur les nerfs » quand je n'est pas mon réveille tranquille. J'ai aussi du intervenir sur une baston, sur une place : un gamin qui se faisait frappé, enfin quand je dis gamin pour moi c'est 16-17 ans contre un mec qui a la vingtaine à peu près comme moi, personne intervient, par peur je pense, avec la carrure du mec aussi ça se comprend. Mais moi je suis intervenu je peux dire que je les ai bien calmé. Je suis sortit avec un petit nez en sang rien de méchant. J'ai eu le coup de fil de mon chère papa adoptif, savoir comment j'allais. Je l'ai remballé à la seconde qui suivait. Ce mec me fait bien rire alors qui me déteste plus que n'importe qui, il arrive quand même à m’appeler comme si rien ne c'était passé. J'espère vraiment que cette journée va vite prendre fin pour en recommencer une bien meilleure. En attendant, je décide d'aller au café c'est le moyen de se poser un peu avant de rentrer à la maison, en espérant que je me ferai pas rouler dessus tient. Je rentre : moins de monde que d'habitude. Je commande une simple grenadine. En attendant j'ai pu constater que je devais bientôt partir, il fait nuit, et qui dit nuit, dit aussi le froid. Frileux comme je suis, je vais pas tarder. Je bois ma grenadine, tout en regardant les résultats du foot du soir dernier. Je suis dégoutté c'est pas l'équipe que je supportais qui a gagné, raison de plus pour finir c'te journée littéralement pourri. Je tourne juste la tête un moment et voilà que plusieurs personne regarde vers la même direction. Je crois que j'ai comprit pourquoi : une fille et un mec commençaient à hausser le ton. Mais vraiment. Ça devenait gênant. Mais ce qui me gênait le plus, c'était que le mec se rapprochait de plus en plus de la demoiselle. Un instant j'ai cru que c'était pour la taquiner puis j'ai vite compris qu'il la faisait chier quand la jeune fille voulait partir et lui, lui en donnait que le choix de rester avec. Je me lève d'un coup sec, je commence à serré les poings (mon petit réflexe quand je suis énervé) quand je vois la jeune inconnue entrain de faire une crise. Je sais ce que ça fait, j'en ai fait une un jour, je n'espère pas en refaire. Alors à ce moment là, je bouscule pas mal de gens. Je pose ma gentille main tremblante sur l'épaule du tipe pour le faire tourner en ma direction et je lui inflige un salle point dans le ventre, puis pour terminer, car, tapette comme il est, je prend sa tête en la balargue sur mon genoux d'un coup pas vraiment très gentil. Je le vois partir en courant, ne savant même plus où il était. J'ai juste peu constater qu'il saignait et c'est ce que j'ai voulut faire. Depuis quand on s'en prend à une fille alors qu'elle n'a pas cherché la merde ? Sale con. Je vais voir la fille, bichette, elle commence à faire une crise, je lui dit rien, je l’emmène dehors respirer un peu. Je la laisse souffler tant bien que mal.
« Ca va ? Tu te sens mieux ? »


excuse-moi j'ai pas eu el temps de trouver une fiche de rp. (a)
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MessageSujet: Re: Aucun être ne peut en sauver un autre, il faut se sauver soi-même + CHARLIE ET ANDREW Aucun être ne peut en sauver un autre, il faut se sauver soi-même + CHARLIE ET ANDREW EmptyJeu 22 Jan - 18:29




Charlie & Andrew
Si je respire encore, c'est que ça va

S
a main tient toujours fermement mon poignet. Je me force à inspirer et expirer, mais ça devient de plus en plus dur. Le café est quasiment vide. Ça veut donc non seulement dire que tous les regards sont rivés sur moi mais qu'en plus je suis seule pour me tirer de ce pétrin. Inspire. Expire. Voilà. Calme-toi. Mais je ne peux pas. Je tremble de tous mes membres. Je hais cette sensation de ne rien pouvoir faire pour soi, mais je hais encore plus cet homme bourré qui fait ressortir mes pires craintes.

Trop concentrée sur mon agresseur, je ne remarque pas le jeune homme brun qui se lève brusquement du bar pour s'approcher de nous. Il pose une main tremblante de colère sur l'épaule du type qui lâche immédiatement mon poignet. Je le masse délicatement, tentant tant bien que mal de reprendre une respiration normale et de calmer mes tremblements incontrôlés. L'inconnu qui m'a libérée de l'emprise de mon agresseur lui balance un coup de poing dans le ventre puis lui écrase le visage contre son genou. Je grimace. Mon agresseur, le nez en sang, prend ses jambes à son cou. Bientôt, un calme plat règne sur le café. Je suis loin d'être détendue. Une tension immense noue encore mes épaules et je sens les regards des autres clients (bien qu'il n'y en ai pas beaucoup) peser curieusement sur moi. Mes mains se remettent à trembler. Le jeune homme à mes côtés le remarque et m'entraîne dehors.

Mon souffle forme immédiatement des nuages. Je m'adosse au mur pour tenter de reprendre mes esprits mais mes jambes ne me soutiennent plus et je me laisse glisser à terre. Je renverse ma tête en arrière en fermant les yeux, me concentrant sur le froid qui pénètre dans mes vêtements, l'air glacial qui rentre et sort de mes poumons. Je sens Superman se poser aussi à côté de moi et attendre patiemment que je me calme. Je lui en suis reconnaissante. Je ne sens même pas son regard sur moi. A vrai dire, je ne me sens qu'en sécurité avec lui. Ma respiration retrouve progressivement son rythme normal, j'arrête de trembler de la tête au pieds et la tension dans mes épaules s'évacue. Le brun attend encore un moment, puis me demande: "Ça va ? Tu te sens mieux ?"

Je l'avoue, je n'ose même pas ouvrir les yeux. Je sais qu'il ne me regarde pas et qu'il a compris d'une certaine manière que j'étais victime d'une forme de phobie sociale très forte. Malgré tout, je crois que je ne serais capable de lui parler qu'en fermant les yeux. "Oui, merci monsieur... Euh..." Je ne peux pas m'empêcher d'ouvrir les yeux, la tête tournée vers la droite, où est assis le jeune homme. Il regarde en face de lui et ne cherche pas à tourner la tête. Je suis soulagée. J'espère que je ne l'ai pas vexé en l'appelant monsieur. Il n'a pas l'air beaucoup plus vieux que moi. Cinq ans tout au plus. Il est beau, mais dans un style marginal. Les cheveux noirs en bataille, un corps plutôt athlétique et un look entre le street, le rock et le punk. Je remarque que je l'observe depuis tout à l'heure et détourne le regard. "Pardon... Je peux connaître votre... enfin ton... nom?" Je rougis, le regard toujours rivé sur le goudron sur lequel je me suis affaissée tout à l'heure. Je le triture de mes doigts qui se remettent à trembler légèrement.
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MessageSujet: Re: Aucun être ne peut en sauver un autre, il faut se sauver soi-même + CHARLIE ET ANDREW Aucun être ne peut en sauver un autre, il faut se sauver soi-même + CHARLIE ET ANDREW EmptyVen 23 Jan - 19:04


CHARLIE & ANDREW


Je me revois encore la scène : une jeune fille, rousse, tâches de rousseurs, le genre de fille qui fait absolument tout pour ne pas bouleversé quoique ce soit et d'une fragilité immense, qui donne une envie de la protégé tout au long de sa vie. Et un mec, assez musclé, largement plus grand qu'elle je dirai même un peu plus grand que moi, qui s'en prend au plus petit que soit, puis surtout à l’égard d'une fille, ce qui me donne doublement la rage envers lui. A toute manière fallait intervenir. Puis avec la journée de merde que j'ai passé, fallait bien une mésaventure pour la clôturer. Les mains encore tremblante, je vieille toujours sur la fille fragile en pleine crise. A ces moments là, faut simplement inspiré et expiré. Je regarde les environs, on ne sait jamais s'il revient ou si il envoie un pote d'une carrure largement plus imposante que la mienne. Je commence à me calmer, à vrai dire, j'étais pas au bout de mes nerfs, même vu ce qui c'est passé, pour moi, c'était comme frapper dans un mannequin. Je me pose à coté d'elle, jambe écarté en passant mes mains dans mes cheveux, en attendant qu'elle se calme. Je la regarde encore en crise. Pourtant, pour faire une crise pareille alors que c'était juste un mec qui venait la faire chier, je comprend pas comment on peux s'emporter comme ça, je pense qu'elle doit avoir une espèce de phobie un truc du genre, sans doute, tout le monde en a au moins une à toute manière. Je lui demande si elle va mieux. Elle me répondit pas directement, ce qui valida ma pensée. Il se fait tard, et j'ai envie de rentrer. Mais c'est incroyable comment une fille comme elle peut me retenir : si fragile que j'ai envie de la prendre dans mes bras et de niquer toutes personnes qui viennent la faire chier. Je fis un sourire narquois en la regardant. « Oui, merci monsieur.. Euh.. » Je rigola après sa phrase. « Monsieur » je suis pas si vieux que ça quand même. On a juste à peu près 5 ans d'écart. Je pose mes coudes sur mes genoux, laissant les bras ballants et regarda le mur d'en face pensif, à vrai dire, c'est la première fois qu'on m'aborde avec ce nom. Je sens qu'elle me fixe, j'ai vraiment envie de la regarder aussi, en y pensant j'ai pratiquement pas vu comment elle était, mais j'oublie pas que c'est le genre de fille qui a du mal à parler avec des personnes. Donc je reste les yeux rivés sur le mur d'en face.  « Tu sais, je suis peut-être un peu plus vieux que toi, mais j'en suis pas à la cinquantaine non plus » Je souris et je prend ma clope qui se trouve sur mon oreille en direction de cette fille, je la pose entre mes lèvres : ça fait un bien fou. Je savais que ma chère maladie arriverai dans pas longtemps, je l'alluma et prit une bouffé de tabac passant jusqu'à mon poumon, ce qui me détendait. Je posa ma tête sur le mur, fermant les yeux et lâchant la fumé de mes narines, c'est comme si mes poumons pouvaient de nouveaux revivre, ma maladie éteinte et un corps soulagé. « Pardon.. Je peux connaître votre.. enfin ton.. nom ? » Je la regarde, elle était rivé sur le goudron en rougissant. « Andrew, Andrew Irons. Et je peux savoir le tien au passage ? » Je tire sur ma cigarette en détournant le regard sur le café et à l'endroit où ça à dégénéré. Je laisse s'échapper la fumer de nom nez. Tout en parlant avec le fin de tabac dans ma bouche ; « Tu le connaissait le mec ? » Je vois le gérant du bar entrain de fermer l'entrée du bar, ce qui veut dire qu'il se fait quand même assez tard et que demain, je dois être en forme, car j'ai un cour de danse à donner à un groupe de fille qui je pense, vont être pas mal. J'écrase ma cigarette à terre, à ma gauche. « Bon, je vais rentré moi.. » Andrew, putain ça se fait pas, laisse pas une fille super fragile et qui vient de sortir d'une engueulade assez mouvementé. « Si tu veux je peux te raccompagné, au point où on en est.. On sait jamais si quelqu'un te kidnappe et qu'on te reverras plus jamais. » Je ricane un petit moment, puis je la regarde avec des yeux doux et un sourire d'ange pour lui montrer que je la taquinais. « Allez je rigole va ! Tu veux ou pas ? » Je regarde les lampes de la rue qui commence à s'allumer peu à peu. Il commence à faire de plus en plus froid, mettre assis m'a pas vraiment aidé à me réchauffer le cul.  
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MessageSujet: Re: Aucun être ne peut en sauver un autre, il faut se sauver soi-même + CHARLIE ET ANDREW Aucun être ne peut en sauver un autre, il faut se sauver soi-même + CHARLIE ET ANDREW EmptyMar 27 Jan - 22:49




Charlie & Andrew
Fais pas comme les autres. Me laisse pas. T'en vas pas

M
a curiosité a repris le dessus et j'ai ouvert les yeux pour observer le jeune homme. Il semble réfléchir, profondément absorbé dans le détail du mur en briques en face de nous. "Tu sais, je suis peut-être un peu plus vieux que toi, mais j'en suis pas à la cinquantaine non plus." Ce n'est pas sorti méchamment, c'est une simple constatation. Je rougis violemment. Il prend sa cigarette de derrière son oreille, l'allume et respire un coup. Il semble se détendre. Les yeux fermés, la tête contre le mur et la fumée qui lui sort par les narines lui donnent un air d'ange déchu. Je sens mes joues s'enflammer et prends la parole pour éviter qu'il ne le remarque: "Pardon.. Je peux connaître votre.. enfin ton.. nom ?"

Raah c'est pas possible, je suis même pas capable de sortir une phrase correcte! J'ai honte. Je rougis et baisse les yeux vers le goudron, mes doigts tremblants jouant nerveusement avec l'asphalte. Je sens son regard posé sur moi, mais curieusement il ne me gêne pas. En tout cas, il ne me donne pas la sensation d'être observée, jugée, fichée, rangée dans une case. D'être bonne à laisser tomber. Il me regarde comme si j'étais une personne normale mais unique, avec ses problèmes, ses défauts, ses qualités aussi. C'est la première fois depuis bien longtemps que je me sens bien avec quelqu'un. Progressivement, mes épaules se détendent et mes yeux se lèvent pour aller à la rencontre des siens. Ils sont noirs comme la nuit. "Andrew, Andrew Irons. Et je peux savoir le tien au passage ?"

"Charlie Dawson." Je lui adresse un faible sourire. Je crois que c'est une première aussi que quelqu'un fasse l'effort de me demander mon nom. D'habitude, je suis la rousse agressive et renfermée avec qui on n'ose pas trop traîner. Tant mieux, ça m'évite les ennuis. Sa voix me tire de mes sombres pensées: "Tu le connaissais le mec ?" J'hésite à lui dire. Qu'est-ce qu'il en a à faire de toute manière? Il ne va pas aller lui casser la gueule. C'est une simple commodité d'usage, je suppose. Mais bon, pour une fois que quelqu'un me parle et semble sincèrement s'intéresser à moi, je ne vais pas le rembarrer. "Ouais. C'est un type de mon cours de sociologie".

Andrew tourne la tête vers le café, finit sa cigarette puis l'écrase sur le goudron. J'ai complètement arrêté de trembler. C'est fou, mais on dirait que sa seule présence m'apaise. Oui, c'est ça, je suis complètement folle; je ne connais que son nom après tout. "Bon, je vais rentrer moi.. Si tu veux je peux te raccompagner, au point où on en est.. On sait jamais si quelqu'un te kidnappe et qu'on te reverra plus jamais." Un sourire narquois se plaque sur ses lèvres et il ricane. Je déteste qu'on me taquine, mais venant de lui, ça semble naturel et moins gênant. "Allez je rigole va ! Tu veux ou pas ?" Sans réfléchir, je m'entends répondre: "Euh... Oui. Oui, pourquoi pas, avec plaisir."

Un fin sourire étire mes lèvres et on se relève. On marche dans la nuit fraîche, nos souffles formant de la buée dans l'air. Le silence ne me gêne pas le moins du monde et je trouve ça rassurant de rentrer avec lui. Bientôt, on arrive devant mon immeuble. Je sors mes clés et déverrouille la porte, avant de m'arrêter abruptement sur le seuil. Je ne veux pas qu'il parte, je me sens en sécurité avec lui. Je peux être moi-même. Je lâche, sans vraiment m'en rendre compte: "Tu veux monter? T'as l'air gelé. Je peux nous préparer à manger si tu veux." Je ne rougis pas et réussis même à le regarder dans les yeux. C'est tellement bizarre comme sensation, tellement nouveau, mais en même temps c'est plus agréable que tout ce que je connaissais avant. J'attends sa réponse en piétinant sur le pas de la porte de mon immeuble pour garder un minimum de chaleur dans mes orteils.
WILDBIRD
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MessageSujet: Re: Aucun être ne peut en sauver un autre, il faut se sauver soi-même + CHARLIE ET ANDREW Aucun être ne peut en sauver un autre, il faut se sauver soi-même + CHARLIE ET ANDREW EmptySam 31 Jan - 18:00


ANDREW & CHARLIE


Pourquoi je suis timide comme ça moi ? Généralement avec les plus petits que moi, je suis pas coincé comme ça, j'en ai horreur d'ailleurs. Ca se trouve c'est elle qui me rend comme ça, c'est vrai elle est pas comme les autres, plus mystérieuse, timide le genre de fille que je déteste mais c'est une des genre de fille dont j'ai peur : je suis déjà légèrement attaché à cette fille et j'ai envie de passer du temps avec elle pour la découvrir. C'est flippant, ça m'est jamais arrivé. « Charlie Danson » sort-elle de sa petite voix timide tout en me regardant avec son faible sourire. Je hoche la tête tout en sortant la fumée de mes narines, gelé par le froid d'hivers. Je lui posa la question si elle connaissait le mec qui lui avait fait déclencher sa crise qui c'est maintenant calmé. Je regarde au même moment le bar tout en tirant sur ma clope. « Ouais. C'est un type de mon cour de sociologie. » Enfaîte, je m'en fou un peu de la réponse et c'est pareil pour la question, c'était juste une question trouvé à la va-vite  pour enrichir la discutions. Le gérant du bar ferme son bar, et les employers partent de même, ce qui me montra qu'il commence faire nuit, qu'il va faire encore plus froid, et qu'il se fait tard. Après avoir écraser ma cigarette je lui proposa de rentrer avec moi. Elle accepta. Tant mieux, j'avais pas envie de rentrer seul, puis j'avais envie de la connaître un peu plus que ça. J'étais gelé, le nez qui commençait à couler et rouge, les mains que je commençais à plus sentir au fur et à mesure des pas. Le silence demeurait, seul le bruit de nos souffles étaient présent. Mais pour une fois ça me gênait pas. C'était relaxant. Juste son souffle à coté de moi me suffisait. On arrive devant son logement, ce qui annonçait que j'allais la quitté et qui c'est, ne plus la revoir. Elle sortit ses clés & déverrouilla la porte d'entrée, j'attendais qu'elle rentrait pour pouvoir repartit chez moi, le plus vite possible, le froid envahissait mon corps que je ne sentais casi plus.
« Tu veux monter ? Ta l'air gelé. Je peux nous préparer à manger si tu veux. » Ce qui est bien, c'est qu'elle arrivait à me regarder dans les yeux, chose qu'elle n'avait jamais fait sans rougir. Faut croire que elle non plus ne veut plus se séparer de moi. Soulagé de sa proposition j'accepta. « Je veux bien, c'est vrai que je commence à avoir froid. Merci. » Je frotte mes mains gelées quitte à les réchauffer un peu avant de rentrer chez elle. Je veux pas me séparer d'elle pour le moment, alors quitte à louper un cour de danse demain, y'a pas de soucis.  
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