Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Mer 4 Mar - 2:10
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Je réagirais mal si j’apprenais que des hommes tentaient de l’attirer dans leur lit durant ces derniers temps, alors même qu’elle vivait sous mon toit. En même temps, ça ne sert à rien de jouer à l’aveugle, il doit forcément y en avoir plus d’un qui a tenté le coup. Si je venais un jour à surprendre un de ces imbéciles à tenter de la séduire, il ne vivrait guère longtemps. Je ne lui laisserais même pas la chance de s’expliquer, et je m’éclaterais à le faire souffrir. Ce ne serait pas qu’une simple balle dans la tête pour régler le problème gênant, non, je voudrais qu’il comprenne qu’on ne touche pas à la femme d’un autre. C’est une règle non-écrite, une des rares que je trouve vitale de respecter. Des massacres sanglants ont été commis simplement pour de pareilles histoires par le passé, et je ne me gênerais pas pour faire pareil. Je ne pardonnerais pas qu’on lui touche, plus maintenant. On est pratiquement un couple, même si elle se refuse à le dire ainsi. Je l’ai littéralement présentée comme ma conjointe tout à l’heure au téléphone, ce n’est pas rien. On ne dit pas ça de n’importe qui. Je lui ai demandé où serait la différence, elle peut très bien dissocier le travail de sa vie personnelle. J’arrive à le faire déjà très bien. Je ne parle pas d’elle aux gens, bien que parfois j’en crève d’envie. Quand on fait allusion à la fille de Teodor Macek pendant des réunions d’affaires et que des propos plus ou moins déplacés sortent de la bouche de mes partenaires, j’ai envie de leur arracher la tête mais j’entre plutôt dans leur jeu. Elle ne veut pas que l’on s’affiche pour le moment, je respecte son choix. Toutefois, si elle est enceinte, on n’aura pas le choix de se montrer. Je suis bien le père, après tout. Je n’ai pas à me cacher. Elle répond à mes mots et je me force pour ne pas sourire, trouvant ses paroles tout à fait adorables. Je n’aurais jamais pensé qu’elle serait ainsi, aussi maternelle. C’est bien la preuve qu’elle ferait une bonne mère, même si elle ne s’en rend pas compte. Elle s’inquiète de ce que cet enfant va penser d’elle, de l’image qu’elle va refléter. J’ai envie de la rassurer encore, s’il faut je le ferai toute la nuit. Elle n’a pas à s’inquiéter, je pourrais encore lui parler de son père, lui rappeler quand elle n’était qu’une petite fille qui entrait en trombe dans son bureau sans savoir ce qui se passait. Elle transpirait l’innocence à ce moment-là, pensant qu’il faisait probablement des affaires quelconques mais rien de mal. Un sourire au coin des lèvres, je l’écoute me déballer ses incertitudes. Elle pense qu’elle n’arrivera pas à être aussi cruelle ensuite. Je pense le contraire. Il faudra bien qu’elle passe sa rage quelque part. Parfois les parents manquent de patience. Ça lui prendra un punching bag. Les mauvais clients peuvent très bien faire l’affaire dans ces cas-là. Je me rapproche doucement d’elle quand elle parle de cet enfant qui deviendrait une faiblesse. Pour ça, je peux entièrement le lui accorder. Ça ne sera pas simple. Ce sera un point faible, mais on fera tout pour le protéger, pour qu’il soit en sécurité. Ou pour qu’elle soit en sécurité. On ne sait jamais. Je deviendrais complètement cinglé si j’avais une fille, je crois. Je l’enfermerais dans une tour jusqu’à son mariage et je choisirais moi-même ses fréquentations. Bon, sans doute que ça n’ira pas jusque-là, mais je suis déjà parano, alors je doute fort que j’arriverais à supporter ces jeunes hommes qui finiront par lui tourner autour. Je la pousse sur le dos, tout en délicatesse. Je me retrouve sur elle mais je ne tente rien même si en temps normal je n’aurais pas hésité à me jeter sur elle. J’ai envie de la couvrir de baisers et je frissonne légèrement en sentant son corps contre moi. Je lui ferais l’amour, mais ce n’est pas le moment. Elle m’a interrompu tout à l’heure, il vaut mieux terminer cette discussion avant de retenter l’expérience. Je sens son ventre sous ma respiration, je l’imagine enceinte de plusieurs mois. Si elle l’est réellement, et si elle décide de le garder, je ne peux pas nier que je serai heureux. Je serais même plus qu’heureux si c’est le cas. Pour toutes ces fois où j’ai regretté mon mariage par le passé car je savais que ce n’était pas l’union que j’espérais pour avoir un enfant. Mon visage enfouit dans son cou, je me laisse aller et lui expose le fond de ma pensée. J’aimerais vraiment, si elle est enceinte, qu’elle garde ce bébé. Je le vois comme une bénédiction, comme un signe qui montre que nous sommes sur la bonne voie si ça se trouve. Après m’avoir aidé à assassiner mon ex-femme, voilà qu’elle se retrouve enceinte de moi. Le hasard fait drôlement bien les choses, c’est une vie pour une autre, si on peut dire ça ainsi. J’ai peur qu’elle prenne mal mon désir de garder cet enfant, de devenir père. Je ne veux pas la brusquer, mais pourtant j’ai l’impression qu’avec tous les arguments que je lui sors, c’est exactement ce que je fais. Elle voulait une descendance, elle l’aurait. Et j’aurais la mienne. Cet enfant aurait plus de pouvoir à sa naissance que certains hommes n’en auront jamais dans ce milieu. C’est terrifiant mais excitant à la fois. Je me redresse et roule sur le dos, puis je l’attire sur moi. Mes mains caressent son dos et je m’excuse. Je ne veux pas la bousculer et qu’elle pense que j’essaie de l’obliger. Je ne veux pas qu’elle se sente forcée d’accepter de garder le bébé si elle n’en a pas envie. Je ne veux pas la bousculer, lui faire sentir que c’est moi qui décide comme lorsque j’étais en prison. Bien sûr que j’aime avoir le contrôle, mais nous sommes deux maintenant. Dans un couple, il n’y a pas qu’une seule personne qui prenne les décisions. Je ne sais pas si elle accepterait de nous considérer comme tel. Elle me demande si je voudrais réellement garder ce bébé. Je sens son regard qui se fait insistant et je plonge mes yeux gris dans les siens. Je me mords un instant la lèvre inférieure, pensivement. « Oui, c’est exactement ce que je veux. Si tu es enceinte, je veux que tu le gardes. Mais seulement si tu veux le garder aussi. » Je la regarde un peu sévèrement. Je ne sais pas si elle irait jusqu’à accepter une grossesse uniquement pour me faire plaisir. Je ne pense pas. Auparavant, elle l’aurait sans doute fait, mais ça ne compte pas. Elle aurait fait n’importe quoi pour moi à cette époque-là. Je la sens poser sa tête contre mon torse et je souris doucement, posant ma main à l’arrière de sa tête. Je joue dans ses cheveux, la regardant pensivement. Tant de choses ont changé depuis. Je me demande ce que son père dirait s’il apprenait qu’elle est peut-être enceinte, de moi de surcroît. Il le prendrait peut-être bien. Après tout, c’est différent, ce n’est pas simplement coucher avec elle. Je lui propose littéralement de fonder une famille, à présent. Elle prend la parole et je l’écoute attentivement. C’est étrange qu’elle me parle ainsi, qu’elle s’ouvre à moi de cette façon. Depuis le début de la soirée, je redécouvre la Teodora vulnérable, la petite fille et non la femme forte que rien n’atteint. Je dépose un baiser sur son front, jouant toujours dans ses cheveux. Elle dit qu’elle est déboussolée et je l’attire un peu plus vers moi, la serrant dans mes bras avec tendresse. J’embrasse sa joue puis y dépose ma main avec douceur. Je souris en prenant un air rassurant. « Je comprends que ce soit difficile pour toi. Juste venir vivre avec moi te semblait compliqué, et pourtant tu t’en sors plutôt bien, non? On ira chercher un test demain matin. Quoiqu’il arrive, je ne te laisserai pas tomber. Qu’on soit tous les deux ou peut-être trois, je veux que l’on soit heureux, c’est tout ce qui compte. » Mes lèvres effleurent les siennes et je soupire légèrement avant de l’embrasser tendrement. Mon rythme cardiaque jusqu’alors calme s’est accéléré. « Je regrette pour tout ce que je t’ai fait subir. Tu ne méritais pas ça. Je veux me rattraper. Je t’aimais horriblement mal, ça ne sera plus jamais comme ça. Je t’aime tellement, tu n’en as aucune idée. » Mes mains se baladent sur son dos et se posent sur ses hanches. J’ai envie d’elle à cet instant précis, mais ce serait trop déplacé. Je serre doucement sa main dans la mienne et ma main libre caresse doucement son visage. Mon regard pétille et je reprends la parole spontanément. « Tu verras, tout va bien se passer mon amour. » Je ne l’ai jamais appelée ainsi, je ne crois pas avoir appelé qui que ce soit ainsi. C’est sorti tout naturellement, même si je sais qu’elle déteste les petits surnoms affectueux. J’ai peur de démarrer les hostilités de cette façon complètement idiote, après tout on ne sait jamais avec les hormones. J’ai peur qu’elle le prenne mal, déjà que je ne sais pas comment aborder le sujet du couple avec elle.
Emi Burton
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Mer 4 Mar - 17:04
« oui, c'est exactement ce que je veux. si tu es enceinte, je veux que tu le gardes. mais seulement si tu veux le garder aussi. » c'est fou comme à une époque, j'aurais garder cet enfant juste pour l'avoir lui. tout le monde sait qu'un enfant peut faire en sorte qu'un homme vienne vers vous ou vous choisisse. plusieurs fois quand j'allais à la prison, j'ai voulu arrêter les pilules. cependant, à cet époque, Kris n'était pas le seul homme avec qui je couchais. je n'aurais pas sû si cet enfant était le sien et il aurait fait en sorte d'avoir un test de paternité pour en connaitre la vérité. si je suis enceinte, cet enfant est le sien. ça ne peut pas être celui d'un autre vu que je n'ai couché avec aucun autre homme. il a été le seul. l'unique depuis plus d'un mois. ça vous parait étrange et bien à moi encore plus. comme quoi, je tiens plus à lui que je ne le dis. je ne lui dis peut-être jamais 'je t'aime' ou des mots tendres cependant il devrait prendre en considération ça. aucun homme n'a eu cette chance avec moi. au jour d'aujourd'hui, je ne ferais plus jamais aussi stupide que de garder un enfant, si je n'en ai pas envie. j'ai appris à me faire passer en premier, à faire seulement ce dont j'ai envie. je garde ma tête contre son torse et je sens sa main dans mes cheveux. si mon père était encore présent, il n'aurait pas vraiment que je tombe enceinte avant d'avoir été marié. il avait des principes. il aimait que les choses soient fait dans l'ordre. je ne dis pas qu'il aurait voulu que je reste vierge jusqu'au mariage. il ne le disait pas mais il savait que je ne l'étais plus. il pensait juste que je n'allais pas de droite à gauche, que je restais sage. il aurait fait en sorte que j'épouse Kris pour que je ne sois pas une mère célibataire. ça, personne, ne connaissait ce côté de Teodor Macek même si tout le monde savait qu'il avait des principes qu'il fallait suivre pour attirer ses foudres. « je comprends que ce soit difficile pour toi. juste venir vivre avec moi te semblait compliqué, et pourtant tu t'en sors plutôt bien, non ? on ira chercher un test demain matin. quoiqu'il arrive, je ne te laisserais pas tomber. qu'on soit tous les deux ou peut-être trois, je veux que l'on soit heureux, c'est tout ce qui compte. » accepter d'habiter avec lui, a été un grand changement dans ma vie. j'ai toujours connu notre maison de New-York. mais habiter chez lui, c'est se dire que les choses deviennent sérieuses. le sérieux et moi, ça à toujours fait deux. aucun homme n'a réussi à me donner l''envie de penser à quelque chose de concret, à quelque chose de solide. Kris, c'est différent. il a été marié, il a vécu avec une femme. il sait le faire. il sait ce que ça engage, il connait le chemin. pour moi, ce n'est qu'un début et ça risque d'être difficile. ça risque de prendre du temps à chaque fois. je ne suis pas totalement habitué avec vivre avec quelqu'un. donc mettre une nouveauté par-dessus le tout, rendra les choses encore plus compliquées. « habiter avec quelqu'un, c'est plus facile que ça. je me suis même pas encore habituée à tout ça. ça fait qu'un mois, Kris ? contrairement à toi, je n'ai jamais été dans une relation stable. je n'ai connu que les sauts de lit en lit. toujours de l'instabilité. tu crois vraiment qu'ils vont nous laisser sortir pas avant demain matin ? » ses lèvres touchent les miennes. je sens sa respiration. puis il m'embrasse tendrement, passionnément. le genre de baiser qu'il me donne quand on est entrain de faire l'amour ou qu'il a envie de le faire. quand on en aura fini avec cette discussion, je crois que j'aurais vraiment besoin de ça. de m'envoyer en l'air pour oublier pendant plusieurs minutes tout ce qui est difficile. c'est une activité où on est sur la même longueur d'ondes. où on s'entend à merveille. « je regrette pour tout ce que je t'ai fait subir. tu ne méritais pas ça. je veux me rattraper. je t'aimais horriblement mal, ça ne sera plus jamais comme ça. je t'aime tellement, tu n'en as aucune idée. » ses mains sont dans mon dos. j'aime cette façon qu'il a de le faire courir sur ma colonne vertébrale. ça me procure tellement de choses en même temps. en faites, ça me donne encore plus envie de lui. je sens la précision de sa main dans la mienne et son autre main sur mon visage. je me demande pourquoi son regard pétille comme ça. j'ai bien entendu qu'il a dit qu'il m'aimait. ce n'est pas la première fois et je ne pense pas que ça soit la dernière. il en veut un en retour, et c'est normal. je ne peux toujours pas. « tu verras, tout va bien se passer mon amour. » c'est difficile de l'entendre encore me dire des mots doux pourtant il le fait assez souvent depuis que je suis chez lui. je crois qu'il le fait de plus en plus. avant je ne voulais pas en entendre parler. je ne voulais pas entendre de mots doux, trop difficile et trop romantique à mon goût. une dose de romantisme qui m'écœurait. on s'habitue à ça à force d'en entendre. je ne vais rien lui dire ce soir. en faites, je crois qu'il faut que je lui parle d'autres choses. je pense qu'il est temps que je lui parle franchement. « il peut être tant que tu le saches. dès l'instant où je t'ai vu chez nous, c'était comme si je voyais mon chemin tout tracer. je n'étais qu'une enfant et pourtant, je savais ce que je voulais. au fur et à mesure, mon rêve n'est devenu plus qu'un champs de ruine. alors j'ai fait la seule chose qui me permettait de me protéger. j'ai fait en sorte de plus jamais ressentir le moindre sentiment. j'ai fait en sorte de mettre une barrière autours de mon cœur. » je sais qu'il attend certaines choses de moi. je sais qu'il voudrait que je sois plus expressive, que je lui dise certaines choses. je n'en suis pas encore capable. alors pour une fois, je mets mes tripes sur la table, je m'ouvre à lui. ce n'est pas facile et j'ai dû prendre mon courage à deux mains pour faire ce que je suis entrain de faire. je lui parle de la première fois que je l'ai vu. de cette première fois où je n'étais qu'une enfant et que je savais ce que je voulais. un rêve était né en moi. un rêve fou mais possible. parce qu'enfant, on pense que tout est possible. plus le temps a passé, plus le rêve a commencé à disparaitre. un mariage. des coups de gueule à la prison. des mots durs. des gestes durs. mon éloignement. pour moi, c'était terminé. je ne voulais plus avoir de rêve, je ne voulais plus penser aux projets pour le futur. toute la souffrance, je voulais l'écraser comme un insecte. je voulais enlever toute douleur. le seul remède a été d'abandonner les sentiments, de plus en avoir. de ne plus m'accrocher à quelqu'un. ne plus faire de projets. « tu attends peut-être certains mots, certaines choses. tu dois comprendre que j'ai été brisé. et tu en connais le responsable. » il n'a pas besoin de réfléchir puisque le responsable n'est en autre que lui. il a été mes plus beaux souvenirs mais aussi les plus mauvais. je me rappelle de ces sensations fortes qu'on aime éprouvé. un regard qui vous donne des papillons dans le ventre. le bonheur de coucher avec lui une première fois, pas forcément de la façon que j'aurais voulu. puis il y a eu tout le reste. « c'est du passé cependant je dois apprendre à ressentir des choses. » il faut que je laisse que j'ouvre mon cœur à nouveau. il faut que je retire cette cage de fer.
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Jeu 5 Mar - 5:18
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
J’essaie le moins possible de penser qu’elle puisse avoir couché avec un autre homme depuis qu’elle est revenue, depuis que nous sommes ensemble. Il est toujours possible que ce bébé ne soit pas le mien. Qu’elle ait été voir ailleurs malgré toute la confiance que je lui ai accordé. J’essaie d’éviter d’y penser, je sais que si je la questionne elle n’aimera pas ça. Après tout, pourquoi elle me mentirait? Si elle avait un doute, elle serait catégorique pour l’avortement, elle ne me demanderait pas ce que j’en pense. Ou peut-être qu’elle a peur de ma réaction. C’est étrange comme le temps peut changer les choses. À une époque, je l’aurais sans doute tuée si elle m’avait annoncé qu’elle était enceinte. J’aurais été furieux, et il aurait été hors de question qu’elle garde ce bébé. Pourtant aujourd’hui, on ne sait même pas si elle est réellement enceinte et je crève d’envie qu’elle garde cet enfant. C’est un tout autre monde. Son père n’est plus là pour juger, Olivia n’est plus dans mes pattes. Car j’avais peur du jugement de Teodor Macek. Mais comment l’expliquer à Teo, ça je ne le sais pas. Son père n’aurait pas voulu que je fasse avec sa fille la même chose que je faisais avec mon épouse. Pour les quelques fois où il m’a entendu lui hurler dessus au téléphone, les gens savaient bien que notre couple n’était pas idyllique, bien loin de là. Personne ne jugeait, par contre. Je n’étais pas le seul dans le milieu à frapper les femmes. Encore aujourd’hui, si on ose me manquer de respect je ne fais pas de discrimination. Toutefois je ne frapperais pas Teodora. La gifle du club m’a appris ma leçon. Seulement, je sais bien que son père n’aurait pas cru à mes promesses. C’est difficile de croire que quelqu’un puisse changer aussi radicalement. Je la serre dans mes bras pour la rassurer. Ça fait si étrange de la voir comme ça, ce soir c’est comme si elle se mettait à nu dans tous les sens du terme. Je ne l’ai jamais vue ainsi, aussi fragile et sensible. Une partie de moi se dit que ce doit être les hormones qui font ça, qui la rendent aussi sensible. Puis l’autre se dit qu’elle craque peut-être enfin, que je vais peut-être finalement réussir à la faire s’ouvrir à moi. Le chemin sera long, et la partie est loin d’être gagnée certes, mais j’ai confiance que je vais finir par y arriver. La gardant contre moi, je respire l’odeur de sa peau. Elle sent légèrement l’huile à massage, mais l’odeur n’est pas déplaisante. Mes lèvres caressent son épaule puis je regarde le fond de la pièce quand elle me répond sur le point qu’elle a réussi à s’adapter à la vie chez moi. Elle me dit que c’est encore difficile pour elle de s’y faire, puis me remet en face que j’ai été dans une relation à long terme, un véritable couple contrairement à elle. Je n’aime pas l’entendre parler du fait qu’elle couchait à gauche et à droite, et par réflexe je la serre un peu plus contre moi. Je n’aime pas l’imaginer courir les hommes ainsi. Pas elle, je l’estime beaucoup trop pour ça. J’ignore s’ils vont nous laisser sortir avant demain matin, ou s’ils vont nous laisser sortir demain matin comme ils doivent le faire. On pourrait bien appeler la police, si ça dégénère. Je retiens un sourire à cette pensée. Deux criminels qui appellent la police parce qu’ils sont emprisonnés dans une salle remplie de jouets sexuels. Le scénario est ridicule. J’effleure ses lèvres puis l’embrasse. Un baiser rempli de tendresse et aussi de passion. J’ai envie d’elle, mais j’ai aussi envie de terminer cette discussion, que tout soit enfin clair. Je ne veux plus qu’elle doute ou qu’elle s’inquiète. Mon rythme cardiaque s’accélère et je commence à perdre le souffle lorsque je prends la parole. Tout sort sur un coup de tête. Je m’excuse pour tout ce que je lui ai fait subir alors qu’elle venait me voir en prison. Elle recherchait de l’affection, mon attention, et moi je me moquais d’elle, prenant sans jamais lui donner la moindre tendresse. Quand je repense à certaines de mes paroles, j'ai envie de vomir et particulièrement honte de moi. Je lui ai dit des choses que je ne pensais pas, simplement pour lui faire mal. Je voulais qu’elle disparaisse, mais lorsqu’elle est partie ça m’a fait plus mal que je ne l’aurais cru et que j’ai voulu l’admettre. Je l’aimais déjà, à l’époque. Mal, mais tout de même. Ça m’a pris tout ce temps pour le réaliser. Mon regard pétille quand je la regarde, sans aucune raison. Elle est belle allongée comme ça, même si son regard semble voilé par l’inquiétude, ou quelque chose d’autre qui n’est pas de la joie encore. Peut-être qu’elle n’a pas apprécié le ‘mon amour’. Je ne l’ai jamais appelée ainsi. C’était tellement imprévu, je n’y ai pas songé. À l’habitude, je ne lui donne pas de petits surnoms. Le seul que je me permets, c’est ‘princesse’ car c’est le seul qu’elle n’abhorre pas. Elle n’aime pas les petites attentions, sans doute car elle n’en a jamais reçues. Avec elle, j’ai parfois l’impression d’apprivoiser un animal sauvage. Je souris légèrement à cette pensée. Ma main serre toujours doucement la sienne, mais sa jumelle cesse de caresser son visage lorsqu’elle décide de se mettre à parler. Ma main libre se repose sur son dos, caressant sa colonne vertébrale du bout des ongles, sentant sa peau frissonner sous mes doigts. J’adore sentir l’effet que ça lui fait, il m’est arrivé de le faire pendant un bon quart d’heure une fois après l’amour, simplement pour la sentir frémir encore un peu sous mes doigts. Sa voix claire résonne dans la pièce silencieuse, et dans ce qu’elle m’annonce, il y a certaines choses dont je me doutais déjà. Des choses qu’elle a niées auparavant, et d’autres que je n’aurais jamais cru qu’elle oserait admettre. Quand elle me parle d’elle enfant, je pense à mon premier voyage aux États-Unis. C’est flou dans mon esprit. Je me rappelle que le voyage en avion avait été pénible, et que dans le bureau de Macek, on parlait le roumain, une langue que je ne maîtrisais pas à l’époque. J’ai croisé sa sœur en premier lieu, mais je ne lui ai pas parlé. Je ne parlais pas anglais, de toute façon. Puis son frère, à qui je n’ai pas parlé. Il était plus jeune que moi, mais pas tant que ça. J’ai eu un peu pitié de lui, pendant un instant, car son père ne le mêlait pas à ses affaires. Teodora, elle, est entrée sans prévenir dans le bureau de son père pendant qu’il signait des papiers. Elle n’avait probablement que cinq ans à l’époque. Je souris en y repensant, déjà à l’époque elle faisait ce qu’elle voulait. Je ne crois pas qu’elle se souvienne de moi à cette époque. Elle doit plutôt se rappeler de ma première véritable visite seul à seul avec son père. C’était bien longtemps après, elle avait quatorze ans et moi vingt-quatre. J’étais marié depuis peu, bercé par l’illusion que ce mariage allait durer. Teo me semblait être une petite fille gâtée à cette époque, la petite princesse de son père. Je ne la voyais pas comme une future trafiquante d’armes. Elle me raconte à quel point je l’ai blessée. À quel point je lui ai fait du mal. J’ai détruit ses rêves d’enfant, en même temps ce n’était pas vraiment ma faute. Jusqu’à un certain point, ce n’était pas volontaire. Si je l’avais repoussée jusqu’au bout, ça n’aurait pas été aussi cruel. Je soupire doucement quand elle parle de cette barrière qu’elle a instaurée pour ne plus penser à ses sentiments. Puis je déglutis difficilement quand elle me parle de mes attentes. Effectivement, j’attends qu’elle me dise que c’est réciproque, qu’elle laisse tomber sa garde enfin. J’attends qu’elle me dise enfin qu’elle m’aime, mais il est de plus en plus clair que j’ai forgé mon propre malheur et que je risque d’attendre bien longtemps. Je suis le seul coupable dans cette histoire. J’ai l’impression que mon cœur se resserre à chaque seconde et je garde Teodora dans mes bras de peur qu’elle ne décide subitement de partir. Elle ne pourrait pas aller bien loin, certes, mais tout de même. Elle me dit qu’elle devra apprendre à ressentir des choses, donc des sentiments positifs. Ça me brise le cœur en miettes de savoir que tout ça est de ma faute. Ma main qui serre toujours la sienne se pose sous son menton et je plonge mon regard dans le sien. « Je vais attendre le temps qu’il faudra. » Je dépose un baiser sur ses lèvres. Rien à voir avec ces baisers passionnés que je lui donne lorsque j’ai envie d’elle. Juste de la tendresse pour lui prouver que je dis la vérité. Je me redresse légèrement, m’appuyant contre le sommier, puis l’attire contre moi en la redressant par la même occasion. Je pose une main sous ses fesses, l’autre entourant sa taille pour la retenir collée à mon torse. Sa peau est chaude, ce qui est loin d’être déplaisant. « Et puis je peux te faire ressentir plein de choses, si tu en as envie. » Je lui lance un sourire malicieux ainsi qu’un regard rempli de sous-entendus. J’ai envie de dédramatiser la situation. Je sais qu’elle est très sérieuse, et qu’il ne faut pas plaisanter avec ça, mais en même temps, si elle ne voit pas les bons côtés, ce sera assez difficile de la rendre heureuse. Je plaque un nouveau baiser sur ses lèvres, plus long celui-ci. Plus charnel. Mes mains se glissent sous ses cuisses et les ramènent autour de mes hanches et je la prends dans mes bras, la déposant dans les oreillers. Je préfère mon lit, mais on ne fera pas les difficiles. Je prends doucement ses mains et dépose un baiser sur chacun de ses poignets, déposant ses bras sur mes épaules. J’effleure ensuite ses genoux, remontant sur ses cuisses avec lenteur. Ma bouche a pris possession de la sienne à nouveau, puis dérive le long de sa mâchoire jusqu’à son oreille. Je souris alors que je prends la parole, chuchotant calmement à son oreille. « C’était pas très romantique, notre première fois, tu crois pas? » Souriant toujours, je ne lui laisse pas le temps de répondre, lui volant un nouveau baiser. Mes doigts effleurent sa peau, remontant sur son corps. Mes ongles tracent un chemin imaginaire, zigzaguant sur elle avec douceur. « Je crois que comme ça, ç’aurait été parfait. Enfin moins les jouets douteux. » Mon regard pétille et je dépose un baiser sur son menton. « Je t’aurais emmené dans une chambre d’hôtel, mais seulement parce que ton père m’aurait dévissé la tête s’il avait su. » Sans aucun doute qu’il m’aurait assassiné, s’il avait appris que je tournais autour de sa fille. Si Olivia n’avait jamais été dans le décor, ç’aurait été beaucoup plus facile. La première fois où Teodora m’a réellement tourné autour, elle avait seize ans. J’étais marié, et bien entendu beaucoup plus âgé qu’elle. C’était plus simple de la voir comme une enfant. « Et puis je parie que les gamins de seize ans étaient pas aussi forts pour donner que pour recevoir. » J’arque un sourcil et souris un peu moqueusement. Les adolescents ont tendance à être plutôt brouillons dans ce domaine, et je ne doute pas qu’elle a dû s’ennuyer au lit avec ces idiots. Mes mains continuent leur chemin et remontent jusqu’à ses côtes, et mes jambes qui se sont immiscées entre ses cuisses fléchissent peu à peu. « Je refuse de croire que l’on aura pas droit à notre Saint-Valentin cliché et romantique. Pas toi? » Je dépose un baiser sur son nez avant de l’embrasser tendrement, puis me loge en elle doucement.
Emi Burton
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Ven 6 Mar - 21:12
je n'ai jamais été aussi ouverte. je n'ai jamais autant dévoilé de choses. à l'ordinaire, une fille a toujours une meilleure amie à qui elle raconte chaque partie de sa vie dans les moindres détails, des informations croustillantes jusqu'aux plus grandes peurs. je me suis toujours contenté d'être peu entouré. toujours quelques amis qu'on pouvait compter sur les doigts de la main. mais jamais aucun n'a été au courant de tout sur moi. déjà aucune chance pour qu'il sache pour le trafique. ils venaient jamais chez moi, ils auraient eu le droit à l'interrogatoire de Monsieur Macek. s'ouvrir aux autres n'a jamais été mon fort. en même temps dans notre famille, on n'évoquait pas beaucoup les choses. mon père n'était pas un homme qui parlait de sentiments. ma mère non plus. bien qu'on a toujours su l'amour qu'ils nous portaient, ils l'exprimaient d'une autre manière. je ne rejette pas la faute sur eux parce que je sais que ma sœur a toujours été très expressive. j'aurais pu être comme elle. seulement, je crois que c'est une chose qui a encore été plus difficile dès l'instant où Kris est rentré dans ma vie. je voyais les choses d'une autre manière. je voyais ma vie autrement. à quatorze ans, les choses semblent plus simples. il avait dix ans de plus que moi. ça choquait à cet époque et pourtant moi je m'en foutais carrément. Kris était l'homme que je voulais, l'homme dont j'étais capable de tout. je me foutais qu'il soit marié, je me foutais de l'avis de mon père. je savais qu'il me voyait comme une gamine, je le voyais dans ces yeux. et puis, j'ai grandit. j'ai changé, mon corps a changé. j'avais des cartes en main pour le séduire, pour l'attirer vers moi. j'avoue que Kris fait partit du faite que je n'ose plus dire 'je t'aime', plus dire des mots doux. il était le seul à qui je voulais le dire quand il a été plus dans la brutalité qu'autre chose. il me garde dans ses bras et après avoir tout dit, je calle ma tête contre son torse pour ne pas le regarder dans les yeux. j'ai peur de sa réaction. j'ai peur qu'il soit contrarié ou en colère. pourtant il pose sa main sous mon menton pour me relever la tête et me regarder droit dans les yeux. « je vais attendre le temps qu'il faudra. » certes, il me faudra du temps. il faudra que je retrouve cette confiance. cette confiance qui peut me laisser dire des choses romantiques et du fond du cœur. il dépose un baiser délicat et doux. un baiser tendre qui montre parfois plus de choses que des mots. de toute façon, même s'il n'est pas prêt à attendre, il n'aura pas le choix. je ne peux pas me changer. s'il me veut, c'est comme ça et pas autrement. il se redresse et m'entraine avec lui. il me garde tout contre lui avec une main sous mes fesses et une autre autours de ma taille. « et puis je peux te faire ressentir plein de choses, si tu en as envie. » je sais de quoi il parle. et ça, je sais faire et je sais m'exprimer dans ce genre de moments. au moins, je peux dire que je suis bonne dans un domaine. ça rattrape le reste. on ne peut pas être parfaite, je le sais. bien que j'aime plus souvent le faire croire. j'aime montrer que je suis sûre de moi. ça fait toujours bonne impression surtout quand il s'agit du business. quand on sait ce qu'on veut, les autres voient en vous quelqu'un de fort. ils essayeront moins d'aller dans un autre sens que le vôtre. « je ne demande qu'à avoir. » après lui avoir dis ce que j'avais sur le cœur et il fallait que je lance quelque chose de simple et de malicieux. chose que je maitrise plus. il était lui aussi dans ce jeu avec sa petite phrase. je suis contente que les choses ne continuent pas sérieusement. c'est droit dur ce séreux mais je sais que parfois il faut dire les choses. et c'était le moment de le faire. on était dans le sérieux avec le fait de quoi faire si j'étais enceinte. et puis, Kris m'a dit plusieurs fois qu'il m'aimait donc je devais dire quelque chose pour qu'il ne pense pas que je lui mens et que je le manipule. j'ai le droit à un baiser plus intense. mes cuisses sont autours de ces hanches et il me pose dans les oreillers. je reprends un sourire sur mon visage. des baisers sur mes poignets, puis mes bras se retrouvent sur ses épaules. je sais que c'est une chose qu'il aime puisqu'il le fait très souvent. plus il m'embrasse, plus je sens le désir monter lentement dans tout mon corps. chaque baiser me fait frissonner. ça rend encore la chose meilleur que d'avoir étéé coupé dans l'élan tout à l'heure. et puis, ça fait jamais de mal de savoir nous contrôler pour avoir une discussion importante. nous ne sommes pas des bêtes après tout. « c'était pas très romantique, notre première fois, tu crois pas ? » alors là, aucune chance pour dire qu'il était romantique. de toute façon, rien que dire que c'était dans une prison, on descend directement en-dessous de la ligne du romantisme. surtout que la pièce était morne, froide et lugubre. je ne parle pas du lit affreux qui faisait plus de bruit que dans le confort. aucun autre meuble. aucune fenêtre. je n'y allais pas pour l'endroit. loin de là. ils auraient pû faire mieux quand même. quand je pense au couple qui ne peut se vor très rarement, ils ne doivent pas être très heureux d'une pièce comme ça. je ne parle pas d'une chambre d'hôtel mais quelque chose de plus heureux, qui fasse moins prison. j'aurais pû vouloir oublier cette première fois pourtant je n'oublierais pour rien au monde le fait que j'ai réussi à le faire craquer. j'ai voulu dire quelque chose mais je n'eu pas le temps. il m'embrassa pour qu'aucun son ne sorte de ma bouche. c'est fou comme il connait chaque chose qui me mette dans tous mes états. il sait user de ses mains à merveille et moi j'ai l'impression d'être une marionnette. dans le bon sens du terme, pas dans l'autre sens. « je crois que comme ça, ç'aurait été parfait. enfin moins les jouets douteux. » ces gestes sont tendres, délicats, doux. il y va doucement. c''est loin de ressembler à notre première fois mais là, ça ressemble à une première fois normale. une première fois où on apprend à connaitre l'autre, où on découvre un corps, des sensations. une première fois, c'est le signe de nouveauté. les premières fois, c'est toujours excitants parce qu'on connait pas les personnes. c'est l'une des autres raisons qui m'a fait vouloir ne garder un homme que pour une fois. « je t'aurais emmené dans une chambre d'hôtel, mais seulement parce que ton père m'aurait dévissé la tête la tête s'il avait su. » la chambre d''hôtel, ça fait vraiment cliché. mais c'est toujours plus agréable qu'un autre endroit. moi ça m'a jamais gêné de ne pas le faire dans un lit. mais il est clair que ma première fois avec lui, j'aurais préfère le faire dans un bon lit que dans le lit miteux de la prison. c'est sûr que mon père n'aurait pas aimé voir un garçon dans ma chambre et surtout dans mon lit. il n'en jamais eu l'occasion, j'ai toujours eu trop peur des conséquences. mon père, je le respectais. je ne pouvais pas faire une telle chose. j'aurais eu trop honte de moi et lui, ne m'aurait pas vu comme sa gentille petite fille. je ne pense pas qu'il lui aurait simplement dévissé la tête. je crois qu'il aurait fait pire. quand il s'agissait de sa fille, mon père n'y allait pas doucement. il n'y allait pas de main morte. « dévissé la tête est gentil par rapport à ce qu'il t'aurait vraiment fait. » dis-je en plaisantant. Kris connaissait assez mon père pour savoir de quoi il était capable ou pas. papa savait que Kris était marié, quand j'avais posé des questions sur lui, il me l'avait dit. c'était de cette manière que je l'avais appris. papa ne sait jamais posé de questions, pour lui j'étais curieuse, c'est tout et puis Kris était un partenaire. il pensait que je voulais en apprendre plus pour le business alors que ce n'était pas ce que j'avais en tête. loin de là. « et puis je paris que les gamins de seize ans étaient pas aussi forts pour donner que pour recevoir.» je n'ai pas couché souvent avec des gamins de mon âge. ma première fois, si. généralement, ils étaient plus vieux que moi. je trouvais que je prenais plus mon pieds et que c'était mieux pour moi. l'expérience comme dirait certains. moi je dirais plus la maturité. à seize ans, les garçons sont des gamins encore. ils veulent le coup, c'est tout, pour faire leur beau devant leurs copains. ils ne cherchent pas à donner du plaisir. quand vous simulez, ils sont tous heureux comme des idiots. il continue ses caresses. je ne dis rien. je ne lui dis pas que j'allais pas souvent avec des gamins. je sais qu'ils aiment pas quand je parle des hommes qui sont passé dans mon lit. « je refuse de croire que l'on aura pas droit à notre Saint-Valentin cliché et romantique. pas toi ? » « tu as oublié la rose et le diner au restaurant. j'accepte de passer directement au dessert. » j'aime jouer sur les mots s'amuse. je n'aurais jamais accepter un diner au restaurant pour pas qu'on nous voit ensemble. et la rose, c'est le truc romantique à souhait qui fait saliver les femmes.
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Sam 7 Mar - 0:44
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Elle ne demande qu’à voir, qu’elle me répond lorsque je décide de faire prendre un tout autre tournant à notre discussion. Le contraire m’aurait étonné, je dois dire. Je souris, elle se laisse prendre au jeu et je dois dire que ça ne me déplaît pas. C’est quelque chose que j’adore avec elle, on peut passer de la discussion la plus sérieuse du monde à des sourires et des remarques malicieuses en quelques instants. J’ai appris à la déchiffrer un peu, du moins pour ce qu’elle m’a autorisé à comprendre. Je sais qu’il m’en reste long avant de la connaître vraiment. Au moins je sais comment éviter les drames et réduire les risques d’engueulades à pratiquement zéro, et jusqu’à présent toutes les assiettes de la maison sont encore intactes. Ça peut paraître cliché, mais je ne me soucie même plus de verrouiller la porte de l’armurerie comme au début. Mes lèvres se collent aux siennes et je ferme les yeux un instant pour savourer le baiser auquel je mets une intensité qui n’est en rien comparable à celui d’il y a quelques minutes. Je mordille sa lèvre inférieure, la suçant doucement. Quand je m’en détache, je remarque que sa bouche est un peu plus rouge qu’à l’habitude. Peut-être meurtrie par les nombreux baisers, toutefois ce n’est pas ce qui va m’arrêter. Il n’y avait aucune tendresse quand je l’embrassais en prison. Souvent pour la faire taire, même si à l’époque j’adorais l’entendre crier mon nom. Pas pour les mêmes raisons. Mes mains longent ses jambes, traçant le galbe de ses cuisses alors que je la serre contre ma taille de façon à ce qu’elle s’accroche à mes hanches. Je la laisse tomber doucement sur le matelas et mon caresse son corps nu du regard, lui rendant son sourire. J’aime la voir sourire ainsi, même avec tout ce qu’elle m’a dit c’est une petite consolation de voir que je réussis au moins à faire ça. Je n’attends pas bien longtemps avant de me rapprocher d’elle à nouveau, de toute façon c’est difficile de résister. Mon bassin se colle à son bas-ventre et je saisis ses mains avec douceur. Encore une fois, on est loin de la prison ou du club où je saisissais ses poings pour la plaquer contre le mur, ou dans le passé sur une des rares pièces du mobilier dans la « chambre » si on pouvait vraiment appeler ça ainsi. Je dépose des baisers sur ses poignets, mes pouces caressant les paumes de ses mains. C’est du passé maintenant, mais même si je me répète que je dois cesser d’y penser, je suis rongé par la culpabilité. Mes gestes n’ont pas été sans conséquence, la preuve, elle est ici aujourd’hui incapable de me dire qu’elle m’aime. Je fais glisser ses bras sur mes épaules, j’aime sentir le contact de sa peau sur mon dos même si ça me fait frissonner. Mes mains se posent sur ses genoux et mes doigts remontent en dessinant sur sa peau du bout des ongles jusqu’à ses cuisses. Elle frissonne sous mes baisers, m’encourageant à continuer alors que je pars à la recherche de son cou. J’effleure le lobe de son oreille quand je lui demande pour notre première fois. N’importe quoi aurait pu battre ça de toute façon. C’était pire que le cliché du siège arrière de la voiture, avec le matelas grinçant sur le lit en acier. Combien de couples avaient couché sur ce lit avant nous? Bien entendu, dans un hôtel ce n’est pas vraiment mieux, mais c’était tellement impersonnel. Je crois qu’elle était plus excitée à l’idée d’avoir finalement gagné que par l’acte en lui-même. Rien à voir avec maintenant. Je l’empêche de répondre en l’embrassant, sachant de toute façon quelle sera sa réponse. Mes doigts continuent leur chemin sur sa peau, j’effleure à présent son ventre du bout de mes digitales, remontant jusqu’à la courbe de ses seins avec lenteur. Mes mains se posent sur sa poitrine, puis je murmure à nouveau à son oreille. N’importe quel hôtel légèrement luxueux aurait fait l’affaire. Je la connais assez pour savoir qu’elle n’aurait jamais accepté un motel miteux, et je n’apprécie pas les trous à rats non plus. Si son père avait su – et même aujourd’hui s’il savait – je n’aurais pas donné cher de ma peau. Je ne sais pas s’il m’aurait vraiment tué pour avoir couché avec sa fille, quoi que je n’en doute pas, au fond. La façon dont il la regardait, quand il l’appelait sa princesse… Un jour, je lui ai demandé de ne plus avoir affaires à elle. Je ne voulais plus avoir à la rencontrer, seulement lui. Je ne supportais plus Teo et ses petits jeux de séduction, et je me souviens clairement avoir vu le regard de son père. Il a accepté, mais ce jour-là j’ai vu au fond de ses yeux qu’il y avait quelque chose. Comme si le fait que je préférais ne pas avoir à fréquenter Teodora était un affront. Alors imaginer un seul instant qu’il me trouve dans le lit de sa fille, c’est un peu comme imaginer une mort longue et douloureuse. Elle me le confirme et je souris contre son cou. Mon ventre caresse le sien, je peux sentir la chair de poule sur nos deux corps sous la friction. Je redresse bientôt ma tête, puis sans réfléchir, je lui lance sur un petit ton moqueur qu’elle n’a pas dû s’amuser avec les garçons de son âge. Elle ne me répond pas à ce propos, sans doute car elle sait que je suis jaloux de nature, et qu’elle n’a pas envie de me contredire mais pas de me mentir non plus. Si ça se trouve, elle n’a jamais aimé les hommes de son âge. Peut-être qu’à la base, j’ai seulement eu de la chance de tomber dans ses critères de sélection. Je n’ai même pas besoin de ses commentaires ou qu’elle me parle des hommes qu’elle a connu, en fait. Je suis bien capable de me torturer seul avec ma simple imagination. Mes mains sur ses seins remontent jusqu’à ses côtes, je me mords la lèvre inférieure alors que je relève la tête pour la regarder dans les yeux. Elle est tellement belle, allongée comme ça. Ses cheveux coulent de chaque côté de l’oreiller et je m’approche de ses lèvres pour murmurer contre sa peau. Je ne sais pas pourquoi je parle tout bas. Ça ne sert à rien, il n’y a personne pour nous entendre. Peut-être le maire et ses caméras, s’il y en a réellement. Je parle calmement, doucement. Probablement pour compenser toutes ces fois où je lui ai hurlé dessus sans raison, sauf bien entendu car j’en avais envie. Malgré le pépin de tout à l’heure, j’ai tout de même envie de célébrer cette Saint-Valentin. Aussi ridicule soit cette fête, j’ai envie de me prêter au jeu, après tout on est là pour ça. Je souris quand elle me répond que j’ai passé l’étape du dîner et de la rose. Je fais une petite moue, faussement offusqué qu’elle me reproche de tels clichés. Je sais bien qu’elle s’en moque, en réalité. « La rose? Des plans pour que tu la laisses mourir sur le comptoir de la cuisine. Et te connaissant tu n’aurais même pas mangé ton assiette. » Je dépose un baiser sur son nez, puis un autre sur ses lèvres.
Emi Burton
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Lun 9 Mar - 22:55
je me sens mieux et plus à ma place quand les choses deviennent moins sérieuses. c'est comme si j'étais faite pour les plaisanteries et les ce qui ne demande aucun attachement. je ne peux m'empêcher de lui répondre tout aussi malicieusement. ça ne serait pas aussi drôle si je ne l'avais pas fait. je ne dévoile pas beaucoup de choses de moi. dès l'instant où j'ai parlé de grossesse, j'ai commencé à en dire un peu plus, à me dévoiler légèrement bien qu'il y a encore pleins de choses que Kris ne connait pas de moi et de ma façon de faire. ce n'est pas moi qui irait casser les assiettes quand je suis en colère. non, ce que je fais généralement, c'est frappé dans quelque chose. dans un mur la plupart du temps. j'ai déjà réussi à faire un trou dans un de ses murs pas épais. par contre, quand je commence à faire, il faut mieux ne pas venir me voir. c'est la chose que je fais quand je suis vraiment énervée et que j'ai besoin de me lâcher sur quelque chose. même si ma bouche est rougis, je ne ressens aucune douleur. c'est juste à cause du fait qu'il m'embrasse, une réaction ordinaire. je m'accroche à ses hanches et je le laisse me faire tomber sur le matelas. tout à l'heure, on était dans le fait qu'on devait résister. là, je ne suis pas dans cette optique et lui non plus apparemment. en même temps, on peut se dire qu'on a réussi à le faire pendant assez longtemps. je sens son bassin se coller contre mon bas-ventre et tout de suite, je sens le désir reprendre le dessus. il caresse mes paumes, embrasse mes poignets. il est tout près de mon lobe quand il parle de notre première fois. en même temps, je ne pouvais pas m'attendre à autre chose alors que je voulais le faire céder en prison. il n'y avait pas dix milles scénarios. je ne m'attendais pas au luxe d'un bon lit avec une couette en plumes d'oie. je savais ce que je faisais. je savais à quoi m'attendre. je savais que c'était l'une de mes meilleures chances d'avoir Kris que de le séduire en prison. c'était le lieu idéal quand on sait qu'il ne pouvait pas s'enfuir et qu'on se sent seul dans ce genre d'endroit. on dit jamais non à un peu de compagnie. je ne sais comment il a fait pour tenir. je ne pourrais pas tenir dans un endroit où il n'y aurait que des femmes. j'ai appris à vivre dans un monde d'hommes, j'ai appris à me servir de leur présence. les femmes sont trop naïves, chiantes et faibles. je suis faite pour un monde d'hommes. plus j'avance, plus je m'en rends vraiment compte. cependant pour rien au monde, j'aurais voulu être un homme. je me sens totalement bien en tant que femme. et encore plus à cet instant précis, au vue du plaisir que je prends entre ses mains expertes. j'aurais voulu parler mais je n'en ai pas le temps, il a déjà ses lèvres sur les miennes. ses mains remontent sur mes seins, je me mords la lèvre inférieur. mon père disait vouloir me voir heureuse avec quelqu'un mais je sais qu'il n'aurait pas accepté n'importe qui. il aurait voulu quelqu'un qui lui plaise, quelqu'un qui pense capable de prendre soin de moi et d'assez costaud pour devenir un pillé de l'empire Macek. je crois que si j'avais débarqué avec un flic ou avec un ingénieur. je savais qu'il voulait quelqu'un à la hauteur. Kris était à la hauteur. je ne pense pas que ça lui aurait dérangé qu'il me sache avec lui. je crois que ce qu'il n'aurait pas aimé, c'est le fait que j'ai couché avec lui en prison, que je n'avais que dix-huit ans à cet époque. c'est plutôt le principe et le manque de principes qu'il aimait tant. mon père détestait qu'on puisse me faire souffrir. il ne voulait pas de ça pour moi. il disait que je ne méritais pas de connaitre cette douleur. que je devais avoir une vie parfaite de petite princesse. ça me faisait toujours sourire quand il m'appelait sa princesse. je ne portais jamais de robes, je me comportais bien plus comme un garçon que d'une fillette. je préférais me battre au lieu de jouer aux poupées. pourtant pour lui, j'étais sa princesse. il sourit contre mon cou. . il sait parfaitement de quoi je parle. je ne voudrais même pas offrir à mon pire ennemi la torture qu'aurait pû donner mon père à un homme couchant avec moi. j'ai encore plus envie de lui en sentant sa peau nue contre la mienne. je n'ai plus qu'une envie, c'est de le sentir en moi. il cherche vraiment à ce que je lui parle de mes aventures en me disant que les jeunes ne sont pas aussi doués. je ne vais pas dans son sens car je sais que ça peut l'énerver et qu'il peut être jaloux quand il le veut. j'aurais pû m'amuser de lui. je suis raisonnable. j'ai gouté à un peu de tout. je ne pense pas que j'ai aimé par rapport à l'âge. ça ne dépend pas de l'âge. tout dépend des personnes. tout dépend de l'ambiance. je veux le taquiner par rapport à la saint-valentin. je ne veux pas de rose, ni de restaurant aux chandelles. « la rose ? des plans pour que tu la laisses mourir sur le comptoir de la cuisine. et te connaissant tu n'aurais même pas mangé ton assiette. » j'aime l'odeur de certaines fleurs mais je préfère les voir dans la nature que dans un vase. je trouve que c'est les rendre vulnérable et les tuer. une fleur est tellement plus belle dans un paysage. pour ce qui est du restaurant. je ne pense pas que je n'aurais pas mangé. je ne suis pas du genre à ne rien mangé pour garder une ligne parfaite. je mange comme je veux. je ne me préoccupe pas de ça. en même temps, j'ai eu la malchance de prendre du poids. en même temps, je fais du sport quotidiennement, des parties de jambe en l'air aussi et mon métier n'est pas sur une chaise. si je n'aurais pas mangé, c'est plus par contrariété qu'autre chose. et plus precisément le fait qu'on puisse nous voir. « c'est normal, je suis plus lilas. et puis, j'aime les dîners qui ne se déroulent pas autours des gens. c'est mieux pour faire ce qu'on veut. » un petit clin d'œil. être dans un restaurant, ça veut dire qu'on doit se comporter d'une certaine façon au vue de tous les regards qui puissent nous voir. on ne peut pas embrasser la personne d'un seul coup. se poser sur ses jambes pour lui montrer qu'on a envie d'elle. ou même de faire l'amour sur la table en envoyant voler les assiettes. c'est trop sage comme ambiance, trop romantique. j'aime quand on peut y mettre du piment. j'aime quand on est pas obligé de respecter les principes ou la simplicité. ses mains sont de chaque côté de mon visage au moment où je le sens rentrer en moi. enfin, je devrais dire. après tout ce temps à s'attirer, à faire des trucs pour faire craquer l'autre. voilà qu'on peut enfin profiter de la chambre et du bon lit. je gémis dès l'instant où je le sens en moi. j'attendais si précieusement cet instant. je ne comprendrais jamais les gens qui n'en veulent pas. comment font les religieux pour abandonner ce plaisir. un plaisir qu'on n'a pas besoin de payer, un plaisir qu'on peut avoir normalement et qui normalement ne tue pas. ou il rate quelque chose ou ils n'ont pas eu la chance de prendre leurs pieds quand ils sont essayé. cependant, je pense que tout être humain en à besoin pour avoir une vie sereine et heureuse. il est directement brusque et je me doute que c'est parce qu'il en avait tellement envie et que je l'ai arrêté la dernière fois. cependant, il ralentit le rythme immédiatement après. « Teodora. » il sait que j'aime cette façon qu'il a de dire mon prénom en entier avec son accent. ça me procure plus de plaisir et mes gémissements sont plus intenses. ma respiration est saccadée et rapide. mon cœur bat sauvagement pour mon plus grand bonheur. « Kristjan. »
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Mar 10 Mar - 3:15
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Je ne sais pas en fait quelle serait sa réaction si je venais à la surprendre avec un bouquet de fleurs ou un repas au restaurant. Pour être franc, tout à l’heure quand je parlais de me faire pardonner et de lui préparer une autre soirée romantique pour oublier celle-ci complètement gâchée, je n’avais pas vraiment d’idée précise en tête. Je ne sais pas si elle aimerait manger autour des autres, s’exposer ainsi avec moi. J’aimerais tant qu’elle le veuille, après tout si ça se trouve d’ici quelques mois nous serons trois, on ne pourra pas se cacher éternellement des gens. Je dépose un baiser sur son nez puis effleure ses lèvres. Mes doigts effleurent sa joue quand elle me répond et je ne peux m’empêcher de sourire lorsqu’elle dit préférer les lilas. Je vais noter alors, pas de roses pour elle. En même temps c’est trop cliché. Pourtant je n’aurais jamais cru qu’elle aimerait une fleur aussi délicate. Je l’aurais plutôt pensée du style orchidée, ou même pas de fleur du tout. Mon sourire s’agrandit lorsqu’elle parle du repas en tête à tête, que manger en solitaire permet de faire beaucoup plus de choses que l’on ne pourrait pas se permettre dans un restaurant. Peut-être un repas aux chandelles à la maison, tous les deux dans la salle à manger. Si je n’étais pas un cuisinier aussi terrible, sans doute que je m’y risquerais. Malheureusement ce n’est pas le cas. Je plaque un énième baiser sur ses lèvres en guise de réponse à son clin d’œil, puis mes mains se posent de chaque côté de son visage. Du plaisir mêlé à du soulagement m’envahissent alors que je penche la tête, me mordillant la lèvre inférieure en fermant les yeux. Son gémissement se mêle au mien, s’ajoutant encore plus à cette impression de parfaite symbiose entre elle et moi. Ça aurait dû se passer ainsi il y a des années déjà. Ou peut-être que je suis trop romantique ce soir et que c’est pour cette raison que je pense ainsi, après tout c’est la Saint-Valentin. Je penche la tête vers l’avant, cette fois, et quelques mèches blondes viennent chatouiller son visage. Je ne m’en préoccupe pas trop occupé à savourer l’instant présent et la regarder l’apprécier tout autant que moi. Contrairement à elle, je n’avais pas l’habitude de m’envoyer en l’air tous les jours, de coucher à gauche et à droite. C’est plutôt ironique venant du propriétaire d’un club de danseuses et d’un bordel, mais j’arrivais aisément à me passer de sexe. Depuis qu’elle est là, c’est devenu une drogue, un besoin carrément vital. Sa simple présence arrive à me rendre complètement fou. Je me promène toute la journée entouré de femmes à moitié nues au Gentlemen’s et pourtant trouver Teo vêtue d’une de mes chemises affalée sur le canapé – ou n’importe où vêtue de n’importe quoi en fait – m’allume plus que n’importe quoi. Comme si pour tout le temps où j’avais réussi à me passer du moindre rapprochement, on me le faisait payer puissance mille. Je me redresse légèrement sur le lit et mes mains se baladent sur ses cuisses, les serrant doucement, sentant la peau caler sous mes doigts. Dans ma position, je peux voir son corps allongé sur le lit dans les moindres détails. « Tu es tellement belle. » Je sais qu’elle n’aime pas les compliments, mais je crois qu’elle sait aussi que je ne peux pas m’en empêcher. Quand j’ai craqué la première fois en prison, j’aurais dû le lui dire, mais je l’ai gardé pour moi. Je lui ai dit qu’elle était « différente d’Olivia », ou quelque chose du genre, rien de déplaisant mais rien de très valorisant non plus. Je la comparais souvent à elle, à l’avantage de mon ex-femme. Pourtant elle n’avait rien à envier à mon ex. Délicatement, j’attrape ses mains, déposant un baiser sur chacune. Depuis qu’elle habite chez moi – ou chez nous comme j’aime bien l’appeler – je n’ai jamais été aussi tendre et romantique. Je ne sais pas si c’est la Saint-Valentin, ou plutôt la situation qui me fait agir ainsi, mais j’ai envie qu’elle comprenne à quel point je tiens à elle. Je sais que des bijoux ne l’amadoueront pas, il n’y a que le temps et l’affection qui pourront le faire je suppose.Je pose une main sur sa nuque et attire son visage vers le mien, l’embrassant à nouveau. Je pousse un léger cri étouffé, puis mes mains se posent sur son dos, caressant sa peau pour remonter jusqu’à ses omoplates. « Toutes ces choses horribles…J’en pensais pas un mot. » J’articule difficilement, ma voix est entrecoupée alors que je cherche mon souffle. Je la regarde sérieusement puis dépose un baiser sur son front, je ne devrais pas parler de ça maintenant. Ce serait tellement facile de ne plus jamais en parler. De fermer le sujet pour toujours.
Emi Burton
Spoiler:
hj: oh forumactif toi et tes règles de censure stupide comme je te hais.
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Mar 10 Mar - 22:49
hs : c'est clair, c'est bien chiant.
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Mer 11 Mar - 2:03
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Je reparle sans cesse de ce qui s’est passé en prison. À quel point j’ai été méchant avec elle. Elle n’aime pas que j’en parle, et avec raison. Elle me dit elle-même qu’elle préférerait que l’on oublie toute cette histoire, que l’on n’en parle plus jamais. Peut-être que c’est mieux de faire ainsi, comme elle me le demande. De bannir ce sujet de conversation pour toujours, puisqu’il est tellement tabou déjà. Mes mains se baladent sur son corps, chaque parcelle de sa peau que je connais par cœur mais que je ne peux m’empêcher de redécouvrir à chaque fois. Je ne m’en lasserai jamais, j’en suis persuadé. Mes yeux sont clos sous le flot de sensations qui m’envahissent. Toutes plus agréables les unes que les autres. Quand je les ouvre, c’est pour la fixer, mon regard bleu-gris se plongeant dans le sien. Je suis sérieux, mon ton pourrait même être grave si ce n’était des gémissements qui me trahissent. Le plaisir m’enivre, avec elle j’ai l’impression que nos ébats sont meilleurs à chaque fois. J’aimerais pouvoir me faire pardonner, tout effacer pour recommencer. La vie ne fonctionne pas comme ça, ça prend du temps avant de regagner la confiance. Je le sais, je n’avais plus confiance en Olivia après sa trahison. Je n’ai jamais laissé personne se jouer de moi, ils ont tous terminé avec une balle dans le front ou dans une mort bien plus originale lorsque je me sentais artiste. Je sais bien qu’elle ne me pardonnera pas de sitôt. J’ai agi ainsi avec elle durant cinq ans. Cinq longues années à la rabaisser sans véritable raison. Je ne cesse de m’en donner, de me dire que c’était pour son bien, notre bien. Mais sincèrement, quel bien pouvais-je lui faire en la couvrant d’insultes et de remarques désobligeantes. Il faut voir la vérité en face, j’ai agi en imbécile et maintenant je paie le prix. Je la serre dans mes bras, ma cadence lente ne faisant qu’ajouter à la tendresse de mon geste. Je ne lui ferais aucun mal. Quand je repense à cette gifle que je lui ai collée au visage, je me dis que c’était la première et la dernière. Elle n’est pas n’importe quelle femme. Je soupire, frissonne, et mes mains caressent son dos alors que je contrôle totalement le rythme de notre étreinte. Sa poitrine pressée contre mon torse me fait envie, mais je me retiens sagement. Le moment est beaucoup trop précieux. Je sens que je suis près de l’orgasme, et à l’entendre gémir ainsi je me doute que je ne suis pas seul. Il n’y a rien de plus intime que ce moment où l’on explose en même temps, où l’on atteint le septième ciel à deux. Mes mouvements se font plus brefs, plus rapides. Je pousse des gémissements enterrés par les siens, plus aigus, et je souris vaguement lorsqu’elle me demande de continuer. En guise de réponse, je me fais plus sec, plus rapide. Mes mains glissent le long de son dos, mes doigts appuient sur les fossettes au creux de celui-ci. Sa peau caresse la mienne et je sens mon torse brûlant sous la friction. Mon visage se pose au creux de son cou, je mordille la peau fine avant de sucer doucement la peau. Je me fiche bien de laisser la moindre marque à cet instant, à vrai dire je me dis même que j’adorerais ça. C’est tellement gamin, mais en même temps, c’est bien la seule façon de prouver qu’elle n’est plus seule maintenant. Entre deux gémissements, elle me fait savoir qu’elle est près du septième ciel. J’accélère un peu plus la cadence, donnant tout ce qu’il me reste. Même si je voulais lui répondre, je n’y arriverais pas. Je suis trop essoufflé, le simple fait de fermer la bouche me donne l’impression que je vais étouffer. Je sens ses mains se poser au bas de mon dos, jusqu’à mes fesses. Je frissonne, puis soupire contre elle une nouvelle fois. Elle n’est pas toute seule à être près de l’orgasme. Ses doigts remontent jusqu’à mes omoplates et je les sens qui s’enfoncent sous ma chair, ses ongles transperçant ma peau. Je pousse un long râle de plaisir mêlé à de la douleur, me crispant et l’attirant un peu plus contre moi, mes mains se resserrant sur ses fesses. Son cri se joint au mien alors que je sens son corps trembler à présent contre moi. L’effet est comme une drogue, je me sens planer. Je l’embrasse, pressant ma bouche contre la sienne, ne prenant pas vraiment le temps de reprendre ma respiration. « Je t’aime tellement, Teodora. » Mes lèvres bougent contre les siennes alors que je susurre mes paroles. Je remonte mes mains sur ses omoplates, puis caresse ses épaules avant de l’enlacer. Mon dos brûle alors que je sens les griffures qu’elle y a laissées, je ne peux pas les voir mais j’ai l’impression à cause de la sensation qu’elles sont plutôt profondes. Les petites gouttes que je sens rouler sur ma peau aussi, me donnent cette impression, mais peut-être qu’il s’agit seulement de sueur. Peu importe, je ne lui en tiendrai pas rigueur. Couvrant son visage de baisers, je me laisse choir sur le lit dans les oreillers, l’entraînant avec moi dans ma chute, la gardant toujours contre moi. Je pousse un long soupir de contentement, fermant les yeux quelques secondes. Mon cœur bat la chamade et je peux sentir que le sien aussi bat à une vitesse folle. Je glisse un bras derrière mon dos pour replacer les oreillers de façon à être plus confortable. Je pourrais tirer les couvertures, mais il fait encore un peu trop chaud pour ça pour le moment. Mon regard balaie son corps nu et je souris doucement, puis je glisse mes doigts dans ses cheveux qui frôlent mon torse. Son visage est encore légèrement rouge et le mien aussi, je flotte encore sur mon petit nuage. Notre petit nuage en réalité. C’est la beauté d’atteindre l’orgasme en même temps, on est dans la même bulle. « Finalement c’est pas si mal que ça, la Saint-Valentin. » Je lui fais un petit sourire moqueur, puis dépose un baiser sur son front. C’est tellement différent d’avant. Lorsque l’on finissait, elle reprenait ses vêtements et partait souvent sans dire un mot. Pas une étreinte, pas un mot tendre. Maintenant je la cajole, l’embrasse, l’apprécie vraiment. Jamais je n’aurais parlé de tout et de rien avec elle après avoir vulgairement couché avec elle contre le mur froid ou sur le lit grinçant de la prison. Mes doigts s’entortillent autour d’une mèche de sa chevelure alors que mon regard est toujours rivé sur elle. « Donc Teodora Macek aime les lilas, hein? » Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Je lui souris d’un air amusé et mes mains se posent sous ses fesses pour l’attirer un peu plus près de moi. Je prends doucement ses mains et noue mes doigts aux siens. « Au moins, maintenant je sais que je peux te faire un cadeau sans craindre de le retrouver à la poubelle. Et ce n’est même pas du chocolat. » Je l’embrasse furtivement au coin des lèvres, puis dépose un nouveau baiser sur son front. Mon dos commence à me faire mal à force d’être appuyé ainsi contre les coussins. Je peux sentir les égratignures chauffer. C’était bien du sang tout à l’heure. Je remarque les traces rouges sur les ongles de Teo mais ne pose pas de question. Elle n’a sans doute pas fait exprès, de toute façon. La dernière fois, c’était tout à fait volontaire. Elle avait laissé de longues traces en espérant qu’Olivia les voit. Pourtant elle n’a jamais eu l’occasion de les voir. Elle a connu bien pire à la place. Je retiens un sourire à cette pensée et roule doucement sur le côté, posant mes lèvres sur le menton de Teodora avant de descendre sur sa gorge. Je peux apercevoir la marque que je lui ai laissée. Je frôle celle-ci du bout des doigts et me mords la lèvre inférieure. Puis je penche mon visage au-dessus du sien. « Tu seras pas très contente, mais j’avais vraiment très envie de laisser ma marque. » Je lui souris, mes mains se posent sur ses hanches. Je ne pense pas à recommencer, pas maintenant, en fait la soirée m’a fatigué. Disons qu’elle a été un peu vive en émotions, et maintenant que je commence à reprendre conscience de tout ce qu’il y a autour de nous, je repense à Teodora, à la supposition de cette peut-être grossesse. Et dire qu’il y a un peu plus d’un mois, je la suppliais de rester avec moi. Maintenant, j’envisage déjà que l’on devienne trois. J’hésite à ramener le sujet. J’ai peur qu’elle tente de l’éviter, de casser le moment. Je ne sais pas comment elle réagirait si je lui demandais de cesser ces pilules qu’elle prend. Sans doute mal. Je pense un instant à trafiquer ses cachets, les jeter dans l’évier. Elle me tuera sans doute si je fais un truc pareil. Ou du moins, je ne donnerai pas cher de ma peau.
Emi Burton
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Jeu 12 Mar - 14:52
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Ven 13 Mar - 1:22
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Je me voyais mal me retirer et ne rien dire après avoir fait l’amour avec elle. Bien des hommes sont ainsi, à se laisser aller sans rien dire. Même lorsque j’étais en prison, je lui adressais la parole. Dans ce temps-là, par contre, j’aurais sans doute mieux faire de me taire que de lui dire les choses horribles que je ne pensais même pas et qui en plus l’ont tellement marquée aujourd’hui. En lui disant une nouvelle fois que je l’aime, je n’attends pas de réponse de sa part. Je sais que je vais devoir attendre pour ça, il lui faudra un peu plus de temps. C’est pour cette raison que je suis surpris lorsque je l’entends commencer à me répondre. Elle cherche visiblement ses mots et bien qu’elle n’arrive pas à terminer sa phrase, je souris doucement. C’est l’intention qui compte, comme ils disent. Je ne suis pas un homme patient, je ne l’ai jamais été, mais je suis conscient que si je n’avais pas été aussi mauvais avec elle, Teo ne serait pas ainsi. Du moins pas avec moi. Elle peut bien être cruelle, méchante et indifférente avec tous les autres, ça fait mon affaire. Mon dos meurtri me fait mal mais je ne mentionne rien à ce propos. Un léger sourire se dessine au coin de mes lèvres lorsqu’elle s’excuse à propos des marques sur celui-ci. Une manière de faire passer ses paroles hésitantes je suppose. Je ne dis rien et me contente d’acquiescer, l’entraînant avec moi sur le matelas. J’aime la sentir ainsi tout contre moi, sentir son cœur qui bat encore rapidement et qui tente de reprendre un rythme normal. Je mentionne la Saint-Valentin, comme quoi cette soirée n’est pas si pénible finalement. Elle n’aime pas cette fête, mais pourtant c’est elle qui a proposé que l’on vienne ici. Bien que ça aurait pu mieux se passer, être merveilleux dès le départ, je trouve qu’au final la soirée se déroule plutôt bien. Je suis sans doute un peu trop joyeux, on mettra ça sur le compte de l’orgasme. J’ai hâte à demain, de savoir enfin ce qu’il en est. Je sens qu’à la première heure demain je l’accompagnerai à la pharmacie pour savoir si oui ou non elle est enceinte. Je pourrais même lui acheter des lilas, si c’est le cas. Ça m’amuse de connaître maintenant sa fleur préférée. Toutefois, quand je décide de lui en parler, elle m’avise tout de suite de ne jamais lui acheter de fleurs. Elle dit que les hommes font seulement ça pour se faire pardonner. Ce n’est pas faux. Je couvrais Olivia de cadeaux pour qu’elle me pardonne chacune de mes fautes. Je soupire exagérément puis la regarde, amusé. « Ce que tu peux être rabat-joie! Pas de bijoux, pas de surnoms et maintenant pas de fleurs? Encore heureux que tu me laisses t’embrasser, au moins j’ai ça. » Je roule doucement sur le côté en la collant contre moi. Je plaque un baiser sur ses lèvres et je relève un peu la tête de façon à ce que je puisse mieux avoir accès à sa bouche. Elle prend ma main et je suis surpris lorsqu’elle attire mon bras vers sa hanche. Je ne me fais pas prier pour la serrer contre moi. Elle approche ma main de son visage et je sens ses lèvres effleurer celle-ci. Elle y dépose des baisers, puis la serre entre les siennes. Son souffle chaud caresse ma peau et de mon côté je me penche sur elle, déposant un baiser sur son menton avant de descendre doucement jusqu’à son cou. La marque rouge que j’y ai laissé tout à l’heure est encore là, et elle risque d’y rester un petit moment encore. Je le lui fais savoir, et contrairement à ce que j’aurais cru elle ne réagit pas si mal que ça. Elle devait bien s’y attendre que je tente de la garder un peu pour moi, que j’essaie de montrer aux autres qu’elle n’est pas toute seule mais qu’elle a bel et bien un homme dans sa vie, même si elle est indépendante et forte. Je sais bien que même si les gens apprennent qu’elle n’est plus seule, ça ne changera pas que certains plus courageux lui feront toujours des avances. Et ceux-là ne vivront certainement pas très longtemps si j’apprends leurs propositions. Elle me dit que je suis un gamin, pour ce coup je suis prêt à lui accorder que ça fait vraiment adolescent comme réaction. Je souris doucement et lorsqu’elle attrape mon menton pour m’embrasser, je me laisse faire volontiers. Je dépose un baiser sur son épaule lorsqu’elle s’éloigne de mon visage, puis mon étreinte autour de sa taille se resserre légèrement. « Un gamin, c’est déjà mieux qu’un vieux non? Et puis ce n’est pas si grave, ça paraît à peine… » Ma main se balade doucement sur sa taille et remonte jusqu’à son ventre. Elle y reste immobile un petit moment avant de redescendre, et ma main se pose à l’arrière de sa cuisse, juste en dessous de ses fesses rebondies. Mon visage s’enfouit à nouveau au creux de son cou, et je prends une longue respiration, m’imprégnant de l’odeur de sa peau. « Je suis heureux que tu aies proposé de venir ici. Ça fait différent que de s’enfermer à la maison. » Elle ne veut pas que l’on soit vus en public ensemble, ou du moins pas que l’on s’affiche comme un couple devant les gens. Il est donc assez évident que la totalité du temps passé ensemble se résume à rester chez nous. Bien sûr, on ne s’ennuie pas, il y a toujours quelque chose à faire. On ne manque certainement pas d’imagination. Elle n’est pas revenue au club depuis nos retrouvailles mouvementées, je suppose qu’elle ne veut pas être vue dans un tel endroit. Pourtant le club n’est pas si vulgaire. J’essaie d’y apporter un peu de bon goût, même si ça restera tout de même un bar de danseuses nues. Je ne pense pas que ce soit une question de jalousie, je doute fort qu’elle puisse se préoccuper des filles qui travaillent pour moi. Mes rapports avec elles sont plutôt brefs en général, et strictement professionnel. Je n’en ai pas touchée aucune depuis l’ouverture des lieux. Et la seule qui ait osé me faire des avances n’a pas tenu une semaine à l’emploi. Je n’ai pas envie qu’on m’identifie à un de ces hommes à femmes, c’est de mauvais goût. Ses cheveux caressent mon visage et je fronce le nez, les boucles brunes me chatouillant les joues. Je me redresse légèrement et me penche au-dessus d’elle pour avoir accès à ses lèvres, et tandis que ma main est toujours posée sous ses fesses, sa jumelle se glisse sous l’oreiller près de sa tête. « J’ai hâte qu’ils nous laissent sortir d’ici, je pense que je ne dormirai pas de la nuit avec cette histoire. » Je parle de cette peut-être grossesse. Ça me trotte toujours dans la tête, je me demande ce qui va se passer si le test est négatif. On oubliera tout et ce sera comme si rien ne s’était passé? Je doute fort que ça se passe ainsi. Et puis plus j’y pense, et plus je me dis que ce serait plausible qu’elle soit enceinte. Depuis le temps qu’elle est ici, jamais elle ne m’a repoussé, je ne peux pas me rappeler une journée où l’on n’ait pas fait l’amour. Ou peut-être une ou deux, lorsque nos horaires ne concordaient pas du tout. Un soir, je suis rentré à la maison et elle dormait déjà, elle était partie assez tôt pour un deal ce jour-là, et de mon côté j’avais rencontré un client et la discussion s’était éternisée. Avec un bébé, je ne sais pas comment on pourra gérer tout ça. Je suppose que ça viendra naturellement, qu’on trouvera un moyen en y réfléchissant bien tous les deux. Je dépose finalement mes lèvres sur les siennes et l’embrasse tendrement. Je crève d’envie d’une cigarette, ça doit bien faire plus qu’une heure que je m’abstiens de fumer, sinon plus. Je soupire légèrement et me glisse hors du lit, attrapant mon veston en lambeaux. Je sors le paquet de cigarettes et mon zippo et regarde les manches du complet ainsi que la chemise qui sont ruinés. « C’est horrible ce que tu as fait à mes vêtements. En tout cas, je ne veux pas t’entendre te plaindre si toutes les femmes me regardent demain matin. » Je lui lance un regard moqueur alors que je glisse la cigarette entre mes lèvres. J’ouvre la fenêtre – et je suis rassuré qu’elle s’ouvre par ailleurs – pour ne pas enfumer la chambre et allume ma cigarette. J’inspire longuement la fumée, ça me détend aussitôt. Je n’étais pas vraiment tendu, en même temps. Normalement, j’aurais proposé une cigarette à Teodora, mais ce soir je ne sais pas si j’ai vraiment envie de le faire. Sachant qu’elle est peut-être enceinte, je n’ai pas envie de la voir fumer. Je ne devrais même pas être en train de fumer alors qu’elle est dans la chambre avec moi. Soufflant doucement par la fenêtre, je prends une dernière bouffée avant de la jeter en bas de celle-ci. Je referme la fenêtre et retourne me coucher avec elle, l’attirant dans mes bras. « Je devrais pas fumer quand tu es là. Ce n’est pas bon pour toi et… » Je m’arrête, réalisant que je vais peut-être un peu trop vite. Je pousse un soupir légèrement ennuyé. « Excuses-moi, je devrais arrêter de parler comme ça. » Je plaque un baiser sur son front et l’enveloppe dans mes bras, m’appuyant sur l’oreiller. Le sang dans mon dos a séché, bien que la sensation soit encore légèrement désagréable quand je me frotte contre les draps. Je regarde son corps nu allongé contre moi, et j’attire doucement un drap pour nous couvrir. La fenêtre ouverte a laissé un courant d’air frais dans la chambre, et bien que refermée, on dirait que la température s’est refroidie un peu. Je joue doucement dans ses cheveux d’une main, la regardant pensivement. Je me demande ce qu’elle peut raconter à tous ces hommes qui lui dont des avances. Quelles excuses elle peut leur sortir. Si elle joue avec eux ou si elle les repousse totalement. Je sais que c’est un sujet à éviter et que je devrais l’effacer de mon esprit, mais pourtant, maintenant que je l’ai en tête, la question ne cesse de me démanger. « Tu leur racontes quoi, à ceux qui te font des avances? Ils doivent se poser des questions, non? » Mon regard croise le sien. Je me demande si elle va répondre franchement ou me mentir.
Emi Burton
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Sam 14 Mar - 17:06
je crois qu'on a beau avoir une façade de femme cruelle, brutale et méchante. au finale, il se cache toujours quelque chose au fin fond. on peut pas être avec tout le monde de cette manière. certaines personnes arrivent à faire ressortir autre chose, arrive à vous faire ressembler à autre chose qu'une trafiquante d'armes. là, au creux de ses bras, je suis bien plus que ça. j'ai beau mentir avec les autres, j'ai beau faire semblant. Kris est le seul qui arrive à me faire cracher le morceau, à faire ressortir mes faiblesses et redevenir une demoiselle fragile. je n'aime pas ça car il a un impact sur moi. la seule personne qui en avait, c'était mon père. mon père pouvait me dire de conquérir le monde, je le faisais les yeux fermés. je ne posais jamais de questions, je n'avais pas besoin de jouer aux femmes dures. il aimait me voir comme sa petite fille et me voir quelque fois comme les autres, il aimait surtout quand on était tous ensemble. ce n'est pas ce soir que j'y arriverais. je vois bien son petit sourire en coin. ou il a compris ma tactique ou bien il se fout carrément que je m'excuse pour les marques. la Saint-Valentin ne change pas vraiment de ses autres soirs. on n'est pas du genre à s'envoyer en l'air seulement ce jour-là. je connais la gente masculine et leur manie de faire des cadeaux afin de se faire pardonner. ils le font tous et je suis sûre que Kris l'a fait des tonnes de fois quand il était avec elle. elle était le genre de femmes à devoir adorer les cadeaux et à ne même pas faire attention au pourquoi de cet achat. je suis moins naïve qu'elle. « ce que tu peux être rabat-joie ! pas de bijoux, pas de surnoms et maintenant pas de fleurs ? encore heureux que tu me laisses t'embrasser, au moins j'ai ça. » je sais que j'ai des tonnes de défauts. je suis comme ça. le romantique n'est pas ce que j'aime. le romantique me déplait parce qu'il ne peut être qu'un mensonge qu'on cache en dessous de ce trop plein de mots doux, de cadeaux, de fleurs... je préfère la simplicité. je préfère les gestes et les regards. je préfère les sensations. je préfère voir l'effet que je lui fais quand je le touche ou que je me colle contre lui. on ne peut pas mentir avec ça. on ne peut pas faire semblant. « méfie-toi parce que je vais t'en priver aussi. » comme si je n'allais pas me défendre alors qu'il me sort pratiquement la moitié de mes défauts. c'est une chose que je n'aime pas quand on joue sur ce terrain. il sait comment je suis, si ça ne lui plait pas, il peut faire marche arrière. il peut me laisser et aller voir ailleurs. je l'accepterais bien plus maintenant que plus tard. bien que je lui ai dis beaucoup de choses personnelles et ça mettrait un sacré coup à mon moral. cependant, Teodora Macek se relève toujours. j'espère qu'il me fera jamais une telle chose. j'espère qu'il me quittera jamais. je réponds pas à son baiser, le faisant exprès. je tourne même la tête pour lui montrer que je suis légèrement en colère. une réaction de gamine mais ma réaction. je m'occupe de sa main. chaque partie est couverte d'un baiser puis je la serre dans les miennes. il me parle de la marque que j'ai dans le cou. je mettrais quelque chose autours du cou demain si elle est encore présente. personne n'a besoin de savoir. personne n'a être au courant de ce qu'on fait. je ne suis pas vraiment en colère car il aurait pû faire pire que ça. il aurait pû faire un truc encore plus tordu pour montrer que je suis à lui. ce n'est qu'une marque que je peux facilement cacher. je sais, c'est moi qui l'embrasse. c'est trop dur de résister et de ne pas le faire. j'avoue, je ne peux pas le faire éternellement. je sens son étreinte sur ma taille qui se sert un peu plus. « un gamin, c'est déjà mieux qu'un vieux non ? et puis ce n'est pas si grave, ça parait à peine.... » je ne crois pas que je dirais ça. les vieux peuvent être pleins de surprise. Kris parlait avant de notre différence d'âge pourtant il ne sait pas que j'ai fait pire que ça. je suis déjà aller avec des hommes ayant bien plus que vingt ans d'écart avec moi. je ne suis pas à regarder l'âge. des vieux comme il dit m'ont fait jouir bien plus que des jeunes de mon âge. et puis si l'âge a de l'importance, je ne devrais pas être avec lui. le jour où on le dira, je peux dire que je m'en fouterais de l'avis des gens, de les entendre dire que j'ai dix ans de moins. « tout dépend du vieux. il y en a qui sont sacrément doués. tu dis ça parce que c'est toi qui vient de me le faire mais les gens ne verront que ça. heureusement, je trouverais un truc pour le cacher. » dis-je avec plein de malice dans la voix. je sais que ça ne veut pas trop lui plaire que je parle des coups que j'ai eu. il pose la main sur mon ventre. ça va devenir une habitude si je porte son enfant. une habitude que je vais devoir m'habituer. les hommes n'ont pas la chance de le sentir en eux, il faut bien qu'ils le sentent d'une autre manière. il l'enlève et la pose derrière ma cuisse. il a opté pour l'arrière plutôt que l'avant. s'il l'avait mis à l'avant, je l'aurais enlevé. quand on fait l'amour, j'en prends pas vraiment conscience mais quand c'est calme comme ça je ne peux pas le laisser toucher mes cicatrices. « je suis heureux que tu aies proposé de venir ici. ça fait différent que de s'enfermer à la maison. » « j'étais curieuse. je voulais savoir ce qu'ouvrait cette clé. » c'était plus la curiosité que le changement qui m'a décidé à venir ici. avoir une clé sans savoir ce qui a derrière, ça ne fait que monter la curiosité. je suis de nature de curieuse et c'est la meilleure façon de me faire faire quelque chose. je sais qu'on fait pas comme les autres couples. je sais qu'on va pas se tenir la main quand on parle dans la rue. que je ne vais pas l'embrasser devant tout le monde. que je ne veux pas d'un repas au restaurant. par contre, je sais que je peux le faire si je vois qu'on est seul. si on se balade dans une ruelle et qu'il y a personne, je peux carrément le plaquer contre le mur et l'embrasser. je ne suis pas retourné au club depuis la dernière fois. je pourrais pourtant y aller un peu pour faire penser que je viens pour les affaires. ce n'est pas un endroit qui m'attire. j'ai du mal à regarder ses femmes à laisser leurs corps aux hommes. je suis une féministe dans l'âme. j'aimerais pouvoir les secouer et leur dire qu'elles doivent être plus fortes que ça. que personne ne doit profiter de leurs corps si elles ne sont pas d'accords. ça ne plairait pas à Kris si je me mettais mon nez. par contre, je ne doute pas de Kris par rapport à ses filles. je sais qu'il n'est pas tenté par ça et que j'ai aucun soucis à me faire. il se redresse pour m'embrasser. je sens sa main se glisser sous l'oreiller. « j'ai hâte qu'ils nous laissent sortir d'ici, je pense que je ne dormirai pas de la nuit avec cette histoire. » je sais bien qu'il parle de cette peut-être grossesse. moi aussi je pourrais pas trouver le sommeil avant de savoir. ça change toute une vie, un truc comme ça. je crois que j'aurais même peur de regarder le résultat du test quand il s'affichera sur le petit bâtonnet blanc. même en couchant avec une multitude d'hommes, je n'ai jamais eu une telle chose à faire. jamais aucun symptôme. jamais rien. le pire c'est que j'ai toujours été réglé comme du papier à cigarette. j'aurais dû m'en plus tôt. j'aurais dû me poser des questions avant. ça aurait dû me mettre la puce à l''oreille. pourtant, j'ai trop concentré entre le business et mes parties de jambe en l'air avec Kris. un emploi du temps chargée qui laisse pas vraiment de temps à se poser des questions et à un bébé. comment je vais faire si c'est le cas pour tout gérer. je vais me perdre. je vais être obliger de faire des sacrifices. je le regarde se lever. il prend entre ses bras les restes de morceaux de sa veste. ça me fait sourire de voir l'état de ses affaires. quand j'y pense, j'y suis pas aller doucement. il prend ses cigarettes et son zippo. « c'est horrible ce que tu as fait à mes vêtements. en tout cas, je ne veux pas t'entendre te plaindre si toutes les femmes me regardent demain matin. » je suis légèrement venger sur ce qu'il avait fait à mon haut. non en faites, j'avais envie de faire ça et de voir ce que ça procure de le faire dans le désir. et non pas pendant une véritable séance de torture. je préférais largement de cette manière là. c'est beaucoup plus érotique. je vois le regard des femmes sur Kris. je vois bien l'effet qu'il fait à certaines d'elles. en même temps, comment on ne peut pas craquer pour une belle gueule comme la sienne et un corps d'apollon. cependant, je ne laisserais aucune femme baver sur son corps. la seule qui a le droit dessus, c'est moi. pourquoi il serait le seul à être jaloux. « tu parles. je dois te rappeler l'état dans lequel tu as mis mon haut la dernière fois. aucune chance pour qu'elles te regardent. déjà, habiller tu fais de l'effet alors torse nu. tu ne sortirais pas de cette pièce sans un t-shirt. s'il le faut, j'irais en chercher un moi-même. » il est clair qu'il ne sortira pas de cette chambre torse nu et j'y veillerais. il ouvre la fenêtre et allume sa cigarette. il ne fume pas toute sa cigarette. vue qu'il n'a plus rien entre les doigts, il a dû la balancer par la fenêtre. je le regarde revenir vers le lit. j'en profite pour le regarder. je me rince l'œil et je m'en cache pas. pourquoi il devrait être le seul à me regarder quand je suis nu. il se remet à sa place et m'attire dans ses bras. « je devrais pas fumer quand tu es là. ce n'est pas bon pour toi et ... » je pose instinctivement la main sur mon ventre. quand je me rend compte de mon geste, je la retire. si c'est bien le cas, cet enfant ne devra pas avoir le droit à cette saleté ou à l'alcool. Kris ne devra fumer quand je ne suis pas dans le coin ou sortir à l'extérieur dans la maison quand il a vraiment envie. il y a des choses que je ne pourrais pas tenir mais au moins, sur la cigarette et l'alcool, je peux le faire. c'est raisonnable et ça ne peut faire du bien à mon propre cœur. « excuses-moi, je devrais arrêter de parler comme ça. » je vois bien que Kris y tient énormément. en l'écoutant, c'est comme si j'étais déjà enceinte. on ne sait pas. le test pourra autant être négatif ou positif. qu'est-ce qui se passera si je ne suis pas enceinte. il me demandera d'avoir un enfant avec lui, que j'arrête de prendre la pilule pour qu'on fasse vraiment en sorte d'avoir cet enfant. je ne sais pas ce qui se passera. pour l'instant, je n'ai pas à me poser ces questions puisque nous sommes encore enfermés dans cette chambre. « Kris, ce n'est qu'une supposition. si ça se trouve, je ne suis pas enceinte et c'est autre chose.» autant essayer de lui faire comprendre. il nous couvre d'un drap. il a raison la température n'est plus aussi élevé. en même temps, nos corps ont repris une température normale. après l'effort, on ressent toujours ce léger froid. « tu leur racontes quoi, à ceux qui te font des avances ? ils doivent se poser des questions, non ? » j'ai toujours jouer sur la séduction. c'est une part de mon principe pour réaliser des deals. il y a des partenaires, des clients, que je mène de cette manière. je leurs fais miroiter des choses qu'ils n'auront jamais été eux me mangent dans la main croyant que je leurs offrirait l'objet de leur désir. cependant, ce n'est pas la même chose. ceux qui n'ont pas d'importance pour moi, je n'hésite pas à les envoyer balader. et généralement, je n'y vais pas doucement. je n'ai jamais accepté toutes les avances qu'on m'a faite. je ne suis toute de même pas aussi facile. si j'aurais mis dans mon lit tout ce qui m'aurait fait des avances, la liste serait longue. aujourd'hui, je marche de la même manière bien que je refuse toutes les avances des autres. je sais que certains auraient pû avoir leurs chances avant. mais désormais les portes sont fermées. « on m'a toujours fait des avances et ce n'est pas pour cette raison que je couche avec tout ceux qui m'en font. beaucoup ont eu le droit à des refus et continueront toujours à m'en faire. je joue souvent avec ça. j'ai réussi à avoir mal de contrats comme ça. je leurs fais croire leurs avances possibles et ils acceptent de m'acheter des tonnes d'armes. pourquoi se poseraient-ils des questions ? ma vie sexuelle ne les regarde pas. » je ne lui mens, je lui dis la vérité. je ne vois pas pourquoi je lui mentirais. autant qu'il sache que je me sers toujours de ce côté-là dans mes deals. ce n'est pas parce que je joue les cartes de la séduction que je le trompe ou que je le tromperais. « je suis sûre que tu fais pareille avec tes filles. tu t'en sers pour avoir ce que tu veux. non ? »
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Sam 14 Mar - 21:17
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Je dépose un baiser sur ses lèvres, mais elle ne le prolonge pas, détournant la tête avec un petit air boudeur. Elle n’a pas aimé que je lui remette sous le nez sa manie de refuser toutes les petites attentions que je propose. Elle n’aime pas qu’on lui reproche des choses, c’est un peu normal, je suis pareil moi aussi. Quoi que je suis capable d’admettre que j’ai tort avec elle. Je reste muet, la laissant jouer avec ma main. J’aurais mieux fait de me taire, même si je lui ai dit ça à la blague. Elle l’a pris sérieusement et je ne m’y attendais pas. J’effleure le creux de son cou en observant la marque que j’y ai fait, caressant sa peau avec douceur. J’essaie toujours de faire attention à ce que je lui dis, en général, mais apparemment cette fois-ci je suis allé trop loin. J’évite les disputes, c’est la meilleure façon pour ne pas m’emporter exagérément. Ravaler ma fierté ainsi, ça me fait toujours un petit quelque chose. J’espère qu’elle s’en rend compte au quotidien. Je suis bien plus tolérant avec elle que je ne l’ai jamais été avec mon ex-femme. Ou avec n’importe qui, maintenant que j’y pense. Je soupire légèrement, et finalement elle craque et se tourne vers moi pour m’embrasser, après m’avoir traité de gamin pour la marque que je lui ai laissée au cou. Je profite du contact de ses lèvres sur les miennes, heureux qu’elle ait cessé de m’ignorer après sa mini-crise. Je dépose un baiser sur son épaule lorsqu’elle se retourne pour être plus confortable et mon étreinte sur sa taille se resserre. Je lui mentionne qu’il vaut mieux que je sois un gamin qu’un vieillard, bien que les deux termes sont exagérés pour me décrire. J’ai tellement longtemps joué la carte de l’âge avec elle, ça commence à devenir redondant. Et puis je n’ai plus de raison de sortir cette excuse bidon, maintenant. Peu importe qu’elle ait dix ans de moins, elle est majeure et vaccinée, c’est ce qui compte. L’âge n’est qu’un nombre après tout. Je fronce les sourcils quand elle me répond que parfois les vieux peuvent être d’excellents coups. Ma mâchoire se serre légèrement, aussi, et je fais tout pour garder mon calme et ne pas imaginer Teodora dans les bras d’hommes peut-être même plus âgés que moi. Ça ne m’étonnerait pas, en même temps. Ils sont un grand nombre dans le milieu à rechercher les demoiselles plus jeunes, plus fraîches si on peut dire ça ainsi. J’en ai la démonstration à chaque fois que je reçois des hommes d’affaires dans mon bureau. C’est pour cette raison que j’engage surtout de jeunes femmes. C’est plus rentable pour la business. Mon étreinte sur sa taille se resserre en pensant à Teo dans les bras d’un autre, je n’aime pas ça. Que je sois le seul dans sa vie depuis qu’elle est en ville me rassure un peu, mais je n’aime pas imaginer qu’alors que moi je m’efforçais de la repousser pour ne pas me mettre dans le pétrin à cause de cette différence d’âge, d’autres s’en donnaient à cœur-joie. En même temps notre situation était différente. Je me radoucis, ne disant rien quand elle mentionne qu’elle trouvera bien un moyen de cacher la marque. Je n’en doute pas une seconde. Ma main se pose à plat sur son ventre, et mes doigts se baladent sur celui-ci. J’ai toujours aimé caresser son ventre, mais maintenant que je suis conscient qu’elle est peut-être enceinte, le geste prend une toute autre dimension. C’est tout à fait surréaliste, mais j’adore me répéter qu’elle porte probablement notre enfant. Ça me rend joyeux, surtout, car je ne peux pas nier qu’il y a longtemps que je pense à ce moment. Je n’imaginerais pas meilleure mère pour mes enfants, je suis persuadé qu’elle s’en sortira avec brio. Mon visage se niche au creux de son cou une nouvelle fois, puis je lui fais part de ce que je pense de cette soirée, qui est plutôt bien au final. Je suis heureux qu’elle l’ait proposé, à quoi elle répond qu’elle était seulement curieuse de voir ce que la clé déverrouillait et ce qui se cachait derrière la porte. Je me doutais déjà que ce n’était pas pour l’opportunité d’une soirée de Saint-Valentin pour nous deux. « Ça fait tout de même du bien de changer d’air. » Elle dit toujours qu’elle ne veut pas tomber dans la routine, et pourtant même si nos moments d’intimité sont plutôt irréfléchis et spontanés, il reste que nous sommes toujours à la maison. Je souffle sur les cheveux foncés qui me caressent le visage et me redresse légèrement de façon à être au-dessus d’elle, puis approche mes lèvres des siennes. Ma main s’est posée sous l’oreiller tandis que l’autre continue d’effleurer l’arrière de ses cuisses, mes doigts remontant par moment jusqu’à ses fesses. Je vais penser à cette histoire de grossesse toute la nuit, c’est certain. Je vais être incapable de fermer l’œil sans connaître la vérité, alors je sens que la nuit sera plutôt longue. Je l’embrasse tendrement, mon baiser se fait insistant pendant un instant puis je me détache d’elle, m’éloignant pour me lever et quitter le lit. Depuis notre arrivée ici je n’ai pas fumé une seule fois. Je fume de plus en plus rarement quand elle est là, j’ai peur qu’elle n’aime pas ça. Il y a beaucoup de choses que je m’abstiens de faire depuis qu’elle est en ville. J’ai rangé la cocaïne dans le bureau, fermant le tiroir à clé pour ne pas avoir à lui donner d’explications. Je ne pense pas que ça passerait avec elle. Parfois je crève d’envie d’une petite ligne lorsqu’elle n’est pas là, mais je passe par-dessus en espérant qu’elle arrive le plus tôt possible. Je n’ai jamais été vraiment accro, c’est surtout par distraction. L’euphorie que ça procure pendant un court moment. J’en faisais déjà, à l’époque, lorsque je la connaissais seulement comme étant la fille de Teodor Macek. Flambant nu, je marche en direction de la fenêtre, puis sort le paquet de clopes de la veste en lambeaux. Quand je lui fais remarquer qu’on risque de m’observer demain matin, je vois bien que ça ne semble pas lui plaire. Je ne suis pas le seul à être jaloux, même si elle le montre beaucoup moins. Il faut dire que je n’ai pas l’habitude de jouer avec les femmes, moi. Je souris quand elle fait allusion à son haut que j’ai complètement détruit lors de son passage au club. « Mais je t’ai quand même donné mon t-shirt… » Je parle en même temps qu’elle, mais cesse de parler quand elle commence à me faire part de son opinion sur les femmes qui vont me regarder demain. Elle parle qu’elle ira me chercher un t-shirt elle-même à la réception et je ne peux m’empêcher de lui offrir un large sourire amusé. Je doute fort que les employés de l’hôtel puissent lui donner quoi que ce soit. Je suis conscient que parfois les femmes baissent la tête ou rougissent quand je leur rends un sourire poli, ou simplement quand je me rends compte qu’elles m’observent. Je ne suis pas stupide, je sais que je ne suis pas désagréable à regarder et que j’ai du charme, et certainement rien à envier aux autres hommes de la ville. J’ouvre la fenêtre puis me mets à fumer. Ça ne dure pas très longtemps, en réalité, car dès que mon regard se pose sur Teodora, je me sens mal de le faire. Si elle est réellement enceinte, je pense que ce sera infernal pour moi, je ne peux pas concevoir de fumer avec un enfant autour de moi. Mon père a toujours fumé lorsque j’étais enfant. Et j’ai commencé affreusement tôt quand j’y pense. Ce n’est pas un bon environnement pour un bébé. Et pour une femme enceinte non plus. Je prends une dernière bouffée de tabac puis la jette à l’extérieur, la regardant dégringoler de la fenêtre, des tisons flottant dans l’air. Je referme la porte et un frisson s’empare de moi. Le contraste entre l’air frais et l’air chaud n’est pas spécialement agréable quand on est complètement nu. Je retourne m’installer dans le lit, me calant dans les oreillers et attirant Teodora contre mon torse. Je dépose un baiser sur ses cheveux, puis lui parle une nouvelle fois de cette histoire de grossesse, lui disant que je devrais arrêter de fumer lorsqu’elle est là. J’en parle sans doute trop, elle va finir par me le reprocher réellement. Pour l’instant, ça ne semble pas trop la déranger, mais je crains qu’elle ne finisse par s’énerver et perdre patience. Je m’excuse donc par réflexe, puis l’embrasse sur le front comme pour me faire pardonner de quelque chose. J’aurais sans doute mieux fait de ne rien dire, comme bien souvent, et elle me dit que si ça se trouve, elle n’est pas enceinte. Peut-être bien, mais il y a tout de même des chances qu’elle le soit, et présentement elles sont bien plus nombreuses. J’essaie de penser à autre chose, me dire qu’on en aura le cœur net demain et que pour le moment je dois cesser de me prendre la tête avec ça. Je regarde Teodora alors que j’attire la couverture vers nous, nous enveloppant dans celle-ci. Je regarde la marque sur son cou, c’est vrai qu’elle est tout de même assez apparente. Je me demande ce que ses prétendants vont dire. Elle a parlé qu’elle la cacherait, mais je reste tout de même curieux, et si quelqu’un le remarquait? De toute façon, elle doit bien avoir une façon de les rembarrer déjà. Elle les drague, je ne suis pas con, ça a toujours été sa façon de faire. Elle ne changera pas parce que je suis là. Toutefois, je me questionne sur la raison qu’elle leur donne pour les repousser ensuite. J’ose lui poser la question – en même temps pour cesser de parler du sujet ‘grossesse’ – et la réponse qu’elle me donne est celle à laquelle je m’attendais. Elle leur fait miroiter des choses impossibles, puis lorsqu’elle a ce qu’elle veut, elle les rembarre. C’est un jeu dangereux, quand on y pense bien. Certains hommes ne toléreraient pas un tel affront. Je pose une main à l’arrière de sa cuisse de façon à l’installer sur moi, face à moi, et je la regarde dans les yeux. Elle fait ce que je fais avec les hommes d’affaires, la seule différence c’est que j’utilise mes prostituées. Elle s’utilise elle-même comme appât. Je n’aime pas particulièrement ça. Elle me fait remarquer que je dois faire la même chose avec les filles pour obtenir ce que je veux. Je me racle la gorge. « C’est vrai qu’il m’arrive de proposer les services des prostituées gratuitement, mais ce sont des prostituées Teodora. Elles servent à ça. Je ne toucherais jamais à l’une d’entre elles, ce n’est jamais arrivé. » Et ça n’arrivera jamais, non plus. La dernière fois où j’ai eu recours aux services d’une prostituée, je n’avais même pas vingt ans. Et c’était juste parce que c’était plus pratique. Une prostituée n’ira pas pleurer si vous êtes un peu trop violent avec elle. Mes mains se posent sur son dos et je l’attire plus près de moi encore. Je dépose un baiser au coin de ses lèvres et mes mains glissent jusqu’à ses fesses. « Et puis je vois pas pourquoi je m’y intéresserais. Tu es bien plus belle, et surtout mille fois mieux que ces filles-là. » Je lui adresse un petit sourire malicieux avant de poser une main sur son visage, l’attirant vers moi pour l’embrasser à nouveau. Je suis légèrement possessif, je n’aime pas imaginer les autres hommes qui peuvent la toucher, même si elle les repousse par la suite. Je me rappelle encore cette fois au club lorsqu’elle s’est assise avec un client pour me faire réagir après que j’aie osé la frapper. Je crevais de jalousie, en même temps c’était son but de me rendre jaloux. Je pense qu’elle aime ça, au fond, me voir énervé et possessif quand elle fait allusion aux autres hommes. Ma main toujours posée sur sa fesse remonte sur son dos, et je m’éloigne de son visage pour la regarder. « J’ai pas envie de dormir maintenant. » Je passe une main dans ses cheveux, jouant doucement avec les mèches brunes. En fait, je pourrais rester comme ça avec elle toute la nuit simplement à la serrer contre moi.
Emi Burton
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Dim 15 Mar - 16:59
je n'ai pas l'habitude qu'on me dise ce qui ne va pas chez moi. d'habitude, les gens ont peur de me dire la vérité parce que je suis capable de mettre en pièce une personne qui le ferait. les autres le cachent au fond d'eux sans jamais le dire. je suis sûre que certaines personnes avec qui je travaille, me trouve une tonne de défauts. ils ne le diront pas par peur de représailles. Kris n'hésite pas lui. et c'est ce que j'aime. il est franche sans jamais tourner autours du pot. ça fait du bien parfois d'avoir ses défauts en pleine gueule. je suis apte à les connaitre cependant ça à plus d'impact venant de l'extérieur. et c'est aussi plus douloureux car ça montre qu'il aimerait le contraire. il aimerait que je le laisse me dire des mots doux, m'offrir des bijoux... quand ce temps arrivera, ça sera le moment où j'aurais changé. je me remettrais en question car ça ne serait plus moi. je ne veux pas changer. changer c'est devenir quelqu'un d'autre. je ne veux pas être quelqu'un d'autre. à force, je sais que j'accepterais certaines choses et que je serais plus expressive. je sais qu'avec Kris, je ferais des concessions. il a toujours été à part. il a toujours une place qu'aucun homme à eu le droit. ma crise ne dure pas longtemps. ça montre l'impact qu'il peut avoir sur moi. avec les autres, la crise aurait duré avec des jours mais là, ça n'a duré que quelques minutes. il parle encore d'âge. j'ai toujours eu le droit à ce refrain avec lui. l'âge par là, l'âge par ci. comme si l'âge était le point le plus important d'une relation. c'est vrai que certaines femmes vont avec des hommes plus âgés juste pour le fric. que c'est impossible pour une jeune femme d'aimer un vieux. c'est faux. il y a toujours des exceptions. il a dix ans de plus que moi mais je ne crois pas que ça voit autant. je ne crois pas que les gens pourraient sans douter sans nous connaître. je vois sa mâchoire se crisper. je ne le montre pas mais ça me plait de voir de la jalousie chez lui. il pose sa main sur mon ventre. je ne sais pas à quoi il pense exactement. je m'en doute un peu. il le fait souvent depuis un mois mais avec ce que je pense, ça donne un autre ton au geste. et dire que peut-être ce ventre va grossir de plus en plus pour former une petit boule et mettre au monde un enfant. « ça fait tout de même du bien de changer d'air. » j'ai été franche en disant que je ne cherchais pas à avoir une soirée de Saint-Valentin, que c'était la curiosité qui m'a attiré à me servir de cette clé. en plus de ça, je me doutais bien que si on avait une clé, ce n'était pas pour s'exposer en pleine rue. personne ne peut se douter une seule seconde qu'on est tous les deux dans cette chambre. en plus de ça, nous ne sommes pas arrivé au même moment et pas ensemble. les seules personnes qui pourraient le découvrir, c'est la personne au bout du téléphone quand Kris a dit que j'étais sa femme. il aime sortir ailleurs. la prochaine fois j'essayerai de l'emmener à quelque part d'autre qui le changera de chez lui. il s'est levé pour aller fumer. j'ai bien vu qui le faisait moins souvent qu'avant. à chaque fois, que j'allais à la prison, il ne pouvait pas s'empêcher d'en fumer plusieurs. surtout juste après s'être envoyer en l'air. on a tous des petites habitudes à aucun moment, je ne lui ai dis d'arrêter de le faire parce que je suis là. je ne le ferais pas. c'est comme s'il m'empêchait d'aller courir le matin. je ne peux pas, j'en ai besoin en me levant. par contre, s'il y a une chose que je ne voudrais pas qu'il fasse, c'est prendre de la drogue. je déteste ça. la drogue est une chose que je hais le plus au monde depuis que j'ai vu mon frère sombrer à cause de cette merde. ça peut détruire une vie et ça à détruit la sienne. la drogue a été un refuge pour lui quand ces rêves de devenir sportif professionnel se sont envolés. mais au final, ça n'a fait que le faire finir derrière les barreaux. je n'en ai jamais vu chez Kris et jamais non plus au club la seule fois où j'y suis allé. quand on est dans l'illégalité, on essaye tellement de choses. je n'ai jamais touché à ça. je ne vois pas pourquoi je devrais prendre quelque chose pour me sentir heureuse, le sexe m'apporte déjà cette sensation. « mais je t'ai quand même donné mon t-shirt...» « c'est pour cette raison que j'irais t'en chercher un. » c'est vrai qu'il m'a donné son t-shirt. il n'avait pas envie de me voir me promener avec seulement ma veste et rien en dessous. en même temps, on peut dire que ça me faisait un sacré décolleté qui cachait à peine mes formes. si les employés ne veulent pas me donner un t-shirt, j'irais dans l'une des boutiques de la rue juste à côté de l'hôtel. je trouverais bien un t-shirt même si ce n'est pas magnifique. on s'en fout, c'est juste pour rentrer à la maison. si quelqu'un voit ma marque, je trouverais toujours un mensonge à sortir. une marque comme celle-là n'est pas toujours un signe de parties de jambes en l'air. je mentirais comme je sais très bien le faire avec mes partenaires. je sais que je joue à un jeu dangereux en les séduisant sans jamais rien leur donner. mais tant que ça marche, je ne vois pas pourquoi je changerais. le danger permet de se sentir en vie. je sais avec qui je joue à ce jeu et je sais avec qui je ne dois pas le faire. certains hommes ne marchent pas à la séduction. ils ne marchent qu'à la force. il me met au-dessus de lui. « c'est vrai qu'il m'arrive de proposer les services des prostituées gratuitement, mais ce sont des prostituées Teodora. elles servent à ça. je ne toucherais jamais l'une d''entre elles, ce n'est jamais arrivé. » je le savais. dans le milieu, c'est monnaie courante d'offrir les services d'une demoiselle à l'un de ses partenaires. un petit gage d'un accords ou un petit cadeau pour le peigner dans les sens des poils. prendre la femme pour un objet aussi. je ne veux pas offrir une femme à un homme. j'en suis incapable. je préfère leur faire miroiter mon propre corps que celui de quelqu'un d'autre. je n'ai jamais su si mon père le faisait aussi. en tout cas, pas quand j'étais avec lui. je n'aime pas l''entendre que les prostituées servent à ça. ses filles ont des pères, des frères, des enfants... elles font ça parce qu'elles ont besoin d'argent, pas par plaisir. il n'aimerait pas voir sa sœur, sa fille dans une telle situation. il m'attire plus vers lui puis m'embrasse au coins de mes lèvres. je sens sa main se poser sur mes fesses. « et puis je ne vois pourquoi je m'y intéresserais. tu es bien plus belle, et surtout mille fois mieux que ces filles-là. » de toute façon, il n'a pas intérêt de s'en sauter une. parce que la demoiselle finirait par nourrir les poissons. je ne l'accepterais pas. je suis sûre qu'il en a déjà qui ont essayé de le séduire, de le faire craquer. certaines pour avoir un privilège, d'autres parce qu'il est mille fois mieux que les pervers qu'elles ont le droit. plus belle, je ne suis pas sûre. dans le lot, il doit bien avoir de jolies demoiselles qui seraient parfaitement belles avec moins de maquillage et des vêtements plus convenables. quand je suis venue la dernière fois, j'en ai vu une ou deux. des jolies filles qui devraient pas faire un boulot comme ça. qui pourrait avoir une vie bien meilleure. parfois, j'aimerais en prendre une sous mon aile et lui montrer que les femmes peuvent être bien meilleures que des prostituées. « peut-être que ça marche avec les prostituées mais ma méthode marche très bien. certains sont prêts à tout pour avoir Teodora Macek dans leur lit. je n'ai jamais couché avec aucun d'eux, à part une fois. je me servirais jamais d'une femme comme d'un objet. » autant qu'il sache que j'ai déjà fini dans le lit d'un partenaire. une unique fois parce que je n'avais pas d'autres choix. il me fallait ce contrat. et c'était la seule manière. je sais que ce n'était pas très glorieux mais au final, j'ai vu la fierté de mon père quand je revenus avec la vente d'un paquet d'armes et d'une commande plus importante. je sais que ça marche la jalousie avec Kris. je l'ai bien vu la fois au club quand je suis allé près de ce type. il lui fallut que quelques secondes pour faire en sorte que ce type ne me regarde pas. je sais que si je veux l'énerver ou bien le reconquérir, j'ai juste ça à faire. sa main remonte le long de mon dos. « j'ai pas envie de dormir maintenant. » je ne trouverais pas le sommeil ce soir sans savoir. je ne peux pas m'endormir en ne pouvant pas savoir. c'est trop dur, trop important. « moi non plus. j'ai besoin de savoir. » dis-je en le regardant droit dans les yeux.
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Dim 15 Mar - 20:11
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Je n’ai pas cherché à coucher avec la première venue à ma sortie de prison. Ce n’était pas dans mes priorités de coucher avec une femme, surtout pas si c’était une prostituée ou une inconnue rencontrée dans un bar quelconque. Je ne suis pas un très grand fan de bars, de toute façon. Souvent ils sont trop bondés, et on ne s’entend pas parler. Je préfère les petites pièces fermées où l’on peut discuter en paix. Je n’irais pas jusqu’à dire que ça me rend nerveux quand il y a trop de gens, mais je n’aime certainement pas me sentir observé par des centaines de paires d’yeux. C’est une des raisons pour lesquelles je ne me préoccupe pas vraiment du regard des femmes sur moi, il y a longtemps que ça ne m’atteint plus et j’ai appris à mettre des barrières dès le départ, particulièrement avec mes employés. Elles n’ont pas à se faire d’idées, la plupart ont même confiance en moi. Je ne pense pas que Teodora ait une bonne image de la façon dont je les traite, par contre. Pour elle, je dois les voir comme des poupées sans importance que je peux remplacer à ma guise. Ce n’est pas faux, que je peux les remplacer, mais je me considère comme un bon patron. Je ne laisserais jamais un homme faire du mal aux filles sans raison, uniquement pour leur plaisir personnel. Ce n’est pas rentable du tout, et elles ne sont pas payées pour se faire taper dessus. Le reste je m’en fiche, mais elles n’ont pas signé pour être blessées. Il faudrait peut-être que je rectifie ce point avec Teodora, peut-être que ça pourrait améliorer l’image qu’elle a du club. Ce n’est pas un bordel sans classe non plus. Je n’accepterais jamais une telle chose. Elle me dit que sa méthode marche aussi bien que la mienne, et je ne peux pas dire que c’est faux car elle semble plutôt bien s’en sortir pour les contrats. Elle me rassure, ou du moins je pense que c’est ce qu’elle tente de faire, en me disant qu’elle n’a jamais couché avec des partenaires d’affaires sauf une fois. Ça me frustre un peu, mais en même temps je tente de me raisonner, me dire qu’un seul ce n’est pas si terrible. Que ça aurait pu être pire. Je la serre un peu plus contre moi, son ventre frôle mon torse et je frissonne légèrement malgré les couvertures. Je dépose un baiser sur sa tempe, un peu pensif. Elle me fait bien remarquer qu’elle n’utiliserait jamais une femme. Je ne sais pas si je devrais m’engager sur ce sujet avec elle, c’est tout de même assez glissant. « Je ne laisserais jamais une de mes filles se faire maltraiter, ne penses pas ça. » Je ne dis rien de plus à ce propos, je n’ai pas envie de débattre de tout ça avec elle, je sais bien qu’elle voudra toujours avoir le dernier mot. Elle est comme ça, je ne pense pas que ça changera de sitôt. Je pose ma main qui était sur ses fesses sur son dos, la faisant longer sa colonne vertébrale alors qu’elle remonte lentement, se posant à plat. Peu importe ce à quoi je pense, cette histoire de bébé remonte toujours à mon esprit et me trotte toujours dans la tête. Je n’arriverai pas à dormir, la nuit va être très longue si je ne songe qu’à ça. Surtout qu’elle veut que je cesse d’en parler comme si c’était déjà certain, comme si on avait déjà eu les résultats. Je joue dans ses cheveux, puis lui mentionne que je n’ai pas envie de dormir, sans lui mentionner la raison. Elle doit s’en douter un peu de toute façon. Je ne pense qu’à ça depuis que l’hypothèse a été soulevée. Je suis un peu rassuré quand elle me répond qu’elle n’arrivera pas à dormir non plus, pas tant qu’elle aura eu une réponse en tout cas. Je glisse une mèche de cheveux bruns derrière son oreille, puis caresse sa joue. « Tu sais, peu importe le résultat, je vais être heureux. Si c’est pas ça, c’est que c’était pas le moment…Non? » Je lui souris doucement, puis me redresse légèrement, plaquant un baiser sur ses lèvres furtivement. « Et si c’est le cas, eh bien je serai super heureux, et on trouvera un moyen de gérer tout ça, je te le promets. Et tu sais que je tiens toujours mes promesses. » Mon regard est sérieux quand je lui dis ma dernière phrase. Je ne suis pas un menteur, quand je dis que je vais faire quelque chose, je le fais toujours. Mes mains se posent à l’arrière de ses cuisses et je les caresse doucement. Je l’embrasse une nouvelle fois et roule sur le côté, a faisant tomber sur le matelas en me retrouvant au-dessus d’elle. « Et puis on est pas obligés de dormir maintenant, on a toute la nuit pour ça. » Je me fais un peu joueur et pose une main sur le côté de sa cuisse, mes doigts se logeant sous son postérieur, et je lui fais un petit sourire malicieux. « Il y a un superbe bain tourbillon, je sais pas si t’as vu, mais il a l’air plutôt confortable je trouve. » Je dépose un baiser sur son nez et me redresse, descendant du lit. Je suis toujours nu, ça ne m’a jamais vraiment gêné d’être nu devant elle. Du moins depuis la prison. Avant, ç’aurait été hors de question. Et puis ce n’est pas comme si elle ne m’avait jamais vu, elle a eu bien assez le temps d’admirer la vue pour que je n’aie plus à me cacher d’elle. Je la regarde, toujours étendue sur le lit dans les couvertures emmêlées et lui fais un clin d’œil avant de m’éloigner vers la salle de bain sans fermer la porte. Je regarde s’il n’y a pas d’huile pour faire de la mousse, puis me dis que ce n’est pas forcément l’idéal alors me contente d’ouvrir l’eau chaude, ajustant la température de façon à ce qu’elle soit confortable. Avec toutes ces fois où je l’ai accompagnée sous la douche, je commence à savoir ce qu’elle aime, bien que je n’aie aucune idée si elle décidera de me suivre finalement. Je doute qu’elle refuse une telle invitation, toutefois. Ce n’est pas son genre.
Emi Burton
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Lun 16 Mar - 22:03
coucher avec le premier homme, c'est un moyen de me protéger. de me cacher derrière la demoiselle sûre d'elle qui n'a peur de rien, même de passer pour la salope de service. c'est plus facile d'affronter ce genre de regards que d'affronter la douleur d'un cœur meurtrit. je crois que c'est la pire des douleurs. je crois que je n'ai jamais eu une douleur aussi importante que celle-ci. les autres douleurs, on peut passer au-dessus, on peut les contourner pour arriver à ne plus les ressentir. mais le cœur ne peut pas être arnaquer si facilement. il est impossible de lui mentir, de l'arnaquer. il sera toujours celui qui fait ce qu'il ressent et qui ne ment pas. on arrive toujours à cacher aux autres ce que ressent notre cœur. seulement jamais à nous-mêmes; on pourra faire toutes les choses possibles, on sera au fond ce qu'on est, ce qu'on ressent. quand je couche avec quelqu'un, pas besoin de discussion, pas besoin de connaitre l'autre, pas besoin de s'attacher. autant ne pas continuer à penser à ça. je ne me fais pas de rêverie en pensant à ses filles. je sais parfaitement qu'elles n'ont pas le job parfait, qu'elles ont le droit à des ordures à longueur de journées. ce sont des prostituées. il ne va pas les choyer, leurs offrir de jolis cadeaux quand elles travaillent biens. il ne doit pas garder une fille pendant des années même quand elle aura dépasser l'âge que les hommes aiment. je lui dis que je n'utiliserais jamais une femme pour avoir un contrat ou le garder. j'use de mes atouts à moi même si je sais que ça me met en danger. c'est pour cette raison que je n'aime pas particulièrement le club et que je n'y mets jamais les pieds. « je ne laisserais jamais une de mes filles se faire maltraiter, ne pense pas ça. » j'espère bien. c''est l'une des choses qu'un patron doit faire. ces filles sont déjà malheureuses donc si en plus, elles se font frapper les pauvres. les hommes brutaux aiment prendre des prostituées. ainsi, ils se disent qu'ils n'ont pas besoin de mentir et de laisser de côté leur véritable nature. ça remet en questions ce que je pense de son club un peu. peut-être que je vois le pire alors qu'il ne peut être pas si terrible que ça. qu'il faut mieux avoir un club avec des prostituées que de tuer des gens. j'avoue que j'adore tellement la deuxième chose que je ne pourrais pas me contenter d'un truc simple. « pourquoi tu as ouvert ce club ? » il peut y avoir une multitude de raisons pour qu'il est ouvert ce club. se faire encore plus d'argent. avoir un endroit pour cacher le trafique d'armes. une envie soudaine. rien de spécial. je pense que plus j'en connaitrais les raisons, plus ça me donnera de chance d'y aller. il faudra que je m'habitue à cet endroit. si on a bien un avenir tous les deux, je devrais accepter le club. si je suis vraiment ensemble, je ne voudrais pas que notre enfant se balade dans cet endroit. un enfant ne doit pas grandir en voyant des prostituées et des idiots les mâter. si j'ai un enfant, je veux qu'il est le droit à une vie comme tous les autres. je veux qu'il puisse aller à l'école et être comme tous les autres. qu'il n'est pas peur des regards. qu'il n'est pas honte de ses parents. je veux qu'il puisse être heureux dans un environnement stable. qu'il puisse faire ces propres choix comme j'en ai eu la chance. on ne peut pas avoir une vie heureuse si on n'a pas choisi ce qu'on doit faire ou veut faire. il longe ma colonne vertébrale avec sa main. et comme d'habitude, ça me donne des frissons. j'aime cette sensation. j'aime sentir sa main prendre ce chemin. on ne peut pas dormir quand on ne sait pas. on ne peut pas à dormir quand nous sommes dans le doute. je veux savoir. j'aimerais savoir tout de suite. qu'importe la réponse. ça sera mieux que d'être dans le doute. il glisse une de mes mèches derrière mon oreille pour ensuite caresser ma joue. personne n'aurait envie de dormir s'ils étaient dans notre situation. « tu sais, peu importe le résultat, je vais être heureux. si c'est pas ça, c'est que c'était pas le moment... non ?. » il sera heureux peut importe le résultat. au vue de ce qu'il m'a dit, je pense qu'il sera déçu si je ne suis pas enceinte. il a vraiment envie de cet enfant et je le vois. il a envie d'un enfant, il a envie de devenir père. je ne crois pas au destin. je ne crois pas à ses conneries que les choses nous arrivent parce que c'est le bon moment ou que c'est écrit. notre vie n'est pas écrite à l'avance. moi je pense qu'il faut se battre pour avoir la vie qu'on veut. que ça ne sert à rien de croiser les bras en attendant que ça vienne. à quoi bon, avoir une vie alors. c'est la meilleure chose quand on doit faire les choses. il me souris et pose un rapide baiser sur mes lèvres. « et si c'est le cas, eh bien je serais super heureux, et on trouvera un moyen de gérer tout ça, je te le promets. et tu sais que je tiens toujours mes promesses. » je sais qu'il tient ses promesses. je le crois quand il me dit qu'on trouvera un moyen de réussir avec un enfant sur les bras. on a des choses qu'on pense différemment. est-ce que ce sera la même chose avec l'éducation de cet enfant ? est-ce qu'on se disputera à cause de ça ? je pense pas qu'on a eu la même enfance. on n'a pas eu la même vision des choses. et si ce bébé mettait en péril tout ça. on n'a même pas commencé qu'il faut déjà avoir une difficulté. et si les choses arrivaient à se reproduire exactement comme quand il était avec Elle. si ça se trouve, on finira pareil. il faut que j'arrête. il faut que je mette mo cerveau au repos en n'arrêtant de penser à toutes ses questions qui sont nulles et inutiles. « tu seras heureux qu'importe le résultat mais tu seras déçu si je ne suis pas enceinte, non ?» je souris intérieurement. je souris parce que la plupart des autres hommes préfèreraient entendre que leur copine n'est pas enceinte. les hommes n'aiment pas entendre de grossesse. lui, il pourrait être heureux que ce soit enceinte. il échange une nouvelle les rôles. je me retrouve de nouveau en-dessous de lui. j'aime le voir au-dessus de moi. ça me dérange pas contrairement à d'habitude. je suis capable de le laisser prendre les rênes. je dois d'habitude tout contrôler. mais au moins là, je peut laisser me contrôler dehors et le laisser prendre les décisions. pas toutes les décisions quand même. « et puis on est pas obligés de dormir maintenant, on a toute la nuit pour ça. » on a encore la nuit devant nous. on peut parfaitement faire d'autres choses. on a la tête ailleurs alors autant trouver d'autres distractions. j'aime bien l'idée d'une autre distraction, je connais bien mieux. ça permet de se vider la tête et faire passer le temps plus vite. si on est enfermé encore pendant des heures alors autant faire quelque chose, si on ne peut pas dormir. « il y a un superbe bain tourbillon, je sais pas si t'as vu, mais il a l'air plutôt confortable je trouve. » je l'ai vu vite fait dans la salle de bain quand j'y suis allé pour cracher dans les toilettes. c'est tellement plaisant d'être dans un bain à remous et laissait les bulles vous chatouillez, vous caressez. il se redresse et sort du lit. il me fait un clin d'œil et s'éloigne. je regarde le plafond lorsque j'entends l'eau couler. il parlait vraiment du bain et il est entrain d'en faire couler un. je serre les draps tout contre moi et je me lève du lit. je marche en essayant de ne pas marcher sur les draps qui trainent derrière moi. je passe la tête par la porte et voit Kris installé tranquillement dans le bain. j'avance en le regardant. je me pose sur le rebord du bain laissant mes doigts dans l'eau chaude. « l'eau est agréable. la vue est agréable. » je continue de garder les doigts dans l'eau puis me lève et avance légèrement. je fais courir mes doigts sur son bras puis continue vers ses épaules. je pose mes deux mains le massant tout en douceur embrassant de temps en temps sa nuque.
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Mar 17 Mar - 3:12
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Lorsque je suis arrivé à Siloam Springs, mon plan était déjà prévu d’avance. Je savais déjà ce que je venais faire ici, ce que je devais faire pour me rapprocher d’Olivia. J’ai choisi cette petite ville d’Arkansas uniquement car elle y était, sinon je serais sans doute reparti à New York, ou mieux encore en Europe. Dans un sens, c’est une bonne chose que je ne sois pas reparti là-bas. Teodora ne m’aurait sans doute pas poursuivi jusque là-bas. Je sortais tout juste de derrière les barreaux, il me fallait une couverture en bonne et due forme, quelque chose qui ne paraîtrait pas trop suspect. Bien sûr, un propriétaire de club de striptease n’a pas vraiment la même image publique qu’un gérant de supermarché, mais en règle générale les gens ne s’attardent pas bien longtemps à mon métier et trouvent plutôt que j’ai l’air poli, courtois et d’un homme droit. C’est l’image que je veux projeter. Je mens effrontément sur mon identité, ici, bien que ce soit un demi-mensonge. Je suis bel et bien le propriétaire du club. Les gens n’ont pas besoin de savoir mes autres occupations. Ils ne se posent pas de questions, règle générale, et la plupart supposent que je suis un simple homme d’affaires investissant un peu partout. J’ai acheté l’immeuble pour en faire une boîte de striptease uniquement pour me faire cette image, ne pensant pas au début qu’il serait aussi rentable. C’était une bonne façon de me faire un pied à terre, une bonne excuse pour inviter les clients ici et m’éviter le voyagement. J’ai toujours aimé voyager un peu partout dans le monde, à une époque je préférais être ailleurs et vivre entre les avions et le jetlag constant que de rester chez moi avec ma femme. Aujourd’hui, c’est différent. Les clients viennent au club, et les plus capricieux demandent les services de jeunes femmes pour conclure une offre de temps à autres. En général ils se tiennent bien avec elles. Ils savent que j’ai un mauvais caractère et que je ne tolère pas que l’on abîme mes affaires. Ceux qui sont un peu trop agressifs se voient rendre la monnaie de leur pièce. La dernière fois, j’ai dû changer le tapis sur le sol de mon bureau. Je souris vaguement quand Teodora me demande pourquoi j’ai ouvert le club. Je me demandais quand elle me poserait la question. J’aurais cru qu’elle l’aurait posé plus tôt, la première fois qu’elle est venue me rendre visite par exemple. Je l’ai toujours connue curieuse et fouineuse, alors pour moi il était évident qu’elle se serait questionné sur ma nouvelle carrière. Pourtant jusqu’à aujourd’hui, elle a toujours plutôt évité le sujet, ne s’approchant plus du bar depuis la dernière fois où elle est venue me rencontrer. Je n’ai plus jamais entendu parler de mon alliance, depuis. Je me demande bien si un concierge l’a trouvé, pensant sans doute qu’il s’agissait d’un client qui ne voulait pas se faire pincer par sa femme. Je ne m’y suis pas attardé beaucoup, je dois dire. « Pour tout te dire, c’était pour avoir un pied à terre ici. Et puis finalement il est beaucoup plus payant que je ne l’aurais cru. » Je souris toujours, je n’aurais jamais cru faire autant d’argent avec une boîte de danseuses nues. Il faut croire que lorsque l’on dit que le sexe est payant, ce n’est pas une blague. C’est même tellement rentable que certains soirs de week-ends, les filles me rapportent pratiquement autant que certaines ventes d’armes. Je crains peu les représailles de la police, disons que dans le coin, ils ne semblent pas très préoccupés par la sécurité publique. Alors savoir qu’un bar de strip-teaseuses sert aussi de maison close, je doute fort que ça ne les alerte vraiment. Je ne doute pas un instant que Teo doit désapprouver mon choix. Elle ne doit pas apprécier de savoir que j’engage des femmes pour se prostituer, ou pour danser nues devant des hommes. Olivia n’appréciait pas trop non plus, bien qu’elle ne connaissait pas tous les services qu’offrait le club en détails. Je pourrais comprendre Teodora de ne pas aimer ce que je fais. Je lui reproche d’utiliser son corps pour obtenir des contrats payants tandis que de mon côté j’utilise des prostituées et des danseuses pour faire le sale boulot. C’est assez contradictoire. J’ai toujours été plein de contradictions. Je n’ai plus envie de parler du club, c’est un peu comme parler des affaires. Au lit, ce n’est pas très intéressant. Bien que ça fasse la conversation, que ça la détourne de cette histoire d’enfant. Je ne laisserais jamais mes enfants entrer dans le club. Mon père ne nous laissait pas entrer jusqu’à un certain âge dans ce genre d’endroits. Je ferais pareil. Un gamin n’a pas besoin de voir ce genre de choses, il aura bien assez le temps de découvrir tout ça quand il sera plus grand. Tout revient toujours aux enfants, à ce bébé qu’elle porte peut-être déjà dans son ventre. Maintenant que je sais, je n’arriverai pas à m’endormir, si ça se trouve je vais attendre devant la porte qu’ils l’ouvrent enfin pour me précipiter à la pharmacie demain à la première heure. Je joue doucement dans ses cheveux et essaie de me faire rassurant pour elle, lui expliquant que si le résultat est négatif, ça ne me rendra pas forcément triste. Je serai heureux quand même, certes, car ça nous fera plus de temps pour que nous soyons seuls tous les deux. Notre relation n’est même pas officielle, elle n’a dit à personne pour nous et je n’ai rien raconté non plus. Je sais que Teodora ne serait pas très contente de l’apprendre si je venais à dire à mes partenaires d’affaires qu’elle vit chez moi. Elle n’est même pas encore capable de me dire qu’elle m’aime, et ne cesse de répéter qu’elle a besoin de temps pour s’y faire. Si elle n’est pas enceinte, je ne forcerai pas les choses. L’envie est là, mais je ne serais pas capable de faire ça. La forcer à cesser la pilule pour que ce soit vrai. Ce serait ignoble, surtout si elle n’en a pas réellement envie. Je l’embrasse au coin des lèvres avant de continuer mon petit discours. J’aimerais vraiment que ce soit vrai, même si j’accepterais le contraire sans protester. J’ai confiance lorsque je lui dis que l’on arrivera très bien à gérer la situation. Que cet enfant ne vivra pas dans un monde de guerre et de violence. Je ne veux pas ça pour mes enfants. Je me suis toujours fait un devoir de séparer ma vie professionnelle et privée et ça ne changera pas. Même que ça ne ferait que devenir plus important pour moi, si un bambin venait à s’ajouter dans ma vie. Il y a tellement de pièces qui ne servent à rien dans la maison, ça ne sera pas bien compliqué de créer un environnement sain pour un enfant avec des salles de jeux où il pourra s’évader sans avoir à se soucier de tous les dangers du monde extérieur. Mon regard jusqu’alors sérieux pour appuyer mes paroles se fait plus doux, et je ne peux m’empêcher de sourire doucement à sa question. Elle n’est pas idiote, elle sait bien que je veux cet enfant. Que je préférerais que le résultat du test soit positif. Mes mains se posent à l’arrière de ses jambes et remontent jusqu’à ses cuisses. Mon regard croise le sien et je lui murmure calmement. « C’est vrai, je serais un peu déçu. Pas toi? » Je réalise que ma question est idiote et l’embrasse pour éviter une réponse qui pourrait briser le moment. Je me doute bien que pour Teodora, un bébé ne soit pas vraiment le plan idéal. Sans doute que pour elle, ce serait mieux si c’était autre chose. J’inverse les rôles, elle se retrouve sur le matelas et moi au-dessus d’elle. J’aime bien être dans cette position, avoir le contrôle. J’aime quand elle décide de prendre les rênes, mais je ne peux pas nier qu’être celui aux commandes me plait énormément. Dans cette position, j’ai accès à tout son corps si j’en ai envie. Je peux faire carrément tout ce dont j’ai envie. On n’a pas besoin de dormir maintenant, surtout que tous les deux ne semblons pas prêts de nous endormir avec cette question qui nous hante. Je propose le bain simplement pour sortir du lit. Ça nous changera certainement les idées, surtout que ce genre de bain est fait exprès pour la détente. Je ne lui donne pas beaucoup d’options et me lève après avoir déposé un baiser sur son nez. Dans la salle de bain, je prépare l’eau, ajustant sa température pour qu’elle soit parfaite. Je n’ai pas mis de mousse, de toute façon le bain en lui-même fait déjà de légères bulles alors ça ne servirait à rien. Teodora ne m’a pas encore rejoint, je suppose qu’elle veut se faire désirer. Je me glisse donc dans l’eau et laisse échapper un petit soupir de satisfaction. Je ferme les yeux quelques secondes, puis j’entends bientôt les bruits de pas dans la pièce. J’ouvre lentement les yeux et mon regard se pose sur la brunette qui vient s’asseoir près du bain. Elle glisse ses doigts dans l’eau et je lui adresse un petit regard amusé en la voyant, enveloppée dans la couverture. Ses mots me font sourire un peu plus, elle dit que la vue est agréable. J’aimerais dire la même chose pour elle, mais il faudrait qu’elle retire ce fichu drap. Je me mords la lèvre inférieure quand ses doigts remontent sur mon bras. Elle se relève et vient s’installer à l’arrière de moi, massant doucement mon bras en remontant jusqu’à mes épaules. Je soupire et ferme légèrement les yeux. Je ne peux pas nier que ça fait énormément de bien. Ses lèvres viennent caresser ma nuque et je soupire d’aise. « Teodora… » Un frisson me parcourt l’échine en sentant le contact de ses baisers sur ma nuque mouillée. Je pose une main sur le pan du drap qui cache son corps, puis la serviette tombe enfin. Je souris d’un air triomphant et me tourne légèrement pour regarder Teo. « Je dois dire que la vue est loin d’être déplaisante de mon côté aussi. » Je prends doucement ses mains, les tenants fermement pour l’aider à monter dans le grand bain. Je sens son corps effleurer le mien alors qu’elle entre dans l’eau et ne perds pas un instant pour l’enlacer. Je plaque un baiser au creux de son cou, puis un autre sur ses lèvres. « J’aurais sans doute dû attendre un moment où ce serait moins cliché, mais je n’ai jamais été aussi heureux qu’avec toi, Teodora. » C’est important qu’elle le sache, du moins pour moi. Je tiens tellement à elle, elle n’a sans doute aucune idée de la valeur qu’elle a pour moi. Je ne parle pas de valeur en argent comme dans les affaires mais plutôt d’affection. Je l’aide à s’installer confortablement, son dos frotte contre mon torse sous l’eau et la sensation est agréable. Mes mains se posent sur sa taille et la droite remonte lentement jusqu’à son ventre. J’ai toujours aimé le frôler et y poser mes mains avant. Maintenant la symbolique est tout à fait différente, par contre. J’ai vu tout à l’heure qu’elle n’appréciait pas vraiment. Si elle est réellement enceinte, elle n’aura pas le choix de s’y faire, par contre. Je dépose un baiser sur sa nuque, puis un autre sur son épaule. Je suis pensif, me demandant combien de temps ils vont nous laisser enfermés ici.
Emi Burton
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Mar 17 Mar - 22:03
j'ai toujours détesté la violence que pouvait faire les hommes sur les femmes. je me demande comment on peut être aussi violent, comment on peut frapper. et ça me dégoute encore plus quand ce sont les maris qui frappent leurs femmes. cette haine viscérale qui les pousse à frapper la femme qu'il aime ou qu'il dise aimer. la mère de leurs enfants. quand un homme me frappe, il a le revers de la médaille car en plus de me défendre extrêmement bien, je me venge et je lui fais regretter d'avoir lever la main sur la gente féminine. l'homme qui m'a torturé, était aussi une crevure. je me demande comment il a pû faire ça et je crois qu'il sera capable de faire ça à une femme plus fragile que moi. j'ai tenu le coup mais une autre n'aurait pas eu cette chance. Kris sait bien que je n'aime pas la violence sur les femmes. la seule fois où il m'a frappé, c'était dans une rage folle et je me suis enfuit. je n'adhère pas à ce concept. et je sais qu'elle, il l'a frappé. ça ne m'a jamais rien fait parce que je m'en foutais, je voulais sa place. mais il l'a fait quand même. mon père aimait me voir féminine. ça le faisait sourire quand je mettais une raclée à un type qui m'avait sifflé dans la rue ou qui avait mis la main à une fille qui ne voulait pas. il me disait que c'était un trait de caractère que les autres femmes devraient avoir. les femmes ne sont pas à être le sexe faible, n'ont pas à se laisser dominer par les hommes. elles ont autant de capacité. je pense parfaitement que le monde serait meilleur si chaque pays était gouverné par une femme. je ne lui ai jamais demandé pour le club mais aujourd'hui, j'ai envie de savoir. j'ai envie de me renseigner. de voir ce qu'il avait derrière la tête en l'ouvrant. avant que mes parents ne meurent, je parlais avec papa du fait qu'on pourrait avoir un endroit, un endroit pour rencontrer les clients, les partenaires. un endroit qui éviteraient que ça soit nous qui devons nous déplacer. et puis ça aurait pu être le truc parfait pour me faire un façade de ce que je fais.je n'ai jamais rien fait d'autres que trafiquer. et ce n'est pas le truc qu'on dit dans une discussion avec le monde, mon père disait que ce n'était pas la peine. qu'il avait assez de contact pour qu'on n'est pas besoin de se justifier un jour sur notre argent, sur nos comptes. « pour tout te dire, c'était pour avoir un pied à terre ici. et puis finalement il est beaucoup plus payant que je ne l'aurais cru. » le sexe a toujours été un truc vendeur et le sera toujours. les hommes ne se contrôlent pas. ils n'ont pas de cerveau quand ils sont en face d'une jolie demoiselle. ils sont toujours attirés par des tenues affriolantes, par des formes gracieuses. ils sont toujours attirés parce qu'ils n'ont pas chez eux. et ça même dans une petite ville comme ici. les hommes ne seront jamais les plus respectables. quand je pense à leurs pauvres idiotes de femmes qui doivent croire qu'ils sont en réunion alors qu'ils sont entrain de reluquer une paire de seins ou s'envoyer en l'air avec une fille qui pourrait être sa fille. le genre d'endroits qu'il a ouvert marchera toujours. surtout si ces hommes se sentent en sécurité et caché. c'est sûr qu'ils ne voudront pas qu'on apprenne leurs dépravations qui pourraient remettre en cause de leurs carrières, leurs mariages. la maison qu'il a acheté, aurait pû suffire comme pieds à terre vu la grandeur. ils pourraient même faire une pièce exprès pour le trafique d'armes. « tu sais que c'est le genre d'endroits qui peut te foutre dans le pétrin. surtout que tu fais des choses aussi illicites que la vente d'armes. » dis-je avec un sourire sur le visage. le trafique d'armes, c'est plus difficile à trouver et à punir quand on a pas de preuves. là, en tant que proxénète, c'est bien plus facile. une des filles pourrait être attirer dans les filets de la police grâce à quelques liasses d'argent. un client pourrait être déçu et porter plainte. il se cache derrière ce patron de boite de strip-tease mais en faite, il augmente son taux d'illicite. ce n'est pas un truc qui va me déranger. j'aime le danger et je sais qu'il est comme ça. c'est bien plus drôle de vivre sa vie dans le danger que dans la routine quotidienne normale. j'ai pris l'habitude d'observer les gens. de déceler dans certains gestes : le mensonge, la colère, la peur... le visage peut dire tellement de choses sans qu'on s'en rende compte. seulement, là, il me suffit de l'écouter parler pour savoir qu'il veut être père. qu'il a envie que je sois vraiment enceinte. qu'il n'est pas comme les autres hommes et qu'il n'a pas envie que le test de grossesse soit négatif. au moins, je n'aurais pas à le faire en cachette et à me demander quand lui dire. si c'est positif, je n'aurais pas besoin de tourner autours du pot. je pourrais le voir clairement et j'aurais pas le droit à des remarques. parce que ce qui est sûre, c'est que je n'ai pas fait exprès de tomber enceinte. je prends mes pilules. je n'ai pas arrêté. ce n'était pas un plan. je ne suis pas comme ça, je ne fais pas les choses par derrière. « c'est vrai, je serais un peu déçu. pas toi ? » il m'embrasse après avoir posé sa question. cependant, je veux tout de même lui répondre. « je ne sais pas Kris. je n'ai jamais pensé à ça. je n'avais pas en tête d'avoir un enfant. » je ne sais pas comment je réagirais face à la réponse du test de grossesse. je ne sais pas quelle réponse je veux. je ne sais pas si je veux du négatif ou du positif. au début, juste l'idée de penser que je pouvais être enceinte me mettait mal à l'aise et je ne voyais qu'une chose : l'avortement. mais maintenant je ne sais plus. Kris a tellement été surprenant face à ça et dans ses propos que la balance a basculé. je laisse plusieurs secondes passer avant de me lever du lit pour aller vers la salle de bain. je m'entoure de ses draps alors que je pourrais parfaitement déambulé nue vu que je n'ai rien à cacher à Kris. cependant, je n'ai pas très chaud. en même temps, j'ai tellement eu chaud avant. et puis, il ne faut pas oublier que je suis plutôt frileuse. je viens m'asseoir sur le bord du bain. je m'amuse avec l'eau en disant que j'aime beaucoup la vue. Kris dans un bain, c'est une vue plus qu'agréable. après avoir assez joué, je me glisse dans son dos. je pose mes mains sur ses épaules et les masse doucement. un petit massage, ça fait toujours du bien surtout s'il est additionné avec de légers baisers sur la nuque. « Teodora. » apparemment, ça lui fait du bien au vue de son soupire et de mon prénom qui sort en ses lèvres. je sens même un léger frisson sous mes doigts. je continue de le masser quand je sens le draps effleurer mon corps et ne plus être autours de moi. le chenapan. bien sûr qu'il savait ce qu'il faisait. en plus, j'avais les mains sur lui donc aucune chance pour que je le tiennes. il tourne sa tête vers moi. « je dois dire que la vue est loin d'être déplaisante de mon côté aussi. » il ne me laisse pas continuer le massage. dans mon élan, j'aurais pu le masser encore un petit moment mais il veut plutôt que je vienne avec lui dans le bain. il attrape mes mains et fait en sorte que je rentre dans l'eau chaude. elle est à la température que j'affectionne le plus. j'aime quand elle est aussi chaude. je m'installe entre ses jambes et je calle mon dos contre son torse. il m'enlace de ses bras en m'embrassant dans le cou puis sur les lèvres. « j'aurais sans doute dû attendre un moment où ce serait moins cliché, mais je n'ai jamais été aussi heureux qu'avec toi, Teodora.» avec lui, je fais tous les jours un peu plus de trucs clichés. la saint-valentin. entendre des 'je t'aime' après l'amour... tous ses trucs idiots qui me faisaient rires quand je voyais les autres le faire ou le dire. cependant, petit à petit, je me fais à ça. je me fais à l'idée que certaines choses ne veulent pas forcément dire qu'on est faible. que ce qui est privé, ne reflète pas sur le professionnel. deux univers qu'on peut séparer et où on peut agir totalement différemment. il a la main sur mon ventre. mon ventre a toujours été un endroit que j'aime pas vraiment qu'on touche ou qu'on embrasse. je n'ai pas vraiment de raisons. c'est comme ça. seulement, il va falloir que j'apprenne à ce qu'on s'en occupe, qu'on le touche. « je prends l'habitude des trucs clichés avec toi. » dis-je en posant mes mains sur les siennes. « la gamine quatorze ans avait raison. elle avait vu juste. » la gamine de quatorze ans fait référence à moi, quand je m'étais dis que Kris et moi, ont été fait pour être ensemble, que je le voulais dans ma vie.
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Mer 18 Mar - 3:36
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Je suis parfaitement conscient que mes affaires au club pourraient me mettre encore plus dans le pétrin. Toutefois, si je m’arrêtais à chaque geste qui pourrait m’incriminer, je ne ferais plus grand-chose de mes journées. Et puis me faire arrêter car certaines filles se prostituent, ce n’est pas bien dramatique. On ne me gardera jamais aussi longtemps en prison que si c’était pour le trafic d’armes. Je vis plutôt bien avec le danger, pourtant. Je me dis que j’ai de bons avocats, que je m’en tirerai de toute façon. Je hoche la tête et hausse les épaules quand Teodora me demande si je réalise que je pourrais me retrouver dans le pétrin. Je ne suis pas idiot, je sais bien que le risque est bien réel. J’aurais préféré ne pas entendre sa réponse, quand je lui demande si elle ne serait pas un peu déçue si c’était une fausse alerte et non une véritable grossesse. Je me doutais bien qu’elle me répondrait ça. Qu’elle n’avait jamais vraiment prévu avoir d’enfants de sitôt et qu’elle ne sait pas vraiment comment elle réagirait. Je m’éclipse bientôt de la chambre pour rejoindre la salle de bain. Une façon de nous changer les idées et aussi de cesser de nous tracasser pour rien. Bientôt elle me rejoint, enveloppée dans un drap. Elle s’avance jusqu’à l’arrière de moi, et je savoure chaque mouvement en frissonnant doucement au moindre baiser. Je murmure son prénom et mes yeux se ferment délicatement. Je savoure le contact de ses baisers sur ma nuque et les frissons qui me traversent sont là pour montrer qu’elle ne me laisse pas du tout indifférent. Je soupire légèrement, et un léger sourire reste imprimé sur mes lèvres. Je pourrais très bien la laisse continuer de me masser comme ça jusqu’à ce qu’elle décide de me rejoindre par elle-même, mais j’aime la sentir contre moi et pouvoir la cajoler à ma guise. Je ne suis pas très patient, et c’est pour cette raison que je la prends par la main pour l’attirer vers moi. Elle n’offre pas beaucoup de résistance pour me rejoindre dans le bain. En même temps, je ne vois pas pourquoi elle refuserait de m’y rejoindre. J’ai ajusté l’eau à la température qu’elle préfère. Pour toutes ces fois où je suis allé la rejoindre pendant qu’elle était sous la douche, j’ai appris à me rappeler exactement comment l’ajuster. Elle n’est pas différente de moi sur ce point, j’ai toujours préféré l’eau chaude, celle qui brûle presque la peau. Je ne prends pas beaucoup de bains à la maison, préférant la grande douche qui est presque aussi confortable. Je dois tout de même avouer qu’un bon bain chaud aide parfois énormément à relaxer quand je passe une sale journée au club. Teodora se pose entre mes jambes, se calant contre moi. Je souris légèrement et mes bras l’enlacent sans perdre un instant. Son dos caresse mon torse et je respire calmement, pouvant sentir son cœur battre à un rythme régulier dans sa poitrine. Mes lèvres se posent sur sa nuque et j’embrasse son cou avant de me pencher vers l’avant pour attraper sa bouche et y déposer un baiser. Je ne me lasserai jamais de toutes ces marques d’affection, de cette tendresse que je lui offre. C’est tellement différent de tout ce que j’ai connu avec elle. Pourtant c’était entièrement ma faute. J’aurais très bien pu être tendre en prison et ne pas agir comme une ordure avec elle. Je ne pouvais pas m’en empêcher. Je ne pouvais pas admettre qu’elle avait raison, pas aussi facilement. J’étais loin d’être dans une position glorieuse lorsque j’étais en prison. Enfermé seul dans une cellule, elle aurait très bien pu simplement venir se moquer de moi. Ses visites flattaient mon égo, me donnaient l’illusion que je n’avais pas tout perdu. J’avais l’impression d’avoir le pouvoir sur quelqu’un lorsque Teodora était là. Je ne suis plus comme ça. Depuis qu’elle est revenue en ville et qu’elle vit chez moi, je suis beaucoup plus serein. Je n’ai pas besoin d’avoir une quelconque emprise sur elle, ou de lui cacher quoi que ce soit. Elle sait tout, encore tout à l’heure je lui répétais à quel point je l’aime. Je lui dis que je n’ai jamais été aussi heureux que maintenant, et je suis parfaitement conscient que mes paroles sont clichées et romantiques. C’est la vérité pourtant, je n’ai jamais été aussi heureux que maintenant qu’elle est avec moi. Une de mes mains se pose sur sa taille tandis que l’autre caresse son ventre. Ça se voit bien qu’elle n’apprécie pas vraiment le contact, je ne comprends pas pourquoi ça la dérange tant. Elle ne doit sans doute pas être très habituée, ou bien elle associe directement se geste à la maternité. Si elle est réellement enceinte, il faudra toutefois qu’elle s’y fasse, car il sera hors de question qu’elle m’empêche de lui caresser le ventre. Je souris quand elle me dit qu’elle commence à avoir l’habitude des clichés avec moi. Je veux bien me défendre, mais je n’ai rien à dire pour ma défense. Avec Olivia, je n’aimais pas tant le romantisme. C’était toujours trop forcé, je ne le faisais pas par plaisir mais plutôt car je me sentais obligé de la rendre heureuse. Je la traitais mal, et quand j’y repense je n’aurais jamais dû la marier. C’était simplement pour acheter la paix, pour continuer de faire affaires avec son père. Si je n’avais pas été obligé de l’épouser, peut-être que je l’aurais aimé plus. Mais là encore, l’amour que je portais pour Olivia n’avait rien avoir avec ce que je ressens pour Teo. Je crois que faire partie du même univers est plus facile, déjà. Si j’ai une journée atroce avec des clients difficiles dans mon bureau, je peux en parler à Teodora. Je ne pouvais pas avec mon ex-femme. Je ne pouvais pas préparer des fusillades avec elle, orchestrer des meurtres sur l’oreiller comme nous l’avons fait dernièrement. J’entends Teo parler d’une gamine de quatorze ans, elle me dit que celle-ci avait raison, finalement. Ça me prend quelques secondes avant de comprendre qu’elle fait allusion à elle. Quatorze ans, je la pensais plus vieille que ça dans mes souvenirs. Pourtant c’est logique. Je me rappelle avoir invité Teodor et sa femme au mariage, par pure politesse. Je savais qu’il ne viendrait pas. Il m’a plus d’une fois questionné sur mes intentions quand je lui ai parlé de mes fiançailles, au tout début. Il n’approuvait pas, bien entendu. D’autres hommes dans le milieu ont trouvé mon choix étrange. Une américaine, fille d’un politicien de surcroît. Tout le monde y voyait un mariage simplement pour l’argent, c’était un peu le cas. Quand Macek a appris que je me mariais avec elle, il n’a pas vraiment approuvé. Je doute fort toutefois qu’il ait songé un instant à me présenter sa fille. C’est plutôt logique, elle n’était qu’une enfant à l’époque. Mon visage s’enfouit quelques secondes au creux de son cou puis je l’embrasse sur la tempe. « Elle était futée la gamine de quatorze ans. Pas comme moi. » Ma main sur son ventre remonte sur son corps et se pose juste en-dessous de sa poitrine. Mon autre main auparavant sur ses hanches se glisse distraitement entre ses cuisses. Je me rappelle vaguement de Teodora à quatorze ans. Je n’y portais pas beaucoup attention, elle n’était que la fille de mon partenaire d’affaires après tout. Elle ne faisait pas encore partie du business, il lui évitait toutes ces histoires pour la protéger encore à cette époque. C’est quelque chose que je veux pour mes enfants. Ils ne seront pas forcés de voir ça dès leur enfance. Elle m’observait quand j’allais leur rendre visite, mais je n’avais jamais pris ça au sérieux. Pour moi c’était surtout une petite fouineuse qui aimait savoir ce qui se passait dans le bureau de son père. « Tu étais un peu jeune, non, pour fantasmer sur les partenaires d’affaires de ton père? » Je chuchote à son oreille avec un léger ton moqueur. C’est vrai que quatorze ans, c’est un peu jeune pour s’imaginer avec un homme de dix ans son aîné. Maintenant, la différence d’âge n’est plus très choquante, mais je ne pense pas que son père aurait apprécié à cette époque. On ne saura jamais après tout. Son père n’est plus là et on ne peut pas remonter le temps, malheureusement. L’idée que si je n’avais pas été si stupide j’aurais pu avoir Teodora pour moi seul bien avant me frustre légèrement, mais comme ils disent mieux vaut tard que jamais. Ma main entre ses cuisses se fait un peu aventureuse et mes doigts frôlent bientôt son intimité. Je dépose mes lèvres contre son cou une nouvelle fois. « Tu m’avais dit que pour la douche, j’avais l’exclusivité, mais tu ne m’as jamais parlé de la baignoire. »[/b] Je prends un petit ton moqueur, à vrai dire je n’ai jamais apprécié le sexe dans la baignoire de toute façon. L’eau finit toujours par se déverser par le sol et c’est loin d’être la joie pour le nettoyage, ensuite. Mais on est dans une chambre d’hôtel. Alors à la base, ce n’est pas très important si on fout le bordel.
Emi Burton
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Mer 18 Mar - 21:50
quand on est dans le monde de l'illicite, il faut savoir bien s'entourer. il faut avoir les meilleurs avocats parce que ce sont eux qui vous sortiront de beaucoup de situations. mais pour avoir de bons avocats, il faut sortir les liasses de billets. rien n'est gratuit. rien n'est facile. tout est une question d'argent et nous le savons tous. avec l'argent, tout peut se monnayer. cependant, il faut aussi avoir la puissance. il hoche la tete quand je lui parle que le club le met encore plus en danger et que ça ne fait qu'agrandir la liste des choses illicites qu'il fait. pour ma part, j'aime avoir le contrôle. en vendant les armes, je sais que c'est moi qui contrôle les choses. si je fais une erreur, je sais que ça me retombera dessus et que je n'ai pas à me soucier des autres. les clients et les partenaires ne diront jamais rien. s'ils venaient à parler, ils finiraient eux aussi derrière les barreaux et il sera facile pour moi de mettre un terme à leur vie. il revient sur le sujet de la grossesse. en même temps, ça nous revient en tête depuis qu'on s'est rendu compte que c'était peut-être le cas au vue de mon état de tout à l'heure. je ne me vois pas mentir. je ne me vois pas cacher ce que je pense, ce que je ressens. il ne revient pas dessus et j'en suis heureuse. c'est dur de parler d'un truc donc vous êtes dans le néant et dont vous ne savez pas comment réagir. je me demande comment ça peut être aussi compliqué. d'habitude, je résolve les problèmes si facilement. je n'ai pas besoin de réfléchir des heures ou d'être dans cet état. c'est si simple que je n'ai même pas besoin d'en faire tout un plat. là, c'est différent. c'est une chose qui se fait à deux. c'est une chose qui ne vient pas d'une seule personne. nous sommes deux dans ce truc. ce n'est pas qu'à moi de prendre la décision. il va dans la salle de bain et je le rejoins pas longtemps après. je finis très vite dans l'eau alors que je suis entrain de le masser. je suis bien installée entre ses jambes, mon dos contre son torse. il dit qu'il n'a jamais été aussi heureux. je lui dis que j'ai l'habitude des choses clichées avec lui. j'ai l'habitude et ça commence à me déranger de moins en moins. j'apprends à vivre avec. j'apprends à avoir le genre de relations que je n'avais pas dans le passé. quand il me dit ça, je me revois encore quand j'avais quatorze ans et que je voyais qu'on était fait pour être l'un avec l'autre. je sens son visage dans mon cou et un baiser sur mes tempes. « elle était futée la gamine de quatorze ans. pas comme moi. » je ne faisais pas vraiment mon âge à quatorze ans. j'étais déjà mature et j'étais plutôt grande. je n'avais pas encore le corps que j'ai maintenant. il faudra attendre mes dix sept ans pour que je sois avec cette allure, avec ses formes. ce n'est pas qu'elle était futée, c'est qu'elle était tombée sous le charme. elle était totalement tombée amoureuse. elle avait la naïveté d'une gamine et voyait en Kris le prince charmant. l'homme qui lui fallait. j'avais des envies plein la tête. pourtant, j'ai bien oublier mes rêves quand l'invitation pour le mariage est arrivé. mon père n'a jamais voulu y aller et j'en fus contente. je crois qu'il se doutait de quelque chose au vue de qu'il m'avait. il disait que Kris était respectable dans les affaires mais que ça ne devait pas être le cas pour le reste. il fait remonter sa main en-dessous de ma poitrine. son autre main s'aventure désormais entre mes cuisses; rien que de la sentir ici dans cet endroit, me donne envie de lui. je fais une respiration forte afin de garder la tête froide. « tu étais un peu jeune, non, pour fantasme sur les partenaires d'affaires de ton père ? » personne ne me voyait comme une future trafiquante d'armes. ils pensaient tous que je n'étais là que pour mettre mon nez un peu partout. je n'avais pas le droit à aller à toutes les réunions. généralement, mon père m'autorisait à venir quand c'était la fin et que les choses n'étaient pas très importantes. cependant, même si j'y allais avec d'autres partenaires, j'attendais toujours impatients les instants où je pourrais voir Kris. quand vous êtes enfant, un rien peut vous rendre complètement fou. ça me caractérisait parfaitement. déjà que j'étais une boule d'énergie, alors imaginer la chose. « ce n'était pas un fantasme. j'étais tombée amoureuse. tu devrais en être ravie. les partenaires d'affaires de mon père étaient nombreux. je te rappelle que je suis une Macek, je voyais les choses en grand. » à quatorze ans, on n'a pas de fantasmes. on est pas encore dans ces envies là. on n'a pas envie de se faire sauter. non, c'est autre chose. on a juste envie qu'il vous prenne la main, qu'il s'intéresse à vous, qu'il vous regarde avec des étoiles dans les yeux. Kris ne me voyait pas à cette époque mais moi, je le voyais parfaitement. il y a avait de nombreux partenaires cependant aucun n'a sû attirer mon regard comme lui. quand j'y pense à quatorze ans, je n'étais pas aussi sûre de moi. je n'étais pas aussi séductrice. je ne jouais pas avec mon corps aussi facilement. même au collège, je n'attirais aucun regard. les garçons courraient plus vers les pom-pom girls et les filles avec une belle paire de seins. je ne vois pas pourquoi c'est si surprenant parce qu'il y a pleins de filles qui craquent pour un professeur qui n' a bien plus de dix ans de plus. ça aurait parut étrange si Kris aurait osé poser les yeux sur moi. mon père n'aurait pas été d'accords en plus. il ne voulait déjà pas voir un garçon frapper à notre porte, Noàm était le seul qui avait le droit de venir. mais ça c'était parce que nos pères étaient proches. seulement, plus les années ont passées, plus je suis devenue femme. je ne lui en veux pas pour ne pas m'avoir remarqué à quatorze ans. cependant, j'aurais aimé que ça soit le cas à dix-huit ans quand sa femme l'a envoyé en prison. la main qu'il a entre mes cuisses devient plus aventureuse et je peux la sentir contre mon intimité. je pose ma main dessus cette main pour faire en sorte qu'il ne l'enlève pas. « tu m'avais dit que pour la douche, j'avais l'exclusivité, mais tu ne m'as jamais parlé de la baignoire. » la baignoire c'est comme la douche pour moi. la baignoire c'est intimiste. c'est un endroit personnel que je ne voulais pas faire connaitre aux hommes d'une nuit. ils avaient déjà la chance d'avoir mon corps, aucune chance pour qu'il est mon cœur et ma tête. les seules fois où je prenais un bain, je voulais du calme. j'aimais mettre une tonne de bain moussant et m'évader dans l'eau brûlante. j'aimais ça les bains pour cette tranquillité et pour le fait que c'était rare. la douche était dans la normalité. maintenant, les douches n'ont plus la même notion. j'y ai fait des trucs pas catholiques du tout avec lui que juste me poser la question , je me dis que ça pourrait être la même chose que la douche. « alors la baignoire, comme tu ne peux pas imaginer tous les sales trucs que j'ai pu y faire. des parties de jambes en l'air au milieu de la mousse en mettant de l'eau de partout. si tu veux que j'efface ça, il faudra te montrer à la hauteur. » dis-je en me retournant pour le regarder dans les yeux. je suis entrain de lui mentir. je n'ai rien fait dans une baignoire avec aucun homme. c'est la première fois que je me retrouve dans une baignoire avec un homme. je veux juste le taquiner un peu. je pose ma main sur sa joue et je l'embrasse au coin des lèvres. « je n'ai jamais rien fait dans une baignoire. tu as l'exclusivité totale. je voulais juste te taquiner un peu. » je souris malicieusement.
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Jeu 19 Mar - 2:42
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Les quelques fois où j’ai vu Teodora quand elle avait quatorze ans, je ne lui adressais pas beaucoup la parole. Je n’avais aucune raison de le faire, de toute façon. Elle n’était que la fille de Teodor, une petite fille pourrie gâtée par son père qui voulait lui éviter de voir toutes les atrocités de la vie. Je ne pouvais pas me douter qu’à cette époque déjà, elle en pinçait pour moi. Je pensais simplement qu’elle était timide. Quand j’y repense, je trouve ça plutôt mignon et flatteur. Elle venait nous rejoindre parfois à la fin des réunions et pour moi, elle ne faisait que réclamer l’attention de son paternel qui devait être souvent absent. Je la taquine lorsque je lui fais remarquer qu’elle était un peu jeune pour avoir de telles pensées sur les partenaires de son père, et sa réponse ne me fait que sourire un peu plus. J’adore l’entendre dire qu’elle était amoureuse, que ce n’était pas un simple petit béguin d’adolescente. Qu’il y avait des dizaines d’hommes, mais que c’est tombé sur moi. Je ne sais pas comment j’aurais réagi à l’époque si elle m’avait tout avoué. Déjà, quand elle a commencé à me tourner autour, ça me gênait. Pas parce qu’elle était désagréable à regarder, ça non, mais surtout à cause de l’âge et de ce que son père aurait dit s’il avait appris. À dix-huit ans, c’était encore une adolescente, à mes yeux. Elle n’était pas vraiment une femme. Les dix ans d’écart étaient bien plus choquants qu’aujourd’hui. Elle a vingt-cinq ans. Ce n’est plus une gamine, elle a vécu bien des choses depuis. La première fois où l’on a couché ensemble, en prison, je me suis senti coupable par la suite. Je savais très bien que si son père venait à l’apprendre, il serait venu lui-même me castrer dans ma cellule. Bien heureusement pour moi, Teodora a gardé le secret. En même temps, je ne pense pas qu’elle voulait que son père soit au courant. « Ton père m’aurait interdit l’accès à la maison s’il avait su. » Il n’aurait sans doute plus jamais voulu faire affaires avec moi non plus. Il ne laissait pas beaucoup d’hommes s’approcher de ses filles, à ce que je me souviens. Il était un peu vieux jeu, je ne peux pas le blâmer. Avoir une fille dans notre milieu devait être infernal. Elle ne devait être qu’une fillette et il avait déjà sans doute des propositions de mariage pour elle. Simplement pour son statut de Macek. Elle a dû rencontrer des manipulateurs qui lui ont fait miroiter plein de belles choses durant son adolescence quand elle a commencé à travailler dans le business. Des types qui n’en voulaient que pour son nom, que pour la réputation de son père. Je n’aurais pas été comme ça. D’ailleurs, c’est une des raisons qui me poussaient à l’éloigner de moi. Il aurait pu croire bien facilement que je ne tenais pas à elle, que je voulais seulement une part plus grande du gâteau. Mes doigts effleurent délicatement son intimité, la taquinant doucement, et je sens sa main se poser sur la mienne, comme me forcer à rester dans cette position. Je ne comptais pas la retirer de là, de toute façon. Je dépose un baiser sur sa nuque, on est plutôt confortable dans ce bain. Mieux que dans le lit. Je suis persuadé que l’on dormira mieux à la maison non seulement parce que l’on saura finalement ce qu’il en est, mais aussi parce que le matelas ici est bien moins confortable. Mes doigts s’agitent légèrement, et ma main en-dessous de sa poitrine caresse sa peau et remonte légèrement sur son corps. Je lui parle du bain par curiosité, un peu à la blague. Je ne m’attends pas vraiment à une réponse, bien que d’un certain sens, je trouverais un peu logique qu’elle ait toujours gardé cet espace réservé pour elle-même et n’ait pas emmené ses conquêtes dans son bain. C’est encore plus privé que la douche, selon moi. Elle se met à parler et je suis étonné par sa réponse. Alors qu’elle se retourne vers moi, elle fait référence aux nombreuses aventures qu’elle a eu dans un bain avec des hommes. Je n’aime pas l’entendre parler comme ça, je déteste l’imaginer avec d’autres hommes alors qu’elle me dise qu’elle a des souvenirs fantastiques, ça me déplaît encore plus. Je me retiens de commenter ou de mal réagir, simplement pour ne pas briser le moment de quiétude. Toutefois, je ne peux m’empêcher de serrer durement les dents quand elle me dit qu’il faudra que je sois à la hauteur pour qu’elle oublie ces histoires. Je déteste que l’on me mette au défi, ou qu’elle puisse douter une seule secondes de mes capacités. Je n’aime pas particulièrement les bains, mais je suis certainement capable de faire mieux que tous ces idiots avec qui elle a fait tous ces ‘sales trucs’. Elle s’est totalement retournée devant moi, et mes mains se posent au bas de son dos et glissent jusqu’à ses fesses pour l’attirer un peu plus contre mon corps. Son petit air malicieux me frustre un peu après ce qu’elle vient de me dire, mais ma jalousie s’estompe rapidement quand elle pose une main sur ma joue et dépose un baiser à la commissure de mes lèvres. Mon visage crispé se radoucit, et quand j’entends ses paroles, je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils même si je suis rassuré. Elle n’a pas eu toutes ces aventures dans la baignoire, elle ne disait ça que pour me faire marcher. Ça a plutôt bien fonctionné d’ailleurs. Je réalise que ma réaction était vraiment stupide. L’exclusivité totale. J’aime la façon dont elle me dit. C’est un peu comme si elle venait de me dire qu’elle m’appartient entièrement. Son petit sourire malicieux a une toute autre signification pour moi maintenant. Je soupire légèrement avant d’approcher mon visage du sien. « Tu es vraiment une peste, tu devrais avoir honte de me faire marcher comme ça. » Je hoche la tête et la regarde, un sourire amusé accroché aux lèvres. Je lui vole un baiser et ma main qui était entre ses cuisses auparavant y retourne tout naturellement. Mes caresses se font insistantes, bien moins subtiles que tout à l’heure. J’effleure à nouveau ses lèvres, murmurant contre sa bouche. « J’adore avoir l’exclusivité avec toi, Teodora. C’est une belle preuve d’amour. » Elle n’arrive pas à me le dire concrètement, mais ce genre de détails ne trompe pas. Elle me permet de partager avec elle des moments d’intimité qu’elle ne laisse pas aux autres à l’habitude. Je loge délicatement un doigt en elle et ma main toujours posée sur ses fesses se resserre, pétrissant sa peau. Quand elle a commencé à travailler pour son père, je me souviens qu’elle avait déjà l’habitude des vêtements aguicheurs qui la mettaient en valeur. Des décolletés plongeants, des pantalons qui moulaient parfaitement ses courbes, tout ça pour signer des contrats payants. J’essayais d’éviter de la regarder trop longtemps, à cette époque-là. Même quand elle se faisait plus explicite avant que je sois enfermé, et que j’aurais très bien pu lui sauter dessus sans qu’elle ne proteste, je me sentais toujours affreusement coupable lorsque mon regard déviait un peu trop longtemps sur son corps. Mon doigt se fait plus insistant et ses quatre copains effleurent doucement la fine peau qui recouvre l’intérieur de ses cuisses. La main qui était posée sur ses fesses se plaque sur sa joue sans violence, puis je l’embrasse à nouveau, plus passionnément. « Tu n’as aucune idée combien de fois j’ai espéré que tu reviendrais me voir. » J’ai clairement envie d’elle, mais j’essaie de me maîtriser, je n’ai pas envie d’être trop rapide. Je veux faire durer le plaisir, on a toute la nuit après tout. J’ai espéré souvent qu’elle reviendrait me voir, mais elle n’est jamais revenue. En même temps, cette relation était malsaine, il n’y avait pas d’amour, que du sexe et beaucoup d’insultes. Même si au fond je l’aimais déjà, ça ne comptait pas. « Et tous ces rêves tordus que j’ai fait où tu étais là. » Je lui lance un regard taquin et lui fais un petit sourire malicieux. Je retire mon doigt et mes mains se posent fermement sur ses hanches. Mon membre taquine l’intérieur de sa cuisse et frôle son intimité. Ce serait tellement facile de passer à l’acte juste là, mais je me contente d’onduler sous l’eau avec elle sur moi, frissonnant de plaisir sous le contact. En prison, lorsqu’elle a cessé de venir me voir, disons que je me suis beaucoup rabattu sur l’imagination. J’ai toujours détesté ce cliché sur les prisonniers qui baisaient entre eux, pour être honnête je n’ai jamais vu personne faire ça en prison. Et je ne me suis jamais intéressé à cette pratique. Les hommes ne m’ont jamais attiré même dans les moments les plus désespérés. Je préférais encore rêver de Teo ou d’Olivia, même si la deuxième me donnait souvent des envies de meurtres. Mes lèvres se posent au creux de sa poitrine et ma langue caresse la surface humide de sa peau, effaçant les gouttelettes d’eau qui la recouvrent. La chambre et la salle de bain sont silencieuses, il n’y a aucun bruit mis à part nos respirations. Ça fait du bien ce genre de calme. On n’avait pas droit à ça, en prison.
Emi Burton
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Jeu 19 Mar - 13:47
je gardais beaucoup de secrets à mon père sur ma vie privée. je n'avais pas besoin de l'étaler surtout que ça ne lui aurait pas vraiment plu.il aurait voulu castrer tous les hommes qui avaient osé poser les mains sur sa petite fille. je ne sais pas pourquoi il l'était autant avec moi. ma grande sœur n'avait pas le droit à autant de protection. contrairement à moi, je l'ai vu avoir le droit à fréquenter des garçons, à en voir débarquer à la maison. mon père faisait les gros yeux mais rien de plus. pourtant quand elle a décidé d'aller à Paris pour ses études d'art, il l'a très mal pris. c'était paradoxal. je pense qu'il n'avait pas la même vision d'avenir pour moi. ça ne m'a pas contrarié. au contraire. j'aimais voir la fierté dans ses yeux. à quatorze ans, je n'aurais jamais rien avoué à Kris. j'avais pas assez de courage de le faire et puis j'avais peur de sa réaction. ça aurait pû le faire fuir directement de savoir qu'une gamine en pincer pour lui. en même temps, ça aurait fait pervers s'il avait été content que ça soit le cas. il aurait pû s'en douter. les regards que je lançais. ma manière d'éviter son regard quand il osait me regarder rien que quelques secondes. j'essayais toujours de me faire jolie, de mettre un peu plus de maquillage, de porter un haut plus avantageux. je n'avais pas le corps de sa femme sûrement. je n'avais pas le même âge et je n'avais pas la même liberté. j'allais au collège et je ne connaissais rien du trafique d'armes ou de l'illégalité. je n'avais aucun intérêt pour lui. et puis au vue du caractère de mon père, il ne fallait mieux pas s'approcher trop de moi. « ton père m'aurait interdit l'accès à la maison s'il avait su. » je ne voulais pas ruiner le business de Kris et encore moins celui de mon père. mon père était tellement important pour moi que je voulais de la fierté dans ses yeux et non pas de la honte. il n'aurait pas apprécier que je ruine tout. à quatorze ans, on tombe facilement amoureuse. ça peut être pour un rien. ça aurait pû passer cependant plus j'ai vieillit, plus je me suis accroché à ça. j'avais beau faire ma première fois avec un autre, c'est lui que je voyais en la faisant. parfois, j'allais avec des hommes qui lui ressemblaient juste pour imaginer que c'était ces mains sur mon corps. la première fois que je l'ai séduis, j'avais dix-huit ans depuis trois jours, je m'étais glissé à l'arrière de sa voiture pendant qu'il était avec mon père. j'avais attendu qu'il soit sortit de chez moi pour sortir de ma cachette. je m'étais glissé à l'avant. j'avais été séductrice passant une main sur sa cuisse n'hésitant pas à lui dire ce que je voulais. il avait été de marbre. pourtant, ça ne m'avait pas rebuté. la fois d'après, il était en prison et cette fois, il avait craqué. comme quoi, la persévérance est toujours une bonne chose. cependant au vue de la souffrance future, j'aurais mieux de n'être pas aussi persévérante après la première fois. « je n'aurais jamais laissé ça arriver. je savais garder des secrets. » je sais toujours garder des secrets. mais généralement, je me sers des secrets que je connais afin d'avoir ce que je veux. les secrets sont toujours bons à connaitre quand il ne s'agit pas des nôtres. les partenaires de mon père n'hésitait pas à me lancer des " comme tu es belle" ou des " tu auras tellement de pouvoir." j'avais à peine six ans quand j'ai entendu le premier. c'était drôle de voir les partenaires débarquaient avec des cadeaux pour moi. des trucs aberrants des trucs hors de prix. je savais qu'ils m'offraient des cadeaux pour que je les vois de la bonne manière. ils avait leurs plans. ils essayaient de m'amadouer pour avoir ce qu'ils voulaient. à mes seize ans quand j'ai décidé de prendre le chemin de mon père, il m'a raconté tout un tas de choses. il me disait que beaucoup d'hommes voulaient m'avoir. qu'il avait eu des demandes en mariage alors que je n'avais que quatre ans. il ne voulait pas de ça pour moi, il voulait que je sois une femme indépendante et forte. que je n'ai pas besoin d'un homme pour me protéger. cependant, il ne m'a jamais dit quel genre de vie, il voulait pour moi. quel genre d'hommes il voulait voir à mes côtés. quand j'ai commencé à me fondre dans le milieu, ils n'allaient plus voir mon père, c'était moi. c'était pénible. c'était chiant. il me parle de la baignoire. il veut m'entendre dire qu'il a aussi l'exclusivité de celle-ci. seulement, je me montre plus malicieuse. je lui parle de mes conquêtes, de folies dans la baignoire, du fait qu'il doit être à la hauteur pour me faire oublier tout ça. je vois bien sa mâchoire se crisper. il est énervé. mais comme je suis gentille, j'attends pas très longtemps avant de lui dire que j'ai faux. que j'étais entrain de le faire marcher. « tu es vraiment une peste, tu devrais avoir honte de me faire marcher comme ça. » il faut bien que je garde ce petit côté-là puis ça me permet de voir sa réaction. de cette manière, je peux voir à quel point ça l'énerve. moi je ne peux m'empêcher d'en sourire. j'ai toujours été peste. ça ne lui déplait pas quand c'est pendant une partie de jambes en l'air. « c'était trop tentant. » avouais-je avec toujours mon sourire malicieux sur le visage. il m'embrasse et reprenant le chemin entre mes cuisses. mais par rapport à tout à l'heure, c'est beaucoup plus intense. et je me mords la lèvre inférieur afin de ne pas crier. cependant, je soupire avant qu'il n'effleure mes lèvres. « j'adore avoir l'exclusivité avec toi, Teodora. c'est une belle preuve d'amour » une preuve d'amour ! je ne pensais pas que je pouvais faire des preuves d'amour. je pensais être incapable. pourtant, il semble en trouver dans mes gestes, dans ma façon de faire. en même temps, je ne vois pas une autre personne capable de me suivre dans un lieu si personnel. les autres ne connaissaient même pas ce que je faisais dans la vie alors vouloir les avoir dans ma baignoire, ça serait idiot. ça me va s'il voit dans ça des preuves d'amour car je tiens à lui et ça le prouve toutes ses petites intentions. je sens un de ses doigts rentrer en moi. je pousse un gémissement. l'intérieur de mes cuisses est un endroit sensible depuis que j'ai été torturé. ça devrait être le contraire pourtant sentir ses doigts les effleuraient me fait frissonner. il m'embrasse de nouveau et je gémis de nouveau contre ses lèvres. « tu n'as aucune idée combien de fois j'ai espéré que tu reviendrais me voir. » il voulait que je reviennes pourtant en aucun moment, il ne l'a demandé ou il a fait l'illusion. quand je ne suis plus revenu à la prison, il n'a pas cherché à savoir ou à se demander où je pouvais être. je suis sûre qu'il avait assez de connaissances pour arriver à savoir. et puis comment il pouvait vouloir me voir revenir alors qu'il ne me disait que des choses odieuses et méchantes. et puis en sortant de prison, il savait où j'étais. il savait que je n'aurais pas pû quitter New-York. il lui aurait suffit de revenir me voir au lieu d'attendre que je reviennes. c'est affolant comme il faut toujours que ça soit les femmes qui fassent le premier pas. si j'aurais été aussi tête de mule que ça, je ne l'aurais jamais retrouvé et je n'aurais jamais cherché à le faire. « tu savais où j'étais. il te suffisait de me retrouver à New-York. » je n'ai quitté New-York que lorsque mes parents sont morts. sinon je ne l'aurais jamais fait. j'ai toujours habité à New-York. j'ai mal voyagé pour les affaires seulement je ne me suis jamais installé ailleurs. j'aimais trop la grande ville pour ça. « et tous ces rêves tordus que j'ai fait où tu étais là. » « et qu'est-ce que je faisais dans ces rêves tordus ? » lui demandais-je. je voulais voir quel genre de rêves, il avait pû avoir. il retire son doigt, j'aurais aimé qu'il le garde. il a cette manie de faire monter l'envie et de s'arrêter. et que dire quand je sens son engin qui me frôle. il me suffirait de m'avancer légèrement pour le sentir en moi. cependant, je veux être capable de me contrôler.
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Jeu 19 Mar - 17:59
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Elle sait bien que je suis jaloux, elle prend un malin plaisir à me faire rager en me parlant des hommes avec qui elle a passé du bon temps. Parfois je la questionne, puis dès qu’elle me répond, je regrette aussitôt. Après toutes ces fois où je lui ai dit que je m’en foutais et qu’elle ne m’intéressait aucunement alors que j’étais en prison, je pense que c’est pour elle une belle vengeance de me voir réagir de la sorte. Déjà à l’époque, je détestais savoir que je n’étais pas le seul homme dans sa vie. Je détestais savoir qu’elle ne dépendait pas entièrement de nos rencontres. Elle sait que ça me met hors de moi de l’imaginer avec d’autres, elle joue avec le feu. Je me demande si elle irait jusqu’au bout. Si maintenant, elle irait voir un autre homme. Je ne cesserai jamais de douter, je n’ai jamais eu confiance en les gens. Ils m’ont si souvent déçu, comment aurais-je pu leur faire confiance? La tentation était trop grande, qu’elle me dit. « Ne te laisses pas tenter par les autres hommes, c’est tout ce que je te demande. » Je souffle mes mots avant de l’embrasser, mes caresses se font plus insistantes, plus précises entre ses cuisses. J’ai besoin d’avoir le contrôle. Elle se mord la lèvre inférieure et je suis satisfait. Je lui fais de l’effet, c’est ce qui m’importe le plus. Je veux être le seul qui la fait se mordre les lèvres, sous les doigts de qui elle se crispe. D’être le seul qui ait eu le privilège de lui faire l’amour sous la douche et qui maintenant l’accompagne dans la baignoire, c’est un signe qu’elle laisse tomber peu à peu les barrières qu’elle a dressé, qu’elle recommence à me faire un peu plus confiance comme elle était plus jeune, avant que je ne brise ce lien précieux. Mon doigt se glisse en elle et je souris en l’entendant gémir. Je ne me lasse pas de l’entendre. C’est quelque chose de tellement personnel, faire plaisir à quelqu’un ainsi. C’est tout comme lorsqu’elle prononce mon prénom pendant l’amour. Je plaque violemment mes lèvres contre les siennes, étouffant un nouveau gémissement de sa part. Elle frissonne sous le contact lascif de mes doigts entre ses cuisses et ce n’est pas pour me déplaire, bien loin de là. En prison, même si je n’aurais jamais osé l’admettre, elle me manquait terriblement et j’étais rongé par les remords. Je n’avais jamais parlé de nos petites rencontres à personne, aucun de mes hommes de confiance n’avait connaissance de mes journées passées en prison dans les bras de Teodora. J’avais beaucoup trop peur que ça s’ébruite, que quelqu’un vienne à me dénoncer et que ça vienne aux oreilles de son père. Je craignais déjà qu’il soit au courant, mais visiblement il ne savait rien. Peut-être qu’il avait des doutes, forcément qu’il devait en avoir d’ailleurs, à force que Teodora me rende visite. Il devait bien avoir pris des dispositions pour savoir où elle allait toujours comme ça. Elle ne pouvait pas toujours faire croire à des contrats, elle ne ramenait pas toujours d’argent c’est certain. Je me demande toujours quels mensonges elle pouvait lui dire. Je ne lui ai jamais réellement demandé. En même temps, à cette époque ça me passait bien mille pieds par-dessus la tête. « Personne ne devait savoir pour nous deux, tu le sais aussi bien que moi. » Mon ton est un peu plus sévère qu’il ne le devrait. Notre « relation » était un véritable secret d’était, ça aurait nui aux affaires de son père et aux miennes si elles avaient été étalées au grand jour. Et il n’aurait jamais accepté, encore aujourd’hui s’il était en vie je ne crois pas qu’il me laisserait ainsi approcher sa fille. « Et tu sais que je devais régler cette histoire avec elle. On en a déjà parlé, Teodora. » On en a parlé plus d’une fois, même. Je n’ai jamais eu la chance de m’expliquer en prison car elle a coupé le contact avant. Toutefois, lors de nos retrouvailles, nous avons décortiqué le sujet en détails. Je retourne dans mes souvenirs de prisonnier et la regarde malicieusement en lui mentionnant que j’ai bien souvent rêvé d’elle dans des situations particulièrement scandalisantes. Ça semble piquer sa curiosité, on dirait, et je ne peux m’empêcher de sourire un peu plus. Elle a toujours été curieuse, elle ne changera jamais. Je retire mon doigt de son intimité, puis mes mains s’installent sur ses hanches avec fermeté. « Si je te disais tout ce à quoi j’ai pensé dans les moindres détails, tu me prendrais pour un de ces pervers qui viennent dans mon club. Ce n’est pas très glorieux. » Je lui lance un regard légèrement honteux, je regrette un peu finalement de lui avoir parlé de ça. Mais je ne suis qu’un homme après tout. Un sourire moqueur se dessine sur mes lèvres, je ne veux pas qu’elle pense que j’aie pu être aussi faible. La faiblesse m’a toujours répugné. Mon membre frôle son intimité et bien que j’arrive à garder le contrôle de mes pulsions, mes frôlements vagues deviennent des caresses bien précises contre son corps. Un léger coup et je serais en elle, rien de plus simple. J’ai envie de la voir craquer la première, je craque tellement plus souvent qu’elle. Ma bouche a dévié au creux de ses seins, mais je ne m’y attarde pas tres longtemps et relève ma tête pour me retrouver face à elle à nouveau. Mon regard bleu-gris croise le sien. « Mais ce n’étaient que des rêves de prisonnier en manque d’affection, je ne ferais jamais de telles choses dans la réalité. C’était de mauvais goût. » Je lui fais un léger clin d’œil, j’espère qu’elle va comprendre que je ne veux pas vraiment parler plus du sujet de mes fantasmes tordues de la prison. Elle m’a manqué horriblement, ça je suis toutefois prêt à le lui admettre. Mes mains se posent au bas de son dos et se logent sur ses fesses. Je plaque un léger baiser sur son front, puis mes lèvres glissent jusqu’aux siennes. Je me cale un peu plus dans le bain et me laisse glisser, la gardant contre moi et je sens son bas ventre caresser le mien. « Tu sais ce qui est bien? C’est qu’on n’a pas à se sentir coupable de mettre le bazar dans la salle de bain, c’est pas nous qui s’occupent de nettoyer. » Je lui souris malicieusement. Je déteste faire le ménage, mais j’ai horreur du désordre. Les premiers temps où Teodora est venue vivre chez moi, ce fut probablement le plus difficile à supporter. Elle a cette manie de se laisser traîner, que ce soit ses vêtements ou un verre d’eau. J’ai appris à ne plus être dérangé par ça, même que parfois ça me fait plutôt rire. Je peux revenir du travail et résumer toute sa journée uniquement en regardant les choses qui traînent. Je glisse une main sur son dos et mon membre exerce une légère pression contre son intimité, la provoquant un peu plus. Je me répète de ne pas craquer. C’est plus facile à dire qu’à faire.
Emi Burton
Dernière édition par Kristjan Stanković le Jeu 19 Mar - 20:43, édité 1 fois
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Jeu 19 Mar - 20:37
il faut bien que je me venge de toutes les saloperies qu'il m'a balancé au visage en prison. encore que je me montre plutôt gentille par rapport à lui. je le taquine seulement et j'évoque des choses passées. je ne fais jamais allusion aux choses qui se passent au présent. je ne vais pas lui dire des évènements qui se passent parfois avec les partenaires et les clients. de toute façon, je ne cherche pas une dispute. je n'aime pas spécialement les disputes. parce que si je me dispute avec quelqu'un, généralement je claque tout et je m'éloigne. je mets de la distance car je sais que je suis incontrôlable dans ce genre de situation. je suis capable de tout et n'importe quoi. « ne te laisse pas tenter par les autres hommes, c'est tout ce que je te demande. » quand je l'entends me dire ça, j'ai l'impression qu'il ne me fait pas confiance. qu'il me pense prête à craquer au premier homme qui me ferait les beaux yeux et qui me séduirait. pour l'instant, je n'ai jamais cédé. j'ai remballé tout ceux qui ont essayé. et puis en même temps, je n'ai pas fini mes soirées au bar. je n'en avais pas besoin, je pouvais simplement rentrer chez Kris et savoir que j'avais ce que j'ai besoin. si un jour, j'en viens à le tromper, ça sera pour une bonne raison. ça sera pour me venger de quelque chose. pour l'instant, je ne vois pas de raison d'aller voir ailleurs. j'ai assez à faire avec Kris, je n'ai pas besoin de quelqu'un d'autre. j'arrive même pas à croire qu'il puisse me le dire, plutôt me le demander. « tu n'as pas confiance en moi ? » j'ai besoin de savoir si c'est ce qui le fait douter. s'il n'a pas confiance en moi, je crois qu'on part sérieusement sur de mauvaises bases. moi j'ai confiance en lui. je ne doute jamais quand il me dit quelque chose. pourtant je devrais me poser des questions quand je me rappelle ce qui sait passer en prison ou la manière dont il a mis un terme à la vie de sa femme. je lui dis qu'il aurait pû me retrouver à New-York. « personne ne devait savoir pour nous deux, tu le sais aussi bien que moi. » bien sûr que je le sais et je le savais. mon père ne devait pas savoir. le milieu ne devait pas savoir. cependant, je ne vois pas en quoi c'était impossible. j'ai réussi à mentir à mon père pendant un long moment, j'aurais pû le faire encore. je savais trouver les bons mots, les bonnes excuses pour pouvoir me retrouver seule et aller à la prison. il me faisait confiance et en même temps, je n'allais pas à l'encontre de sa confiance. je ne magouillais pas dans son dos, j'allais juste m'envoyer en l'air avec quelqu'un à qui je tenais. je n'étais pas idiote au point de sortir toujours la même excuse, la même chose. je ne disais pas tout le temps que j'allais pour un contrat parce qu'il aurait très vite compris que je lui mentais et que je faisais autre chose. j'avais dû faire en sorte qu'il ne me mette pas un 'garde du corps' sur le dos. ça aurait été un véritable calvaire bien que je suis sûre que j'aurais pû l'arnaquer aussi. il hausse le ton et je n'aime pas ça. j'ai l'impression de revenir des années en arrière. j'ai l'impression d'être entre ses murs froids et sans âme. j'ai envie de me retourner seulement je n'ai pas envie de lui laisser le loisir de voir que je suis légèrement en colère. « et tu sais que je devais régler cette histoire avec elle. on en a déjà parlé, Teodora. » il aurait pû me parler en prison au lieu de m'hurler dessus, au lieu de rabacher des horreurs et notre différence d'âge. j'aurais pû éviter de répondre. mais je ne veux pas. je ne veux pas lui faire croire que c'est si facile. « tu sais que tu m'énerves quand tu fais ça, quand tu dis ça. je savais garder un secret. j'aurais sû écouter et je n'aurais pas disparu de ta vie pendant deux ans. » j'hausse le ton légèrement. moi aussi je peux le faire. s'il m'aurait parlé, je ne serais pas partit. je serais resté parce que j'aurais compris que c'était pour régler un problème et non pas pour retomber dans ses bras. je me voyais comme un objet entre ses mains et encore plus en apprenant que c'est elle qu'il voulait trouvé. heureusement que le sujet revient sur autre chose. des choses beaucoup plus joyeux et agréables. ils rêvaient de moi. des rêves qu'il qualifiait lui-même de tordus. j'essaye de voir ce qu'il entend par tordu. je suis curieuse de savoir. il retire son doigt de moi et pose ses mains sur mes hanches. « si je disais tout ce à quoi j'ai pensé dans les moindres détails, tu me prendrais pour un de ces pervers qui viennent dans mon club. ce n'est pas très glorieux. » je ne le prendrais jamais pour un pervers du club. j'ai aperçu quelques minutes à quoi ressemble ces pervers. la plupart sont bien plus âgés et les autres ne sont pas très agréables à regarder. Kris n'a rien de comparable à ça. puis il a bien dis qu'il n'aimait pas voir ses danseuses se trémousser et qu'il n'en voudrait aucune dans son lit. donc il n'est pas comme eux. je ne vois pas de mal à avoir des rêves érotiques ou sexuelles. toute personne normale en a. j'ai pas dérogé à la règle, j'en ai eu aussi. mais je suis trop maligne, je ne le dirais pas. je ne lui dirais pas parce qu'il voudrait que je lui raconte. ce n'est pas vraiment tordu, c'était plus des rêves où tout était beau, tout était plus romantique. il frôle son membre contre mon intimité, il est de plus en plus précis. difficile de garder la tête froide. « mais ce n'étaient que des rêves de prisonniers en manque d'affection, je ne ferais jamais de telles choses dans la réalité. c'était de mauvais goût. » les prisonniers ont toujours des manques. en même temps, la prison est fait pour ça. ça serait trop facile d'avoir tout ce qu'on désire. je ne suis pas sûre que ces rêves étaient si tordus que ça. je suis sûre que ce n'était rien du tout. ou alors il me cache un petit côté machiavélique et encore plus bestial. pourtant dans la chambre avec les objets, ça ne semblait pas vraiment l'intéresser. ça me ferait bizarre s'il disait qu'il rêvait de me frapper, de me fouetter. je ne pense pas que ce soit le cas. « raison de plus pour les évoquer. tu sais bien que je suis capable d'entendre pleins de choses. » dis-je en posant mes mains sur son engin. je veux essayer de le faire craquer de cette façon. je trouve ça drôle et puis j'aime en apprendre toujours plus sur lui. la prison a été l'un des endroits où j'ai été le plus avec lui. ça était long. j'en garde plus de mauvais souvenirs que de bons souvenirs alors autant essayer de les effacer avec des choses tordus comme il le dit. « tu sais ce qui est bien ? c'est qu'on n'a pas à se sentir coupable de mettre le bazar dans la salle de bain, c'est pas nous qui s'occupent de nettoyer.. » Kris et le désordre. il n'aime pas voir le désordre, il n'aime pas quand quelque chose n'est pas à sa place. je l'ai remarqué. dès que je rangeais pas quelque chose, quelques minutes plus tard, il le faisait. parfois, je m'amusais même à le faire exprès. à faire trainer des vêtements un peu partout. je suis une bordélique dans l'âme. j'essaye de faire des efforts maintenant. c'est difficile. je vis chez Kris donc je fais avec ces règles et ce qu'il aime. seulement, je pense qu'il faudra un jour ou l'autre qu'il se décide à prendre une femme de ménage. il pense même à ça dans une chambre d'hôtel. je comprends mieux pourquoi on n'est jamais aller dans une baignoire chez lui. ça me fait sourire. je sens son membre être tout contre mon intimité. il est entrain de me tenter. « tu sais que tu devrais prendre une femme de ménage. et puis arrête de penser à de telles choses. profite. » je fais glisser l'une de mes mains sur son torse puis je me redresse. j'ai pas envie de patienter des heures et des heures. pour une fois, je serais celle qui craque et puis tant pis. j'approche plus mon bassin et je fais en sorte de le rentrer en moi. je l'embrasse en même temps pour étouffer mon cri.
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Ven 20 Mar - 3:38
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
« Je veux seulement que tu saches que c’est très important pour moi. » Je me doute bien qu’elle ne doit pas apprécier que je doute qu’elle puisse m’être fidèle. C’est tout à fait légitime qu’elle soit vexée de mon manque de confiance, mais je n’y peux rien. J’ai toujours été comme ça. Je le serai sans doute toujours. Je suis un peu hésitant à lui parler d’Olivia, elle doit savoir qu’elle est en partie responsable de mon doute sur sa capacité à être fidèle. Teodora n’a jamais été dans une relation, elle-même me l’a dit, elle ne sait pas comment ça fonctionne et veut que je sois indulgent. Alors il est encore plus normal que je doute, même si je voudrais lui accorder toute ma confiance. La fidélité est quelque chose de primordial pour moi. Je n’ai jamais trompé ma femme du temps où j’étais avec elle. Même lorsque j’étais absent durant de longues périodes et que notre couple n’allait pas particulièrement bien, je n’allais pas voir ailleurs. Pour moi, c’était essentiel de préserver au moins cette base importante. Quand je l’ai trouvée au lit avec un autre, je me suis senti trahi à un point tel que je ne savais plus ce que je faisais. Les gestes sont venus spontanément. Je pense que si je venais à apprendre que Teo m’était infidèle, la réaction serait pire. Je la tuerais elle aussi, sans aucun doute. Je ne supporterais pas une deuxième trahison du genre. Je chasse l’image désagréable de mon esprit, m’attardant à son corps et à ses lèvres. Elle m’a manqué en prison lorsqu’elle est partie, et bien que j’aurais effectivement pu la retrouver dans un sens, d’un autre ça m’était impossible. Si son père avait appris pour nous, ou si n’importe qui l’avait su en fait, je ne serais probablement plus de ce monde. Mon ton est plus sec que je ne le voudrais, plus abrupt. Je n’aime pas repenser à cette époque, tout était tellement compliqué et désagréable. Je lui criais des injures simplement pour qu’elle ne s’attache pas plus, pour qu’elle ne croie pas que j’avais flanché totalement. Je parle trop fort, je vois bien que ça ne lui plait pas. Il faut que je me calme, je ne veux pas démarrer de dispute, surtout pas maintenant. Je lui rappelle que je devais mettre des choses au clair avec Olivia, et je regrette aussitôt d’en avoir parlé. Je retiens un soupire à sa réponse. Elle aussi a haussé le ton, elle me tient tête comme toujours. Il faudra que je capitule si je ne veux pas que cette soirée soit gâchée pour des conneries. Elle déteste quand je parle de ça. Quand je donne cette excuse. Pour elle, j’aurais pu tout lui avouer, elle dit qu’elle aurait compris. J’en doute un peu, mais je n’ai pas envie de m’engager sur ce terrain glissant ce soir. Elle me dit que si je lui avais tout raconté à l’époque, elle ne serait pas disparue pendant deux ans. « On ne peut plus rien y changer, c’est le passé maintenant. » C’est elle-même qui ne cesse de me répéter ces mots lorsque je lui dis que j’ai des remords. Je ne vois pas d’inconvénient à lui emprunter sa réplique, cette fois-ci. Je retourne à un sujet plus intéressant, je fais référence aux rêves que je faisais en prison lorsque je me sentais horriblement seul. Des rêves érotiques, bien qu’érotique ne soit pas le terme le plus approprié. Ce n’était rien de très glorieux et mon imagination ressemblait plutôt à un porno qu’à des ébats passionnés de bon goût. Elle est curieuse et veut savoir de quoi je rêvais, ce qu’elle faisait dans ces rêves. Je reste vague, me contentant de lui dire qu’elle aurait une bien mauvaise image de moi si je lui racontais tout ça en détails. De toute façon, ce qui se passait dans mes rêves n’arrivera sans doute jamais. Ça m’étonnerait, et je ne pense pas que je serais à l’aise que ça se produise. Elle tente une nouvelle fois de me convaincre, j’ai l’impression qu’elle ne lâchera pas l’affaire, et que même si je réussis à détourner le sujet, elle finira par y revenir un peu plus tard ou un autre soir. Elle dit qu’elle est capable d’entendre plein de choses. Je sais bien qu’elle est capable de tolérer beaucoup, mais j’ai tout de même peur de sa réaction. Je sais qu’elle n’aime pas que l’on traite les femmes comme des objets, pourtant à plusieurs reprises c’est plutôt ça qui se produisait. J’essaie de détourner l’attention en me faisant tendre, déposant mes lèvres sur son visage, puis mon membre applique une pression légère contre son intimité. Je me fais tentateur, j’ai envie de la voir craquer la première. Me calant dans le fond de la baignoire et m’allongeant légèrement dans l’eau, je la serre contre moi et mes mains que l’ai préalablement posées sur ses fesses se resserrent. Je lui parle de l’avantage de faire ça dans la baignoire ici plutôt qu’à la maison. C’est idiot, mais elle a raison quand elle me parle de femme de ménage. C’est une chose à laquelle je devrais songer. Selon le résultat de demain, ce sera certainement une option à envisager sérieusement. Je souris doucement à cette pensée et mon regard croise le sien. « T’as raison, je vais profiter. On en parlera plus tard. » Je lui souris malicieusement et je sens une de ses mains glisser sur mon torse dans l’eau. Je frissonne légèrement alors qu’elle se redresse contre moi et je pousse un soupir contre ses lèvres lorsqu’elle m’embrasse, me sentant me loger en elle alors qu’elle se pose sur moi. Mes mains coulent sur son dos et se posent sur ses hanches. Je mordille sa lèvre inférieure, ne quittant pas tout de suite ses lèvres, puis je pousse un gémissement lorsque je commence à guider ses mouvements. L’eau intensifie toutes les sensations et c’est loin d’être désagréable. Un frisson me parcourt l’échine et mes doigts effleurent ses fesses, se pressant contre sa peau mate. « Si t’es sage peut-être que tout à l’heure je te raconterai quelques-uns de mes rêves tordus. » Je lui fais un petit sourire malicieux avant d’attraper une nouvelle fois ses lèvres. Je donne un coup de rein plus puissant, soupirant d’aise, puis penche légèrement la tête vers l'arrière pour reprendre mon souffle. L’eau s’agite autour de nous, frôlant les rebords de la baignoire. Ça fait longtemps que je n’ai pas fait un truc pareil. Même avec Olivia, ce n’est arrivé que quelques fois. Mon visage se pose sur son cou et mes lèves déposent un chemin de baisers jusqu’à sa poitrine. Je m’attarde aux pointes de ses seins, les mordillant doucement, puis je relève la tête vers elle pour l’embrasser au coin des lèvres. Je chuchote contre son visage. « Je me rappellerai toujours la première fois où tu t’es cachée dans ma voiture. Tu avais tout fait pour essayer de me faire craquer. J’ai résisté, mais t’as aucune idée comme j’en crevais d’envie. » Je l’embrasse à pleine bouche et mes mains saisissent doucement ses poignets. « C’est directement après que je l’ai trouvée au lit avec lui. Quand j’étais sous la douche à frotter le sang qui avait coulé sur mes bras, je me demandais comment j’avais pu être aussi con, et je regrettais de ne pas t’avoir sauté dessus sur le siège arrière. » Je suis direct, ça change du romantisme tout à coup. Mes coups de reins sont un peu plus brusques, mais je me radoucis bien assez vite. Le bain n’est pas vraiment l’endroit idéal pour autant de fougue. Je dépose ses mains sur mes épaules et les miennes se posent sur ses cuisses. Je ne pense pas aux cicatrices, comme bien souvent. Elles ne comptent plus depuis longtemps pour moi, elles sont sans importance. « Puis tu as commencé à me rendre visite en prison. J’étais complètement accro à ta présence, mais j’étais trop fier pour le montrer. » Mes mains se posent sous ses fesses et je la soulève légèrement, la déposant contre le rebord du bain. Je continue à onduler du bassin, ayant plus de liberté. Je me cramponne à ses hanches. « Ça fait au moins sept ans que j’attends ça, Teodora. » Je l’embrasse à nouveau, la tenant fermement. L’eau coule légèrement du bain à chacun de mes mouvements et je gémis de plaisir, enfouissant mon visage dans son cou.