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[EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.

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MessageSujet: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyDim 4 Jan - 21:50


yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.

 



Je suis assis à mon bureau, tentant de me concentrer sur la pile de dossiers devant moi. Des factures de toutes les sortes sont triées devant moi en quatre catégories. Personnelle, le club, le bordel et les armes. Le Gentlemen sert principalement à blanchir le reste de l’argent, en règle générale, et comme je ne connais personne de fiable et de compétent à Siloam Springs pour s’occuper de gérer ma comptabilité, je me retrouve à m’occuper moi-même de mes chiffres d’affaire, rageant de temps à autres contre des calculs qui n’ont aucun sens. J’ai peine à croire que le fisc pourrait avaler ça. Je perds finalement patience, lançant violemment la calculatrice contre le mur. Celle-ci se brise au contact du sol, mais le bruit se perd dans celui de la musique plus que pénible qui parvient à mes oreilles. Ce qui passe à la radio aujourd’hui est encore pire qu’il y a sept ans, j’ai l’impression. Je ne peux même pas concevoir que les hommes paient pour voir des femmes se dénuder sur de la musique de si mauvais goût. On frappe à ma porte et je passe une main dans mes cheveux, soupirant agacé. « Quoi, qu’est-ce qu’il y a! ? » Je hurle, et lorsque j’ouvre la porte c’est une des filles qui se tient devant moi nerveusement, un café espagnol à la main. Mes traits s’adoucissent à son regard gêné, et je lui fais signe de le déposer sur le bureau. J’avais complètement oublié que j’avais demandé un café. Je regarde la jeune femme, puis lui fait un sourire poli. « Tu peux t’en aller, ma belle. Je te paie pas pour me regarder. » Elle baisse les yeux et s’en va sans dire un mot, ne refermant pas la porte derrière elle. Avant que j’aie pu lui dire de le faire, elle s’est déjà volatilisée.

Marchant jusqu’à la porte pour la fermer, j’entends discuter un peu plus loin. Rien de bien inhabituel, la place est une vraie fourmilière. Seulement, une des voix m’est familière. C’est celle d’une personne qui ne devrait pas se trouver là, du moins pas sans mon autorisation. Je contrôle tout ici, et savoir qu’elle a réussi à passer au travers tous mes stratagèmes de sécurité me fait serrer les dents. Je m’engouffre dans le couloir menant à la partie « bordel » et je ne prends pas beaucoup de temps avant de la repérer. Parmi les autres femmes autour, elle ne passe pas inaperçue. Particulièrement parce qu’elle est vêtue, contrairement aux autres. « Teodora, tu as finalement décidé d’appliquer pour un job? » Mon regard pâle transperce le sien, je ne suis pas heureux de la voir ici. Je lui ai déjà dit de se tenir loin du Gentlemen ou des gens qui y travaillent. Elle n’a pas sa place ici, la seule raison pour laquelle je la tolère, c’est parce que je connaissais son père. Paix à son âme d’ailleurs, le pauvre n’était sans doute pas au courant que sa fille était une véritable garce.

Sans regarder la femme avec qui elle discutait, je m’approche d’elle et saisis fermement son bras avant de l’entraîner dans le couloir en direction du bureau. La poussant brutalement dans la pièce, je claque la porte derrière moi en prenant soin de verrouiller celle-ci. Je prends une grande respiration, regardant la brunette devant moi avec incrédulité. « Peux-tu bien me dire ce que tu foutais là? Tu sais que je déteste lorsque… » Je me tais, ça ne sert à rien de gaspiller ma salive, je lui ai déjà répété mille fois de ne pas se faire remarquer et elle semble toujours vouloir faire son spectacle. En même temps, qui pourrait la soupçonner de quoique ce soit. Les gardes de sécurités étaient probablement trop occupés à la mater pour lui interdire l’accès. Je ne peux pas vraiment leur en vouloir pour ça, ayant testé la marchandise. Je chasse l’image de mon esprit. « Qu’est-ce que tu veux? J’ai pas le temps pour tes conneries, alors si t’as rien d’important pour moi, dégage. » Mais je sais qu’avec elle, c’est pas aussi facile que ça.



Dernière édition par Kristjan Stanković le Sam 17 Jan - 17:41, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyDim 4 Jan - 22:45

Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.

j'ouvre les yeux à cause de la lumière qui m'agresse les paupières. je me retourne dans mon lit et je m'aperçois que je ne suis pas seule. un pauvre crétin complètement nu semble dormir comme un bébé. je ne me rappelle même plus où je l'ai trouvé. sûrement dans un bar. une proie bien trop facile, ça n'a même pas été drôle. j'ai juste eu besoin de faire un mouvement jambe et une caresse sur l'épaule, et hop j'avais gagné la partie. il faut savoir parfois se contenter de peu quand on ne peut pas avoir l'exceptionnel. ça n'a pas été un mauvais coup. je ne vais pas dire le contraire. je me suis tout de même bien amuser. pourtant je me souviens bien lui avoir dit de partir. je lui donne un coup de coude. il se réveille en sursaut et tombe du lit. je me penche, ramasse ses affaires et les lui balance dessus. même pas besoin de dire un seul mot, il a parfaitement compris que je voulais qu'il se barre de chez moi. je balance la couette et je me lève. j'attrape un t-shirt que j'enfile. puis je le suis jusqu'à la porte. je la ferme juste derrière lui. enfin seule. j'aime ne pas avoir quelqu'un sur les pattes. j'aime mon indépendance. je me fais chauffé un café tout en vérifiant mon téléphone. aucun message. des crétins. ils veulent des armes et ils sont incapables de trouver la somme pour les avoir. je ne suis pas patiente. je ne vais pas leur garder ses armes éternellement. j'ai un business à faire marcher. je file sous la douche pour me préparer. il ne me faut même pas quinze minutes pour être prête. je me laisse tomber sur le canapé. j'ai réussi à reproduire l'écriture de mon père et à faire un faux papier. c'était plus simple que je ne le pensais. de quoi faire miroiter kristjan. un sourire se dessine sur mes lèvres, rien qu'à imaginer comme un bout de papier peut rendre les choses plus drôle. je plis le papier et le glisse dans mon soutien-gorge. je regarde la pendule. il doit être sûrement à son club. il ne veut pas me voir là-bas. il a sûrement fait en sorte que personne ne puisse me faire rentrer. j'aime les défis. j'arrive devant les portes de l'endroit. des hommes. pouf. rien de plus facile. je prends une démarche de femme fatale et je fonce droit devant. l'un des hommes se met entre moi et la porte. « on ne passe jolie demoiselle. le boss veut qu'on demande son autorisation..» je fais en sorte que mon débardeur descende un peu pour mettre en valeur mes atouts. je passe ma langue sur ses lèvres en m'approchant de lui. je vois parfaitement que ça lui fait de l'effet et qu'il n'est pas anodin à ma séduction. les hommes tous les mêmes. je pose l'une de ses mains sur son torse en faisant en sorte de caresser doucement sa musculature. « je ne vais rien faire de mal. et puis je pourrais t'offrir une petite danse. » je lui fais un clin d'œil. son collège s'approche de lui et lui dire de me faire passer. il m'ouvre la porte. je suis fière de moi. comme quoi la femme à des atouts, il faut savoir s'en servir. le royaume des hommes. je n'arrive pas à comprendre pourquoi des hommes payent pour ce genre de trucs. ils peuvent avoir n'importe qui à l'extérieur sans avoir à débourser le moindre argent. si Kristjan a mis en place cet endroit, c'est que ça doit rapporter. autant profiter d'hommes idiots incapables de prendre du plaisir avec leur femme. deux demoiselles m'attrapent par les bras. elles doivent avoir à peine vingt-deux ans. j'aurais pu m'amuser un peu plus et leur dire que oui, j'étais la nouvelle recrue. mais ce n'est pas mon tripe. je ne ferais jamais une telle chose et puis les armes ça rapporte bien plus. je ne fais pas l'éloge de Kris, au contraire. mais en voyant la façon dont elle parle de lui je comprends qu'elles en ont peur. elles ne devraient pas. du moins, c'est pas lui qui me fait peur. . «Teodora, tu as finalement décidé d’appliquer pour un job? » quand on parle du loup, il sort du bois. ça c'était sûr qu'il s'aperçoive que j'étais ici. et puis, au milieu de ses filles, on peut pas dire qu'on remarque pas. elles sont nues ou pratiquement nues. de la viande fraîche comme j'appelle ça. il suffit qu'un homme en veule une et il l'a dans son lit. je vois bien que ça ne lui plait pas que je sois ici. il ne me veut pas dans les parages. pourquoi ? ce n'est pas sa très chère femme qui va débarquer dans un endroit comme celui-ci. je n'ai jamais eu affaire à elle pourtant je suis sûre que c'est le genre de bonnes femmes qui pensent qu'à faire plaisir à son mari avec un regard d'ange et un caractère parfait. « aucune chance. je ne fais pas partit de tes traînées. t'as pas besoin de me payer pour m'avoir . » dis-je avec un beau sourire. il attrape mon bras pour m'entrainer loin de ses trainées. je ne sais pas o il m'emmène mais loin des regards surement. il me pousse dans une pièce qui ressemble à un bureau, son bureau. il verrouille la porte. je passe une main dans la poche arrière de mon jeans. une manière de vérifier que j'ai toujours l'arme que j'ai mis dans mon dos. on ne sait jamais. je préfère être vigilante. mes parents ont bien été tués brutalement par un tueur qui avait été payé pour les liquider. ma tête doit sûrement être mise à prix et encore plus depuis que j'ai pris les rênes du trafic de mon père. je m'approche du bureau et m'amuse à faire glisser mon doigt dessus. ça me déplairait pas qu'il soit le témoin d'une partie de jambes en l'air. je me calle contre puis je saute afin de m'asseoir. « peux-tu bien me dire ce que tu foutais-là ? tu sais que je déteste lorsque...» toujours le même refrain, encore et encore. il n'aime pas me voir dans les parages, ça j'ai bien compris. j'ai besoin qu'il me le radote encore et encore comme un petit vieux. il prend de l'âge, ça soit venir de ça. pourtant, il ne ressemblait pas à un vieux quand on passait des heures nos corps entremêlés. « qu'est-ce que tu veux ? j'ai pas le temps pour tes conneries. alors si t'as rien d'important pour moi, dégage.» j'ai beau être folle, je suis encore plus manipulatrice. je n'allais pas venir sans avoir quelque chose sous la main. je descends du bureau et je m'avance vers lui. je me mets dans son dos, je pose mes mains sur ses épaules et je descends tout doucement mes mains dans son dos pour arriver jusqu'à ses hanches. je ne les lâche pas. je me hisse sur la pointe des pieds pour que ma bouche arrive à la hauteur de son oreille. « tu crois que je serais venue sans rien avoir. tu me connais bien mal. j'ai quelque chose pour toi. » je murmure et articule chaque mot en faisant en sorte que mon souffle soit sur son oreille. je remis les talons au sol et je m'éloignais de lui. je fis descendre la fermeture éclair de ma veste pour la retirer et la balancer sur la chaise. le papier était encore dans mon soutien-gorge. ce n'est pas agréable de l'avoir là. au moins, à cet endroit, je ne risque pas de le perdre ou qu'on me le pique. encore que si ça arrivait, ça ne ferait rien. puisque c'est un bout de mensonge. « seulement, c'est donnant-donnant. tu crois que je vais te donner un truc aussi important sans avoir un truc en échange. je dois faire marcher le commerce, mon choux. si tu n'as rien, tu peux toujours offrir ton corps. »  
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyLun 5 Jan - 1:24


yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.

 



Je la regarde jouer sur le bureau du bout des doigts et je me surprends à repenser à nos rencontres, avant que je fasse l'erreur de coucher avec elle. Lorsqu'elle venait me voir pour parler business, mais qu'en fait il y avait beaucoup plus que ça. J’ai rayé ce qui s’était passé entre nous, balayé les souvenirs de ce qui s’est produit en prison. C’est une période de ma vie dont j’ai honte, et coucher avec elle – surtout aussi longtemps – est sans doute la pire erreur que j’ai faite de ma vie. Aussi attirante soit-elle, Teodora ne m’inspire qu’un paquet de problèmes. En prison, ce n’était pas aussi risqué. J’ai été plutôt naïf de croire qu’elle ne reviendrait pas à la charge par la suite. Le bruit de ses talons hauts qui claquent contre le plancher attire mon attention et je la vois se diriger vers moi d’une démarche féline que je connais trop bien pour l’avoir vu des centaines de fois. Elle a quelque chose en tête, mais ça ce n’est pas nouveau. Je reste immobile alors qu’elle se glisse dans mon dos, et pendant une fraction de seconde je cesse de respirer. Même après tout ce temps, elle ne veut pas lâcher l’affaire, on dirait. Ses mains se posent sur mes épaules et je me crispe mais ne la repousse pas, autant jouer le jeu encore un peu, histoire de voir jusqu’à quel point elle est prête à s’abaisser. Ses doigts frôlent le tissu de ma chemise et descendent plus bas, trop bas à mon goût. Ma tête penche doucement vers l’arrière et ma joue frôle légèrement ses cheveux alors qu’elle enserre mes hanches, me rappelant des moments passés où elle se montrait beaucoup plus docile.
Sa voix est un murmure et je tente de contenir un frisson alors que ses lèvres frôlent légèrement mon oreille, son souffle caressant la peau fine sur celle-ci. Je me surprends à fermer les yeux un instant et je serre les poings avant de les enfouir dans les poches de mon jeans à la recherche de mon propre pistolet. Il y est toujours, c’est bon. Elle dit qu’elle a quelque chose pour moi. « Tu as toujours eu quelque chose pour moi, selon tes dires, Teo. » Je laisse tomber mes mots platement, attendant qu’elle se détache de moi. Ce qu’elle ne fait pas tout de suite. Mes mains sont toujours enfouies dans mes poches, et mon pouce caresse nerveusement le chien du pistolet. Si elle croit vraiment m’avoir comme ça.

Elle se détache finalement de moi et je soupire, un peu rassuré que ce moment de proximité soit terminé. Elle n’a sans doute pas terminé son petit numéro, mais si elle garde un peu ses distances, je devrais pouvoir gérer la situation. Je la regarde retirer sa veste et je lève les yeux au plafond; j’ai parlé trop vite on dirait. Le vêtement vole sur ma chaise, et elle se retrouve en débardeur au décolleté généreux que je tente de ne pas trop observer, me concentrant sur son regard noisette alors qu’elle prend à nouveau la parole. Je croise les bras et la regarde, une moue amusée accrochée aux lèvres. Elle ne changera vraiment jamais. « Ah, et tu peux me dire en quoi te baiser peut servir à ton entreprise, ma belle? J’ai un peu de mal à établir le lien entre tes petits caprices et le business. » C’est fini le jeu. Je soupire, agacé, et m’approche d’elle, la forçant à reculer contre le bureau. « Retourne-toi. » Je la pousse pour appuyer mes mots, et mon ventre frôle son dos. Mes mains se posent sur ses hanches. « Tu lâcheras vraiment jamais l’affaire, pas vrai, Teo? Qu’est-ce que ton père en dirait? » J’enfouis mon visage contre son cou alors que je susurre mes mots à son oreille, et mes mains glissent jusqu’à ses fesses. Je sens quelque chose dans la poche de son jeans et je fronce les sourcils. La salope, elle pensait quand même pas m’avoir comme ça. On est de la même école, après tout. Mes mains s’attardent un instant à son postérieur puis je glisse une main dans la poche de son jeans, en sortant le petit fusil qui aurait passé inaperçu en temps normal. « T’en auras pas besoin ici ma jolie, si j’ai à te buter je vais le faire à la main. » Mes lèvres frôlent le lobe de son oreille, et pendant une fraction de seconde je me demande si je n’ai pas envie de jouer à son jeu. Ma main qui tient toujours son fusil l’envoie balader au bout de la pièce, et de nouveau libres, mes doigts se glissent sous son débardeur pour effleurer son bas-ventre. Ma main toujours posée sur ses fesses rejoint sa jumelle. Je pourrais la baiser sur le bureau qu’elle ne protesterait même pas. Je me détache d’elle, finalement, avant que les choses ne dérapent. Car avec elle, elles pourraient très certainement déraper.

Je m’installe sur le canapé plus loin dans la pièce, me calant confortablement contre le cuir rouge sang. Je lui montre du doigt le fauteuil juste à côté, histoire qu’elle et moi gardions une distance raisonnable. Reste à voir si elle va m’écouter, ce dont je doute fort. Je croise les jambes pour la peine, histoire qu’elle n’ait pas au moins l’indécence de s’asseoir sur mes genoux. Ce n’est pas de coucher avec elle le problème, mais surtout que je ne manquerais jamais de respect comme ça à Olivia. S’il y a bien quelque chose que je ne supporte pas, c’est l’infidélité. Ce serait assez hypocrite de ma part de la tromper comme ça à ma sortie de prison. Je glisse une main dans ma poche à la recherche de mon paquet de cigarettes et remarque que je l’ai laissé sur le bureau. Je soupire, un peu agacé d’avoir à me relever et je vais récupérer celui-ci, glissant une cigarette entre mes lèvres que j’allume aussitôt. Je regarde la brunette, retournant m’asseoir sur le canapé d’un pas assuré. « Donc, tu es pas seulement venue pour jouer les chiennes en chaleur, je suppose. Malgré que te connaissant, ça ne serait pas si surprenant que ça. » Je lui lance un regard rempli de sous-entendus, faisant référence à toutes ces fois où elle m’a rendu visite uniquement pour que je lui saute dessus. Ce n’était pas désagréable quand j’y repense, bien qu’un peu déplacé. Heureusement que son père n’est plus là pour savoir tout ça. Je souffle la fumée de ma clope en sa direction, histoire de la provoquer un peu. « Je dois quand même avouer que ça me flatte un peu, ça va faire quoi, plus de sept ans et tu démords toujours pas? C’est presque mignon. » Je laisse tomber mes mégots dans le cendrier devant moi, ne quittant pas la jeune femme des yeux. Je sais de quoi elle est capable, et que j’ai intérêt à me méfier avec elle.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyMer 7 Jan - 17:03

Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.


« tu as toujours eu quelque chose pour moi, selon tes dires.» bien sûr que j'ai toujours eu ce qu'il voulait. il avait besoin de réconfort en prison. il avait besoin qu'on s'occupe de lui et du reste. tout prisonnier a besoin d'un peu de plaisir. ça ne devrait pas exister de se rabaisser au fait de devoir aller avec un autre homme afin de prendre du plaisir.  c'est inhumain. je voulais m'amuser et lui il avait besoin de s'envoyer en l'air. on y gagnait tous les deux. et puis ça me permettait de faire le business de papa. je m'arrête de le toucher. je le regarde mettre ses mains dans ses poches. soit c'est pour ne pas succomber, soit un truc dans la poche. je me prépare à le voir sortir une arme. on ne sait jamais à quoi s'attendre. je me montre toujours méfiante envers tout le monde. rare sont les personnes en qui j'ai vraiment confiance. enlever ma veste fait partit de mon petit jeu. j'aime mettre ce débardeur en plus de mettre en valeur mes formes, on se sent bien dedans. il sourit. au moins, je peux le faire encore sourire de cette façon.   « Ah, et tu peux me dire en quoi baiser peut servir à ton entreprise, ma belle ? j'ai un peu de mal  à établir le lien entre tes petits caprices et le business. » il peut changer d'expression en quelques secondes.   « ça ne sert pas forcement au business mais ça me fait du bien à moi, c'est ce qui compte. et puis ça fait quoi de s'amuser un peu. ça n'a jamais tué personne. tu parlais pas de petits caprices quand tu me faisais crier. »  contrairement aux autres, ça m'amuse encore plus. un sourire se dessine sur mon visage. il me force à reculer contre le bureau. voilà quelque chose qui plait plus. « retourne-toi. » j'obéis. je peux être obéissante parfois. il faut en profiter parce que c'est rare. « tu lâcheras jamais vraiment l'affaire, pas vrai, Teo ? Qu'est-ce que ton père en dirait ? » je suis une battante. je suis devenue une battante à l'instant où mon père m'a fait découvrir ce monde. il a fait sortir celle que je devais être. il a fait sortir la vraie Teo.  je ne regrette pour rien au monde d'avoir pris ce chemin. tout a semblé plus clair, plus simple, plus joyeux. je n'avais que seize ans et pourtant, j'ai pris cinq ans d'un seul coup. je suis devenue la fierté mon père. la petite dernière qui lui a offert l'enfant qu'il voulait avoir. on dit que les femme ne sont jamais assez forte, qu'elles peuvent pas faire dans le trafique illégal. ce n'est pas vrai. c'est totalement faux. on n'a peut-être pas autant de force physique mais on a tout un tas de capacités. des capacités qui sont tout aussi efficace. la manipulation, la séduction, l'agilité. combien de fois j'ai réussi une vente en montrant mon décolté ? combien de fois j'ai évité une balle en ayant assez de souplesse ? combien de fois j'ai manipulé, j'ai mentit, j'ai été sournoise juste pour augmenter un prix ? on dit que je suis cruelle, que je suis une saloperie, incapable de faire quelque chose de bien. et ça me plait. je préfère qu'on me déteste, qu'on m'aime. je préfère qu'on est envie de me tuer, plutôt qu'on s'attache. mon père n'a jamais su pour ma vie sexuelle et en même temps, c'est préférable. ce n'est pas quelque chose qu'il avait besoin de savoir.  je ne crois pas que ça lui aurait plu de savoir que je me tapais Kris surtout en sachant qu'il a dix ans de plus que moi.  il n'était pas le seul. j'ai passé des nuits dans les lits des hommes. j'ai butiné comme une abeille et je le fais encore. je suis incapable de rester plus d'une nuit. le seul avec qui ça était à plusieurs reprises, c'est Kris. mon père aurait tué n'importe quel gars qui oserait s'envoyer en l'air sa petite fille chérie. il n'a jamais vraiment accepté que les garçons me regardent ou me draguent. je me rappelle encore de la première fois qu'un garçon a osé venir frapper à la maison. c'était pour le bal de fin d'année, j'avais accepté après que maman ne cesse de vouloir que j'y aille. un effort considérable cependant rien que le visage du garçon reste un moment bien drôle. « jamais. tu me  connais, quand je veux quelque chose, je fais tout pour l'avoir. ne met pas mon père là-dedans. il ne dirait rien puisqu'il n'a pas à connaître ma  vie sexuelle et même si c'était le cas, c'est toi qui devrait te faire du soucis. » sentir son visage dans son cou fait monter en moi le désir. les battements de mon cœur sont plus intenses.  les mains sur mes fesses, je me rends pas compte qu'il est proche de mon arme. au moment où je veux virevolté, il sort l'arme de sa place. zut ! j'ai été mauvaise sur ce coup-là. depuis la mort de mes parents, je garde constamment une arme sur moi. avant je le faisais moins et en prenait une juste pour les situations qui allaient être difficiles. mais là, au vue de l'évènement soudain, l'arme est une sorte de protection. alors que je sais parfaitement qu''elle me servira à rien  si on me vise comme  ils ont fait avec eux.   « t'en auras pas besoin ici ma  jolie, si j'ai à te buter je vais le faire à la main.» il balance mon arme. je regarde où elle atterrit. c'est mon arme préféré. aucune chance pour que je ne la récupère. ma première arme et celle que j'ai utilisé à la perfection. j'ai dû mal à me concentrer en sachant qu'il passe ses mains sous mon débardeur. personne n'a besoin d'être au courant. avec le bruit dans le club, on nous entendra même pas. il se retire. l'affreux. il s'installe sur le canapé. je ne suis pas son esclave. je ne suis pas une de ses filles. ce n'est pas parce qu'il va me montrer un fauteuil que je vais m'asseoir dessus. j'aurais pû me mettre à califourchon sur lui. et faire en sorte qu'il cède. qu'il laisse déraper les choses. je me calle contre le mur le regardant sans baisser une seule fois le regard.   « Donc, tu es pas seulement venue pour jouer les chiennes en chaleur, je suppose. malgré que te connaissant, ça ne serait pas si surprenant que ça.» quand je lui rendais visite pour m'envoyer en l'air avec lui, il ne faisait pas le difficile.  il ne tournait jamais autours du pot. loin de là. même les fois où il essayait de résister, ça ne durait pas très longtemps. il suffisait que je me déhanche, que je me  colle contre lui ou que je fasse balader mes mains sous son t-shirt pour le faire céder. j'aimais cette époque parce que je l'avais pour moi. je n'avais pas besoin d'en faire des tonnes. j'avais pas besoin de trouver des solutions pour céder, pour qu'il vienne vers moi. aujourd'hui, je passe au second plan. j'ai joué à la roue de secours et le savoir ne me fait pas plaisir. je ne suis pas celle qu'on utilise en second. je ne suis pas une roue de secours. je suis sur le haut du podium et pour rien au monde, je ne laisserais personne me faire croire le contraire. c'est une chose que je tiens de mon père. il ne faut jamais laisser quelqu'un d'autre nous rabaisser ou nous empêcher d'atteindre les étoiles. il faut se battre un peu plus chaque jour, il faut croire en ses rêves. la vie n'est pas un fleuve tranquille. la vie est remplit d'obstacles qui nous change mais qui nous montre ce qu'on est capable. on est capable d'abattre des montagnes, de surpasser des océans. on est capable de tout, il suffit de sortir les griffes.   « je dois quand même avouer que ça me flatte un peu , ça va faire quoi, plus de sept ans et tu démords toujours pas ? c'est presque mignon. » « ne va pas dire que ça te plait pas. tu n'as jamais dit non quand tu l'avais pas elle. oh, je peux avoir n'importe qui, j'ai pas besoin de toi.  t'es juste un bon coup à qui on ne dit pas non. tu n'es pas essentiel, Kris. loin de là.  » il se croit exceptionnel. jamais je ne lui ferais voir qu'il fait des parties des meilleurs coups que j'ai pû avoir. jamais. ce n'est pas une chose dont il a besoin de savoir. et puis, j'ai toujours remarqué que les hommes sont plus attirés par les femmes qui s'amusent d'eux et sont plus 'combatives'. ça leur permet de se sentir plus fort et de se sentir puissant. quand ils pensent que c'est gagner, ils ne vont pas forcément continuer. « alors tu veux ce que j'ai ou bien je me casse ?   » je venais de croiser les bras sur ma poitrine. je le regardais droit dans les yeux. s'il me disait qu'il fallait que je me casse, je ne le ferais pas de toute façon. je ferais en sorte d'arriver à lui refiler ce foutu papier  pour qu'il tombe dans ce piège. pas question, que je n'y arrive. il mérite de payer pour la manière qu'il  m'a vite oublier au moment où sa femme est revenue. je m'avance vers lui. j'attrape la cigarette qu'il a entre les lèvres pour la mettre entre les miennes. je me laisse tomber juste à côté de lui posant une main sur sa cuisse tendit qu'avec l'autre, je tire sur la cigarette. je remonte ma main tout doucement la faisant s'arrêter entre ses jambes.
 

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyMer 7 Jan - 20:54


yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.

 


J’aurais cru avoir un peu plus de réaction lorsque je lui parle de son père, mais soit elle est une excellente actrice, ou bien elle s’en fiche réellement et dans ce cas-ci, elle est encore pire que je l’aurais pensé. J’ai toujours eu du respect pour Macek, une des raisons pour lesquelles je ne voulais pas m’approcher d’elle au début. Coucher avec la fille d’un partenaire d’affaires, je l’avais déjà fait. J’avais marié Olivia, mais c’était différent. Teodora était bien plus jeune. Je ne sais pas comment il aurait réagi, selon elle plutôt mal. Il m’aurait sans doute pardonné, j’étais dans ses bonnes grâces, et je n’étais pas un de ces idiots qui lui courait après. Les circonstances n’étaient pas très bonnes par contre. Alors que ma main caresse sa peau, j’ai un élan de sympathie pour le patriarche qui n’avait aucune idée des activités de sa fille. Je me demande bien qu’est-ce qu’elle pouvait lui inventer lorsqu’elle venait me rendre visite en prison. La tension monte d’un cran entre elle et moi, et je la sens frémir sous mes doigts. C’est pour cette raison en particulier que je m’éloigne. Teo peut très bien transformer le plus ferme des refus en un élan de passion et je n’ai pas envie de lui laisser ce plaisir. Après des allées-retour entre le bureau et le canapé, je m’assois. Elle reste debout devant moi, me laissant le loisir de la contempler. Elle n’a pas vraiment changé, depuis la dernière année. Toujours aussi chiante, mais j’imagine que ça fait partie de son charme. Je ne lui ferai pas le plaisir de lui dire, par contre. Affalé sur le canapé, je reste muet alors qu’elle me répond, exhalant toujours la fumée grisâtre. Je réfléchis à ses paroles, elle n’a pas forcément tort, elle était là lorsqu’Olivia m’a foutu en prison. Elle m’avait même prévenu, que ça se passerait ainsi. D’une main, je caresse lentement le cuir du canapé, repensant à ce que je lui avais dit. « Elle n’est pas comme ça. »  Mais en fait comment est-ce que je peux être sûr aujourd’hui qu’elle a réellement changé? Je fronce les sourcils, balayant ces pensées de mon esprit pour écouter Teo qui me chante qu’elle n’a pas besoin de moi. Je n’en doute pas une seconde, elle peut bien avoir qui elle veut et quand elle le veut, probablement encore plus facilement que je ne le pense. Toutefois, lorsqu’elle me dit que je ne suis pas essentiel, je ne peux m’empêcher de laisser échapper un ricanement. Bien sûr, elle essaye de me faire avaler que je ne suis qu’une aventure récurrente bien agréable. J’aimerais bien la croire, mais tout me porte à croire le contraire. Elle ne serait pas ici, elle n’aurait pas pris la peine de me retrouver même si c’est assez payant pour elle comme pour moi. Je la regarde du coin de l’œil, et tire une nouvelle fois une bouffée de ma cigarette. Je ne comprendrai jamais pourquoi elle fait autant d’efforts pour si peu de reconnaissance. « Laisse-la hors de cette histoire, Teodora. On ne parle pas d’elle mais de toi. La jalousie est un bien vilain défaut. » Je lui souris légèrement avant de reprendre, laissant tomber à nouveau des mégots dans le cendrier. « Tu n’as peut-être pas besoin de moi, mais pourtant tu reviens toujours me voir pour avoir un peu plus à chaque fois. » Je ne m’attends pas à une réponse de sa part, et d’ailleurs je n’en ai pas. Elle se contente de me demander si je veux ce qu’elle a pour moi, sinon elle peut très bien se barrer. J’ai presque envie de lui dire de le faire, pendant un instant, mais je me contente de la regarder, pensif, la clope toujours au bec. Je me demande si elle partirait si je lui demandais. Sans doute que non. Uniquement pour me contredire. Mon regard se plante dans le sien et je la regarde qui croise les bras, le mouvement mettant en valeur sa poitrine légèrement à découvert, juste assez pour faire marcher l’imagination. Je pousse un long soupir. « Même si tu avais rien pour moi, Teo, tu finirais par trouver une raison pour rester. » Je la regarde qui s’avance vers moi et je reste méfiant, mais visiblement pas assez puisqu’elle réussit à prendre la cigarette que j’ai entre les lèvres pour la porter aux siennes. Je souffle le peu de fumée qu’il me reste en bouche et manque de m’étouffer lorsqu’elle frôle ma cuisse de sa main, s’asseyant tout près de moi. Je ferme les yeux quelques secondes, les ouvrant à temps pour la voir expirer la fumée de sa bouche. Sa main remonte jusqu’à mon entrejambe, s’arrêtant avant que ça devienne trop indécent, heureusement pour moi, mais je me crispe tout de même au contact. « Teo… » Je m’arrête, saisissant sa main pour la placer sur sa propre cuisse, puis nos regards se croisent. Je me racle la gorge, tentant de rester en contrôle. « Tu as décidé de partir par toi-même, maintenant assume. Il n’y a plus rien entre nous. » Il n’y a jamais rien eu. Du moins je crois. Je n’ai jamais vraiment voulu me pencher sur la question, parce que c’était beaucoup trop indécent. Je l’ai carrément vue grandir devant mes yeux. Ma main se resserre sur la sienne, caressant sa paume du pouce, puis je la lâche, fouillant dans ma poche pour prendre mon paquet de cigarettes, en allumant une nouvelle pour m’occuper. Regardant la flamme du zippo, je ne lève pas les yeux vers elle tout de suite lorsque je reprends la parole. « Je ne suis plus en prison, les choses ont changé. Tu ne peux pas simplement me tripoter et croire que je vais faire tes quatre volontés. » Je souffle la fumée, croisant une nouvelle fois son regard, puis je tire sur la cigarette, la pinçant entre mes doigts. Je me lève, la regardant toujours assise sur le canapé. Mon café espagnol traîne toujours sur le bureau et je m’en approche, et juste en touchant la tasse je constate qu’il est froid. Je regarde les factures et les dossiers qui trainent toujours, puis mon regard est porté vers le cadre posé près de l’ordinateur. Je souris un instant, oubliant Teo toujours présente avec moi et contemple le portrait de ma femme en souriant légèrement. Je pose à plat l’image sur la table et me retourne vers la brunette, prenant une nouvelle bouffée de ma cigarette. Je l’observe et penche légèrement la tête sur le côté, puis croise les bras. « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire avec toi, Teodora? » Je m’approche lentement du canapé et dépose ma cigarette dans le cendrier. Je me retourne vers la roumaine et me penche sur elle, la forçant à se caler au fond du divan. Mes mains frôlent ses jambes, la forçant à les ouvrir pour que je m’y immisce. Je dessine ses courbes au travers de son pantalon du bout des doigts puis l’attire vers moi, la plaquant contre mon corps et la serrant fermement pour l’immobiliser. Le sang bat dans mes tempes et me répète que ça n’ira pas plus loin que le simple jeu. Je m’assois à sa place, m’affalant avec elle sur mes cuisses. Mon emprise se desserre et je soupire. Une main sur sa joue, je la regarde dans les yeux d’un air sérieux. « C’est toujours la même histoire avec toi, t’es vraiment qu’une sale enfant gâtée. » Ma main se resserre sur sa mâchoire avec fermeté et je plaque ses lèvres sur les miennes, mon autre main glissant se faufilant sous son débardeur, caressant son dos à la recherche de l’agrafe de son soutien-gorge.


Dernière édition par Kristjan Stanković le Mar 20 Jan - 2:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyMer 7 Jan - 22:45

Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.

« Laisse-la hors de cette histoire, Teodora. on ne parle pas d'elle mais de toi. la jalousie est un bien vilain défaut.» la laisser hors de cette histoire comment le faire alors que c'est à cause d'elle qu'il ne me veut plus dans ces pattes. si elle ne serait pas revenu dans sa vie, il serait encore là à me sauter. elle est ce qui m'empêcher de l'avoir. elle est ce frein. je ne peux pas apprécier ce genre de personnes. je suis capable de lui rendre la vie impossible. il faut mieux pas que je la croise dans Silmoa Springs. moi, jalouse. je ne suis pas jalouse d'une autre fille. et en aucun cas d'une femme mariée. le mariage, ce lien qui vous unie à une autre personne. c'est pareil que vous mettre des menottes. vous devez tout faire pour l'autre. des sacrifices. la cuisine. avoir une ribambelle d'enfants. oh pitié. jalouse de ça. plutôt finir en prison. « la jalousie ça n'existe pas chez moi. j'aime juste avoir ce que je veux. et pour l'instant, elle est une barrière pour ça. jamais je ne serais jalouse d'une fille comme elle. la bonne petite femme parfaite. c'est pas un rôle qui me plait. je suis sûre qu'elle est pas si parfaite que ça. » « tu n'as peut-être pas besoin de moi, mais pourtant tu reviens toujours me voir un peu plus à chaque fois. » je ne réponds pas parce que qu'importe ce que je pourrais dire, je n'arriverais jamais à aller contre. c'est vrai, je reviens vers lui à chaque fois. il est une sorte de point d'ancrage dans mon monde. il a toujours été là. je ne saurais dire depuis combien de temps, je connais Kris. je ne me rappelle même pas de notre première rencontre. c'était à l'époque où je ne savais pas vraiment ce que faisait papa. je voyais des choses en étant toujours dans mon monde d'enfants. je voyais ses armes partout dans la maison. même cette fois où j'ai posé mes doigts dessus et où j'ai entendu le cri strident de papa afin que j'enlève mes doigts. et dire qu'après c'est lui qui m'a appris à tirer. le monde est drôle. je dois avouer qu'en croisant les bras sur ma poitrine, je n'avais pas l'intention de mettre en avant mes atouts. c'est plus une manie qu'autre chose. « même si tu avais rien pour moi, Teo, tu finirais par trouver une raison pour rester. » je ne fume pas vraiment. quelques clopes par-ci par-là. ce n'est pas vraiment une addiction par rapport au café. je peux me passer de fumer aussi facilement. ça me va car être addicte à quelque chose rend faible. le café, c'est facile. on en trouve à tous les coins rues. je tire une nouvelle bouffée pour laisser la clope entre mes doigts partir en cendre toute seule. je n'ai pas l'habitude de faire dans le simple. quand je fais quelque chose, je le fais. ma main remontant sur sa cuisse montre clairement ce que je veux. et puis à quoi bon passer par quatre chemins. je souris lorsqu'il est prêt à s'étouffer à cause de ma main. une main que j'arrête de remonter. j'aurais pû être encore plus expressive et poser mes doigts sur les boutons de jeans. j'ai été raisonnable. « je n'ai pas besoin de raison, aujourd'hui. j'en ai une bonne. » dis-je en attrapant le papier que j'ai dans mon soutien-gorge pour le passer devant ses yeux. puis je le remets à sa place. il me suffisait de dire que j'avais des trucs de mon père, que j'avais juste besoin de les prendre chez moi. ça aurait marcher. parce que c'est des trucs qui pourraient lui faire gagner un fric monstre. si je les avais. je n'ai rien. je n'ai pasa pû les récupérer. « Teo... » Ce Teo montre que je ne fais pas la bonne chose. je ne cherchais pas à faire quelque chose de légal. je n'ai de comptes à rendre à personne. je suis libre de mes mouvements, de mes pensées, de mes envies. je peux faire ce que bon me semble avec qui je veux. il prend ma main pour la poser sur ma cuisse. pour ça montre parfaitement qu'il peut céder n'importe quand. si ça ne lui faisait rien, il n'aurait pas eu besoin d'enlever ma main. « tu as décidé de partir par toi-même, maintenant assume. il n'y a plus rien entre nous.» « pourquoi tu as cru qu'il avait quelque chose ? tu t'y imagines trop de choses, mon chou. t'es mignon quand tu dis des choses comme ça. » ironiquement parlant soi dit en passant. je ne ressens rien pour personne. pas de sentiments. je ne suis jamais tombée amoureuse et ça n'arrivera certainement jamais. les sentiments c'est bon pour les petites filles croyant au prince charmant. les sentiments, c'est souffrir. pourtant j'ai pas eu une image de la famille. mes parents ses sont rencontrés à seize ans et s'ils ne seraient pas mort, ils auraient fêté au moins leur quarante ans de mariage. un amour éternel et sans faille. ce n'est pas pour tout le monde. certainement pas pour moi. « je ne suis plus en prison, les choses ont changé. tu ne peux pas simplement me tripoter et croire que je vais faire tes quatre volontés. » quand on est une femme et qu'on est bonne comédienne, on peut faire croire à tout et n'importe quoi. je pourrais parfaitement aller voir les flics et sortir des choses que je connais sur Kris. des petits détails qui permettraient de demander un arrêt contre lui. un autre séjour en prison aussi simple que bonjour. personne ne pourrait résister à mon visage d'ange entrain de faire voir qu'elle a peur parce qu'elle avait vu des choses qu'elle n'aurait pas dû. personne ne penserait le contraire avec une gueule d'ange. je sais bien jouer sur le terrain. beaucoup de personnes pense que c'est le cas. heureusement pour eux, qu'il ne connaisse la vraie moi. Teo la manipulatrice, la trafiquante d'arme. celle qui est capable de faire souffrir une personne parce qu'elle ne paye pas une somme. le sang ne me fait pas peur. la douleur non plus. j'ai découpé un gars en petits morceaux jusqu'à qu'il me rembourse la somme dû. s'il retourne en prison, je ne suis pas sûre qu''elle sera là. il se retrouvera encore seule. la première fois, j'étais la seule à aller le voir. s'il retournait en prison, je ne viendrais même pas le voir. ou je ferais attendre encore et encore jusqu'à qu'il supplie d'avoir envie de moi. ce que ça m'énerve quand il prend ce chemin. comme si la prison avait été une autre vie, une autre vie qu'on fasse en revenant dans la vraie vie. peut-être que ça marche comme ça de son côté mais chez moi non. « il me suffirait d'une seule journée pour te faire retourner en prison. c'est facile pour moi de jouer la comédie et de sortir des preuves. et puis quand tu retourneras au trou, tu te retrouveras tout seul. plus de femmes. et qui c'est si j'aurais envie de me faire sauter dans ses affreuses chambres pourris. la gamine est capable du pire, on dirait. » un petit clin d'œil. je passe les jambes sous mes fesses callant mon coude contre l'accoudoir. j'écrase la cigarette dans le cendrier. il est là vers son bureau à tripoter une stupide photo. sûrement une photo de sa femme. c'est pathétique. ça ressemble au patron parfait dans un building qui passe son temps à travailler. le genre de patron que Kris n'est pas. ça ne lui ressemble pas. comme quoi on en connait pas tout le monde correctement. en même temps, c'est avec des parties de jambes en l'air qu'on apprend sur l'autre. il retourne le cadre. à quoi bon retourner une photo. les gens pensent que de cette manière , la tromperie est loin et qu'on le fait pas vraiment. « qu''est-ce que je vais pouvoir faire avec toi, Teodora ? » mon dos vient contre le canapé. je sens ses mains frôlant mes jambes alors que je ne le quitte pas du regard. il s'amuse avec ses doigts. je ne peux m'empêcher de me mordre la lèvre inférieur. un coup il veut que je me casse parce qu'il va pas me sauter et puis le voilà entrain de s'amuser avec moi. il ne sait pas ce qu'il veut. il me serre contre lui. si j'avais voulu me dérober, je n'aurais pas vu. il inverse les rôles. je me retrouve à califourchon sur lui. il me desserre un peu. sa main sur ma joue, je ne peux pas nier que j'aime ces gestes tendres. même si j'aime le côté animal de la chose, intérieurement j'aime aussi les gestes de tendre. le cœur de pierre l'est parfois pas totalement. juste une carapace pour cacher un peu de sensibilité au fond. je ne fais rien paraitre. je ne réponds même pas à la question. il n'y a rien à faire pour moi. il n'a pas besoin de réfléchir. j'ai besoin que d'une chose et il le sait très bien. « c'est toujours la même histoire avec toi, t'es vraiment qu'une sale enfant gâtée. » « qui arrive toujours à avoir ce qu'elle veut. » murmurais-je tout près de son oreille avant qu'il n'attrape ma mâchoire pour pouvoir m'embrasser. j'aime réussir à avoir ce que je veux. s'il veut que ça soit qu'un jeu, je vais faire en sorte qu'il tombe dans son propre piège et que je puisse l'avoir dans mes draps. je ne réponds pas tout de suite à son baiser me laissant faire. puis je laisse monter les choses. je deviens plus féroce. son autre main est déjà dans mon dos afin de décrocher mon soutien-gorge. ne jamais laisser le temps à un homme de prendre conscience de son erreur. ne jamais le laisser penser à sa femme. je pose mes mains sous son t-shirt puis je serre le bas. j'éloigne mes lèvres des siennes afin de le faire remonter. sa musculature de dieu grec n'a pas à être cacher. quand on a un corps comme le sien, on l montre. j'attrape sa nuque et je l'embrasse à nouveau, férocement, ardemment.  
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyJeu 8 Jan - 4:33


yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.

 


Je lève les yeux au plafond lorsqu’elle me fait part qu’elle n’est pas jalouse. Je peux bien faire semblant de la croire si elle le veut tant, mais je n’en crois pas un mot. Tout comme lorsqu’elle me dit qu’elle n’a pas besoin de moi. Olivia est selon elle une barrière pour ce qu’elle veut. La petite princesse se contredit, on dirait. Je ne dis rien à ce propos pourtant, j’aurai bien le temps de tout lui remettre ça en pleine face plus tard. Elle semble être là pour rester après tout, ses caresses sur ma cuisse ne font que le confirmer. Je la regarde sortir un minuscule papier de son haut et je fronce les sourcils. C’est donc ça qu’elle a pour moi? Un vulgaire numéro de téléphone? Je m’attendais à beaucoup plus que ça mais je ne dis rien, la regardant enfouir à nouveau la note dans le creux de ses seins. Je me surprends à les regarder un peu trop longtemps, sans doute la légère caresse qui me motive ainsi malgré moi. Après tout, je ne suis qu’un homme. Je l’arrête avant que ça n’aille trop loin, bien que d’avoir indirectement ma main placée sur sa cuisse n’est pas réellement mieux que la sienne qui se balade entre mes jambes. Je murmure son surnom, qu’elle portait déjà lorsque je l’ai connue. Je n’ai jamais vraiment apprécié de l’appeler Teo, trouvant que cela faisait trop garçon. Et dieu sait qu’elle n’en est pas un. Je chasse cette idée de mon esprit et lui fais remarquer qu’elle est celle qui a coupé les ponts, ce qui est tout à fait vrai. Elle a cessé tout contact du jour au lendemain sans donner d’explications. Je n’en avais pas vraiment besoin il faut dire, je savais déjà que c’était à cause d’Olivia à ce moment-là. Elle l’a toujours détestée. C’est plutôt drôle, car ma femme de son côté ne connaît même pas son existence. Teodora prend un petit ton qui m’agace et me réplique qu’il n’y a jamais rien eu entre nous, quoi que j’en pense. Je soupire mais ne dis rien, réfléchissant à la véracité de ses propos. Il n’y a jamais rien eu de plus que du sexe entre nous, elle n’a pas tort. Je me rappelle pourtant une époque, il y a longtemps de cela, où elle me suppliait presque de quitter ma femme pour elle. Et quelques temps après, je me retrouvais en prison à coucher avec elle parce que mon épouse m’avait foutu en prison. Cette époque est terminée, maintenant. Je suis libéré et en couple à nouveau, elle sait pertinemment que ce qui s’est passé là-bas n’arrivera plus mais je ressens tout de même le besoin de le lui mentionner. On n’est jamais trop prudent avec elle. Debout, j’erre dans la pièce avec ma cigarette à la bouche, et lorsque j’arrive près de mon bureau, sa voix claire attire mon attention. Je fronce les sourcils à ses paroles. Je comprends rapidement qu’elle essaie de me faire chanter, ce qui ne m’étonne pas vraiment venant d’elle. Je l’écoute patiemment alors qu’elle me raconte qu’il ne suffirait que de quelques petites informations bien placées à la police pour me faire retourner en tôle, et que cette fois je me retrouverais seul pour de bon car elle ne viendrait peut-être pas me voir. Je ne sais pas à quoi elle joue, mais je n’aime pas beaucoup ça. J’ai beaucoup de contacts qui pourraient me sauver la peau dont elle ignore l’existence, mais l’idée que Teo puisse décider un jour par pur plaisir de me foutre dans la merde ne me plaît pas. Je doute fort qu’elle le fasse de toute façon. Elle aurait trop à perdre si je me retrouvais en prison définitivement, et je parle surtout au niveau monétaire. Pourtant, lorsqu’elle laisse tomber qu’elle est capable du pire, je fais un demi-sourire désagréable, expirant la fumée de ma cigarette en sa direction. Ça, je le sais déjà. Je détourne le regard à son clin d’œil, observant mon travail là où je l’ai laissé et contemplant la photo d’Olivia pendant un moment. Je ne lui ai pas mentionné pour ce qui s’est passé en prison, et elle ne le saura jamais bien entendu. Je suis persuadé qu’elle doit avoir eu de nombreuses aventures pendant mon absence, de toute façon. Après tout, elle s’en est donné à cœur joie avec cet idiot lorsque nous étions mariés. J’ai encore cette trahison au travers de la gorge. Je retourne le cadre et mon regard se pose à nouveau sur Teodora. Je me demande ce qui se serait passé s’il n’y avait pas eu ma femme. Rien, sans doute. Ce n’est qu’une gosse beaucoup trop gâtée par son père qui a toujours eu ce qu’elle voulait et qui croit encore aujourd’hui que tout lui est dû. Et si on ne lui donne pas ce qu’elle désire, elle revient à la charge jusqu’à l’obtenir. Si ce n’était pas du respect que j’ai pour son père, je lui collerais sans hésiter une balle dans la tête. Elle est peut-être merveilleuse quand il s’agit de se faire sauter, mais qu’est-ce qu’elle est chiante pour le reste.
Je m’approche d’elle, les bras croisés, l’observant assise sur le canapé. Elle a glissé une jambe sous ses fesses, mais je n’ai aucune difficulté à la bouger, me glissant entre ses cuisses, la plaquant au fond du sofa. Mes mains se baladent sur son jeans, traçant des dessins invisibles sur ses cuisses. Ça ne me prend que quelques secondes avant de réaliser qu’elle n’est pas insensible à mes caresses, et un vague sourire se dessine sur mes lèvres alors que je la vois mordre la sienne, m’encourageant à continuer, pousser le jeu un peu plus loin. Sans effort, j’échange nos positions, mes mains se serrant sur son corps un instant pour la tenir fermement contre moi alors que je l’installe sur mes cuisses. Je ne peux m’empêcher de frissonner légèrement en sentant son souffle contre mon oreille lorsqu’elle termine ma phrase et finalement je cède, ma main se crispant sur son visage pour l’attirer vers le mien, plaquant un baiser sur ses lèvres. Il n’y a aucune tendresse dans mon geste, contrairement au moment où je caressais sa joue. Je ne ferme pas les yeux, guettant la moindre de ses réactions. Ma main erre un moment dans son dos avant de faire sauter les attaches de son soutien-gorge, balayant par la suite sa peau nue avec la paume de ma main, y pressant mes doigts avec violence pendant un instant. Je sens ses mains effleurer mon torse et je souris contre sa bouche. Je l’aide à retirer mon t-shirt, envoyant valser celui-ci plus loin dans la pièce. On s’en fout, ce n’est pas comme s’il allait s’enfuir de toute façon. Mon regard croise le sien et pendant un instant je me demande ce que je m’apprête à faire. Je n’ai pas le temps de me pencher sur la question que je sens les doigts de Teo sur ma nuque alors qu’elle se jette à mon cou pour me rendre mon baiser. Nos langues se lient et je la presse contre moi, suçant et mordillant sa lèvre inférieure. J’entreprends de retirer son débardeur devenu gênant à l’heure qu’il est mais la jeune femme ne semble pas vouloir coopérer, s’accrochant fermement à mon cou. Je pousse un soupir contre ses lèvres puis dans un geste totalement impulsif je déchire l’avant du vêtement, rompant le tissu en deux sans grande difficulté. Mes mains caressent sa poitrine au travers de son soutien-gorge, et je prends bien soin de ramasser le papier important qu’elle y cache. Ma bouche glisse au creux de son cou, ma langue goûtant à sa peau mate. Je fais glisser le tissu qui était auparavant son débardeur ainsi que son soutien-gorge, puis mes mains malaxent sa poitrine. « Comme dans mes souvenirs. » Je lui lance un petit sourire malicieux puis décide de la plaquer sur le canapé, admirant le haut de son corps nu. Je ne suis pas vraiment pressé de la dévêtir, on a tout notre temps après tout. Je me penche une nouvelle fois sur elle, mes doigts s’entrelacent avec les siens et les agrippent fermement. « Ce qui est magnifique avec toi, Teo, c’est que j’ai pas à me préoccuper de te faire l’amour, te baiser c’est amplement suffisant. » Je l’embrasse férocement et bientôt mes baisers descendent jusqu’au creux de sa poitrine, et ensuite jusqu’à son ventre. Je mordille la fine couche de peau qui le recouvre, redécouvrant son corps que je connais déjà par cœur pour l’avoir vu des centaines de fois par le passé. Je me redresse un instant pour la regarder et je ris doucement. « T’as vraiment un don pour me rendre complètement dingue. » Je l’embrasse à nouveau, mordillant sa lèvre inférieure avant de déposer des baisers au creux de son cou. Mes mains se promènent sur son corps et déboutonnent lentement son pantalon, la droite s’y logeant lentement, effleurant son sous-vêtement du bout des doigts.
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyJeu 8 Jan - 18:11

Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.

j'avais coupé les ponts d'un seul coup parce que j'avais compris que je tenais trop à lui. que j'avais naitre des sentiments en allant le voir en prison et m'envoyant en l'air. Teodora Macek était entrain de tomber amoureuse et ce n'était pas bon. s'il n'était pas retourné avec sa femme, je ne crois pas que je me serais rendu compte de ce qui se passait à l'intérieur de moi. m'éloigner m'a permit de faire disparaitre les traces et d'essayer d'oublier. de l'oublier. le problème c'est qu'on oublie pas vraiment les choses. en retournant vers lui, je risque de remettre les pieds dans une spirale et au final, je serais celle qui souffre parce qu'il s'amusera à jouer avec moi. je veux me faire croire que c'est moi qui tient les rênes. les rênes de quoi. je le chauffe et c'est lui décide de ce qu'il veut faire. je ne contrôle rien. c'est bien le problème avec lui. je ne suis jamais maître de moi et je le laisse faire tout ce qu'il veut de mon corps. je suis comme ces pauvres adolescentes naïves. contrairement à elles, je ne laisse pas paraitre et je ne reste pas ahuri devant lui. j'ose le répondant pour garder un minimum d'estime. je me souviens encore de cette période où je le voulais rien que pour moi. cette période où j'essayais le faire quitter sa femme pour lui montrer que je valais plus le coup d'elle. comment j'ai pû être ainsi. comment j'ai pû le laisser imaginer qu'il avait cette emprise sur moi. comment j'ai pû aller le voir durant autant de temps en prison alors que je savais parfaitement que sa femme était la seule qui compte. que j'étais là pour lui faire du bien et qu'il s'amusait, c'est tout. mon père m'a vu une fois les yeux rougis. une des rares où j'ai pleuré. j'ai mentit. je n'ai rien dit. j'aurais pû lui parler de Kris et ce qu'il m'avait fait en me laissant comme ça. une chose que mon père n'aurait pas apprécier. il détestait qu'on puisse me faire du mal et encore moins qu'on fasse pleurer sa fille chérie. j'étais sa prunelle. en même temps, sa fille ainée s'est dérobée en allant contre ses ordres. et son fils est devenu un drogué finissant en prison. je suis la seule dont il peut être finir. il disait que j'étais la fierté de la famille Macek. que je devais faire en sorte de garder notre nom de famille aussi puissant. mon père, cet homme si puissant, cette figure qui vous donnez des frissons rien qu'avec un regard. personne n'osait venir le contrarier ou le mettre au défi. la preuve, ils n'ont pas été capables de le tuer face à face. il a fallut qu'ils fassent en lâche, de loin. pauvres petits qui finiront avec les asticots, qui finiront en morceaux en souffrant comme des cochons. comment je peux garder la tête froide, comment je peux être sereine, quand il pose mes mains sur mes cuisses, quand il me caresse. incontrôlable. je ne suis plus maitre de moi. dès que son t-shirt a quitté sa peau, je pose mes mains sur sa peau nue caressant le contour de ses muscles. un corps qui m'a manqué. je ne cesse le baiser. je veux être à bout de souffle. je veux en prendre le plus possible avant de l'entendre me dire qu'il ne peut pas tromper sa femme. un rire s'échappe de mes lèvres quand je me rends compte qu'il vient de déchirer mon débardeur en deux. un côté bestial que j'aime en lui. dommage pour ce cher débardeur que j'aimais tant et qui m'était parfaitement mes formes en valeur. c'est désormais ses lèvres qui viennent à l'assaut de ma peau. son souffle chaud fait naitre la chair de poule. je me retrouve avec plus rien en haut. « comme dans mes souvenirs.» pour ça, je n'ai pas changé. je fais exactement la même taille poitrine. je n'ai pas un gramme de plus. je peux compter sur les heures que je passe à la salle de musculation ou à mes heures de combat. le seul qui a changé, c'est que je suis plus forte physiquement. je passe de ses genoux au canapé. il bloque mes mains. je ne peux plus le toucher. je ne peux plus l'approcher de moi. cependant il me reste mes jambes. j'enveloppe son bassin et je fais en sorte de le coller contre le mien. la température vient littéralement de monter d'un cran. ce n'est pas lui qui disait qu'il ne voulait pas voir. c'est pas lui qui disait que ce n'était plus comme avant. qu'il me suffisait de le chauffer pour l'avoir. un homme reste un homme. je peux encore le faire craquer. je peux encore avoir ce que je veux. en même temps, aucun homme ne peut résister à une femme qui s'offre à lui. il ne faut pas être idiot. « ce qui est magnifique avec toi, Teo, c'est que j'ai pas à me préoccuper de te faire l'amour, te baiser c'est amplement suffisant. » on ne va pas par quatre chemins. ce n'est jamais vraiment doux. ce n'est jamais comme les couples tout mignons qui ne dise pas 'baiser' mais faire l'amour. je n'ai jamais vraiment compris la différence. l'un est plus vulgaire que l'autre. mais au final, on fait la même chose. s'il pouvait se taire et agir, ça me dérangerait pas. j'aimerais attraper ses lèvres pour ne plus l'entendre. pour l'embrasser. « t'as vraiment un don pour me rendre complètement dingue. » je l'assume. quand on ne veut pas de moi, ça me donne encore plus d'avoir la chose. le défi est plus important. et puis quoi de mieux de voir quand on gagne. on est pas dans la même sensation, on se sent plus important, on se sent meilleur. j'étais venu avec l'idée de le faire craquer, de sortir les atouts. jamais je n'aurais pensé que ça serait avec cette facilité que j'arriverais à le faire céder. au final, il ne doit pas aimé sa femme tant que ça. puisque ce n'est pas avec elle qu'il est en ce moment. qu'est-ce qu'elle dirait si elle débarquait au club nous voyant dans cette position ? comme j'aimerais pouvoir le voir. comme ça j'en serais heureuse. le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres. c'est cruel. je suis cruelle. en même temps, ce n'est pas de ma faute, si elle a un mari qui a des besoins. elle ne doit pas lui donner tout ce qu'il veut, tout ce qu'il a besoin. Kris a besoin de laisser son côté animal prendre le dessus. je sens ses mains sur le bouton de mon pantalon. « tais-toi et baise moi. » je déteste attendre. je ne suis pas patiente. j'aime avoir les choses. surtout quand je sens tout mon corps dans un élan d'excitation. j'ai envie de faire sortir, j'ai envie de crier. j'ai envie qu'il soit en moi. je le regarde droit dans les yeux en attrapant ses lèvres pour les mordre. je serre juste assez pour ne pas le faire saigner. un petit plus et le sang dégoulinerait. je suis dans une sorte de bulle que je me suis pas rendu compte que j'avais mon papier dans mon soutien-gorge et que je n'avais plus de soutien-gorge. j'essaye de me rappeler de la scène. et puis je revois Kris prendre le papier. tout ça pour me le prendre. aucune chance pour que je le laisse se jouer de moi. je ne suis pas un jouet. je fais en sorte de chavirer du canapé. il se retrouve sur le dos et moi au-dessus de lui. je l'embrasse dans le cou, descendant sur son torse tout en ouvrant son pantalon. je fais bouger mon bassin tout contre lui pour lui donner encore plus envie. je me mords la lèvre en penchant la tête arrière. je continue commençant lentement à faire descendre son pantalon qu'il a désormais au niveau des genoux. je me redresse d'un seul coup me faufilant vers mon arme qu'il avait lancé plusieurs minutes plutôt au fond de la salle. je la pointe droit sur lui. « donne-moi le papier, tout de suite. » je ne cherche même pas à mettre quelque chose sur le haut de mon corps nue. non. je pointe mon arme sur lui en la baissant pas. il est beaucoup trop malin pour que je le lâche du regard. « tu croyais que je ne t'avais pas vu. tu peux me baiser mais pas de ce côté là. question business, je ne laisse rien passer. je suis peut-être une gamine gâtée mais pas une gamine naïve. je n'ai pas peur d'appuyer sur la gachette. »
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyJeu 8 Jan - 20:52


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kristjan & teodora.

 


Je souris moqueusement lorsqu’elle me demande de la fermer pour la baiser mais décide de faire comme elle le demande. Du moins pour l’instant. Mes lèvres caressent sa peau et j’inspire, savourant son parfum qui m’avait en quelque sorte manqué. Même si on n’aime pas, on finit toujours par s’attacher d’une façon ou d’une autre. Nos regards se croisent et je lève la tête vers elle, fermant les yeux lorsque sa bouche se colle à la mienne, mordant mes lèvres en me procurant une légère douleur qui ne fait qu’attiser mon envie d’elle. Ma respiration se fait plus courte alors que ses jambes sont nouées à mon bassin. Si je m’écoutais, je ferais comme elle le dit, la baiser sur le champ sans me poser la moindre question. Toutefois je ne suis pas comme ça. Elle le sait, j’aime faire les choses en grand. Je détache mes lèvres pour reprendre mon souffle quelques secondes et elle en profite pour monter sur moi, quittant la position de soumission que je lui avais imposé. Fallait s’y attendre, si elle veut réellement quelque chose elle n’hésite pas à le prendre par elle-même. Je me mords la lèvre inférieure, endolorie de ses morsures de tout à l’heure, et ma main caresse doucement ses cheveux lorsque je sens les baisers sur mon cou qui descendent tranquillement sur mon torse. Je la sens frôler mes muscles et une légère chair de poule s’installe lorsque je sens ses doigts détacher le bouton de mon pantalon et ouvrir la fermeture-éclair. Je pousse un faible gémissement un peu rauque et ma langue glisse sur mes lèvres lorsque je sens son corps onduler sur moi, savourant la friction qu’elle exerce avec son déhanchement sur mon entrejambe. Mes mains caressent ses cuisses, puis remontent sur son ventre plat jusqu’à sa poitrine, la malaxant fermement tout en appréciant le spectacle de Teodora penchant la tête vers l’arrière, se mordillant la lèvre inférieure. Il est déjà trop tard pour faire marche arrière et je souris en anticipant la suite alors qu’elle entreprend de me retirer mon pantalon, celui-ci tombant jusqu’à mes genoux, retenus uniquement par la loi de la gravité. Soudainement, Teo se relève sans explications et s’éloigne de moi. Je pousse un soupir agacé et lève les yeux en me demandant ce qu’elle fout. Elle ne prend pas de temps à me le faire comprendre, puisqu’elle s’éloigne au fond de la pièce en direction de son arme que j’ai lancée sur le sol plus tôt à son entrée dans le bureau. Je fronce les sourcils et serre les dents alors qu’elle pointe le pistolet sur moi, me demandant de lui donner le foutu papier qui traîne maintenant dans la poche de mon pantalon. « Pourquoi, tu ne comptais donc pas me le donner? » Nos regards ne se lâchent pas. Je la désire autant que j’ai envie de me ruer sur elle et la frapper de toutes mes forces pour la dompter une fois pour toutes. Elle me fait remarquer qu’elle n’est pas idiote malgré son caractère d’enfant gâtée. C’est vrai, elle n’est pas conne du tout contrairement à ce que disent les préjugés sur les femmes dans le milieu. Elle s’est déjà foutue dans la merde comme tout le monde et elle a toujours réussi à s’en sortir seule. Pas de chevalier servant, elle n’en a pas besoin. Je me surprends à sourire légèrement même si elle me menace de me tirer dessus. Elle n’oserait jamais me tuer. Elle a trop à perdre, moi en particulier. Je me passe une main dans les cheveux et entreprends de me lever, retirant mon pantalon à moitié sur le sol déjà. « Tu casses vraiment l’ambiance, toi, quand tu veux. » Je fouille dans la poche du vêtement et saisis le bout de papier, jetant un coup d’œil au numéro inscrit sur celui-ci. J’ai un doute sur son authenticité, il faut dire qu’elle est douée pour les pièges. Je l’ai vue à l’œuvre plus d’une fois en prison avec les gardiens. Je m’avance vers elle avec nonchalance, savoir qu’elle a un fusil braqué sur moi ne m’énerve pas trop. Ce n’est pas la première fois qu’on me montre le bout d’une arme à feu. On m’a tiré dessus plus d’une fois déjà, j’ai toujours eu de la chance jusqu’à présent. « Donc tu envisagerais vraiment de me tuer pour un morceau de papier, Teo? » Je m’approche toujours, admirant un instant sa poitrine nue. Elle réussit à être imposante même ainsi dénudée, mais elle ne m’impressionne pas. J’en ai vu d’autres, bien que je dois admettre qu’elle est un sacré numéro. Pendant un instant, je lui tends le papier comme pour faire la paix, puis déchire subitement celui-ci. Si c’est réellement important, elle en a forcément une copie quelque part. Mes mains s’emparent de ses poignets, les serrant avec force, et je fais attention à ne pas me faire tirer dessus. Je la plaque contre le mur, la forçant à lâcher le fusil. « Ça marche pas comme ça, ici, salope. C’est moi qui commande dans ce bureau. » D’une jambe, j’écarte les siennes et je jette bien loin le pistolet. Mon visage s’enfouit au creux de son cou et j’y dépose un baiser avant de mordiller sa peau. Je pousse un soupir libérateur, me pressant entre ses hanches. « Et puis on aura bien le temps de s’engueuler plus tard. » Je plaque mes lèvres sur les siennes, ma langue se forçant une entrée dans sa bouche. Mes mains s’aventurent sur son pantalon, entreprenant de le faire descendre pour la débarrasser du vêtement. Le tissu devient gênant et tombe sur le sol dans un bruit presque inaudible. Il est temps de passer aux choses sérieuses et d’une main, j’enserre ses fesses, mes doigts se glissant sur le sous-vêtement qu’elle porte. Je l’embrasse à nouveau, mordant sa lèvre inférieure. « Attends un peu que j’en aie fini avec toi, je te jure que tu pointeras plus jamais ton arme sur moi Teo. » Impulsivement, je la gifle, puis mes lèvres se posent où ma main était quelques instants plus tôt. Ma poigne sur son postérieur se resserre et se desserre, puis je me fais plus entreprenant. Ma main s’enfouit dans sa culotte, caressant son sexe sans tendresse. Mon regard se plante dans le sien et j’ai l’impression de revenir des années en arrière. J’aime voir l’effet que je lui fais, c’est encore plus jouissif que l’acte en lui-même. Savoir que les choses n’ont pas changé m’encourage seulement à continuer et bientôt je sors mes doigts de son sous-vêtement pour les porter à mes lèvres, savourant son goût sur ma langue qui me confirme que je pourrais la baiser sur-le-champ et qu’elle en redemanderait. Je porte mon index à sa bouche, frôlant ses lèvres meurtries des baisers un peu trop passionnés de tout à l’heure. Mes mains se posent sur ses épaules et glissent le long de ses bras et je contemple son corps presque nu. « Donc, maintenant que ton père est plus là, Teo, j’ai plus à me sentir coupable et m’imposer des limites. Si t’étais pas aussi chiante, je pourrais presque y prendre goût. » Mes doigts font glisser le tissu du sous-vêtement sur ses cuisses et je ne la quitte pas des yeux lorsque mes lèvres s’emparent à nouveau des siennes. Je ferme les yeux et un frisson de plaisir me parcourt le corps alors que je sens son corps entièrement nu contre le mien.


Dernière édition par Kristjan Stanković le Dim 11 Jan - 21:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyVen 9 Jan - 23:52

Teodora && Kristjan
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en venant ici, ce n'était pas simplement pour lui donner ce faux numéro. non, c'était plus pour le faire craquer et avoir ce que j'avais d'habitude. que sa femme soit de retour dans les parages ne me faisait pas du tout, au contraire ça me donnait encore une plus grande raison, un plus grand défi. et j'avais réussi. vu la manière le gémissement sortit de sa bouche au moment où je commence à onduler doucement sur lui, je ne pouvais être que fière de moi. il faut bien avouer que je suis douée. j'aurais pensé que la tâche était plus difficile. que j'aurais dû le travailler encore plus. même pas. il veut encore de moi. quand il dit de ne pas vouloir dans les parages, ce n'était qu'une excuse. il aime nos parties de jambe en l'air et il est entrain de lui prouver. il ne peut y rester. en même temps quand on est une gentille petite femme trop docile, ça devient la routine. la férocité. le côté animal. les hommes adorent le montrer et moi j'aime ce côté si primaire. ce côté qu'on cache et que certains ont honte. pas moi en tout cas. je n'aurais jamais honte de dire que j'aime m'envoyer en l'air et que ce n'est pas demain que je vais me contenter d'un seul lit. si je n'aurais pas pensé à ce papier, les choses n'auraient pas pris cette tournure. j'aurais fait en sorte qu'il prenne sur ce sol froid, qu'il me fasse crier encore plus fort que la musique qu'on entend en fond sonore. qu'il fasse monter jusqu'au septième ciel sauvagement. « pourquoi, tu ne comptais donc pas me le donner ?» rien ne se passe comme on aurait pû le penser. je suis là avec mon arme le pointant en lui demandant le papier. je dois donner de l'importance à ce papier. je dois montrer qu'il est important, que ce n'est pas un faux. je connais assez Kris pour savoir qu'il pourrait m'avoir. je ne veux pas me faire avoir si facilement. me déshabiller pour avoir le papier et après me laisser en plan. non j'agis la première. ce papier était une sorte de chantage. je voulais faire en sorte d'avoir ce que je voulais avant. je le voulais lui. même si c'était la dernière fois, je voulais arriver à le faire craquer. sûrement qu'en faisant ça, j'ai loupé mon coup. mais je me montre prévoyante. je ne veux pas me faire avoir une deuxième fois. il s'est déjà assez bien foutu de ma gueule en sortant de prison. non adieu la naïveté de la gamine gâtée. « si mais pas de cette manière. » il sourit. il ose sourire alors que je pointe une arme droit sur lui. il ne devrait pas imaginer que j'en suis incapable. si je le faisais, il ne sera pas le premier. je n'ai pas de honte ou peur d'appuyer sur la gâchette. je les fais tellement de fois que ça devient ordinaire, banal, sans grande importance. même torturer quelqu'un est devenu normal à mes yeux. une routine qu'on apprend. je ne dis pas que la première fois, je n'ai pas réussi à tenir et que je suis allé vomir. mais on trouve toujours une solution pour passer au-dessus. après la dixième fois, je n'ai plus rien ressentit du tout. mon père disait que le sang montre à quel point nous sommes puissants. le laisser couler pour montrer la force des uns et la faiblesse des autres. j'ai subi moi aussi la torture. deux fois où ce n'était pas grand chose. puis la dernière fois où j'ai faillit en perdre la vie. j'ai tenu le choc pendant deux jours. je peux vous dire que ça passe lentement, les heures deviennent des secondes et les jours des minutes. alors pointer une arme sur lui ne me fait pas peur. je n'ai pas peur de ce qu'il est capable de faire. il finit de retirer son pantalon complètement. « tu casses vraiment l'ambiance, toi, quand tu veux. » je ne fais même pas attention à ce qu'il dit. je le suis du regard prête à tirer s'il venait à m'attaquer ou à sortir une arme. je me rappelle qu'il a dit que s'il voulait me tuer, il le ferait à main nu. donc ce n'est pas une arme qu'il cherche dans ses poches. je reconnais le papier que j'ai utilisé. j'ai fait en sorte que le papier paresse plus vieux, plus travailler. il faut qu'il croit qu'il venait de mon père. papa avait l'habitude d'écrire toujours sur le même genre de papier qu'il commandait lui même, je ne sais où. il a fallut que j'en retrouve pour que le piège fonctionne. les faux papiers, c'est devenu une autre chose que je maitrise. je m'entrainais à chaque fois quand j'allais voir Kris. des visites régulières en ayant le droit à une pièce sans caméra et pour plusieurs heures. je comptais aussi sur le côté masculin des hommes. il s'avance vers moi avec cette nonchalance qui le caractérise tant. même un petit peu de révolte. ça va être aussi facile de récupérer le papier. Kris me surprend. « donc tu envisagerais vraiment de me tuer pour un morceau de papier, Teo ? » « tu m'en crois pas capable. et pourtant, tu devrais. ce morceau de papier est l'un des seuls trucs que j'ai réussi à récupérer. tu crois que je vais te laisser anéantir mes projets de business en me le volant si facilement. » il me tend le papier. un papier que j'apprête à prendre. mais voilà qu'il le déchire. ce maudit papier que j'ai mis des heures à faire. je ne pourrais même pas dire le numéro que j'ai mis dessus. je ne les notais nulle part. c'était une erreur fondamentale parce qu'à un moment il voudra que je lui donne ce numéro et que j'en serais incapable car c'est le seul exemplaire. je suis assez manipulatrice pour trouver un truc. je trouverais le moyen de faire une pirouette et de trouver autre chose pour lui prouver qu'il a besoin de moi parce que j'ai des choses pour son business que je tiens de mon père. je ne montre même pas que je suis en colère. rien. mon visage neutre et serein. et je ne cesse pas de pointer mon arme. j'empare de mes poignets. je ne peux pas appuyer sur la gâchette. un petit coup qui frôle et ça me permettait de garder le contrôle sur lui. il se montre violant. mon arme tombe au sol dans un petit bruit. c'était pas le connaitre de croire qu'il ne ferait rien. « ça marche pas comme ça, ici, salope. c'est moi qui commande dans ce bureau. » c'est l'impression qu'il me prend pour l'une de ses trainées qui travaillent pour lui. je ne fais pas partit de ces filles. je remus les poignets pour faire en sorte qu'il me lâche. au vue de sa force, c'est de la vent que je remues. je n'ai pas assez de force pour le faire céder. je me débats encore un peu en arrêtant de le faire. mais ce n'est pas pour autant que je vais me taire et que je vais le laisser me parler comme ça. c'est lui qui commande dans ce bureau. il se prend pour qui. il me prend pour qui. je ne fais pas partit de son petit 'harem' qui lu obéit au doigt et à l'œil. « je ne suis pas une de tes trainées. je n'ai pas à t'obéir. lâche-moi ! » grâce à sa jambe, il fait en sorte d'écarter les miennes. son visage au creux de mon cou, il se met à m'embrasser de nouveau. c'est à n'y rien comprendre. c'est tout. je pointe une arme sur lui et il réagit de cette façon. il est vraiment devenu plus docile. je ne sais pas ce qui le rend comme ça. après tout on allait vraiment s'envoyer en l'air et il n'allait pas me planter après m'avoir bien chauffé. « et puis on aura bien le temps de s'engueuler plus tard. » tout s'accélère et c'est comme si rien ne s'était passé. comme si on reprenait les choses exactement où elles s'étaient arrêtés. j'ai vraiment réussi à le faire craquer. il m'embrasse et au bout de plusieurs secondes, je réponds à ce baiser. autant oublier et profiter. il n' a rien contre l'idée de me sauter alors qu'il est avec sa femme. je n'ai plus de pantalon. ça libère d'un poids. on est tellement mieux quand on n'a rien sur le dos. quand on a pas besoin de porter des vêtements qui vous serre, qui vous colle. c'est vrai que ça permet de mettre le corps en valeur mais ce n'est pas pour autant très confortable. au contraire, on attend juste le soir pour ne plus les avoir sur le dos. je pousse un léger soupir en sentant ses doigts sur mon sous-vêtement. « attend un peu que j'en aie fini avec toi, je te jure que tu pointeras plus jamais ton arme sur moi Teo. » il ose me gifler. c'est la première fois qu'il ose le faire. le temps que je prenne conscience qu'il l'a fait, je n'ai pas le temps de riposter en lui faisant la même chose. il n'a pas intérêt de le faire une deuxième fois. je sens un picotement où il vient de frapper, ma joue doit être légèrement rouge. ses lèvres apportent de la douceur après la violence mais ce n'est pour autant que j'ai accepté ce qu'il vient de faire. je n'oublie jamais. et je me rappellerais de cette gifle qui n'était pas la bienvenue. il devient plus animal et je me mets à gémir dès l'instant où je sens ses caresses. mon corps réagit instamment et mon désir de lui par la même occasion. il me regarde et je ne le quitte pas des yeux en gémissant encore un peu plus fort. son index dans ma bouche fait monter encore plus les battements de mon cœur. « donc, maintenant que ton père est plus là, Teo, j'ai plus à me sentir coupable et m'imposer des limites. si t'étais pas aussi chiante, je pourrais presque y prendre goût. » il dit que c'est parce que mon père était là. qu'il le connaissait qu'il ne pouvait pas faire ce qu'il voulait. ce n''est qu'une excuse. c'est plutôt elle qui l'empêche de faire ce qu'il veut. la preuve il a retourné la photo pour faire en sorte qu'elle n'est pas dans sa tête. « évite de parler de mon père quand tu es entrain de me faire gémir. mon père n'est en rien le fait que tu t'imposais des limites puisqu'il n'était pas au courant et qu'il ne s'en doutait même pas. c'était autre chose et tu le sais parfaitement puisque tu l'as retournée. » je n'ai désormais plus rien sur moi. je suis telle Eve. mais lui ne ressemble pas encore à Adam. ça ne va pas tarder puisque je pose mes mains sur ses fesses et je fais descendre doucement le dernier vêtement qui lui reste. je l'attrape par le cou le forçant à être encore plus proche de moi. mon corps tout entier vient encore de monter en température. mes mais sur ses hanches s'ondulent doucement tout en venant attraper entre mes dents le lobe de son oreille. « alors montre moi de quoi tu es capable. » je le mets au défi de me faire de quoi il est capable. de faire ce qu'il n'osait me faire auparavant parce qu'apparemment, il mettait des limites.


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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptySam 10 Jan - 7:32


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À ce moment précis, Olivia est bien loin dans mon esprit. Je ne me sens pas du tout coupable, me réservant les remords et les reproches à moi-même pour lorsque je serai seul. Pour l’instant, il n’y a que la brunette face à moi qui compte. Ça peut sonner romantique dit comme ça, mais ce n’est pas exactement le cas. Il n’y a pas vraiment de mot pour définir la relation entre elle et moi alors je préfère résumer brièvement en considérant que c’est un simple jeu purement sexuel et rien de plus. S’il n’y avait pas eu cette histoire de prison, il n’y aurait rien du tout. Tout a commencé là, après tout je n’avais plus rien à perdre. Les avocats de ma femme m’avaient obligé à signer les papiers de divorce, j’étais libre de faire ce que je voulais. Encore aujourd’hui d’un point de vue légal, je ne suis plus marié. Je ne vois pas pourquoi je m’en ferais avec ça. Mes caresses se font insistantes et les gémissements qui s’échappent de ses lèvres me font sourire. J’aime être en contrôle et je ne connais pas de meilleure méthode de contrôler quelqu’un que par le sexe sauf peut-être la violence. J’ai trop de respect envers son père pour la deuxième option. J’ai tout de même des principes. Je n’aurais jamais gâché une entente qui dure depuis plus de vingt ans simplement parce que j’avais envie de lui montrer que je suis plus fort qu’elle. Aujourd’hui par contre, Teodor Macek est mort criblé de balles. Mon père a subi le même sort il y a de cela bien longtemps. Ce sont des choses qui arrivent dans ce genre de business, malheureusement certains ont encore tendance à l’oublier. Pour ma part, je me suis fait à l’idée depuis longtemps. Je préfère encore crever comme ça, c’est déjà plus héroïque que la vieillesse ou la maladie. Heureusement pour moi, Teo n’est pas très imposante physiquement et l’immobiliser est relativement simple. Je suis parfaitement conscient qu’elle aurait pu tirer si elle en avait réellement eu envie. Mon regard est toujours plongé dans le sien lorsque je glisse mon doigt dans sa bouche et elle ne détourne pas les yeux. Le contact de ses lèvres contre mon index m’excite légèrement et lorsque je sens sa langue, une vague de désir me submerge. Il n’y a plus qu’elle et moi maintenant, je peux faire tout ce qui me plait sans me soucier que l’on puisse découvrir le pot aux roses. Repose en paix Teodor, je vais m’occuper de ta fille. Elle ne semble pas vraiment apprécier que je fasse allusion à lui, ce qui est plutôt normal car il s’agit tout de même de son père. Elle me mentionne qu’il n’a aucun rapport là-dedans puisqu’il ne savait rien du tout à propos de nous et je souris légèrement. Elle n’a pas tort, et je n’ai jamais compris pourquoi il a fermé les yeux sur les gestes de sa fille. Comment a-t’ il put ne pas remarquer que sa petite princesse couchait avec un prisonnier pendant tout ce temps? Je n’ai pas le temps de me poser la question sérieusement, et de toute façon elle a déjà changé le sujet et sous-entend que ma femme est la seule responsable des limites que je m’étais imposé en prison. Teo fait même référence au cadre que j’ai mis à plat sur le bureau tout à l’heure. Je fronce les sourcils mais ne lui répond pas. Ce serait comme lui avouer qu’elle a raison que de lui dire quoi que ce soit. La seule réponse que je lui donne est le baiser que je plaque sur ses lèvres, soupirant contre sa bouche. Mes doigts caressent sa peau hâlée lorsque je la dénude entièrement, effleurant celle-ci pour l’analyser dans les moindres détails. Des souvenirs me reviennent en tête. La première fois, j’avais résisté. Assez longtemps je dirais même. Je ne voulais pas lui donner raison. J’étais encore furieux de mon incarcération et détruit par l’infidélité de ma femme. Je n’ai pas regretté d’avoir cédé ensuite et j’ai un pressentiment que je ne regretterai pas aujourd’hui. Ses doigts fins se glissent sur mes fesses et je les resserre par réflexe, la sensation me chatouillant légèrement. Peu à peu, je sens l’air frais sur ma peau alors que mon sous-vêtement tombe sur le sol mais j’ai tout de même de plus en plus chaud. Teodora m’attire contre elle et je me laisse faire sagement, me penchant légèrement contre elle. Nos bassins se frôlent et ses mains s’attardent sur mes hanches. Les miennes longent ses côtes et se posent au bas de son dos. Son visage se niche au creux de mon cou et son souffle chaud me fait frémir tout autant que les caresses sur mon corps. Je soupire doucement lorsque je sens ses dents titiller mon oreille puis ferme les yeux quelques secondes lorsque je l’entends me murmurer à l’oreille de lui montrer ce que je suis capable de faire. Je ricane et souris d’un air moqueur. « Tu n’as vraiment pas changé. » Mes mains glissent jusqu’à ses hanches, puis glissent jusqu’à ses fesses que j’empoigne un instant avant de plaquer Teo contre moi. Elle mérite plus qu’une vulgaire baise contre un mur, ce sont quand même nos retrouvailles. Mes mains se crispent sur ses cuisses et mon regard croise celui de la jeune femme devant moi. Je mords sa lèvre inférieure puis lui fais un petit sourire avant de la lever du sol, resserrant ses jambes autour de ma taille. Nos sexes se frôlent et je commence à avoir de plus en plus envie de passer aux choses sérieuses. Sans réfléchir aux conséquences de mes actes, je l’entraîne sur le bureau, tassant les papiers et les factures qui tombent sur le sol. Je serai furieux pendant un moment de devoir tout ramasser, mais pour le moment cette étape est bien loin dans mon esprit. Mes mains se resserrent sur ses poignets que j’empoigne avec force et j’immobilise ses bras sur la table, accrochant par mégarde le cadre où l’on peut voir le portrait de ma femme posé sur le meuble près du bord. Il tombe et se fracasse. Ça fera maintenant deux cadres qui se brisent depuis que j’ai décidé de poser cette photo ici. Nos regards se croisent et mes mains se posent sur ses mollets, remontant lentement jusqu’à ses genoux pour ensuite se glisser entre ses cuisses. Je pourrais passer à l’acte maintenant mais j’ai envie de savourer encore un peu la vue. Mes doigts remontent doucement jusqu’à ses hanches, puis continuent un tracé invisible jusqu’à son ventre plat. Mes ongles effleurent sa peau et je continue de la regarder, ne la quittant pas des yeux. Je dépose un baiser sur ses lèvres que je mords par la suite, puis mes mains viennent se nouer aux siennes pour les plaquer fermement sur le bureau. Mon membre frôle son intimité et lentement, j’entreprends le premier coup au creux de ses reins. Je pousse un long râle de contentement puis me retire, mon regard perçant ne quittant pas celui plus foncé de Teodora. Je me loge en elle à nouveau et mes mains se posent sur ses jambes alors que j’accélère la cadence, me faisant moins tendre. Je redresse ses jambes pour donner plus de profondeur à mes mouvements et penche la tête vers l’arrière en soupirant, satisfait de notre rencontre finalement. Elle a gagné, d’accord, mais je ne me montrerai pas mauvais perdant pour cette fois. Même que dans des cas pareils, perdre plus souvent ne me dérangerait pas vraiment. Je me retire brusquement et une de mes mains se pose sur son intimité, la caressant doucement. Je cesse bien vite mon manège pourtant, ayant d’autres idées en tête bien plus intéressantes. Elle sera d’ailleurs sans doute d’accord avec moi là-dessus. « Avec toi Teo, perdre devient presque aussi bien que gagner. » Je lui adresse un sourire malicieux et tire sur ses jambes pour l’aider à se redresser. Je ne suis pas très tendre avec elle et lorsqu’elle est debout, je prends à nouveau possession de ses mains pour l’appuyer sur le bureau, l’étalant sur le ventre. Mes mains longent ses bras et les plaquent sur le bureau avant d’aller se poser sur les siennes et mes lèvres se posent sur son dos, remontant le long de sa colonne vertébrale. Arrivé à la hauteur de sa nuque, je mordille la fine peau qui recouvre son cou. Ma respiration se fait plus courte et je ferme les yeux, savourant l’instant présent sans me soucier du reste. Mes mains se posent sur ses cuisses, les caressant alors que je donne un nouveau coup de reins. Je pousse un gémissement rauque, puis entame un lent va-et-vient. Je dépose une légère claque sur ses fesses, puis les malaxe entre mes mains, pétrissant sa peau entre mes doigts. J’accélère le rythme de mes mouvements en elle, mes coups se faisant plus secs, puis je ralentis légèrement la cadence, allant caresser son intimité. « Je crois que je vais adorer faire affaire avec toi, finalement, Teodora. » Je lui parle même si elle est dos à moi et je tente de garder ma respiration la plus normale possible, penchant la tête de temps à autres. Mes mains s'agrippent à ses hanches alors que j'ondule du bassin contre elle.


Dernière édition par Kristjan Stanković le Dim 11 Jan - 21:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyDim 11 Jan - 21:30

Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.

Teodor Macek a beau avoir été un homme froid, cruel et manipulateur quand il s'agissait d'affaires. à la maison, il était mon père. il n'avait rien de la personne que tout le monde connaissait. loin de là. il était un père. un père qui prend ses enfants sur ses jambes, qui fait semblant de prendre le thé. il n'tétait pas assez présent à la maison cependant quand il était là, il l'était vraiment. j'avais tout ce que je voulais. les derniers jouets. un matériel hi-Tech dernier cri. une cabane digne d'une princesse. rare était les fois où des clients venaient à la maison. quand c'était le cas, j'avais le droit de m'asseoir sur le fauteuil à côté de papa. il m'offrait le loisir de les regarder faire et surtout de voir à quel point il était doué. Kris faisait partit des clients venant à la maison de cette manière que je l'ai vu la première fois. j'avais tout de suite su qu'il allait faire partit de ma vie. sa nonchalance, sa manière de se tenir mais aussi l'accent qu'il avait. j'étais la seule de la famille à ne pas avoir d'accent cependant j'étais capable de parler en roumain aussi bien que papa. mon père me manque. mais en même temps, je sais qu'il n'aurait vu aucun inconvénient à mourir de cette manière. quand on travaille dans un milieu comme le notre, on ne veut pas partir comme de vieux cafards. on rêve de mourir dans le tumulte, mourir sur le champ de bataille. mourir comme un héros. c'est une bien plus belle mort et puis ça veut dire à quel point on est important, à quel point les gens ont peur de vous. j'ai besoin de faire ressentir la même peur que celle que donner mon père. des frissons dans la colonne vertébrale, des battements de cœur plus fort. mon père a toujours su que je n'étais pas une fille sage. il savait que j'avais des relations à droite à gauche. il me voulait forte alors ça ne le dérangeait pas. il n'a jamais sû pour mes aller-retour à la prison. j'arrivais à le cacher si facilement. il me suffisait de dire que j'étais sur un autre coup. un petit mensonge. je n'ai jamais couché avec un autre partenaire de mon père. Kris a été le seul et il le sera. en même temps, Kris doit être le plus jeune et le plus excitant. parfois, je me disais que mon père était au courant et qu'i'l faisait semblant de rien savoir. il avait les yeux de partout. il pouvait savoir tout sur tout. il avait même essayé de me foutre un 'garde du corps' pour que j'ai une protection. le problème c'est que ça n'a pas duré plus de deux jours. deux jours puis j'ai fait en sorte de le paumer. à quoi ça me servait d'en avoir un. je pouvais me débrouiller toute seule. je suis capable de maitriser un homme quand je le veux et puis avec une arme sur moi, tout allait bien. Papa aurait tué Kris et m'aurait passé un sérieux savon après. parler de mon père lorsqu'on s'envoie en l'air, ce n'est pas vraiment la meilleure chose. s'il veut faire disparaitre le désir, il prend le bon chemin. heureusement, il n'en parle pas plus. je me rappelle de chaque fois où on l'a fait quand je lu rendais visite en prison. il a fallut que je sois perspicace. j'aurais pû abandonner après la première fois puisque je n'avais pas réussi mon coup. il n'avait pas cédé. rien. bredouille. voilà comment j'étais repartit de la visite. mais comme je suis une fille qui sait ce qu'elle veut, qui ne reste pas sur un échec et qui le voulait absolument, j'ai continué. et la deuxième fois a été la bonne. j'avais réussi à avoir ce que je voulais depuis que j'étais gamine. je suis impatiente. me savoir nue alors que lui porte encore un bout de tissus, ça me plait pas. je nous veux à égalité. je veux qu'il me prenne là tout de suite. je veux qu'il me fasse sienne en me faisant hurler. je ne peux m''empêcher de lui mordiller l'oreille. délicatement puis un petit coup plus fort que les autres. « tu n'as vraiment pas changé.» pourquoi je changerais alors que ça me plait comme je suis. je suis moi-même. je peux faire ce que je veux faire ce que je veux, quand je veux. je n'ai pas de barrière, pas d'obstacle. je ne fais pas un travail ennuyant et monotone. je dors une maison luxueuse. je n'ai pas besoin de compter le moindre billet. je n'ai pas besoin de prévoir. je vis dans l'excès que ce soit dans tous les cas. je vis à deux cent pour cent. je ne rêve pas de mari, de bambins hurleurs, de robe blanche ou d'une rutine stupide. je ne rêve pas de passer ma vie à m'occuper des autres alors que je peux m'occuper de moi. il n'y a qu'une chose que j'aime avoir, c'est avoir les rênes sur une personne. avoir la maitrise sur chacun des hommes que je m'envoie en l'air. je ne veux pas être celle qu'on utilise. il me plaque contre lui. qu'importe la manière dont on le fera, ça m'ira. j'attends ce moment depuis des semaines. je ne sens plus le sol sous les pointes de mes pieds. Kris vient de me soulever. mes jambes sont autours de sa taille et je peux sentir l'envie entre ses jambes, je peux sentir l'effet que je lui fais. je rigole quand je vois la manière dont il fait virevolter les papiers de dessus son bureau. c'est une belle pluie. un travail qui a dû prendre du temps et qui vient de s'envoler en quelques secondes. je pense que quand il devra refaire le tri, il va être en colère. mais pour l'instant, on s'en fout totalement. ça me plait qu'on puisse le faire ici, dans son bureau. je ne vois pas sa femme le faire ici. dans ce genre de lieu, je suis même sûre qu'elle n'y a même pas mis les pieds une seule fois. il me faudra un endroit comme ça pour faire augmenter les affaires. bon pas forcément un bordel avec des strip-teaseuses mais un petit coin à l'abri des regards bien mieux que le vieux truc que j'ai dégoté pour l'instant. il attrape mes poignets et me les immobilisent sur la table. il veut reprendre le dessus. il veut être de nouveau celui qui tient les rênes, qui décide de comment. je n'ai pas vu le cadre tombé mais j'ai bien entendu le bruit. en même temps, c'est le seul truc qu'il n'avait pas renverser sur le sol. un cadre qui ne correspond pas à sa manière d'être. de tout façon, je pense que leur relation finira de la même manière. ça finira en éclat. ça finira dans une explosion. une fois, il dit qu'il ne peut pas faire ça parce qu'il a sa femme, et puis d'une autre fois, voilà, qu'il est entrain de me déshabiller pour me baiser sur le bureau. quand on trompe quelqu'un, c'est que l'amour n'est pas assez fort pour garder la flemme intact, pour avoir une relation sereine. on se contente d'une seule personne quand on se marie. sinon on fait comme moi. on ne prend pas la peine de se faire passer la bague au doigt et on essaye pas de le faire. tout le monde rigolerait si j'acceptais une demande en mariage. je ne pourrais me contenter d'une seule personne. j'auras l'envie d'aller voir ailleurs, j'aurais envie de finir dans un autre lit avec une autre personne. c'est trop dur de s'imaginer s'envoyer en l'air avec une seule et unique personne pendant plus de vingt ans. il me plaque un peu plus les mains contre le bois du bureau. je ne pouvais pas me dérober si je le voulais, je ne le veux pas. c'est bon, je ne vais pas casser l'ambiance. non je ne vais pas me dérober, je ne vais pas faire autre chose que de finir au septième ciel. je pousse un petit cri au moment où je le sens en moi. mais il ressort et là j'ai envie de le forcer à rester. il revient de nouveau pour rester et prendre une cadence plus soutenue. je ne peux m'empêcher de pousser des petits cris et d'attraper ses lèvres afin de les avoir tout contre ses lèvres à lui. il s'arrête aussi soudainement qu'il a commencé. j'ai envie de lui crier de ne pas arrêter. je n'ai pas le temps puisqu'il s'occupe de moi avec ses mains. « tu peux pas savoir comme ça m'a manqué. » murmurais-je entre deux petits cris.
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyLun 12 Jan - 3:02


yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.

 


Je frissonne à chaque petit cri aiguë que j’entends sortir de ses lèvres alors que nos corps ne font plus qu’un sur le bureau. La sentir ainsi contre moi entièrement à ma merci est définitivement la meilleure façon de savourer nos retrouvailles. En ce moment, j’en oublie même toute la colère que j’ai ressentie lorsque j’ai appris qu’elle était de retour. La crainte aussi qu’Olivia le découvre. Cette histoire ne la concerne pas de toute façon. Légalement, elle s’était débarrassée de moi. Ma poigne se resserre sur le corps de la brunette en pensant à ce détail et je me fais un peu plus agressif dans mes va-et-vient. Le bureau bouge légèrement lorsque mes coups se font plus brusques et mes gémissements sont longs et graves. Je m’incline contre elle, son dos caressant mon torse. Mes muscles se contractent sous les caresses et j’ai le souffle court déjà lorsqu’elle attrape mes lèvres. J’ai l’impression que sa bouche est brûlante, ou peut-être est-ce le baiser en lui-même? Je ferme les yeux un instant, savourant le contact chaud de son souffle qui se mêle au mien. Je me redresse contre elle, continuant de la baiser à défaut de vouloir lui faire l’amour. Elle n’entend sans doute pas lorsque je lui mentionne que finalement je suis ravi de faire affaires avec elle, puisqu’elle ne répond rien. C’est peut-être mieux qu’elle n’ait rien entendu, elle aurait très bien pu décider de me faire miroiter ces mots bêtes prononcés pendant notre baise plus tard. J’approche mon visage de son épaule, mordillant la fine peau qui recouvre celle-ci. Je savoure un nouveau gémissement puis elle murmure quelque chose qui me fait sourire, mais je ne dis rien. Nos ébats lui ont manqué, donc. Ça ne m’étonne même pas, depuis qu’elle est dans cette pièce elle ne me parle que de ça. D’une main, je caresse son intimité, tandis que l’autre se pose sur sa joue. Je me presse contre son corps, mon membre frôlant ses fesses. Je tourne légèrement sa tête et plaque mes lèvres sur les siennes. Je mords sa lèvre inférieure, la suçant doucement. Un petit goût métallique envahit ma bouche un instant, puis plus rien. Mon regard transperce le sien, et mes râles de plaisirs se mêlent à ses gémissements. Avec le bruit à l’extérieur, personne ne remarquera rien de toute façon. Je la force à se redresser, l’éloignant du bureau. J’aperçois le divan de cuir plus loin qui me semble bien plus confortable et ma main se resserre sur ses fesses alors que je l’entraîne vers celui-ci sans ménagement. Je sais ce que je veux, elle a l’habitude. Elle peut bien me rendre complètement cinglé mais une fois les vêtements retirés, Teo devient soudainement bien plus docile. Enfin, façon de parler, car je me suis plus d’une fois retrouvé avec sa signature sur la peau. Je plaque mes lèvres sur les siennes à nouveau, furieusement, puis la pousse sur le canapé. Je la regarde, entièrement nue et magnifique comme toujours puis je me décide à la rejoindre. Le cuir est froid sous ma peau, rafraîchissant je pourrais dire. Mes mains se posent sous les cuisses de la jeune femme et mon regard se plante dans le sien alors que je relève légèrement ses jambes pour me loger en elle une nouvelle fois. Je penche la tête vers l’arrière, poussant un long râle de plaisir, puis me redresse pour faire face à Teodora. L’entendre alors qu’elle monte lentement au septième ciel, c’est déjà magnifique, mais voir le résultat de mon œuvre est encore mieux pour mon égo. Mes mains caressent ses cuisses, effleurant sa peau doucement, puis remontent jusqu’à sa poitrine. Mes doigts laissent de légères marques rouges sur sa peau naturellement bronzée en la massant un peu trop intensément, mais je m’en moque. Des marques du genre, elle en a eu des milliers déjà. J’enfouis mon visage contre son cou et prends une grande respiration, puis relève à nouveau la tête pour la regarder. Je pose une main sur le haut du sofa, l’autre se plaçant sur la cuisse de Teo. Je ralentis la cadence pour reprendre un peu mon souffle mais je ne m’arrête pas. Même avec des heures au gym, les années de cigarettes finissent toujours par me trahir dans ces moments-là. « Bordel, Teo, je ne me rappelais plus à quel point tu étais incroyable. » Mon regard pétille, avec les années à la baiser une complicité a fini par s’établir, même si je la nie à chaque fois que l’on se quitte. Ce n’est peut-être pas de l’amour, mais il y a quelque chose. Même si au début, je n’y croyais pas, elle a fini par me berner je crois bien. Pour moi, elle n’était qu’une fillette, celle qui traînait dans les pattes de son père quand je venais lui rendre visite pour la business. La petite princesse de Macek. Je sais qu’il a deux autres enfants, je n’en ai jamais entendu parler. Teo était sa fierté, il en parlait presque avec des étoiles dans les yeux. C’est la première raison pour laquelle je ne voulais pas m’embarquer dans cette histoire. J’avais trop de respect pour lui pour baiser sa fille dans son dos. Je ne sais pas ce qui s’est passé pour que je cède. Sans doute la peur de me retrouver seul en prison, sans contact avec une femme. Teodora était une proie facile. Je pourrais dire ça, mais c’est moi qui ai cédé. C’était moi la proie dans cette histoire; je n’ai jamais été le chasseur. Je l’embrasse longuement, murmurant contre ses lèvres. « Tu dois être fière d’avoir gagné contre moi, n’est-ce pas? » Je murmure mes mots en roumain, une des langues que j’ai apprises avec le temps. Lors des rencontres avec Macek, c’était bien utile. Plus discret que l’anglais. Je mords sa lèvre, sans douleur, puis y dépose un baiser. « Profites-en, c’est les seuls moments où ça va t’arriver. » Je lui lance un regard sévère et donne un nouveau coup de bassin plus brusque avant de prendre un rythme plus rapide, soupirant d’aise et gémissant de plaisir alors je que je m’aventure au creux de ses reins. Je pose une main sur son sein droit, l’autre s’attarde à caresser sa cuisse. Puis finalement, je me cambre, poussant un long râle de plaisir. Mes mains glissent dans son dos alors que je jouis, et je continue encore mes mouvements en elle pendant quelques instants avant de rester immobile, essoufflé. Ce n’était pas prévu à mon horaire que de m’envoyer en l’air dans mon bureau, encore moins avec elle. Je dois avoir quelque chose pour qu’elle puisse se nettoyer un peu, du moins je crois. Je me retire, la laissant pantelante sur le canapé, et je trouve le morceau de tissu qui était autrefois son débardeur trainant sur le sol. Ça devrait faire pour l’instant. Je le lui tends d’un air détaché. « Tiens, prends ça pour te nettoyer. J’ai cru comprendre que le préservatif n’était pas nécessaire… Et puis avec tous les gars que tu baises je suppose que tu prends tes précautions, déjà. » Je lui lance un petit regard qui en dit long sur ce que je pense de ses habitudes avec les hommes. Je n’ai aucune morale à lui faire, elle peut baiser qui elle veut, mais il en reste qu’elle vient d’une famille respectable et se comporte comme une véritable traînée. Je ne peux pas vraiment me plaindre par contre, je suis probablement un des seuls qui puisse se vanter de l’avoir eu de nombreuses fois. Je m’éloigne un peu plus loin, près de la table de réunion il y a une boîte de mouchoirs. Je la ramène avec moi et la dépose sur la table basse près du cendrier. Je prends mon pantalon sur le sol et en sors mon zippo et mon paquet de cigarettes, en allumant une, puis je jette mon paquet près de Teo. Je regarde la jeune femme toujours nue sur le canapé. Je n’ai pas terminé avec elle. Loin de là. Elle doit s’en douter de toute façon. Des images du petit appartement miteux connecté à la prison pour les jours de visite me reviennent en tête. Des heures à coucher ensemble pour finalement m’assoupir avec la jeune femme dans les bras. Je souffle distraitement la fumée de la cigarette, chassant les images de mon esprit. « Tu comptes rester en ville combien de temps, comme ça? » Je m’affale sur le divan à ses côtés, ne me souciant pas d’être nu. Elle m’a vu comme ça plus d’une centaine de fois et après ce que l’on vient de faire, je ne vois pas où est le problème. Je prends mon paquet de cigarette et le repose sur la table basse, machinalement, puis me cale dans le fond du canapé, fermant les yeux quelques instants avant de les ouvrir, scrutant attentivement la brunette qui était ici à la base pour les affaires. C’est ce que l’on appelle être plutôt contre productif.
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyLun 12 Jan - 23:16

Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.

je ne peux pas m'empêcher de crier à chaque coup de rein qu'il donne. j'aurais aimé pouvoir contrôler mes cris, pouvoir me contrôler afin de lui montrer que c'est moi qui est le contrôle. mais non. je suis aussi docile qu'un chien. chose rare que l'on peut voir chez moi. comme quoi, il est le seul capable à me dompter quand il me saute. je ne sautais dire s'il s'en rend compte. moi je le remarque bien. j'ai beau le combatte, je n'y arrive pas. je le fais quand même. je le laisse prendre le dessus. on peut dire que c'est des retrouvailles haute en couleur. qu'on ne fait pas dans la demi mesure. en même temps nous sommes pas des gens qui font dans la demi mesure, autant lui que moi. on peut pas quand on fait un boulot illégal. il faut savoir faire les choses en grand, sortir le feux d'artifice. le grand show. le bureau bouge sous mon corps et je m'accroche un peu plus à ce bureau. je sens ces dents contre ma peau. je ne peux m'empêcher de lui comme ça m'a manqué. je regrette ces mots dès l'instant où je les prononce. ça lui montre un point faible. ça lui montre qu'il peut m'avoir parce que je serais incapable de lui résister et j'aime nos parties de jambe en l'air. en même temps, je dois dire qu'il sait m'envoyer au septième ciel. il sait y faire . c'est comme ça, certaines personnes sont plus douées que d'autres. j'aurais pû penser qu'il n'aurait eu aucun geste tendre. qu'il aurait fait que me baiser comme une vulgaire poupée. et bien non. la manière dont il pose sa main sur ma joue ou bien dont il attrape mes lèvres pour les embrasser. il vient de faire saigner ma lèvre lorsqu'il l'a mordu. rien de bien grave. cependant, on peut sentir ce petit gout qui n'est pas des plus agréables. je ne peux plus me tenir au bureau. je n'ai plus aucun appui pourtant je ne chavire pas. j'ai assez d'équilibre pour tenir. ça ne m'aurait pas étonné que le bureau le lasse. c'est vers le canapé qu'il décide. on aura mis de notre sueur un peu partout dans la pièce. j'aurais fait comme les chats marquant son territoire. un territoire qui n'est pas le mien. je souris déjà à ce que je vais lui faire. je suis sur le canapé. ça me fait une drôle de sensation de sentir une autre matière. c'est du changement mais en même temps, c'est plus agréable que la dureté du bois. il se remet à l'action. je ne perds pas une seconde avec de crier de plaisir. je pose mes mains dans le bas de son dos, remontant lentement sur ses omoplates. mes mains ne bougent plus. mes ongles s'enfoncent dans sa chair avec les coups de rein plus intenses qu'il me donne. je viens de lui faire de belles griffures dans le dos. je fais un petit sourire. je sais parfaitement ce que je viens de faire. j'imagine déjà la tête de sa femme quand elle verra ses marques. on n'a pas besoin de poser la question ou de réfléchir pour comprendre d'où elles peuvent venir. je l'ai fait exprès et je suis fière de moi. j'aime mettre le bordel. j'aimerais même être une petite souris à ce moment-là afin de pouvoir savoir ce que Kris racontera pour ne rien dire. il va surement lui mentir parce qu'elle n'apprécierait pas que son mari la trompe. aucune femme n'apprécie. une autre raison pour laquelle la notion de couple n''est pas pour moi. je ne veux pas savoir qu'on me trompe. je ne l'accepterais pas et je pourrais tuer la personne en face de moi. il ne perd pas la cadence et ça me plait de me rappeler à quel point on passait de longues heures à s'envoyer en l'air à la prison. j'avais même pris l'habitude d'y aller plusieurs fois par semaine, ne me contentant pas d'une visite. ce qui ne déplaisait pas à Kris, au contraire. en même temps, la petite salle était bien plus agréable que des barreaux de prison. « Bordel, Teo, je ne me rappelais plus à quel point tu étais incroyable..» il a beau me détester, il sait pertinemment qu'il y a un lien entre nous. je ne serais dire lequel mais les sept années qu'on a passé à se voir, on fait qu'un truc reste. j'aimerais pouvoir réussir à l'avoir. à me dire que je suis la seule qu'il est envie de baiser, d'avoir l'exclusivité. mais je sais pertinemment que ça n'arrivera jamais. à part si Olivia disparait, là je pourrais peut-être réussir. sans elle dans les parages, c'était plus facile. quand il était en prison, c'était plus facile. il ne pouvait pas s'envoyer d'autres. c'était facile d'avoir de l'emprise. je vais la retenir cette phrase. c'est le genre de phrases que je peux lui ressortir pour le faire céder quand il voudra. je sais m'y prendre avec les hommes. en même temps, ce n'est pas bien difficile. parfois, ça en devient laçant de la manière dont il succombe vite. il faudrait que j'essaye mon pouvoir sur la gente féminine. j'avoue que ça me tente pas tellement mais il faudrait que j'essaye rien qu'une fois. je suis sûre que j'en serais capable. peut-être qu'avec les femmes, il faut être plus subtiles mais je suis tellement bonne manipulatrice que je peux tout avoir. j'ai même réussi à raccourcir la peine de mon frère. il m'a fallut batailler et céder à quelques contacts mais dans six mois, il fait son grand retour parmi les vivants. il va falloir encore que je m'occupe de lui. je suis la dernière mais je suis aussi celle qui doit s'occuper des autres. surtout de mon frère puisque ma sœur est loin, très loin. je présume qu'elle est toujours en France. plus de nouvelles, bonnes nouvelles comme on dit. elle aurait pû au moins répondre à la dernière lettre. même pas. une autre Macek de morte pour moi. « tu dois être fière d'avoir gagné contre moi, n'est-ce pas ? » « de toute façon, je ne comptais pas perdre. je gagne toujours. » il ne pouvait pas s'attendre à autre chose de ma part. je ne suis pas la fille de Teodor Macek pour rien. il savait que c'était mon destin, j'en suis sûre parce qu'il a décidé de m'appeler comme lui. ce n'est pas anodin et je l'ai toujours sû. j'aime l'entendre parler en roumain. c'est pour cette raison que je lui ai répondu dans cette langue. ça me rappelle mon père. maman ne voulait pas qu'on parle roumain à table. elle disait que je ne devais pas avoir d'accent, que je devais être celle avec l'américain le plus parfait. on le faisait en cachette quand on était tous les deux puis après on s'amusait à parler à table juste pour l'embêter et l'entendre crier. quand elle criait, c'était toujours en roumain donc on rigolait encore plus. des petits moments père-fille qui me manque terriblement. « profites-en, c'est les seuls moments où ça va t'arriver. » je ne fais même pas attention à cette phrase. pas besoin car je sais que je gagnerais contre lui dans le business. le faux numéro. rien de mieux pour gagner. je le regarde avoir le moment fatidique. le moment qui pour moi arrive après lui. un cri plus aigu, un cri plus puissant. il se retire et je laisse ma tête s'enfoncé dans le cuir du canapé. cette sensation d'être sur un petit nuage. on a beau être à bout de force, on se sent tellement bien. je ne dis pas que je suis fatiguée. loin de là. je suis capable de le faire encore et encore. des nuits entières à s'envoyer en l'air. « tiens, prends ça pour te nettoyer. j'ai cru comprendre que le préservatif n'était pas nécessaire.... et puis avec tous les gars que tu baises je suppose que tu prends tes précautions, déjà. » j'attrape mon débardeur qui n'en est plus un. ça m'étonne pas de lui ce genre de phrases en même temps, c'est la vérité. je ne le cache pas. j'avoue très bien que je ne suis pas du genre à rester inactive sexuellement plus d'un jour. il me faut mon quota d'hommes. il me faut ma dose de sexe quotidienne. je ne risque pas de tomber enceinte. ce n'est pas une chose que je désire. jamais. je ne suis pas prête à être mère et je le serais certainement jamais. oh mon dieu avoir un enfant. je fais tout pour ne pas en avoir un. je n'oublie jamais de prendre le nécessaire pour ne pas tomber dans cette galère. je ne vais pas me ramener un jour en lui disant que je suis enceinte de lui. il peut être serein de ce côté-là. certains doivent me considérer comme une trainée. je ne me vois pas ainsi. et puis pourquoi une fille est une trainée quand elle s'envoie en l'air avec pleins de gars et qu'on ne dit rien à un homme qui fait la même chose. j'ai des besoins, c'est tout. je m'essuie rapidement avec ce bout de tissus que je laisse tomber sur le sol. j'attrape le paquet de cigarettes qu'il me lance. j'en sors une. je fume beaucoup trop avec Kris. je ne suis pas vraiment une fumeuse. je fume de temps en temps. je peux parfaitement m'arrêter quand je veux. ce n'est pas essentiel, ce n'est pas une drogue. « tu comptes rester en ville combien de temps, comme ça ?. » j'attrape son zippo afin d'allumer ma cigarette. c'est une bonne question. je ne vais pas dire que j'ai débarqué ici afin de voir Kris. ah ça non. je tire sur ma cigarette puis la dépose dans le cendrier. je la regarde se consumer toute seule pendant quelques secondes avant de revenir dans le monde des vivants. je pense que Silmoa Springs est pour l'instant un bon endroit pour moi. d'une part parce que je ne pense pas qu'on me cherchera ici et puis à ce que j'ai vu, je vais pouvoir faire le petit commerce de mon père. je dois me faire oublier de la police mais aussi des ennemis de la famille Macek. retourner à New-York ne serait pas la meilleure idée du monde. la police doit sûrement chercher des réponses et a dû trouver mal de trucs dans notre maison. et puis ma tête doit être mise à prix. ils ont tué le grand patron mais pas la fille. ils savent pertinemment que je vais reprendre le trafic. chose qui est déjà faite. « le temps de me faire oublier un peu. je suis surement la cible à abattre. et puis, tant qu'il y aura du fric à se faire. tu me connais, je ne fais jamais de plans. je vis au jour le jour. » je le regarde puis je passe une jambe au-dessus de lui pour venir à califourchon sur ses jambes. « je suis sûre que tu pourrais rapporter un bon petit pactole si tu leur ramenais ma tête. » dis-je en faisant descendre mes mains le long de son torse pour les faire terminer sur son sexe que je caresse doucement.


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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyMar 13 Jan - 5:49


yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.

 


Elle prend un certain temps pour me répondre, je n’aime pas ça du tout. En la voyant débarquer ici peu de temps après la mort de son père, j’ai tout de suite cru qu’elle était dans la merde et voulait me demander service. J’ai été naïf bien sûr, pourquoi est-ce que Teo aurait besoin d’aide, de toute façon. Elle sait se débrouiller seule, elle a été conditionnée à ça. C’est une battante, et malgré tous ses défauts on ne peut certainement pas lui enlever ça. Belle et indépendante, je ne comprends toujours pas pourquoi elle revient sans cesse vers moi. Au fond, ça ne me déplaît pas. Je tire sur ma cigarette, soufflant devant moi pour ne pas l’ennuyer. Sa clope se consume dans le cendrier, pour sa part. Je fronce le nez. Avoir su je ne lui en aurais pas proposé. Sa jambe effleure la mienne et je souris légèrement, une légère chair de poule recouvre ma cuisse au contact de sa peau. Et voilà que ça recommence. Je ne me plaindrai pas, ce serait bien idiot de faire ça, particulièrement en ce moment où elle semble si calme, toute à moi. Ses mots m’interpellent, elle mentionne vouloir rester un peu, sans savoir exactement combien de temps elle pense rester en ville. Je m’en doutais. Elle a raison de vouloir se faire oublier, si ça se trouve le FBI est déjà à ses trousses. Peut-être d’autres groupes de criminels aussi qui rêveraient d’avoir le contrôle des affaires de son père et qui ne se gêneraient certainement pas pour lui faire la peau. Je fronce les sourcils à cette pensée et la chasse rapidement de mon esprit. Ça n’arrivera certainement pas, elle est plus forte et plus intelligente que ça. Je souris lorsqu’elle parle de l’argent à faire en ville. C’est vrai que Siloam Springs est un marché pas mal plus lucratif que je ne l’aurais cru, surtout depuis que j’ai ouvert le Gentlemen’s. Qui aurait cru qu’une petite ville d’Arkensas était aussi remplie de pervers. Je soupire en la sentant monter sur mes cuisses, caressant les siennes doucement d’une main, écrasant de l’autre le mégot de mon bâton de cancer dans le cendrier. La tête tournée sur le côté, j’expire une dernière fois la fumée grise avant de reporter mon regard vers elle. Ses cheveux glissent sur son dos en cascade et ma main libre s’y glisse, jouant doucement dans les mèches foncées. Je suis étonné de ce qu’elle me dit ensuite, un peu vexé même. Elle me croirait vraiment capable de la vendre comme ça pour de l’argent? Mon expression qui était jusque là assez calme change pour devenir plus sérieuse, mais je me rétracte rapidement lorsque ses mains se posent sur mon torse. Au fond du canapé, je la laisse descendre plus bas, souriant légèrement lorsqu’elle empoigne mon sexe. Ma main dans ses cheveux continue ses caresses et de l’autre, je prends son visage pour qu’elle me regarde dans les yeux. « Tu sais bien que je ne te ferais jamais ça, Teo. Je ne serais simplement pas capable de le faire. Ce n’est pas une histoire d’argent. » Je lui dis cela très sérieusement car c’est la vérité. Pour la même raison que je n’aurais jamais couché avec elle à une époque, bien que cette barrière ait été franchie depuis longtemps déjà. L’entente entre les Macek et les Stanković semble être scellée pour l’éternité, depuis le temps que nos affaires fonctionnent. Sa famille n’était même pas aux États-Unis lorsque ça a commencé. Elle était encore au berceau, moi-même j’étais écarté des discussions dans ces temps-là. Je soupire longuement en sentant ses caresses sur mon membre, et ma main sur son visage glisse sur son épaule, sa jumelle la rejoignant. Mes doigts caressent ses omoplates puis remontent jusqu’à sa nuque pour masser celle-ci doucement. Elle a beau me taper sur les nerfs et être impossible à vivre, je ne me verrais jamais l’envoyer derrière les barreaux ou pire encore, à sa mort. Pas elle, je m’en voudrais beaucoup trop. Pourtant ce n’est pas l’envie qui manque de l’étrangler par moment, lorsqu’elle est arrogante et qu’elle tente d’avoir le dessus, quand elle décide de faire de ma vie un enfer comme maintenant par exemple. Je sens les marques qu’elle a laissées sur mon dos, des longues griffures, carrément, comme un animal. Il faudra que j’explique ça à ma femme. Je sais bien que c’était son unique but dans ce geste, laisser sa trace pour qu’Olivia vienne à me questionner. Teo la calculatrice, la peste qui sait toujours ce qu’elle veut et qui fait tout pour l’obtenir. Autant à une époque je ne pouvais pas me passer d’elle, autant maintenant le simple fait de la savoir dans les parages est un énorme problème. La tête que j’ai faite lorsqu’elle est apparue pour la première fois au club, j’étais furieux. Elle ne devait pas se trouver là, elle n’aurait jamais dû venir à la base. Je passe ma langue sur mes lèvres pour les humidifier et je ferme les yeux quelques secondes, savourant la sensation de ses doigts qui bougent doucement sur mon entrejambe. À ce moment précis, même si je voulais le nier, je ne pourrais pas cacher qu’elle me fait un effet monstre. Elle sait s’y prendre avec moi, c’est incontestable et ça me rend malade en quelque sorte de plier sous ses caresses. Je ne suis qu’un homme, en fin de compte. « Teodora…» Je pense à Olivia, à mes principes. J’aime ma femme, bien que ce soit complètement fou. Elle m’a jeté en prison pour sept ans. Sept ans de ma vie, toutes perdues par sa faute. Des années où j’aurais pu travailler à conquérir le monde. Et puis elle m’a trompé sans scrupule et dans notre lit en plus. C’était entièrement sa faute, à la base, si j’ai réagi ainsi. Je lui ai tout donné sans protester seulement pour lui faire plaisir et aussi pour acheter la paix lors des coups un peu trop violents que je portais. Elle a pu vivre sa vie comme elle l’entendait, elle ne travaillait même pas. C’est comme ça qu’elle m’a remercié, en me faisant jeter en prison. C’est entre autres grâce à son père que j’ai eu une sentence clémente. Le paternel d’Olivia est horrible, tout de même, là-dessus. Protéger le bourreau de sa propre fille. Elle l’avait mérité après tout, elle m’avait trompé. Maintenant nous sommes divorcés, dans les faits. Rien n’est officiel entre nous. Ce n’est pas de la triche, je ne lui dois plus rien. Je sors de mes pensées pour me concentrer sur Teo qui se trouve toujours à califourchon sur moi. Ma main droite quitte sa nuque et se pose sur son visage pour l’attirer près du mien puis mon regard transperce le sien. J’effleure sa joue et un léger sourire se dessine sur mes lèvres. « Les choses seraient tellement plus simples si tu n’étais pas là, Teo. » Je la plaque contre moi et l’embrasse furieusement, ma main gauche se posant au bas de son dos, agrippant fermement sa fesse. Mon torse frôle son ventre plat, je peux même sentir la pointe de ses seins contre ma peau. Je détache mes lèvres des siennes pour reprendre mon souffle, puis je l’embrasse à nouveau. Ma main sur son visage se pose sur son dos et j’étouffe mon propre gémissement alors que son corps ondule légèrement sur le mien. Sitôt terminé, sitôt on recommence. Le jeu est interminable, et je ne veux pas qu’il prenne fin de toute façon. J’aurai beau lui dire le contraire et le lui répéter toute ma vie, j’aime bien lorsqu’elle est dans mes pattes. « Tu peux m’aider à gérer les filles, si tu comptes rester encore un moment. Il faudrait leur enseigner un peu de classe. » Je ne sais pas pourquoi je lui propose ça, bien qu’il est vrai que les prostituées font peine à voir et ressemblent plus à des chiennes en chaleur que des escortes. En pesant le pour et le contre, il est plus avantageux qu’elle reste ici pour moi. Si elle part, qui sait si elle ne se fera pas tuer sur la route par quelqu’un d’un groupe quelconque qui voudrait exterminer la dernière Macek? Tandis que si elle est ici, Teo est en sécurité. Les flics sont tous tellement faciles à manipuler ici, et je suis déjà sous la protection de certaines personnes haut-placées. Le sexe incroyable n’est qu’une prime, un argument de plus à ajouter à la liste. C’est pourtant celui qui est le plus à mon avantage. Ma main gauche s’immisce entre ses cuisses, et je pars à la recherche de son intimité, prêt à la faire gémir de nouveau. Si ça se trouve elle n’est là que pour ça. Je l’embrasse pour une énième fois aujourd’hui et en y repensant je ne me sens pas coupable. Peut-être plus tard, mais pour l’instant, je ne fais rien de mal. Je ne trompe personne, je suis libre comme l’air. L’effet de mes caresses commence à se faire ressentir, et entendre. J’adore ses petits cris, presque autant que lorsqu’elle hurle de plaisir. Je redresse légèrement les jambes de la brunette et sans effort je me loge en elle. Il n’y a pas vraiment de préliminaires, mais avec elle c’est assez fréquent de tout simplement passer à l’action sans passer par le côté un peu plus romantique de la chose. J’établis une cadence énergique, donnant un coup de reins plus brusque de temps à autres simplement pour le plaisir de la contrôler encore un peu même si elle est au-dessus moi. Je lui lance un sourire rempli de sous-entendus. « On parlera de ça plus tard, on a des trucs plus importants à régler toi et moi. » Je dépose un baiser au creux de son cou, mordillant la peau douce de celui-ci, et je pousse un nouveau râle de plaisir en la sentant onduler sur moi. Ma main au bas de son dos se resserre sur sa peau et je la tiens fermement sur moi, me calant au fond du canapé. Les marques qu’elle a laissé sur mon dos me font frissonner, maintenant qu’elles sont en contact avec le cuir. Je trouverai une excuse plus tard, pour l’instant je me fiche bien de ce genre de détails.
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyMer 14 Jan - 14:50

Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.

jamais, au grand jamais, je ne demanderais de l'aide à quelqu'un. même crevant sur le goudron, je ne crierais à l'aide. je préfère mourir en me débrouillant comme une grande fille. une grande fille qui a été autant remuée qu'une gamine à la mort de mon père.  à l'instant où j'ai sû qu'il était mort, j'étais dans une colère monstre. j'étais capable de tout. j'aime torturer et tuer un type qui n'avait sûrement rien à faire dans l'histoire. puis il est arrivé cet instant où  j'étais perdue, où je ne savais pas ce que j'allais. et savoir que j'avais même plus de maison, ça n'a fait qu'agrandir ce grand bordel. il m'a fallut un jour après l'enterrement pour me remettre dans le droit chemin, pour reprendre mes esprits. il fallait que j'avance. il fallait que je reprenne les affaires, que je montre à tout le monde, que moi je n'étais pas morte et que j'allais les détruire un par un. courir dans les bras de Kris n'était pas la solution idéale. je ne voulais pas faire ce genre de travers. surtout que ça faisait depuis sa sortie de prison que je ne l'avais pas vu. il est en quelque sorte la raison de ma venue à Silmoa Springs. j'avais cette envie de le revoir mais aussi je savais que je pouvais être tranquille. que je pouvais avoir de quoi remettre tout à plat et ne pas me faire trouver par ce qu'ils veulent ma peau. débarquer à Silmoa Springs a été difficile. vivre à New-York toute sa vie fait que vous êtes habitué à l'immensité, aux bruits des voitures, à l'odeur de pollution. vous êtes habitué à prendre votre café à n'importe quelle heure. à se perdre dans les ruelles. à cacher un corps plus facilement, à vendre des armes à n'importe qui. pour moi, Silmoa Springs est trop tranquille mais à force, je m'habituerais à cette tranquillité bien que je pense que je ne resterais pas pour toujours. « tu sais bien que je ne te ferais jamais ça Teo. Je ne serais pas capable de le faire. ce n'est pas une histoire d'argent..» quand on rentre dans le cercle de l'illégalité, on devient une cible. une cible de la police mais aussi une cible des autres jaloux de votre succès. mon casier judiciaire n'est pas vierge du tout bien que je suis persuadé qu'il y a des choses qui n'y sont pas, puisque des morts sont encore cachés dans les tréfonds de New-York. avec l'emprise de mon père, je savais que je finirais jamais derrière des barreaux. il avait les bonnes ficelles mais aussi ils en savaient sur tout le monde. les gens lui devaient des dettes. en même temps, quand on sauve la vie, on a envie de rendre la pareille. je ne fais plus confiance en beaucoup de monde. quand on met de l'argent sur votre tête, même votre meilleur ami est capable de vous vendre à son ennemi. j'ai vu la somme. elle est gigantesque. moi ça me fait rien. j'ai bien assez d'argent, je n'en ai pas besoin de plus. on en a toujours besoin mais en avoir trop, c'est pas essentiel. j'ai déjà out ce que je veux. avant la mort de papa, j'ai eu affaire au pire ennemi de papa. deux jours à être emprisonner et à subir les tortures les plus ignobles. je tenais mais mes forces commençaient à disparaitre. je n'aurais pas tenu un jour de plus. j'ai beau être forte psychologiquement et avoir été entrainer physiquement, il y a des limites. il était là. il m'a sortit de ce pétrin. j'ai beau dire ne vouloir pas d'aide, il m'a sauvé la vie et je ne peux pas le nier.  je sais de quoi ils sont capables donc c'est une bonne idée de vivre un peu caché pour l'instant. « tu me surprends Kris. pourtant avec ton business plus celui de mon père, tu pourrais être presque roi.   » il était sérieux quand il m'a dit qu'il ne ferait jamais une telle chose. je suis aussi sérieuse quand je lui dis qu'il me surprend. Papa disait que les Macek et les Stankovic avaient depuis longtemps un lien. une entente créé dans le passé qui devait être garder. une entente très importante dans le business de chacun. parfois quand j'étais enfant, j'espérais que papa me dise que les deux clans allaient être liés par un mariage. ça n'est jamais arrivé et en même temps, heureusement. je n suis pas faite pour être une femme mariée. et même si c'était avec Kris. mes caresses sont aussi délicates mais plus intenses. je vois l'effet que ça lui fait et je le sens sous mes doigts. il ne peut pas faire semblant ou le nier. il a encore envie de moi. je continue le regardant droit dans les yeux savourant  l'effet que je lui fais. savourant l'instant présent parce que je sais que quelques heures plus tard, il me détestera comme d'habitude et qu'il m'enverra balader me traitant de gamine pourrie gâtée. « Teodora.  » il est l'un des rares à m'appeler Teodora. je n'aime pas vraiment les entendre à m'appeler ainsi. Teo ça me convient et j'aime quand on m'appelle comma ça. cependant quand je l'entends de la bouche de Kris, ça me dérange pas. et encore moins quand c'est de cette manière. au contraire. il a cette manière de le dire si particulière. je crois que c''est à cause de son accent. il ne le dit pas comme les américains. puis ça me rappelle tellement mon pays, un pays que je n'ai pas connu. mon père était aussi celui qui m'appelait Teodora. bon c'était souvent quand il haussait le ton et que j'avais un truc qui lui plaisait pas. je ne compare pas Kris à mon père car si je le faisais, je n'aurais plus envie de coucher avec lui. « les choses seraient tellement plus simples si tu n'étais pas là, Teo. » « fais-moi partir alors. jette-moi dehors. » dis-je en sachant qu'il était incapable de me mettre dehors tout de suite. il était incapable de me mettre à la porte alors que j'étais entrain de lui offrir mon corps. je le vois parfaitement puisqu'il me plaque contre lui pour m'embrasser. je sens sa peau nue contre la mienne. son torse musclé contre ma peau. ça me fait de l'effet et je ne peux pas le cacher. mon corps réagit tout seul. je retire mes mains de son sexe et je commence à onduler lentement. son sexe contre le mien. l'envie qu'il me prenne d'un seul coup  et qu'il me fasse de nouveau monter au septième ciel. seulement pour l'instant, je veux le faire me désirer. je veux le faire céder à la pulsion et le faire craquer. je veux qu'il n'arrive plus à se retenir. « tu peux m'aider à gérer les filles, si tu comptes rester encore un moment. il faudrait leur enseigner un peu de classe. » gérer les filles. j''emploierais pas le terme fille. quand on les voit à moitié nues ou totalement nue, un maquillage vulgaire sur le visage. quand je ne parle pas des autres dont le maquillage dégouline sous les yeux. les hommes ne vont pas dire non à une femme comme ça. cependant, ça devient lassant au bout d'un moment. ils aiment ressentir un défi même pas un tout petit défi. ils aiment se dire qu'il va falloir se battre un minimum, qu'il va falloir sortir les armes pour pouvoir avoir le fruit. quand on me regarde, je n'ai rien de la femme fatale. je ressemble plus à un ange qu'à autre chose. je ne porte quasiment pas de robe, ni de jupe. pourtant, je ne peux faire craquer chaque homme. je peux les avoir aussi facilement qu'un claquement de doigts. je ne vais pas travailler pour lui. je ne suis pas les ordres. je n'aime pas l'autorité et encore moins quand c'est celle de Kris. « tu m'offres un job dans ton club ! un coup tu veux pas me voir trainer dans tes pattes et maintenant tu veux que je rende tes trainées plus classes. je ne suis pas faite pour suivre des ordres et encore moins les tiens, tu me connais. et puis tes trainées sont irrécupérables. regarde-les, il faudrait déjà qu'elles portent un minimum d'habits sur le dos. les hommes n'aiment pas les filles dociles. un peu de caractère, ça ne fait pas de mal. je ne porte jamais de jupe, ni de robe pourtant je suis capable de faire craquer n'importe quel homme.   » je sens sa main s'immiscer entre mes cuisses. dès l'instant où il pose sa main, je pousse des gémissements. je continue d'onduler tout contre sa main voulant qu'il soit plus rapide, plus intense. soudainement, il me  prend et mes gémissements sont plus forts. il est directement rapide et intense. c'est une bonne chose de pouvoir être au-dessus car je peux faire en sorte de contrôler l'allure. je bouge mon bassin plus vite. j'enroule mes bras autours de mon coup afin d'avoir assez de prises.   « on parlera de ça plus tard, on a des trucs plus importants à régler toi et moi. » « je suis d'accords. je préfère l'action aux dialogues.  » je continue d'onduler en l'embrassant. je ne vois pas pourquoi on doit discuter alors que nous sommes là avec nos deux corps nus avec autant d'envie lui et moi. mes lèvres descendent sur sa mâchoire, dans son cou puis sur son torse. je passe une main dans son dos et je peux sentir les griffures que j'ai fait. je dois dire que j'y suis pas aller de main morte. je m'en veux un peu d'avoir fait des marques aussi puissantes sur son corps.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyMer 14 Jan - 21:07


yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.

 


Je reste muet à sa réplique, me contentant de caresser sa peau et de savourer l’instant présent. Il est vrai que si je voulais prendre possession des affaires de son père, ce serait la meilleure façon de m’y prendre, que de l’éliminer. L’entreprise des Macek, ce serait alléchant si je n’avais pas un semblant de respect pour elle. Je ne m’avouerais sans doute jamais à moi-même que c’est une des personnes les plus fortes que j’ai rencontré. Je ne peux pas me résoudre à le faire. Premièrement parce que c’est une femme, et deuxièmement… Je soupire légèrement, mes mains effleurent son dos, je perçois une minuscule chair de poule sur celle-ci. Elle réussit vraiment à me rendre fou, sachant exactement où toucher, et je me retrouve à nouveau sous son emprise à elle. Plutôt pathétique de me faire manipuler ainsi par une fille de vingt-cinq ans, mais ce n’est pas n’importe quelle fille. Je devrais même dire une femme, parce que c’est bien ce qu’elle est. Nos regards se croisent et je murmure son prénom en entier, j’adore l’appeler ainsi. Je sais qu’elle déteste lorsque l’on dit son prénom, c’est ce qui m’encourage je suppose. Elle ne se plaint pas vraiment pourtant lorsqu’il s’agit de moi. Je souris doucement, j’ai toujours certains avantages avec elle. C’est sans doute la raison pour laquelle je ne la repousse pas. Car au fond, même si je me laisse totalement faire sous ses gestes, je finis toujours par être gagnant à la fin. J’ai un goût amer dans la bouche en pensant à Olivia, et je la chasse de mes pensées pour me concentrer sur la brunette devant moi. Mes doigts massent légèrement sa nuque jusqu’à ce que ma main droite décide de se poser sur sa joue. Aucune violence dans mon geste, pas comme la claque dont elle a écopé plus tôt. Je ne m’en veux pas, elle l’a mérité après tout. Je souris doucement en l’admirant, et je ne peux m’empêcher qu’elle complique grandement les choses en étant ici. Elle ne devrait pas être ici et je le lui fais remarquer, et lorsqu’elle me rappelle que je peux la faire partir, la chasser du club. Je pourrais le faire, mais je n’en ai pas envie. C’est surtout ça l’ennui. Elle le sait pertinemment, en plus. Je soupire. Dans quelle merde je me suis encore foutu. Je l’attire contre moi et l’embrasse, frissonnant au contact de son corps contre le mien. Elle se crispe légèrement alors que je plaque mes lèvres sur les siennes et un petit sourire se dessine sur ma bouche quand je remarque qu’elle n’est pas indifférente à mon contact. Ses mains effleurent mon corps alors qu’elle les retire de sur mon membre et je sens bientôt son touché sur mes muscles. Je frissonne alors qu’elle effleure mes abdominaux et mes mains glissent sur ses côtes. On est loin de la violence de tout à l’heure. En fait c’est tout un contraste. À ce moment précis, si elle décidait de s’éclipser, je ne sais pas comment je réagirais. Sans doute mal, mais je ne suis pas du genre à la forcer à faire quoi que ce soit alors je la regarderais partir. Je lui en voudrais sans doute un instant par contre. Je soupire lorsqu’elle se met à onduler contre moi et je ferme les yeux quelques secondes pour savourer toutes les sensations qui m’envahissent. Elle sait réellement y faire avec moi. Je pense égoïstement que c’est uniquement en ma présence qu’elle agit ainsi, j’ai horreur de l’imaginer courir après d’autres hommes. J’aime me donner l’illusion alors qu’elle est sur moi que son attitude m’est exclusive. Je ne devrais pas penser ainsi. Mes mains glissent jusqu’à ses fesses et je regrette aussitôt de lui avoir proposé la gestion du bordel. Elle va sans doute refuser de toute façon, mais je ne veux pas qu’elle se fasse d’idées fausses à propos de mes projets. La question est venue d’elle-même, je n’y ai pas trop réfléchi. La possibilité de l’avoir sous ma surveillance m’intéresse tout de même beaucoup. Je pense que son père serait content que je l’aie à l’œil maintenant qu’il n’est plus à. Il m’a posé des questions au sujet de sa fille quelques fois, lorsque je l’ai averti que je préférais faire affaires avec lui, se demandant fréquemment pourquoi je n’aimais pas faire affaires avec elle. Bien avant la prison et que l’on se rapproche. Il n’avait aucune idée de ce qui se tramait, moi non plus. Je me serais mal vu lui expliquer que c’était parce que sa fille me faisait continuellement des avances, ses illusions sur sa petite princesse auraient été brisées. Il la protégeait énormément, même si elle échappait constamment à sa surveillance. Bien sûr elle serait capable de voler de ses propres ailes, mais dans la condition actuelle, avec le meurtre de ses parents et sa tête qui est certainement mise à prix, se faire oublier en restant ici est mieux pour elle. On pourrait pratiquement croire que je me fais du souci pour Teo avec ce genre de pensées. Pourtant quand on y pense bien, la garder ici est une mauvaise idée au plan personnel, des plans pour qu’elle sabote mes retrouvailles avec Olivia. Sa réponse à ma suggestion ne m’étonne pas et elle me remet en pleine face que tout à l’heure, j’étais prêt à la virer du club et que maintenant je suis carrément prêt à lui offrir un job. Je souris lorsqu’elle me mentionne qu’elle n’aime pas suivre les ordres. Je le sais plutôt bien, on est de la même espèce elle et moi. Elle précise que suivre des ordres venant de moi est encore pire. Pourtant, elle était plutôt docile tout à l’heure sur le bureau. Mes caresses entre ses cuisses se font insistantes et je me mords la lèvre en l’écoutant gémir. Elle ondule contre ma main, cherchant visiblement à ce que je sois plus intense dans mes caresses et ses gestes ne me laissent pas indifférent. Je soupire avant d’entrer en elle, mes mains se resserrent sur ses cuisses. Son gémissement long et bruyant m’encourage à y aller plus rapidement, plus intensément, et je tente de contrôler ma respiration, soupirant bruyamment au rythme de mes coups de rein. Ses mains s’enlacent autour de mon cou et je penche légèrement la tête vers l’arrière. On s’en fout totalement, pour le moment je n’ai pas du tout envie de parler business. Quand je lui annonce que l’on va en parler plus tard, elle me dit qu’elle est d’accord et qu’elle préfère nettement l’action que les discussions longues et ennuyeuses et je ne peux que sourire contre ses lèvres lorsqu’elle m’embrasse et ma main qui longe son dos s’enfouit dans ses cheveux foncés alors que sa jumelle agrippe ses fesses. Je ferme les yeux sous ses baisers alors que ses lèvres se baladent sur ma mâchoire et je regrette presque de ne pas m’être rasé pour pouvoir apprécier réellement le contact. Je frissonne lorsqu’elle s’aventure dans mon cou et pousse un léger râle de plaisir lorsqu’elle descend sur mon torse. Je donne un coup de reins plus profond et une légère grimace se dessine sur mon visage lorsqu’elle passe ses doigts sur les marques dans mon dos. Le contact n’est pas très agréable. « Tu devais vraiment laisser ta marque, n’est-ce pas? » Je prends son bras pour qu’elle cesse de toucher aux griffures qu’elle m’a faites et dépose un baiser sur le revers de sa main, puis me cale au fond du fauteuil pour lui interdire l’accès à mon dos. Mon regard croise le sien, ma question était sérieuse même si elle ne le paraît pas vraiment. Très sérieuse même, je dirais. Elle ne peut vraiment pas s’empêcher de foutre le bordel, peu importe le moment. Je ne sais pas ce qui se passerait si elle rencontrait ma femme. J’imagine un clash, forcément. J’ai peur qu’elle s’en prenne à elle soudainement. On ne sait jamais avec Teodora. Si elle veut un truc, elle peut bien éliminer la compétition sans remords. Je pousse un long râle de plaisir en la sentant onduler contre moi et je plaque un baiser sur ses lèvres, suçant doucement sa lèvre inférieure, la maltraitant légèrement du bout des dents. « J’adore quand t’es possessive comme ça, Teo. Ça me confirme qu’aussi chiante que tu es, t’es encore la fillette de dix-huit ans qui me suppliait de la quitter. » « La » c’est bien entendu ma femme. Si son obsession me paraissait gênante à l’époque, en prison elle m’a rendu la vie bien plus facile. Je ne veux pas qu’Olivia soit au courant de tout ça, si ça se trouve elle pourrait très bien me repousser. Et si elle fait ça… Je chasse l’image de mes pensées, donnant un nouveau coup de reins plus profond, me penchant vers l’avant en posant mes mains sur le dos de la roumaine. J’embrasse sa gorge, mes lèvres se fraient un chemin entre ses seins et frôlent bientôt son ventre. Les mouvements de va-et-vient ralentissent quelques instants. « Reste encore un peu Teo. Je vais t’aider si tu veux. » Je laisse tomber mes mots dans un moment de faiblesse et je dépose un baiser sur ses lèvres, me calant à nouveau dans le canapé. Je me fais plus brutal, mes mains se plaquent sur ses cuisses et mes ongles se resserrent dans sa peau, laissant des légères marques rouges. Si ce n’était pas d’Olivia, les choses seraient certainement différentes. J’en ai aucune idée de comment, mais je suis persuadé qu’elles le seraient. Peut-être même qu’elle ne s’intéresserait pas autant à moi. Il n’y aurait plus de défi.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyJeu 15 Jan - 20:33

Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.

mélanger business et sexe n'est jamais une bonne chose. ça crée toujours des histoires. mon père le disait sans cesse. il n'arrêtait pas de me dire que je ne devais jamais partager mon lit avec un partenaire d'affaire. quand il me disait, je faisais généralement le contraire. j'ai couché avec Kris, la preuve que je n'ai pas adopté cette règle. et la dernière fois pour réussir une vente, j'ai séduis le jeune homme et j'ai fini dans son lit. ça n'a pas été désagréable cependant l'important était l'argent et la vente d'armes que j'ai réussi à faire. la simple séduction ne marchait pas. j'ai dû sortir le grand jeu. mon père était bien comptant quand je lui ai dis ce que j'avais réussi surtout que ça faisait des mois qu'il y avait une discussion sans jamais réussir à établir un contrat. je ne pourrais pas travailler avec Kris. déjà que j'avais du mal à suivre les propres règles de mon père alors Kris, ça serait encore pire. désormais je suis la patronne du business. je fais comme je veux. je n'ai plus besoin d'avoir quelqu'un pour me dicter ma conduite. j'ai les clés en main pour partir dans la direction que je veux. mon père a toujours été un exemple. et je vais suivre sa manière de faire puisque ça lui a permis de déplacer des montagnes et de vivre sur des liasses de billets. à la fin, il n'avait plus besoin de se salir les mains. il avait d'autres personnes pour le faire. moi, je ne peux pas ne rien faire. ah ça non. ne plus pouvoir faire saigner quelqu'un, ça serait trop dommage. c'est tellement excitant d'avoir la vie d'une personne entre les mains, de pouvoir s'amuser à l'entendre crier. je suis sadique et je l'accepte. ça fait partit de moi. ses caresses entre mes cuisses sont exquises et mes gémissements ne cessent pas. heureusement, il ne perd pas de temps et il s'immisce en moi. « tu devais vraiment laisser ta marque, n'est-ce pas ? » il prend ma main pour que je ne touche plus les griffures que j'ai faite dans son dos. je n'y suis pas allé doucement et ça doit lui faire un mal de chien. quand je fais quelque chose, je ne le fais jamais à moitié. Kris le sait. seulement, j'aurais pû éviter de le marquer. j'aurais pû éviter afin de ne pas attirer sa femme vers un questionnement. qu'importe. je me fous totalement d'elle. elle peut crever demain que ça me ferait rien du tout. je ne la connais pas et je n'ai pas envie de la connaitre. j'aimerais seulement voir à quoi elle ressemble. pouvoir la regarder rien qu'une fois pour essayer de savoir pourquoi il est tombé dans la frivolité du mariage, pourquoi il a décidé de s'attacher les mains à une femme avec un mariage. une femme qui plus est été incapable d'aller le voir en prison. il aurait mieux fait de l'abandonner et me choisir quand je faisais tout pour qu'il le fasse. aujourd'hui, je ne ferais plus une chose aussi infantile que de le supplier de quitter sa femme. j'ai des principes et celui de ne pas montrer mes faiblesses en fait partit. parce que Kris est un peu l'une de mes faibles. je crois que je serais incapable de le repousser s'il m'embrassait ou qu'il me plaquait contre le mur. il m'attire à chaque fois comme un aimant. je ne pense pas que ça soit qu'à cause de nos parties de jambe en l'air. ça va plus loin mais je ne l'avouerais jamais. la gamine que j'étais, est tombé de ce jeune homme dix ans plus vieux qu'elle, et ce sentiment n'a pas jamais disparu. il a été gardé au fond. « tu me connais, j'aime bien marquer les gens surtout ceux avec qui je couche. » Kris était le seul à qui je faisais des marques comme ça. rare était les hommes capables de me faire grimper au septième ciel comme lui et qui me donnait envie de recoucher avec eux. il fallait que ça soit exceptionnel. il fallait que ça soit grandiose, hors du commun. généralement, je ne revois jamais plus de deux fois la même personne. si je couche deux fois avec le même homme, c'est que je me suis éclaté. quand je réfléchis, je me rends compte que je ne l'ai fais que quatre fois. Kris. un type quand j'avais seize ans. un autre juste pour embêter mon père. et le dernier je me souviens plus. en même temps, ça fait tellement longtemps. je ne garde en mémoire que les choses qui me sont utiles et importantes. le reste, je les expulse ne trouvant pas l'intérêt. j'ai beau couché à droite à gauche, ce n'est tout de même pas facile de finir dans mon lit. je choisis qui je veux et quand. je ne couche pas avec n'importe qui. j'ai tout de même mes principes et mes gouts. déjà un homme qui vient directement vers moi en m'offrant un verre. non. j'aime pas la facilité. la preuve, je séduis un homme qui a déjà une femme. « j'adore quand t'es possessive comme ça, Teo. ça me confirme qu'aussi chiante que tu es, t'es encore la fillette de dix-huit ans qui me suppliait de la quitter. » la gamine de dix-huit ans. ça remonte quand on y pense. j'ai fait du chemin depuis ce temps-là. à cet époque, ça ne faisait que deux ans que je travaillais avec papa. je n'étais pas encore dans ma totale maitrise. je savais déjà ce que je voulais mais je n'étais pas aussi forte qu'aujourd'hui. en même temps, à dix-huit ans, on n'a pas vécu les mêmes choses qu'à vingt-cinq. j'ai vécu des choses qui vous rende plus dur, qui vous rende plus forte. une grande sœur qui s'enfuit à l'autre bout du monde. un grand frère qui se drogue et qui finit en prison. une prison en otage avec torture. des parents qui se sont tués. en même temps, je ne vis pas dans un monde de petits poneys arc-en-ciel. je suis dans un monde dur et on ne se dit pas qu'on vivra éternellement dans la joie et le bonheur ultime. il y a des jours avec. il y a des jours sans. on perd des personnes de mauvaises façons. on perd des gens dans la cruauté. le mieux, c'est de ne pas trop s'attacher. au moins, ça permet de souffrir moins et de ne pas avoir de moyens de pression. il pourrait prononcer le prénom de sa femme. je trouve que ce n'est pas très aimant de l'appeler 'la'. si elle est si importante, il ne devrait le prononcer pour montrer qu'il tient à elle. là, c'est un truc vague, un objet. même mon chat, je ne l'appelle pas 'le'. « tu rêves. cette fillette est loin derrière moi. elle n'est plus là. je ne ferais jamais plus ça. c'était une faiblesse. me lier à quelqu'un, je n'ose même pas l'imaginer. j'aime mon indépendance. je fais ce que je veux, quand je veux. tu te donnes trop d'importance, mon chou. » pour rien au monde, je ne vais lui prouver l'importance qu'il peut encore avoir pour moi. je veux qu'il pense qu'il est comme n'importe quel mec que je me tape. comme n'importe quel homme qui passe dans mon lit. qu'il n'a pas le droit à un traitement de faveur, à part avoir la chance d'y être passer une multitude de fois. ça serait trop important pour lui et il arrivera à me manipuler facilement. car s'il ne veut pas voir ma tête quitter mon coup, ce n'est pas pour autant que ça ne lui plairait pas de gagner plus grâce au business de mon père. je n'aime pas sentir qu'il ralentit. je le veux sauvage. il ralentit peut-être mais moi je ne le fais pas pour autant, j'ondule lui rapidement. s'il est fatigué, ce n'est pas mon cas. « Reste encore un peu Teo. je vais t'aider si tu veux. » je crois qu'en attendant ça, je reste de marbre quelques secondes. je ne sais pas vraiment quoi en penser. je ne sais pas ce que je dois répondre, ce que je dois en dire. il est si lunatique. c'est comme être sur une balance. un coup ça. un autre coup, c'est la guerre. « tu veux m'aider à quoi ? tu me crois pas capable de me débrouiller. je suis une Macek, tu te rappelles. » dis-je en gémissement lorsque je sens mes ongles tout contre ma peau. il n'a pas appuyer assez pour me faire les mêmes marques que je lui faite mais je sais que ma peau est rouge. « ne me dis pas que tu es déjà fatigué. tu étais bien plus endurant avant. » dis-je en voulant changer de sujet. je voulais qu'il sorte le grand truc. qu'il fasse en sorte de me donner encore un orgasme et ne plus l'entendre me dire qu'il pouvait m'aider.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyVen 16 Jan - 3:30


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Je reste muet lorsqu’elle me mentionne qu’elle aime marquer les gens et en particulier les hommes avec qui elle couche. Je ne veux pas parler car elle n’aimerait pas entendre ce que j’ai à dire, et que je ne veux pas briser le moment comme ça. Ça me répugne lorsqu’elle parle de tous ces hommes avec qui elle couche, comme si elle en avait baisé des milliers. Je me demande si je suis le seul avec qui elle retourne toujours. S’il n’y en a pas un autre et que c’est en réalité pour cette raison qu’elle s’est volatilisée il y a deux ans. Je donne un coup de reins plus puissant à cette pensée. Je ne lui dirai pas, mais j’aimerais réellement qu’elle soit accrochée à moi, être le seul qui lui fait cet effet monstre, qui arrive à la faire gémir comme à ce moment précis. Je l’embrasse langoureusement et maltraite un peu sa lèvre inférieure. Mes mains se baladent un peu partout sur son corps et je la regarde frissonner sous mon contact, une légère chair de poule se dessinant sur ses bras. Les petits cris qui s’échappent de sa bouche sont comme une douce musique à mon oreille, une preuve qu’elle ne peut pas se passer de moi. Mes pensées envers les autres hommes qu’elle fréquente disparaissent rapidement, après tout je suis persuadé qu’elle n’a pas changé, qu’elle est toujours à moi, au fond. Elle ne serait pas venue à Siloam Springs au fin fond de l’Arkansas simplement pour le plaisir. Elle aime beaucoup trop la grande ville pour ça, le train de vie ultra-rapide de New York. Je lui fais remarquer qu’elle n’a pas changé, au fond. Qu’elle est la même qu’il y a sept ans. Je ne lui dirai jamais qu’elle avait raison à propos d’Olivia. Je repense à cette fois en particulier, quand elle m’a dit que ma femme me trompait sans nul doute. Je lui avais répondu que c’était ridicule et qu’elle ne ferait jamais une chose pareille. Je me demande si elle était vraiment au courant, ou si ce n’était qu’une supposition qui s’est avérée vraie. Je ne lui poserai pas la question, elle serait bien capable de me mentir en pleine face uniquement pour obtenir une réaction. Je serre les dents à sa réplique. Teo me ‘rassure’ en me mentionnant qu’elle a changé. Selon elle, je me fais des idées et m’accorde trop d’importance. Je serre mes doigts contre sa peau, fermement. Je suis persuadé qu’au fond, il y a encore quelque chose. Ça a duré beaucoup trop longtemps pour que toute notre histoire soit terminée pour de bon. Elle ne veut sans doute pas l’avouer, elle a sans doute mis cette partie d’elle-même de côté pour se concentrer sur la femme fatale que j’ai devant moi. Je ne lui avouerai pas non plus que cette partie d’elle me manque. Ça flattait mon égo, bien sûr, mais Teo a toujours eu cette petite chose, ce petit je-ne-sais-quoi qui m’attire terriblement. Je l’embrasse et m’incline vers l’avant, serrant son corps dans mes mains. Mes coups de reins ralentissent mais la brunette, elle, s’acharne à onduler du bassin pour garder la même cadence. Mon visage s’enfouit dans son cou que je couvre de baisers et je descends sur son corps, longeant sa poitrine et y dépose mes lèvres. Je mordille la fine peau sur son ventre, j’ai envie de lui rappeler d’autres moments un peu moins brutales, les moments de tendresse si on peut dire. Quand j’avais plus l’impression de lui faire l’amour que de la sauter à certains moments quand j’étais un peu trop nostalgique. Je soupire de plaisir alors qu’elle fait tout pour accélérer la cadence et je me sens idiot en repensant aux paroles que je laisse tomber quelques secondes plus tard. Lui proposer de rester et que je puisse l’aider était assez stupide, et si elle décidait qu’en fin de compte, elle a vraiment envie de rester? Je réalise mon erreur mais bien heureusement elle me dit qu’elle n’a pas besoin de mon aide et qu’elle peut très bien se débrouiller seule. Je pourrais la contredire pourtant. Ici elle est en sécurité, elle peut passer incognito. Elle me rappelle qu’elle est une Macek et que par conséquent elle arrive très bien à se débrouiller seule. Elle n’a pas tort, mais si on pense au fait que sa tête est mise à prix car elle est justement la dernière membre de cette illustre famille, ça ne fait que prouver mon point. Ici, elle est en sécurité. Avec tous ces flics dans ma poche, elle n’aurait aucun problème à passer inaperçue à Siloam Springs. Mes doigts se serrent sur ses cuisses alors que je la pénètre plus profondément dans un long mouvement de bassin, et je les détache pour ne pas lui faire de marques comme elle m’a fait. Je lui lance un regard noir lorsqu’elle me sort que je ne suis plus aussi fougueux qu’autrefois. « La ferme Teo, j’en ai pas du tout fini avec toi. Tu ne sortiras pas d’ici avant un sacré bout de temps, comme dans le bon vieux temps. » Je termine ma dernière phrase avec un peu de sarcasme. Je vivais pour ses visites en prison, dans ce temps-là. Elle était la seule qui me rendait visite; un peu normal comme Olivia avait demandé le divorce. Je serre les dents à cette pensée et je glisse mes mains sur sa taille avant de me retirer, la poussant sur le canapé à mes côtés. Je frôle ses jambes doucement, mes mains remontant à l’intérieur de ses cuisses. Je m’immisce entre ses jambes et me loge en elle à nouveau. J’attrape ses poignets pour les plaquer sur les coussins et ainsi l’immobiliser, puis mes coups de reins deviennent rapides et plus forts. Je pousse un râle de plaisir et enfouis mon visage dans le creux de son cou, mordillant sa peau. Mes mains glissent sur les siennes et mes doigts s’entrelacent avec les siens, la clouant toujours au sofa. Mes lèvres glissent jusqu’à sa poitrine et je soupire, me retirant à nouveau. Mes mains se détachent des siennes et je me redresse légèrement avant de regarder le sol. Au moins il y a du tapis, c’est déjà pas mal. Je prends son bras et la pousse par terre, faisant tout de même attention de ne pas lui faire mal. Mis à part la gifle de tout à l’heure, je ne lui ai jamais fait mal. Menacé de nombreuses fois, mais on en est jamais venus aux coups. Je la regarde nue sur le sol et je lui souris malicieusement avant de la rejoindre sur le sol. Mes mains se posent d’abord sur sa poitrine, puis sur ses cuisses. J’écarte ses jambes pour m’y faufiler, mais je n’ai pas besoin de faire beaucoup d’efforts puisqu’elle les ouvre d’elle-même pour moi. Certains réflexes restent, je suppose. J’entre en elle brusquement, savourant son premier gémissement comme une victoire. J’ondule du bassin furieusement, presque, et mes mains se resserrent sur ses cuisses alors que je la martèle de coups de reins. Je gémis de plaisir et me penche sur son visage pour seulement effleurer sa bouche. Ma main droite se pose sur son visage et caresse sa joue. « Désolé princesse, la prochaine fois je m’arrangerai pour te trouver un lit avec des draps de soie. » Je lui souris, un peu amusé. Le tapis n’est pas exactement l’endroit le plus confortable pour la baiser, mais en même temps ce n’était pas trop prévu, d’ailleurs ça ne devrait pas être en train de se produire. Je l’embrasse langoureusement, continuant mes va-et-vient rapides et secs en elle. Je peux sentir son corps trembler à mon contact et son ventre parfait caresse mon torse découpé. Des heures et des heures d’entraînement pour évacuer la colère accumulée, et pourtant je ressens toujours ce besoin de tabasser quelqu’un pour le plaisir. Bien sûr, le sexe aide à décompresser, mais bien souvent c’est Olivia elle-même que j’ai envie d’étrangler. Je fulmine en pensant à elle et mes coups de reins se font plus insistants et surtout plus brusques, uniquement pour entendre Teo crier de plaisir. Je n’ai pas vraiment réfléchi en lui parlant de prochaine fois. Je sais qu’elle va revenir pour que je la baise encore, et qu’en couchant avec elle maintenant je vais me retrouver pris dans un cercle vicieux. Je dois avoir ma part de masochisme je suppose, car à cet instant ça ne me dérange pas, même que je trouve ça assez intéressant. Je me redresse, toujours en elle, et attrape ses jambes pour les redresser. Ses cuisses claquent contre mon ventre lorsque je donne de nouveaux coups de reins. Mes mains se serrent autour de ses mollets, mes ongles rentrant légèrement dans sa peau, juste assez pour qu’elle les sente. Je soupire, satisfait de la position. Je peux admirer son corps et en prime regarder la scène de haut lorsque je vais l’avoir envoyée au septième ciel.  « Ça me rappelle des souvenirs, te baiser comme ça. » Je pousse un nouveau râle de plaisir et penche la tête quelques instants vers l’arrière. Je ne pense pas jouir de sitôt, on a couché ensemble il n’y a même pas une heure. Elle va voir qu’il n’y a pas de quoi me traiter de vieux sans endurance.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyVen 16 Jan - 23:05

Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.

il y a toujours ce moment où on se dit qu'on arrête, qu'on stoppe. mais l'être humain est faible.  il ira toujours se fourrer dans le bordel. il ira toujours par le chemin le plus difficile et le plus douloureux. prendre la facilité, ce n'est pas aussi 'drôle'. je suis comme tous les autres. j'ai beau me dire un truc, je peux faire l'inverse le lendemain. je disais que je n'irais plus vers Kris. que si je le faisais, ça serait pour me venger qu'il est choisit sa femme alors qu'elle ne venait pas le voir en prison. pourtant, c'est bien avec lui que je m'envoie aujourd'hui. vengeance et plaisir peuvent aller ensemble.   « La ferme Teo, j'en ai pas du tout fini avec toi. tu ne sortiras pas d'ici avant un sacré bout de temps, comme ans le bon vieux temps. » je savais bien que ça allait l'énerver que je lui dise qu'il ne tenait plus le coup.  je pourrais passer une journée complète dans son bureau à m'envoyer en l'air. je serais totalement fatiguée mais je suis sûre que je tiendrais le coup.  ça sert d'être une pile électrique, de courir tous les matins et de pas être du genre à rester assise des heures entières. je vais lui montrer qu'il n'est pas le seul. que je suis désormais la patronne et que j'ai dû travail à faire. même si je vais mentir un peu, ce n'est pas totalement faux. j'ai des trucs à faire et je devrais m'y mettre demain. il faut que je montre que je suis là, que le commerce continue. il faut que je trouve de nouveaux partenaires et contrats. j'ai une piste pour me procurer des nouvelles armes mais il va falloir que je trouve des clients à qui les refourguer pour une bonne petite somme. si tout marche comme prévu, je vais me faire un joli petit pactole.   « qu'est-ce qui te fait croire que j'ai autant de temps à te consacrer.  j'ai un business à faire tourner, je suis une femme occupée maintenant.  » je voyais à quel point il aimait que je vienne lui rendre visite en prison. le temps doit passé tellement lentement derrière les barreaux. je peux même pas imaginer d'être sans la gente féminine. de ne pas pouvoir s'envoyer en l'air. l'horreur. Kris avait cette chance que je vienne le voir. j'arrivais à rester des heures et des heures en manipulant les gardes.  normalement, une heure de visite au grand maximum.  je ne sais pas comment j'ai réussi à le faire pendant sept ans, à manipuler les gardes pendant sept ans. je dois être plus forte que je le pense. il fallait bien sûr qu'il retrouve son rôle de dominant, qu'il prenne les directives. en même temps, j'ai fais exprès de le mettre au défi. de cette manière, je voulais faire ressortir ce petit côté. et je le retrouve. ses coups de rein deviennent tout de suite plus rapides et plus forts. il a autant de fougue qu'en prison. il est tout autant en forme. la preuve quand on voit le corps d'apollon qu'il a gardé. c'est d'un seul coup que je me sens poussé sur le sol. on peut pas dire que la sensation est très agréable même avec des tapis. on peut sentir le froid passer à travers. la dureté qui n'arrange en rien. mais ce n'est pas pour autant que ça enlève mon envie. je l'ai fais dans des situations bien plus désagréables que celle-là. la pire, je crois, c'était la fois où j'ai fait ça dans une ruelle à quatre heures du matin contre une benne à ordure ignoble. seulement, quand on pense pas au décor, quand on voit le côté de la surprise. le jeune homme était plein de surprises. il savait ce qu'il voulait. il vient tout de suite vers moi et dépose ses mains. j'en oublie totalement le sol froide et mon corps devient un volcan en éruption. je gémis même si j'aimerais ne pas le faire afin de contrôler les choses. il doit se rendre à quel point, il est facile pour lui de m'avoir. j'attrape la main qu'il se sert pour caresser ma joue. je la porte à mes lèvres, puis je viens mettre l'un de ses doigts dans ma bouche. faisant courir ma langue dessus comme si j'avais une sucette.   « désolé princesse, la prochaine fois, je m'arrangerais pour te trouver un lit avec des draps de soie.  » alors il va y avoir une prochaine fois. ça veut dire que j'arriverais à le faire céder encore. bon j'avoue que ça ne me plairait pas vraiment que Kris me voit comme une maitresse qu'il voit dans le dos de sa femme. je n'aime pas être en deuxième. je n'aime pas passer après quelqu'un.  et oui j'aime  être la première sur un podium. par contre, qu'il y en est après moi, ça n'a guère d'importance. je serais le genre de filles à avoir d'autres hommes dans sa vie mais à ne pas accepter qu'un homme aille voir plusieurs. je sais, on ne fait pas ce qu'on aimerait pas avoir. en même temps, les gens n'ont qu'à être plus fort et avoir plus de poignes. après tout, je suis une femme. un homme aura toujours plus de force que moi s'il veut. des draps de soie, tout de même.  la soie n'a jamais été ce que je préfère. je ne vois pas pourquoi j'envoyais en l'air serait meilleur dans des draps en soie. une connerie de filles romantiques.  les draps en coton sont tout aussi génial. ce qui compte, c'est qui on a avec nous dans un lit. un sourire débarque sur mon visage, rien qu'à l'idée qu'en faites, il ne veut pas le dire mais il aime quand je débarque et que j'use de mes charmes pour le faire craquer. il aime que je sois dans ses pattes, que je lui porte autant d'attention. mes gémissements sont de plus en plus forts et sont de plus en plus nombreux. ça devient de plus en plus difficile pour moi de rester concentrer par rapport à ce qu'il me dit. je suis dans un tel état d'excitation. « je me contenterais d'un lit. et encore. tant que tu es là, qu'importe l'endroit, ça me conviendra. tu ne le sais pas mais j'aime les trucs qui sortent de l'ordinaire. tu serais surpris des endroits où j'ai pû me faire sauter. » ce qui est bien, c'est que je n'ai pas besoin d'employer un vocabulaire convenable. je n'ai pas besoin d'être la fille modèle qui ne parle pas vulgairement. c'est si bon de le faire dans des lieux improbables. quand je repense à ma première fois. quelle fille a fait ça dans les toilettes d'une boite de nuit avec un mec rencontré une heure plus tôt. j'avais seize ans et j'avais envie de me débarrasser de ça. j'en garde pas un souvenir mémorable. qu'importe. l'important, c'est que maintenant je ne peux pas m'en passer. j'aime ça et pour rien au monde, je ne voudrais arrêter. je ne vois pas pourquoi j'aurais honte de dire que j'aime m'envoyer en l'air. je ne suis pas une nympho. loin de là. je peux m'en passer quand même. c'est un bon moyen de s'évader, de penser à autre chose. bon en parlant d'endroits, j'essaye de faire le tour dans ma tête. au cinéma, à l'arrière d'une voiture, dans les toilettes d'un restaurant, dans un parc, dans les cabines d'essayage d'un magasin ...  je sens ses ongles rentrer dans la peau de mes cuisses. l'enfoiré, il va me faire les mêmes marques que lui. ça ne se voit peut-être pas maintenant mais demain, j'aurais certainement des marques. pour ma part, j'aurais pas besoin de me justifier. généralement, ceux qui posent trop de questions, je les éjecte. même si on est en pleine action. combien de fois j'ai laissé un mec en plan. je ne compte même plus. je suis comme ça. l'envie peut disparaitre aussi vite qu'elle est arrivé. « ça me rappelle des souvenirs, te baiser comme ça. » je sais que je me rapproche du septième ciel. cependant aucune chance pour que j'ai mon orgasme avant lui. pourtant, j'ai bien l'impression que ça va être le cas. j'ai de plus en plus de mal à me retenir. je fais en sorte d'ouvrir les jambes pour pouvoir le voir. je soulève mon buste pour aller attraper ses lèvres. je pose ma  main sous son menton pour l'amener plus vers moi. « moi qui pensait que tu les aurais oublié. ne crois pas une seconde que ça sera si facile de me faire jouir. il m'en faut bien plus.  » je lui fais un clin d'œil, attrapant sa lèvre avec mes dents pour la mordre. je la mords assez pour sentir le gout de son sang dans ma bouche. je sais, j'ai un côté maso mais je n'y peux rien. on ne se refait pas. on ne se change. on est comme on est.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptySam 17 Jan - 16:53


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Nos corps s’enlacent à nouveau lorsque je la rejoins sur le plancher. Je pousse des longs soupirs de plaisir alors que j’ondule en elle frénétiquement, l’écoutant gémir de plaisir. Ma respiration est irrégulière, mais pas parce que je suis forcément fatigué. Je gémis, ça m’avait manqué bien plus que je ne le dis. Je ne le lui en parlerais pas, par contre. Elle se plairait trop à me le remettre sous le nez, et ça rendrait les choses beaucoup trop compliqués. Je pose ma main sur sa joue pour éventuellement l’embrasser, mais Teodora en décide autrement. Tant pis. Mon index se retrouve bientôt dans sa bouche et je sens sa langue caresser mon doigt doucement. Elle sait très bien ce qu’elle fait et je ne peux pas nier que de nombreuses pensées lubriques me trottent dans la tête à cet instant. Je lui lance sans réfléchir que la prochaine fois ce sera plus confortable, sans penser que je lui ouvre une porte bien grande pour qu’elle revienne me harceler bien plus souvent. Est-ce que ça me dérangerait vraiment qu’elle revienne? Je ne sais pas. Je ne crois pas en réalité. Mais en même temps je n’ai pas totalement les idées claires. Je m’affaire à la baiser sur le sol sans la moindre gêne, brutalement, faisant abstraction des pensées coupables qui m’assaillent de temps à autres. C’est ce qu’elle semble tant vouloir de toute façon, alors je ne vais pas me priver de la sauter. Je la sens trembler sous mes doigts et je souris, plus que satisfait du résultat. Quand elle se met à parler, je savoure ses paroles comme une victoire. Tant que je suis là, elle se fout de l’endroit pour le faire. Elle se trahit dans ce qu’elle dit, elle m’accorde beaucoup plus d’importance que ce qu’elle tente de me faire croire et pourtant il y a quelques minutes elle me reprochait de croire en cette importance. La deuxième partie de son discours me déplaît un peu plus. Je n’aime pas les allusions aux autres hommes qui ont pu coucher avec elle. Elle laisse toujours tomber ces histoires devant moi, comme si elle fait exprès pour me faire rager. Elle devrait se calmer avec cette image de fille facile qu’elle dégage. Pourtant je sais que ce n’est pas du tout le cas. Elle mérite d’être traitée avec respect, selon moi. C’est une Macek, son père n’aurait pas aimé savoir qu’elle baise des ratés dans les cabines des toilettes publiques. « Teodora, tu vaux tellement plus que ça. » Je sais que peu importe ce que je vais lui dire, elle s’en moque totalement et va continuer de faire à sa tête, elle ne m’a jamais écouté lorsque je la critiquais sur sa manie de baiser n’importe qui. Je ne vois pas pourquoi elle changerait maintenant. Et puis ça lui donne une raison de plus pour me faire rager. Il faut que j’apprenne à m’en foutre, car j’ai l’impression que c’est uniquement pour me provoquer qu’elle fait toujours allusions aux hommes qui ont partagé son lit. Sans doute est-ce pour ça. C’est une véritable peste, ça ne m’étonnerait pas du tout. Je change de position pour avoir plus de liberté de mouvements, enserrant ses mollets entre mes mains, redressant ses jambes contre mon torse. Ses fesses rebondies se fracassent contre mon bassin, ses cuisses claquent contre mon ventre mais ce n’est pas douloureux. Les mouvements sont seulement très rapides, frénétiques. Chaque contact avec sa peau est comme une brûlure, son corps est bouillant. Le mien doit l’être aussi, je crève de chaleur. Mes genoux commencent à avoir un peu mal, aussi, à force de frotter sur le tapis. Je vais avoir d’autres marques à expliquer, mais je ne donnerai pas d’explications à ma femme si elle m’en demande. Elle n’a pas besoin de savoir, ça ne la regarde pas. Mes yeux se posent sur son corps nu. Je vois son ventre se gonfler au rythme de sa respiration saccadée. Au moins je ne suis pas le seul à perdre le souffle. Je me mords la lèvre en regardant sa poitrine se soulever et je pousse un nouveau râle de plaisir bruyant, penchant la tête vers l’arrière. On ne nous entendra pas, et même si on nous entend, ce n’est des affaires de personne ce que je fabrique ici. Et puis je suis en quelque sorte en rendez-vous, dans un sens. La baiser comme ça me rappelle la prison. Des heures et des heures enlacés. Aussitôt arrêtés, quelques caresses et on repartait de plus belle. Je ne me plaindrai pas qu’elle n’ait pas changé à ce niveau-là. Quoique depuis qu’elle est ici, je remarque qu’elle n’a pas du tout changé. Elle est toujours la même. Je lui dis que nos ébats me rappellent des souvenirs, le bon vieux temps en fait. Quand rien n’était compliqué, même si j’étais en prison et que c’était pourri, au moins elle était là pour me rendre visite. Aucun remords, que du plaisir. Elle ouvre les jambes et je desserre mon étreinte sur celles-ci, continuant toujours d’aller et venir en elle férocement. Elle se redresse légèrement et je pousse un long gémissement en réaction à son mouvement. Je me penche sur elle alors qu’elle pose ses doigts sur mon menton pour m’attirer contre son visage. Je ne me laisserai pas prier, c’est mon tour d’être plutôt docile même si je suis dans une position assez contradictoire. Je souris lorsqu’elle me dit qu’elle croyait que j’avais oublié. Comment oublier cinq ans de ma vie de cette façon. Lorsqu’elle s’est volatilisée, j’étais furieux. Je ne comprenais pas ce que j’avais fait de mal ou plutôt je ne voulais pas le comprendre. Je passe ma langue sur mes lèvres en entendant qu’elle ne jouira pas tout de suite. Pourtant à l’entendre gémir comme ça, ce n’est qu’une question de temps pour qu’elle explose. Elle attrape ma lèvre inférieure et je la laisse faire, fermant les yeux légèrement lorsqu’elle me mord au sang. Ma bouche brûle un instant et je peux sentir le goût métallique dans ma bouche. Ça ne me dérange pas, avec le temps j’y ai presque pris goût. Je soupire et un frisson me traverse l’échine. Je lui rends son baiser et mes mains longent ses jambes pour remonter sur son ventre. Je masse sa poitrine, m’y attardant longuement, faisant rouler mes doigts sur la pointe de ses seins et les pinçant doucement. Une petite chair de poule se propage sur sa peau hâlée, elle n’a pas de démarcations mais en même temps je me doute qu’elle ne doit pas passer sa vie au bronzage. Son teint un peu bronzé m’a toujours fait rêvé, si caractéristique des filles de l’Europe de l’Est. Elle n’a pas connu son pays, ou si peu. Si les choses étaient différentes, je l’emmènerais là-bas pour lui montrer à quel point l’Europe est magnifique. Je l’embrasse, presque tendrement. Mes doigts cessent leurs caresses et mes mains s’éloignent à la recherche des siennes. « Comment veux-tu que j’oublie, tu étais tout ce que j’avais. » Je murmure dans sa langue, un petit sourire aux lèvres. Mon roumain n’est pas parfait, mais j’ai appris à force de fréquenter les Macek, et surtout à travers les voyages un peu partout. Je soupire longuement, mes coups de reins se font lascifs et mon torse caresse son ventre à chacun de mes mouvements en elle. J’enfouis mon visage au creux de son cou et mordille la peau sur son épaule, respirant son parfum. J’effleure doucement l’arrière de son oreille, mordillant doucement le lobe. Je sens tout son corps qui se crispe sous mon contact et mes mains se resserrent contre les siennes, nos doigts s’entrelaçant. « J’aimerais que les choses soient toujours aussi simples, Teodora. » Je continue dans sa langue maternelle, puis plaque à nouvelle fois ma bouche contre la sienne. Ma lèvre est légèrement enflée à cause de la morsure, tout comme la sienne que j’ai maltraitée tout à l’heure. Je dépose un tracé de baiser sur son menton et descend sur sa gorge, me redressant pour me cambrer contre elle, ondulant du bassin plus rapidement. Mes baisers se frôlent un chemin jusqu’à ses seins. J’y accorde toute mon attention, passant ma langue sur la pointe de ceux-ci, regardant l’alvéole se gonfler sous le contact. Je les pince du bout des doigts, les maltraitant un peu, puis je continue ma descente sur son ventre. Je mordille son nombril avec douceur, soupirant d’aise contre sa peau. Je me retire, gémissant alors que je me détache d’elle, et mes mains saisissent ses cuisses pour les garder ouvertes. Ma bouche descend toujours sur son ventre, jusqu’au creux de ses hanches. Je mordille la peau sensible avant de descendre vers son intimité. C’est bien loin d’être la première fois que je descends ainsi entre ses cuisses. Elle aura beau aimé les ébats brusques et torrides, elle va toujours rester une femme. Mes doigts accompagnent ma langue et j’entreprends de la faire monter au septième ciel, j’ai encore envie de la faire crier un moment de toute façon, ce n’est pas comme si j’allais m’arrêter après ça.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyDim 18 Jan - 19:14

Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.

je parle de mes conquêtes dans le seul but de rendre Kris jaloux. de voir si ça lui fait quelque chose que je ne suis pas exclusive qu'avec lui. que quand j'ai des envies, je ne vais pas que vers lui. c'est ignoble. cependant, ça peut faire ressortir des côtés qu'on ne voit pas. de la jalousie. de la colère. il y a une chose que je sais, c'est que je peux revenir le voir quand je veux, ça ne va pas le déranger puisqu'il a parlé de prochaines fois. il aime ça même s'il n'ose pas se l'avouer. de tout façon, le cadre cassé montre à quel point sa femme n'est pas vraiment ce qui lui tient à coeur. il aurait pû ramasser la photo pour au moins la mettre ailleurs que sur le sol. je n'arrive pas à savoir s'il est coupable de ce qu'il est entrain de me faire. s'il ressent du regret. s'il ressent le moindre truc qui lui ferait dire qu'il vient de faire une connerie en me sautant dans son bureau. je me noie moi aussi dans ce que je dis. il y a même pas quelques minutes, je disais qu'il n'était pas essentiel pour moi et voilà que je disais que je n'avais que faire de l'endroit tant que j'étais avec lui. des mieilleries de bonne femme. qu'est-ce qui m'a pris à cet instant. « Teodora, tu vaux tellement plus que ça. » qu'est-ce que je vaux. un million de dollars, dix, peut-être vingt. voilà ce que je vois. de l'argent. sinon je ne vois pas plus que les autres. je vaux quelques choses parce que je suis née au sein de la famille Macek sinon je serais comme tout être humain. je sais qu'il ne parle pas de ce côté-là. que je devrais être bien mieux pour faire honneur à mon père. mon père avait de la classe. il ne sortait jamais sans un costume de grand créateur. il n'a jamais trompé ma mère même avec une trainée. il a une éducation digne des grandes familles mondaines. je ne vaux pas ça. qu'est-ce que ça peut bien faire qu'on puisse aller coucher à droite, à gauche. je ne suis jamais tomber enceinte. je n'ai jamais chopé de conneries. les gens ne me voient pas comme une trainée. je suis un petit ange pour eux. « je vaux mieux que me taper un tas de mecs. s'il te plait Kris, comme si moi j'étais capable de me marier. ça serait comme vouloir ma mort. » Kris a tellement de facettes et c'est ça qui fait qu'on s'attache à lui. il fera toujours tout pour qu'on le voit comme il le veut. mais à chaque fois, j'arrive à voir autre chose. en même temps, j'ai l'impression qu'il est un livre ouvert que je peux découvrir. je sais ce qu'il aime. je sais quand il ne peut pas résister. cinq ans à le côtoyer plusieurs heures par semaine, vous apprenez plus, vous apprenez des petits détails. bien sûr que je le connais par coeur quand il s'agit de baiser. et pourtant, c'est chaque fois différent et chaque fois toujours aussi bon. « comment veux-tu que j'oublie, tu étais tout ce que j'avais. » c'est beau d'entendre du roumain même s'il n'est pas parfait. ça rappelle des souvenirs. ça rappelle des instants. pour rien au monde, je n'aurais voulu ne pas le parler. de tout façon, à la maison, on parlait plus roumain qu'américain. contrairement à ma grande soeur, ça était plus facile pour moi de parler les deux langues. au moins, j'excelle dans un domaine à l'école. peut-être que j'ai un talent pour apprendre les langues puisque je n'en parle pas deux. j'ai appris le chinois et le russe, j'ai quelques bases en espagnol et français. c'est acquis tout ça grâce aux partenaires, grâce aux deals. c'est plus facile de séduire une personne quand vous parlez sa langue maternelle, elle a l'impression que vous la rendez unique et que vous la voulez vraiment. une idiot puisque c'était seulement pour leur vendre plus d'armes. ça marchait parfaitement cette manière. c'était mon père qui disait qu'on devait ressembler à ce que voulais voir le client. combien de fois j'ai dû m'habiller comme une 'trainée' juste pour obtenir une poignée de main. pour rien au monde, je ne vendrais mon corps comme le font les filles de Kris. si j'en viens à ça, c'est que j'ai dépassé la frontière que je me suis fixée. je suis arrivée au bout et que je ne pourrais jamais revenir. on ne revient pas de la prostitution. jamais. c'est la fin de la fin. après tout comment on peut se regarder dans un miroir alors que des centaines d'hommes vous passe sur le corps pour vous écartez les cuisses n'ayant plus l'envie de le faire avec leurs femmes. l'homme devient faignant. il préfère dépose des billets pour avoir une femme plutôt que de faire tout pour séduire la sienne tous les jours. entretenir la flamme. je suis incapable de le faire. j'aime pas devoir faire tout pour garder quelque chose. ou bien la chose reste entre nos mains, ou bien elle part. c'est aussi simple. si une personne ne veut plus de vous, c'est que vous n'étiez pas faite pour elle. je sais parfois je peux me montrer très philosophe. c'est rare, très rare. « tu l'avais elle. elle aurait pû venir en prison sans problème puisqu'elle est ta femme. moi je n'étais qu'un second choix. si elle serait venue à la prison, tu n'aurais jamais craqué. » Kris ne le sait pas mais le clan Macek a fait des choses pour lui. mon père pour rien au monde n'aurait voulu un de ses partenaires croupir en prison. et encore moins Kristjan. c'était son chou et pour lui, c'était un peu comme de la famille. il ne cessait de faire l'éloge de Kris disant qu'il aurait voulu avoir un fils comme lui, plutôt que l'affreux idiot qu'il avait. les propres mots de mon père. Teodor Macek n'a jamais aimé les faibles. et avoir un fils qui se drogue, c'est une faiblesse surtout quand il faut l'envoyer un cure de désintoxication à chaque fois. il peut se montrer délicat avec moi. pourtant il aurait toutes les clés en main pour être bestial. j'ai beau dire que je déteste les côtés romantiques des hommes, on peut pas que dire que ça ne fait aucun effet lorsqu'un homme entrelace vos doigts avec les siens, de sentir son visage dans votre cou. ça montre à quel point même lorsqu'on baise, on arrive toujours à faire ressortir un petit côté de faire l'amour. « j'aimerais que les choses soient toujours aussi simples, Teodora.» rien n'est jamais une question de simplicité puisque les gens font toujours tout pour compliqué. l'être humain est compliqué. il voudra quelque chose puis quelques secondes plus tard voudra l'opposé parce que le voisin là. des moutons. avec moi, rien n'est compliqué. si ça le devient trop, je fais demi tour et j'arrête. la complication c'est se faire du soucis pour rien et c'est perdre du temps pour les choses utiles. il a continué de parler en roumain et c'est dans la même langue que je lui réponds. « c'est toi qui décide de les compliquer. ce n'est pas moi qui est les mains liés. je peux faire ce que je veux, quand je veux. » une lèvre mordue ne va pas me faire crier de douleur. j'ai eu affaire à des trucs beaucoup plus haut en couleur et vous donne envie d'être tuer. c'est de la rigolade face aux tortures que vous pouvez subir quand un clan adverse décide de vous attrapez pour faire souffrir votre père. beaucoup ont toujours sû que j'étais la faiblesse de mon père. que si on s'en prenait à moi, on pouvait réussir à dégoté une belle somme d'argent ou un amas d'armes gratuit. je sens à quel point je ne vais pas tarder à venir. mon corps frisonne sous ses baisers. il sait y faire. il sait me faire gémir. et sentir sa langue sur mon intimité me fait gémir encore plus. j'ondule pour accompagner ses gestes, pour sentir ses doigts plus en moi, pour qu'il soit plus rapide. j'étais déjà au bord du point culminant, il ne faut même pas quelques minutes avant que mon corps se courbe face à l'orgasme que je viens d'avoir. « Kristjan. » criais-je pour accompagner cette apothéose. je le prononce en entier, totalement tremblante, totalement sienne. et oui, la petite Teodora Macek est aussi faible qu'une adolescente quand il s'agit de s'envoyer en l'air. elle ne peut pas se retenir, elle ne peut pas faire reculer l'instant.
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyLun 19 Jan - 0:00


yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.

 


Elle n’en connait que très peu sur Olivia, je ne lui ai pas vraiment parlé d’elle. Malgré toutes les années où j’ai été marié et où Teo a été de près ou de loin dans le portrait, elle ne l’a jamais vu et sait seulement quelques petites choses, comme par exemple que je n’ai jamais été très tendre envers elle. J’ai toujours évité le sujet, ou bien c’était elle qui le faisait. Elle ne sait pas grand-chose sur ce qui s’est passé, comment je me suis retrouvé en prison et comment ma femme m’a lâchement forcé à divorcer pendant que j’étais derrière les barreaux. Ça faisait partie du contrat, pour une sentence plus clémente. Je perdais ma femme au passage. Ça m’amuse un peu que Teo parle d’elle, qu’elle aurait pu me rendre visite. Je croyais qu’elle savait, mais en y repensant je n’ai jamais vraiment voulu parler d’Olivia en prison. Ou du moins lorsque je parlais d’elle, c’était en tant que ma femme et non mon ex. Encore aujourd’hui, je l’appelle ainsi. Après sept ans de divorce, je nous considère toujours mariés. Si elle était venue me voir en prison… Elle ne serait jamais venue de toute façon, c’est elle qui m’a foutu en dedans. Sans Teo, j’aurais été tout seul. J’opte pour ne pas lui en parler, ne pas paraître encore plus vulnérable que je l’étais à ce moment-là. Parce que le Kristjan de la prison n’était pas le même. J’avais beau être influent, avoir des contacts, je restais tout de même enfermé entre quatre murs. Mon souffle caresse sa peau, mon visage frôle ses cheveux et je ferme les yeux un instant en savourant la sensation de nos corps qui s’entrechoquent. Je soupire d’aise, embrassant ses épaules, mes mains se baladant sur elle. Je me mets à parler en roumain à nouveau, ça doit lui faire plaisir. Et puis c’est une langue bien plus belle que l’anglais à mes yeux. La façon dont les mots sonnent, c’est beaucoup plus sensuel, en particulier dans la situation présente. Mes lèvres frôlent son ventre alors que je descends sur son corps, embrassant chaque parcelle de celui-ci. J’ai découvert avec le temps que même si elle aime le sexe bestial et sans tendresse ainsi que les coups sans histoires, elle est comme toutes les autres au fond. Elle a besoin d’attention, de se sentir spéciale un moment. Je doute fortement que les autres hommes qui passent dans son lit un soir et n’y reviennent plus n’arrivent à faire ça. Elle me fait remarquer que je suis le seul qui complique la situation, elle n’a pas tort. Je suis le seul à me mettre des attaches, elle est libre comme l’air. Elle ne peut pas comprendre ma situation, c’est plus compliqué que ce qu’elle pense. Je murmure contre son ventre. « J’aimerais que tu aies raison, Teodora. » J’ai trente-cinq ans, elle en a vingt-cinq. J’ai été élevé dans la guerre, elle a vécu protégée par son père. Quand je me suis marié, j’avais à peu près son âge pourtant. Et puis je n’ai jamais été très volage. Les bordels d’Europe de l’Est étaient bien, adolescent. Mais je me suis vite lassé. J’ai épousé Olivia par amour, mais surtout pour l’amour qu’elle me portait et les avantages que ça me donnait. Son père était heureux de me considérer comme son gendre. Kristjan Stanković, le grand trafiquant d’armes, qui se mariait à la fille unique d’un membre du sénat. Quoi de plus parfait pour le business. Elle n’a sans doute aucune idée que son père a aidé à me sauver la peau. Aider à faire sortir de prison celui qui violentait sa fille chérie, c’est ridicule quand on y pense. Il faut aussi mentionner que Teodora est une femme. Dans le business, elle est tout de même avantagée dès le départ. Je ne peux pas user de mes charmes pour faire une vente, moi. Signer un contrat de mariage et en même temps une entente pour fournir le parti républicain, pourquoi pas? Chacun sa façon d’avancer. Je mordille son nombril, mes lèvres tracent un chemin sur son ventre plat et je souffle sur sa peau pour voir apparaître une légère chair de poule. Elle frissonne sous mon contact et je ne peux m’empêcher de sourire alors qu’elle gémit. Mes mains se posent sur sa taille et je l’embrasse au creux des hanches, descendant jusqu’à son intimité, et je la sens se cambrer dès les premiers coups de langue. Mes doigts exécutent un va-et-vient rapide en elle et je sens Teo onduler du bassin contre ma main, voulant toujours plus de rapidité, plus d’intensité. Je ne refuse certainement pas sa demande. Je peux sentir son corps trembler contre mes lèvres et mes doigts. Je souris intérieurement en pensant à ce qu’elle m’a dit il y a quelques minutes à peine à propos de cet orgasme qu’elle n’aurait pas avant moi. Je sens son corps tout entier se crisper et elle crie mon prénom en roumain, non pas comme les américains. Je ne peux pas m’empêcher de sourire réellement cette fois-ci. Elle m’appelle rarement Kristjan, préférant diminuer à Kris. L’entendre prononcer mon prénom alors qu’elle jouit sous mes caresses m’encourage encore plus à continuer. Je détache mes lèvres de son intimité, et glisse mes doigts dans ma bouche pour goûter une dernière fois à quel point elle aime ce que je lui fais. Je me penche vers elle et la pénètre, gémissant de plaisir. Je plaque mes lèvres sur les siennes et mes mains s’emparent des siennes. « J’adore quand tu cries mon nom comme ça, Teo. » Je l’embrasse encore, passant ma langue sur ses lèvres. Mes coups de reins se font plus brusques, je suis près de l’orgasme moi aussi. Je pousse un nouveau gémissement et me redresse pour relever ses jambes légèrement. Je peux sentir son sang pulser dans ses veines, et à l’entendre gémir j’ai largement dépassé ses attentes aujourd’hui. Je penche la tête vers l’arrière et laisse échapper un long râle de plaisir, resserrant ses cuisses contre mes hanches. Je murmure quelques jurons en serbe alors que je jouis en elle. Elle ne s’est pas plaint tout à l’heure, je ne vois pas pourquoi elle protesterait cette fois-ci. Mes muscles se contractent et je cherche mon souffle pendant quelques secondes. Je laisse tomber ses jambes en douceur sur le plancher, puis je me penche sur elle pour déposer un baiser sur son front avant de descendre sur ses lèvres. « Alors, je suis encore endurent pour un vieux, on dirait, hmm? » Je souris contre sa bouche avant de me redresser. Je me retire doucement, soupirant de satisfaction, et je regarde autour de moi pour trouver son débardeur déchiré. Je me lève pour aller le chercher et essuies rapidement mon membre, puis me rassois à côté de Teodora en lui tendant le morceau de tissu. Je prends un air détaché et me racle la gorge. « Donc je suppose que puisque tu as un business à faire marcher, tu vas t’éclipser maintenant? » Mon ton est un peu amer, car si elle se casse maintenant sans rien dire, ça ne va que renforcer mon impression qu’elle est ici surtout pour m’embêter et non pour les affaires. Je me redresse et m’éloigne d’elle. Mes pieds touchent au plancher froid alors que je quitte le tapis et je ramasse mon t-shirt qui traîne plus loin pour l’emmener à Teo. Elle va avoir du mal à se promener sans son débardeur même si elle a une veste. Je lui fais un petit sourire amusé. « Tiens, gardes-le. Sauf bien sûr si t’as envie qu’on te prenne pour une de mes employés. » Je m’assois sur le canapé, me calant dans le fond du fauteuil et je prends mon paquet de cigarettes et en plante une entre mes lèvres. J’allume tranquillement la clope et souffle la fumée grise en direction de la porte fermée, me retenant de la souffler au visage de la brunette pour l’embêter. Je ne vais tout de même pas courir après une autre engueulade, ce serait stupide.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyMer 21 Jan - 17:13

Teodora && Kristjan
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« j'aimerais que tu aies raison, Teodora. » j'ai toujours parfaitement raison. les gens se prennent trop la tête. il suffit de faire les choses à l'instinct et tout irait bien. faire ce qu'on pense la meilleure solution, le faire sans se poser des questions sur les conséquences. il faut vivre au jour le jour, sans se soucier de ce qui peut se passer demain. en même temps, demain, je peux me retrouver étaler sur le goudron froid une balle entre les deux yeux. je ne sais pas ce que la vie me réserve. je n'ai que faire de savoir ce que l'avenir me réserve. quand je prépare des plans, je le fais sur deux jours et ça, c'est juste pour le travail. sinon qu'importe. je ne vois pas l'intérêt de se dire dans trois ans, je vais me marier. dans cinq ans, j'aurais un enfant. les choses doivent arriver à l'imprévu. aucun calcul. je dis ça car je n'ai pas eu besoin de me faire du soucis dans la vie. j'étais sous la protection de mon père. désormais, c'est fini. je dois naviguer seule dans l'océan. je dois me débrouiller seule. ce n'est pas pour autant que je vais faire des plans sur la comète. « j'adore quand tu cries mon nom comme ça, Teo » j'adore crié son prénom. surtout que je le prononce avec un petit accent roumain. un accent que je n'ai pas quand je parle en américain. cependant, je ne peux pas prononcer son prénom comme les américains vu que ce n'est pas un prénom venant de ce continent. ça me dérange pas de le crier et ça me dérangerait pas de le crier tous les jours. m'envoyer en l'air avec Kris tous les jours ne serait pas un problème. quand je m'envoie en l'air avec lui, au moins je ne pense à rien. c'est comme une séance chez le psychologue, on est bien quand c'est fini pendant au moins deux heures. « si tu n'étais pas aussi coincé, je le crierais tous les jours.» il devient plus brusque, plus lui. c'est le Kris que je connais. il vient de me faire jouir simplement avec ses doigts et sa langue. et il est prêt à lui aussi à jouir aussi. vous êtes dans une drôle de bulle quand vous venez d'avoir un orgasme. il arrive encore à me faire gémir avec ses coups de rein. comme si ça ne m'avait pas suffit. je le regarde alors qu'il pousse un long râle de plaisir. je sais que c'est comme ça qu'il a pris plaisir. je connais sa manière de faire. il ne se retire pas et le fait en moi. ça n'a pas changé de tout façon. je ne tomberais pas enceinte. je ne peux pas dire jamais. on ne sait jamais. en tout cas, je prends le nécessaire pour ne pas l'être. il arrive que les choses ne marchent pas. de tout façon, il n'a pas à avoir peur si j'apprenais être enceinte, je ferais disparaitre les traces. je ne veux pas être mère. mes jambes touchent le tapis. ses lèvres sont sur mon front puis sur les miennes. il n''a pas besoin de cette tendresse. ça me va très bien sans baiser quand on a finit. c'est pas comme si on était ensemble. toutes les mieilleries, pas besoin. « alors je suis encore endurant pour un vieux, on dirait, hmm ? .» c'est ce que je cherchais en le taquinant sur le fait de son endurance. j'aime taquiner les hommes sur leur virilité afin de faire ressortir le meilleur d'eux. c'est la meilleure façon pour les faire exploser et qu'ils donnent le meilleur. avec Kris, ça a toujours été au top. je n'ai jamais eu à me plaindre. jamais de panne. jamais à me plaindre. pourtant, ce n'est pas aujourd'hui que ça était la meilleure et la plus longue. il y a une fois qui reste graver en moi. ça devait être la troisième ou quatrième fois que je rendais visite à Kris. j'avais passé une après-midi entière à la prison. on avait pas arrêter. on l'avait fait encore et encore. chaque fois je gémissais de plaisir. c'était absolument fabuleux, c'était absolument parfait. c'est comme si j'étais sur une autre planète. j'avais envie de le taquiner encore un peu. j'avais envie de voir s'il était capable de repartir pour une troisième fois. comme on dit, jamais deux sans trois. « ça va. je t'ai connu en meilleur forme quand même. » je sens son sourire contre ma bouche. un sourire qui n'a pas dû durer lorsque je l'ai taquiné en lui disant que je l'ai connu en meilleure forme. il se retire de moi et se lève. on dirait bien qu'il ne va pas avoir de round trois. c'est bien dommage car j'ai encore des forces. cependant, j'ai déjà réussi deux round. je ferme les yeux en laissant mon corps prend du repos alors que Kris revient à côté de moi en me tendant le morceau de tissus. j'ouvre les yeux, l'attrape et m'essuie un minimum. de toute façon, ce n'est pas grave puisque quand je vais rentrer, je vais prendre une douche. j'aime prendre une douche bien chaude après m'être envoyée en l'air. il m'arrive parfois de la prendre avec la personne qui m'a emmené au septième ciel. bon, ce n'est pas dans ce club que je vais pouvoir le faire. je me contenterais de le faire chez moi. je balance le bout de tissus qui ne va plus me servir. il est bon pour la poubelle. adieu débardeur. tu as eu une belle vie, tu vas me manquer. « donc je suppose que puisque tu as un business à faire marcher, tu vas t'éclipser maintenant ? .» j'avais un rendez-vous avec un nouveau client. mais au vue de l'heure, ce n'était pas avant de bonnes heures. j'avais encore du temps pour moi alors pourquoi vouloir m'éclipser si vite. pas question. surtout que j'avais toujours les bons arguments en main. je n'étais pas bête au point de partir comme ça. je savais très bien qu'il attendait que je le fasse pour me lancer que j'étais juste venue pour le faire succomber. cependant, j'ai une tête et une cervelle bien faite. j'étais venue avec le papier et même s'il est en petits morceaux éparpillés sur le sol, je ne vais pas perdre et continuer à faire croire que j'ai des choses pour lui. il fallait que je mette en avant le fait que j'étais là pour affaire, que c'était ça la chose première en débarquant dans son club. « je pourrais mais je suis venue pour le business au départ. maintenant qu'on s'est bien amusé, parlons affaire. » dis-je en me redressant sur les coudes sur le tapis. je me relève et commence à chercher du regard mes vêtements. bon, il y en a un peu partout mais je vais y arriver. il y a juste mon débardeur que je ne pourrais pas remettre vu l'état dans lequel Kris l'a mis. c'est fou comme il peut faire froid dans un seul coup. quand on est en pleine action, la chaleur prend le dessus. un frisson s'empare de moi et les battements de mon cœur commence à prendre une cadence normale. je trouve mes sous-vêtements que j'enfile. mon pantalon. puis Kris me tend un bout de tissus. au début, je pense que c'est mon débardeur. mais non. c'est son t-shirt. ça fait très comédie romantique ce genre d'attention. bon, je pourrais dire ne pas en vouloir. « tiens, garde-le. sauf bien sûr si t'tas envie qu'on te prenne pour une de mes employés.» seulement il a raison, je risque de passer pour trainer à me trimbaler avec qu'une seule veste. je l'enfile. il me va trois fois trop grand. en même temps quand on voit mon gabarit par rapport à Kris, c'est normal. je m'assois sur le canapé faisant passer mes jambes en dessous de moi. Kris est déjà entrain de fumer une cigarette. il faudrait qu'il arrête avant de finir avec un foutu cancer. c'est comme s'il les fumait les unes après les autres. je n'en prend aucune dans son cendrier. je n'en ai pas vraiment envie. ce n''est pas le truc que j'ai envie quand je viens de m'envoyer en l'air. ça m'étonnerait qu'on me prenne pour une de ses filles. peut-être qu'un homme pourrait essayer, seulement il ne le ferait qu'une seule fois. je n'accepte pas qu'on me traite de trainée. je serais capable d'être m'emporter très vite. je me rappelle encore la fois où je torturais un homme pour récolter des informations pour papa. il m'avait traité de trainée et bien on peut dire qu'il a souffert le martyre quand je m'en suis prise à ses parties. c'est sacré pour un homme. j'ai beau accepté beaucoup de choses. je n'accepte qu'on me traite de pute ou bien qu'on s'en prenne à ma famille. des limites à ne pas franchir. « moi une de tes employées. il essaierait même puisque le premier qui le finirait ne pourrait plus pouvoir venir ici pour se la tripoter devant tes filles.» avec le faux numéro, je veux essayer de pouvoir avoir un bon échange. je peux en ressortir de bonnes choses, je suis bonne négociatrice. je me lève et j'attrape sur le sol une feuille qui traine. c'est en même temps que je réfléchis au numéro que j'avais inscrit. un stylo à la main, j'arrive à me rappeller du numéro que j'inscris dessus. je le plis et le garde dans ma main. « qu'est-ce que j'ai en échange si je te donne le numéro ? » je lui demande et lui tendant le morceau de papier.
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist.  EmptyMer 21 Jan - 20:10


yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.

 


On pourrait facilement confondre mon comportement avec celui d’un homme ‘coincé’ comme Teodora se plait à le dire. Ce n’est pas exactement le cas. On aura beau dire qu’elle et moi venons du même monde, ce n’est pas tout à fait vrai. Je ne suis simplement pas volage et je hais la trahison. Faire ce que l’on vient de faire, baiser alors que je suis en quelque sorte revenu avec Olivia, c’est totalement contre mes valeurs. J’ai une panoplie de défauts et j’en suis pleinement conscient, même si je ne cherche pas à changer. Par contre je me suis toujours considéré comme un homme de parole. J’ai appris rapidement que les traîtres ne font pas long feu dans la business. C’est aussi pour cette raison que je m’en tiens surtout aux clients internationaux. Moins d’amateurs et surtout de petits menteurs. J’ai tenté le coup une fois en Californie avec une bande de motards assez arrogants. Ils croyaient vraiment réussir à me flouer, ces imbéciles, avec leurs faux-papiers de transactions. L’honnêteté et le professionnalisme sont deux choses qui me tiennent énormément à cœur. Je ne suis pas coincé, peut-être juste un peu trop mature pour elle. « Tu sais Teo, il me semble qu’à chaque fois que l’on se voit, tu dois me le répéter. Et à chaque fois, je te répète la même chose. » J’augmente la cadence une dernière fois avant de jouir. Mon ton de voix est presque ennuyé, je n’ai plus envie de parler de ça. Du moins pas tout de suite, pas pendant que je suis sur le seuil de l’orgasme. Et puis à quoi bon déblatérer sur le sujet pendant des heures, si c’est pour en venir toujours à la même conclusion? Je jouis en elle sans me préoccuper de la possibilité qu’un accident se produise. C’est une grande fille, elle m’a dit elle-même qu’elle prend ses précautions. Le contraire m’aurait étonné, au nombre d’hommes qui passent dans son lit. Et puis je l’imagine très mal avoir des enfants. Elle est beaucoup trop centrée sur elle-même pour pouvoir s’occuper de quelqu’un d’autre. Je n’ai jamais discuté de ce genre de choses avec elle, et de toute façon je n’en ai jamais ressenti le besoin. Pourquoi faire, de toute façon? On n’est pas en couple, nous ne l’avons jamais été. Je sais seulement que s’il y avait un enfant issu des familles Macek et Stanković, il serait sans nul doute le plus puissant de la cour d’école. Je demande à Teo si finalement j’ai atteint ses expectations, et je roule des yeux à son petit commentaire. Mon sourire s’efface aussitôt alors que je me retire, frissonnant un peu de plaisir. Son commentaire ne me vexe pas, en fait j’aurais dû m’y attendre avec elle. Je ne suis pas le seul qui n’a pas changé, dans cette histoire. Je ramasse mon t-shirt pour le lui donner. Certes, c’est un peu cliché comme geste, mais je me serais mal vu la laisser sans son haut. Non seulement parce qu’elle aurait eu l’air d’une prostituée, mais aussi car elle aurait sans aucun doute attiré les soupçons. Je la regarde prendre le vêtement, me demandant si elle va le mettre, et finalement le morceau de tissu glisse sur sa peau nue, la recouvrant jusqu’au bas des cuisses. Il faut dire que je n’ai pas choisi le plus ajusté, et qu’il est facilement trois fois trop grand pour elle. Je suis un peu déçu qu’elle ait remis son pantalon, la vision d’elle dans mon chandail n’est pas si déplaisante après tout. J’allume une cigarette en allant m’asseoir sur le canapé avec nonchalance. Elle me fait remarquer qu’elle ne passerait jamais pour une de mes employées. Je souris doucement, un peu amusé par sa réaction. Je ne doute pas une seconde qu’elle arriverait à refaire le portrait du premier homme qui lui manquerait de respect. Mais en même temps, elle s’éclate bien à faire sa salope, je ne vois pas ce qui la dérangerait. Je tire une nouvelle fois sur ma clope et regarde la belle brune devant moi qui marche en direction de mon bureau. Je me demande bien ce qu’elle fabrique, maintenant, et je pense quelques secondes au cadre qui est tombé sur le sol. Mon regard se pose ensuite sur les papiers sur le sol, et je prends une grande respiration, soudainement très en colère contre mon geste impulsif et complètement irresponsable de l’avoir baisée sur le mobilier. Tout est à recommencer, maintenant. Au moins ça en valait la peine, je suppose. Elle prend un stylo et attrape le calepin qui traîne près du téléphone. Je la vois réfléchir et je fronce les sourcils alors qu’elle écrit quelque chose. Sans doute le numéro en question. Je me lève et enfile mon pantalon ainsi que mon sous-vêtement sans la quitter des yeux. Je ne vais tout de même pas rester à poil alors qu’elle est vêtue, tout de même. Teodora s’approche de moi et me tend le papier plié, le gardant toujours dans sa main. Je souris doucement à sa question. Évidemment qu’elle veut marchander. Je passe une main dans mes cheveux, puis me gratte la barbe. « Je ne sais pas, ma reconnaissance, ça te va? » Mon ton est sarcastique, et je regarde les papiers sur le sol à nouveau. Je passe ma langue sur mes lèvres puis croise les bras. Je fixe à nouveau Teodora, mon regard clair croisant le sien, beaucoup plus sombre. J’ai peut-être une petite idée en fait, et je pense que ça pourrait l’intéresser. « En fait, tu sais quoi Teo? J’ai peut-être une idée. Je pourrais lâcher un petit coup de fil à mes contacts au gouvernement, je suis certain qu’avec un peu de persuasion mon beau-père pourrait faire disparaître ton nom des listes des criminels recherchés, ou même leur faire croire que tu es déjà morte. Tu serais libre comme l’air, ma belle. Et tu pourrais foutre le camp le plus rapidement possible. » Je lui fais un petit sourire. Je mets l’accent sur le mot ‘beau-père’, car Burton est le paternel de ma femme. C’est précisément à cause de lui que j’ai marié Olivia. Il ne prenait pas très bien le fait que je baise sa petite fille chérie sans être unis par les liens sacrés du mariage. Aujourd’hui, il n’est même pas au courant pour elle et moi. C’est sans doute car il nous croit divorcés qu’il continue de faire affaires avec moi. Il pense que je suis à l’autre bout du pays, aussi. C’est lui mentir effrontément que de me remettre avec sa fille dans son dos, mais je considère cette petite trahison comme nécessaire. Il le saura en temps et lieux, je suppose. Je fais miroiter à Teo qu’elle pourra s’éclipser de Siloam Springs dès qu’elle en aura l’occasion, mais en même temps je ne sais pas si j’ai réellement envie qu’elle parte. M’allier avec elle pour les affaires pourrait être intéressant, même si je prédis des engueulades assez fréquentes et beaucoup de temps perdu à baiser plutôt qu’à travailler. Je repense au cadre sur le sol que j’ai laissé traîner comme s’il était sans importance. J’hésite à aller le ramasser, pendant un instant. Des plans pour qu’elle se mette à me railler. J’écrase ma cigarette dans le cendrier à côté de moi et me rassois, la regardant à quelques centimètres de moi. Je souris doucement et mes mains se posent à l’arrière de ses cuisses recouvertes de son pantalon. J’attire lentement la jeune femme vers moi et l’observe d’un air narquois. « Et puis, tout à l’heure tu me parlais de te vendre mon corps. Je n’en ai pas fait assez à ton goût, princesse? » J’exerce une légère pression au bas de ses fesses, la poussant sur moi. Mes mains dessinent la courbe de son postérieur et remontent doucement sous son haut qui est en réalité le mien. J’effleure doucement son dos du bout des ongles sans être trop brusque. Je joue avec le feu, c’est certain, mais c’est bien elle qui a commencé de toute façon. « Pourquoi tu fais pas seulement me donner ce papier, Teo? On en sort tous les deux gagnants. » Je pourrais le lui piquer des mains, mais j’ai envie qu’elle me le donne d’elle-même. Mes mains se posent sur ses bras et remontent jusqu’à ses poignets, caressant doucement ceux-ci. D’un coup, ma poigne se resserre vivement. Je n’ai pas envie d’user de la force, pas avec elle, mais s’il faut la rappeler à l’ordre je ne vais certainement pas me gêner pour le faire.

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