Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Ven 20 Mar - 20:40
j'ai aussi dû mal à accorder ma confiance. c'est aussi difficile pour moi que de prononcer des mots d'amour. c'est quelques choses qui vient du plus profond de vous. je n'ai pas envie d'entendre qu'il n'a pas confiance en moi. je préfère entendre sa réponse plutôt que de me le demander. il n'aurait pas tord de ne pas avoir confiance en moi au vue de mes casseroles que je traine derrière. je n'ai jamais eu de relations ayant duré plus d'une nuit. je n'ai jamais rien tenter avec quelqu'un. je suis persuadée que certains auraient voulu, seulement j'ai tout fait pour les dissuader. et surtout je ne les ai pas laissé revenir. un coup de pieds au derrière pour qu'il m'oublie aussi vite que je suis rentré dans leur lit. cependant, avec Kris, tout est différent. l'avenir que je ne voyais avec personne, je dessine un peu avec lui. c'est comme si je n'avais plus envie de vivre qu'au présent. je sais que rien n'est facile. je sais que je ne suis pas facile. pourtant aujourd'hui, j'ai envie de prendre ce chemin que j'ai tellement attendu. j'ai envie d'essayer et de voir où ça peut me mener. au moins, je n'aurais aucun regret. j'aurais tenter le truc. et puis, il faut bien grandir. il faut bien évolué. on ne peut pas resté toujours pareil. on n'a pas vingt ans toute sa vie. les années passent et je n'ai pas envie d'avoir des remords à quarante ans. « je veux seulement que tu saches que c'est très important pour moi. » je trouve ça normal. il a connu l'infidélité. il a connu ça contrairement à moi. moi j'étais plutôt celle avec qui les hommes étaient infidèles. j'étais parfois la fille que tous les femmes détestent. celles qui est hait parce qu'elle couche avec un homme marié ou pris. quand j'y pense, je haïrais autant cette fille si Kris allait voir ailleurs. mais moi contrairement aux autres, je me dérangerais pas pour la détruire et faire de sa vie un calvaire. j'ai beau avoir faire des trucs, je n'autoriserais personne à me faire la même chose. et oui, je suis comme ça. j'ai mon sale caractère et le connais par cœur. de toute façon, je sais qu'il trouve toujours une excuse pour ce passé : mon père, elle, l'âge.... toujours quelque chose l'empêchait de faire ce qu'il voulait. c'est une chose qui m'énerve. j'aime quand on assume ces propres épreuves. je n'ai jamais rien mis sur la tête d'un autre. j'assume ce que je fais. j'assume d'être aller le voir en prison. je prenais ce risque chaque fois pourtant j'y retournais parce que j'avais besoin de lui, j'avais besoin de nos parties de jambes en l'air car j'y voyais une attache, bien que c'était la meilleure qu'on puisse avoir. au moins , j'avais quelque chose. je mentais à mon père pour le protéger. quand j'ai décidé de plus y aller. j'ai faillit tout avouer à mon père. j'étais tellement en colère que je voulais extérioriser. j'étais face à lui et j'avais commencé. les mots n'étaient pas sortit car en le disant, je savais que mon père ne serait pas fier de moi. « on ne peut plus rien y changer, c'est le passé maintenant. » « alors ne dit pas que tu espérais me voir revenir. je ne suis pas fautive dans ce passé. » je savais ce que je voulais. je ne pense pas que j'ai ma responsabilité. je n'étais pas fautive. de mon côté, je ne trouvais pas d'excuse. et j'aurais été prête à faire plein de choses pour l'avoir près de moi. je ne vais pas en parler plus sur ce sujet. je n'en ai pas envie. je n'ai pas envie de parler de ce passé douloureux. on parle de ses rêves de prisonnier. j'ai envie de savoir de quoi il rêvait. savoir pour ses rêves serait un moyen de voir dans quel état il était en prison. j'essaye de le faire craquer pour qu'il me dise pour les rêves, cependant il ne dit rien. il parle de la baignoire et de ménage. d'habitude, les hommes ne sont pas très ménage et ont tendance à être bordélique. avec nous, c'est totalement l'inverse. c'est moi qui laisse trainer des choses et c'est lui qui range. c'est marrant. je lui parle d'une femme de ménage. je pense que c'est une bonne chose. et puis si je suis enceinte, ça sera indispensable. je préfèrerais largement qu'il m'aide avec notre enfant plutôt qu'il passe son temps à ranger ou à faire du ménage. il y a tellement de personnes capables de faire ça qu'on n'a pas besoin de s'en occuper. s'il le faut, je la payerai. « t'as raison, je vais profiter. on en parlera plus tard. » il faut savoir profiter et arrêter de trop penser. il me tente depuis que je suis entrée dans ce bain. et à force de me tenter, j'arrive à céder. bon d'habitude, il m'en faut encore plus. seulement, ce soir, je veux arrêter de me poser des questions. je fais en sorte qu'il soit en moi. en même temps, ce n'était pas difficile vu qu'il s'amusait à me tenter en faisant en sorte de frôler son bassin contre le mien. il me mordille la lèvre inférieur alors qu'il pousse lui aussi un gémissement. alors que je lui laissais le temps de réagir de ce que je venais de faire, il fait en sorte que les mouvements commencent. « si t'es sage peut-être que tout à l'heure je te raconterais quelques-uns de mes rêves tordus. » il aime mettre à plus tard. cependant, il sait parfaitement que quand je veux savoir quelque chose, j'y arrive toujours. et puis aucune chance pour lui que j'oublie. je n'oublie jamais rien. je ne bouge pas le bassin afin de contrôler ces mouvements et de montrer que je suis capable de me retenir. « je suis déjà sage. tu aimes me faire languir. » je sais qu'il veut en éviter le sujet. il a peur ou il a honte de ce qu'il pourrait dire ce qu'il rêvait. je me fous que ça soit vulgaire et fou. je n'ai jamais été du genre à être contrarier. il m'en faut beaucoup pour choquer de quelque chose. les hommes m'ont parfois raconter des envies qui n'étaient pas très glorieuses. il y a des trucs que j'ai fait comme porter des déguisements et d'autres que j'ai évité de trouvant ça pas très glorieux pour moi. je ne suis pas un objet. ce n'est pas parce que je suis capable d'entendre des choses, que je vais les faire. il donne un coup de rein plus puissant et je le regarde reprendre son souffle. faire ça dans la baignoire, on peut dire que c'est plus physique que dans un lit. mais autant que lui que moi sommes capables de le faire et de tenir le coup. quand je vois l'eau giclée, ça me fait sourire parce que je pense à Kris, si ça aurait été chez lui. je ne l'ai jamais fait dans une baignoire et je dois dire que j'aime ça. je crois que j'aime ça parce que c'est avec lui. ses lèvres se déposent sur mon corps. je soupire d'aise et de bonheur. « je me rappellerais toujours la première fois où tu t'es cachée dans ma voiture. tu avais tout fait pour essayer de me faire craquer. j'ai résisté, mais t'as aucune idée comme j'en crevais d'envie. » là, c'était bien la première fois que j'annonçais clairement qu'il me faisait de l'effet et que j'avais envie de lui. je me foutais qu'il soit marié, je voulais l'avoir et mon âge n'avait plus autant d'importance puisque j'avais dix-huit ans. puis personne ne pouvait nous voir puisque c'était dans sa voiture. aucune chance que mon père nous voit. cependant, je n'étais pas aussi sûre de moi que ça. je montrais peut-être le contraire pourtant ce n'était pas le cas. mon cœur battait la chamade et j'avais atrocement peur. je ne savais pas comment il pourrait réagir. c'était quitte ou double. il me donne un baiser passionné et attrape mes poignets. « c'est directement après que je l'ai trouvée au lit avec lui. quand j'étais sous la douche à frotter le sang qui avait coulé sur mes bras, je me demandais comment j'avais pu être aussi con, et je regrettais de ne pas t'avoir sauté dessus sur le siège arrière. » il ne voulait pas trahir sa femme pourtant elle l'avait fait elle.je comprends pourquoi il l'a fait pas et pourquoi à la prison oui. il n'a jamais été infidèle même quand je le croyais derrière les barreaux. je sais désormais à quoi il a pensé pendant qu'il était seul dans la douche quand on est revenu du meurtre. ça me gêne pas du tout qu'il soit plus brutal, plus animal. j'aime quand il fait ressortir ce côté. on a tous besoin parfois de faire ressortir ces pulsions. l'eau débordait de partout. la salle de bain allait ressembler à un océan. il me met mes mains sur ses épaules comme il a l'habitude de le faire. « puis tu as commencé à me rendre visite en prison. j'étais complètement accro à ta présence, mais j'étais trop fier pour le montrer. » les première semaines, c'était une fois par semaine. puis j'ai devenu plus régulier. il y a des semaines où j'y étais quatre fois. quand j'y pense, j'avais bien réussi à amadouer les gardes. j'étais devenue une normalité dans le quotidien surtout que je leur apportais toujours quelque chose pour les faire succomber encore plus. moi aussi j'étais accro à ces journées où j'allais le voir. je ne pouvais plus m'en passer à la fin. ça même était très dur d'arrêter si soudainement. c'était comme une drogue. « tu peux pas imaginer à quel point, j'avais peur quand je suis venue dans ta voiture. je n'étais pas encore sûre de moi comme aujourd'hui. heureusement que je n'ai pas pris ça négativement sinon tu ne m'aurais jamais vu débarquer à la prison. je n'ai jamais regretté tout ce que j'ai fait. s'il fallait recommencer, je ferais exactement la même chose.» s'il fallait le recommencer, je ferais exactement la même chose. je ne regrette pas chaque chose que j'ai faite. pourquoi regretter alors qu'à ça m'a emmené ici aujourd'hui. il me soulève et me pose contre le rebord de la baignoire. il continue les mouvements. c'est sûr que comme ça, c'est bien plus simple pour lui. je rythme dans la même cadence mon bassin ne voulant pas rester comme une poupée. j'ai jamais aimé ce concept de ne rien faire ou rien dire. « ça fait au moins sept ans que j'attends ça, Teodora. » et moi qui me disait qu'il me détestait plus qu'il me désirait à la prison. jamais je n'aurais pensé qu'il aurait pû me dire une telle chose ou même le penser. je me voyais comme un jouet pour combler le manque de sa femme. j'écarte un peu plus les jambes serrant un peu plus mes bras autours de son cou. « il ne faut jamais baisser les bras comme on dit. » dis-je malicieusement avant de l'embrasser avec fougue et désir.
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Sam 21 Mar - 18:26
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
J’ouvre la bouche pour répliquer mais rien ne sort. Je me rappelle que je ne veux pas me disputer, mais aussi je sais qu’elle a entièrement raison. Elle n’a aucunement à se sentir coupable d’avoir cessé de me rendre visite il y a deux ans de ça. Je méritais mon sort, je l’avais traitée si mal. JJe cherchais à ce qu’elle s’éloigne, c’était mon but après tout. Je voulais que ce soit moins difficile pour moi mais la séparation a été douloureuse. Une fois Teodora partie, j’étais définitivement seul, il n’y avait plus personne. Mes contacts ne pouvaient pas venir me rendre visite après tout. C’était beaucoup trop risqué pour eux. Je ne leur en ai pas tenu rigueur d’ailleurs, je ne l’aurais pas fait si j’étais à leur place. Je me contente de soupirer lentement, puis de passer à autre chose. On parle de mes rêves en prison. Je ne lui en parlerai pas, du moins pas tout de suite. Ça briserait le moment, c’est certain. J’étais parfois violent en prison, un peu trop brusque parfois dans ma façon d’agir mais je ne l’ai jamais forcée à faire des trucs que je jugeais dégradants. Mes paroles étaient méchantes et désagréables, mais physiquement je n’ai jamais rien fait qui pouvait lui déplaire. Ça ne m’intéressait pas. C’était une barrière que je ne me voyais pas franchir, et aujourd’hui encore moins. Je lui parle de la baignoire, comme quoi ici on n’aura pas à ramasser les dégâts, et elle me parle d’une femme de ménage. Je n’ai jamais envisagé de femme de ménage. Ou plutôt si, une fois. C’était à mon arrivée. J’avais en tête une dame assez âgée, mais aucune annonce ne correspondait. Et lorsque j’ai commencé à passer des interviews, il n’y avait que de jeunes demoiselles, dont quelques-unes ne semblaient pas particulièrement intéressées par le ménage. Je ne voulais pas sombrer dans le cliché, surtout que ce genre d’histoires n’est pas vraiment ma tasse de thé. Je n’ai jamais flirté avec les filles du club, alors certainement pas avec une fille qui devait ramasser le désordre chez moi. Et puis je ne suis pas désordonné, alors ça ne servait absolument à rien. Par contre, avec Teodora qui laisse ses choses partout, ce serait un bon investissement. Je ne me suis jamais fâché contre elle à ce propos, du moins pas vraiment. Je lui ai fait quelques remarques par-ci et par-là, mais jamais de vraies remontrances. De toute façon, je sais pertinemment que ça n’aurait rien changé et qu’elle ne modifiera pas ses habitudes. Si elle est vraiment enceinte, je ne pense pas que je serai capable de jongler entre le rôle d’amoureux, de père de famille et de femme de ménage. Il faudra que quelqu’un s’occupe du dernier rôle. Je me loge en elle alors qu’elle se redresse sur moi et je pousse un soupir de satisfaction contre sa bouche. On l’a fait tout à l’heure et pourtant j’ai l’impression de ne pas avoir fait l’amour depuis des années. Ils disent que chez certaines femmes, le désir augmente pendant la grossesse. Je suis curieux de voir ça. Mes mains sur ses hanches marquent le début de mes coups de reins, je mords sa lèvre inférieure, la suçotant légèrement avant de gémir contre sa bouche. L’eau clapote sous nos mouvements, mis à part les bruits de la baignoire et nos respirations, c’est le silence complet. J’ai toujours préféré le silence, de cette façon on sait lorsque quelque chose cloche. Quand un bruit anormal se fait entendre, on peut plus rapidement réagir. Bien sûr, il n’y a pas vraiment de risques dans cette chambre d’hôtel. On est seuls, et vu comment la réception semblait préoccupée par notre cas tout à l’heure, je ne crois pas que l’on daignera nous rendre visite de sitôt. Sans trop réfléchir je lui dis que si elle est sage, je lui parlerai peut-être de mes rêves. Pour être franc je ne pense pas que je lui en parlerai réellement. Elle ne sera sans doute pas très heureuse de m’entendre. Toutefois je sais qu’elle ne lâchera pas le morceau, surtout maintenant que je lui ai dit ça. J’aime jouer avec le feu avec elle, sans doute qu’au fond j’aime bien quand elle me pousse à bout. En fait c’est indéniable, j’aime ça, je ne lui dirai pas par contre, des plans pour qu’elle le fasse plus souvent encore. Elle cesse de m’accompagner dans mes mouvements, je suis le seul à guider la cadence maintenant. Je souris quand elle dit qu'elle est déjà sage. Je me demande bien ce qu’est sa définition de sage. Toutefois, elle n’a pas tort, j’adore la faire languir. « Tu me le rends plutôt bien, c’est toi qui m’a attaché la première tout à l’heure. » Mon regard bleu-gris croise le sien et je lui souris doucement. Avec une femme de ménage dans les parages, ça pourrait devenir quelque chose de plus commun, la baignoire. La mienne n’a rien à envier à celle-ci de toute façon. Je plains déjà cette pauvre femme qui aura à ranger le bazar dans la grande demeure. Je chasse l’image de ma tête et me concentre sur son corps. C’est bien plus intéressant. Je me rappellerai toujours la première fois où je l’ai vue nue. Je me suis senti vraiment idiot d’avoir résisté la première fois. Déjà que ça avait été pénible. J’étais furieux quand j’ai appris qu’Olivia me trompait. Furieux parce que j’avais été trahis, mais aussi parce que si j’avais su qu’on avait ainsi brisé ma confiance, je n’aurais pas eu à me sentir aussi coupable d’avoir envie de me jeter ainsi sur elle. Quand elle avait posé sa main sur ma cuisse en me disant si explicitement qu’elle voulait coucher avec moi, j’avais tout fait pour résister, mais au fond je ne pensais qu’à la pousser sur le siège arrière de la voiture. Je plaque mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser après lui avoir avoué ce détail. Ça ne me dérange plus qu’elle le sache. Je n’ai plus à le lui cacher. Elle a le droit de savoir, après tout. J’étais terriblement confus à cette époque, je ne comprenais rien de ce qui m’arrivait. À vrai dire, jusqu’à il y a un peu plus d’un mois, tout ça était confus dans ma tête. Je crois que sa menace de disparaître pour toujours a été comme une claque au visage, je devais arrêter de me voiler la face. Mes mains sont sur ses poignets, mais il n’y a pas de violence dans mon geste. Il y a bien longtemps que j’ai laissé tomber la violence avec elle. Je continue mon histoire puis mes coups de reins se font plus intenses, l’eau vole dans tous les sens, un simple regard sur le côté me fait constater qu’il y en a pas mal sur le sol à présent et que le niveau de ce qui était dans la baignoire a plutôt baissé. Je m’en moque, ce n’est pas très important. En prison, j’attendais chacune de ses visites avec impatience. J’avais une bien drôle de façon de le démontrer, pourtant. Elle me répond et je suis étonné de l’entendre me dire qu’elle était nerveuse la première fois quand elle est montée dans ma voiture. Elle ne le paraissait pas. Elle avait peur, qu’elle m’annonce. Elle n’avait pas autant confiance en elle qu’aujourd’hui, elle n’était qu’une adolescente après tout. À dix-huit ans, on ne peut pas dire qu’elle était une femme à mon humble opinion. Elle n’avait pas le même vécu qu’aujourd’hui. Elle était à peine majeure. Je la soulève doucement et l’appuie contre le rebord du bain. Son bassin m’accompagne dans mes mouvements, nous bougeons sur la même cadence et je soupire de plaisir, enfouissant mon visage au creux de son cou durant un instant. Mes mains se serrent fermement à ses hanches, mes doigts glissent au creux de ses reins. Ça fait sept ans que j’attends de pouvoir faire ça en toute liberté, en me foutant que les gens puissent l’apprendre. Je ne pense pas que ceux qui font partie du milieu seront surpris. Certains se doutaient peut-être de quelque chose, ou s’étaient sans doute déjà dit que vu l’alliance entre nos deux familles, il y allait de soi qu’un arrangement avait peut-être été fait. Il n’y a jamais eu d’arrangement, pourtant. Je ne crois pas que mon père aurait osé en demander un. Je l’embrasse, puis pousse un nouveau gémissement avant d’enfouir mon visage sur son épaule. Elle écarte un peu plus les jambes, mes mains se posent sur ses cuisses, les nouant autour de mes hanches alors que j’ondule plus lascivement. Elle me dit qu’il ne faut jamais baisser les bras et je souris, elle resserre ses bras autour de mon cou et m’embrasse. Son baiser est fougueux, et une douce chaleur m’envahit. Je lui rends son baiser, puis mes lèvres glissent sur son cou et dérivent jusqu’à son épaule. Mes dents mordillent la peau fine, ma langue efface les gouttes d’eau qui recouvrent sa peau. Je murmure contre celle-ci. « Pardonne-moi d’avoir été si stupide. » J’inspire doucement et mon visage se redresse et j’approche mes lèvres des siennes à nouveau. Mes mains se posent dans son dos, et l’une d’elle remonte à l’arrière de sa tête pour jouer dans ses cheveux.
Emi Burton
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Dim 22 Mar - 0:28
si je finissais en prison, j'aurais moi aussi le genre de rêves tordus. et encore plus quand vous êtes seuls, quand vous avez personne pour venir vous voir. aujourd'hui, si j'étais mise derrière les barreaux, il n'y aurait que deux personnes pour me rendre visite : Kristjan et Noam. plus de parents. un frère en prison. et une sœur à l'autre bout du monde. en même temps, je n'ai pas besoin de plus dans ma vie qu'eux. ces deux hommes sont ceux que j'ai de plus précieux au monde. je ne leur dis jamais mais je sais que j'ai besoin d'eux dans ma vie. je n'en ai pas besoin de la même manière. Noàm sait beaucoup plus sur moi que Kris. il est à mes côtés depuis qu'on est gamin. je lui ai toujours raconté et lui aussi. on s'est toujours soutenu, on a toujours veillé l'un sur l'autre. il me sauve les fesses quand je fais trop l'idiote et il a été celui qui m'a sauvé la vie à de nombreuses reprises. tandis que pour Kris, c'est mon cœur qui parle. il a toujours battu pour lui. même quand je le haïssais plus que tout, quand j'avais cette envie de le faire souffrir, de le ratatiner comme un vulgaire insecte, je ressentais cette dose d'amour qui m'aurait empêché de le tuer. pourtant, j'avais les cartes en main pour le faire et en avoir l'envie. mais parfois, vous êtes incapables de faire les choses essentielles. c'est parce que c'est votre cœur qui parle et non votre tête. j'ai toujours essayé de fonctionner avec ma tête seulement j'ai craqué à de nombreuses fois, j'ai écouté mon cœur sans le savoir. je ne regrette en rien mes choix. je ne regrette rien. mon seul regret est d'avoir perdu mes parents et de ne pas avoir eu la chance de leur dire adieux. je n'ai pas eu la chance de leur dire que je les aimais plus que tout. que j'avais été tellement fière d'avoir des parents aussi forts, aussi bienveillants, aussi protecteurs. j'aurais aimé n'avoir que quelques secondes pour les embrasser et dire ces choses qu'on ne disait jamais. quand on y pense, c'est mieux de se dire les choses. c'est mieux de ne rien retenir. notre vie ne tient qu'à un fil et on peut la perdre si facilement. j'aimerais pouvoir être aussi expressive quand il s'agit de sentiments. je suis douée pour montrer ma colère mais quand il s'agit d'amour, c'est loin d'être gagner. après l'avoir fait une première fois, je me disais que je n'arriverais pas à le faire une deuxième fois pourtant c'est bien ce que nous sommes entrain de faire. c'est affolant comme on peut accumuler, comme on peut le faire si souvent. je me demande si ça va s'estomper, si un jour je n'aurais plus envie de lui aussi souvent. je ne crois pas que ça puisse arriver. depuis mes dix-huit ans, je ne compte plus le nombreux de fois où je l'ai fait avec lui. je me suis jamais lassé et je me lasse toujours pas. ça va être drôle si je suis vraiment enceinte avec les hormones. déjà que j'ai souvent envie alors ça va le feu d'artifices. la danse commence. nos deux corps sont en parfaite coordination tel un tango. « tu me le rends plutôt bien, c'est toi qui m'a attaché la première fois tout à l'heure. » pour ma part, quand je suis sage, c'est quand je ne suis pas entrain de torturer quelqu'un ou d'être machiavélique. alors je ne vois pas en quoi je n'aurais pas été sage. quand on s'envoie en l'air, personne n'est sage. bien sûr que j'ai aimé le faire languir. et ça me dérangerait pas de recommencer, j'aime avoir le contrôle et j'aime voir qu'il me désire et qu'il n'a qu'une envie me sauter dessus. jamais, je n'aurais pû penser qu'attacher quelqu'un aurait pû être aussi érotique. comme quoi, on a des surprises tous les jours. « ce n'était pas pour déplaire à Monsieur. » je ne l'ai pas entendu se mettre en colère. il voulait juste que je le détache afin qu'il puisse me toucher et me faire sienne. s'il y a une femme de ménage, je crois que je ne ferais plus attention. je ne ferais plus attention à ranger. je fais des efforts pour Kris. il ne sait pas à quel point, je peux être bordélique et que je puisse être un vrai champs de mine. enfant, ma chambre était un dépotoir. j'entendais sans cesse des " range ta chambre Teodora" ou des " on dirait un bordel". la deuxième phrase, c'était un peu plus tard et c'était plus les mots de mon père. en colère, il ne contrôlait pas son langage et son accent était encore plus présent. ça me faisait rire car parfois ces phrases étaient incompréhensibles et moi j'en jouais disant que je ne comprenais pas. le choix de la voiture avait murement réfléchit. les hommes aiment leur voiture et c'était un lieu sûr. seulement, ça n'a pas marché même en étant séductrice et en ne mâchant pas mes mots. je pensais que c'était le genre de choses qu'il aimait. qu'il ne dirait pas non à une fille qui a le cran d'avouer ce qu'elle veut. il était bien trop sur ces principes et moi je l'avais mal juger. j'aurais dû y voir une bonne chose. dans le milieu, les hommes fidèles sont tellement rares. la plupart aime coucher à droite et à gauche, et ne résiste jamais à une femme qui ouvre ses cuisses. c'est devenu peu commun de voir un homme capable d'avoir une femme et de s'en contenter. la preuve, il est facile d'amadouer avec de la séduction ou avec une prostituée. certains femmes de mafieux sont à plaindre. je n'aimerais aucunement être à leur place. certaines ne sont qu'une image, ne sont là que comme une jolie poupée pour le reste de la planète. j'ai mes poignets à l'intérieur de ses mains et ça me dérange pas. je n'ai pas peur. je suis désormais sur le bord de la baignoire. mes gémissement sont plus présents alors que je bouge mon bassin en même temps que le sien. alors que j'écarte un peu plus les jambes, il pose ses mains sur mes cuisses faisant en sorte que j'entoure ses hanches. je l'embrasse avec fougue et il me répond avec autant. ses lèvres partent sur mon cou en pensant par la marque qu'il m'a fait tout à l'heure. je ne sais pas si elle s'est déjà estompé ou pas. je ne pense pas. ce genre de marques reste un bon moment généralement. il me mordille légèrement l'épaule. j'espère pas que j'aurais le droit à une autre marque. j'aurais préféré l'avoir à l'épaule, ça aurait été moins voyant que dans le cou. « pardonne-moi d'avoir été si stupide. » je ne cherchais pas le pardon en lui disant à quel point, j'avais la trouille ce jour-là. j'ai juste besoin de l'avouer. parfois, ça fait du bien de dire qu'on n'était pas si sûre de soi. ça fait pas de mal d'avoir entendu un 'non' ce jour-là. ça remet en place. surtout moi. j'ai toujours eu tout ce que je voulais. on ne m'a jamais dit non. je voulais un jouet, je l'avais. je voulais ça, je l'avais. je voulais un garçon, je l'avais. Kris a été le premier à me dire 'non'. c'est difficile en attendre et en même temps, on se dit que ça existe et que ça ne sera pas le premier. ça remet en place et ça donne encore plus d'hargne. j'avais encore plus envie de le faire céder pour entendre un oui dans sa bouche. j'aime avoir cette chose qui vous pousse à bout, qui vous donne ce peps qui peut permettre de déplacer des montagnes. je suis allé à la prison avec plus d'atout et sans avoir peur. ce jour-là, je ne voulais pas partir sans l'avoir fait céder et j'étais prête à tout. j'avais tout préparer pour le faire craquer. « je ne t'aurais pas pardonné si tu n'avais pas céder à la prison. » arrivais-je à murmurer entre deux gémissements, entre des respirations de plus en plus difficile. je retire mes mains de son cou et je viens les poser sur le bord de la baignoire pour avoir plus de poignes. pour me tenir bien mieux. j'ai envie de voir son côté bestial. j'ai envie de ce côté animal. je penche la tête en l'arrière en fermant quelques secondes les yeux pour reprendre mon souffle. je me redresse me penchant vers lui, vers son oreille. « j'aime quand tu fais sortir ton côté bestial.» je lui murmure dans un souffle tout près de son oreille après l'avoir légèrement mordillée.
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Dim 22 Mar - 8:04
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
J’ai été stupide de faire confiance aveuglément à ma femme à l’époque, lorsque je suis parti en voyage et que je l’aie laissée sans surveillance dans notre grande maison à New York. La vérité était que lorsque je suis revenu de l’Europe, je suis allé chez Teodor Macek. J’y suis passé pour conclure une petite transaction avec lui et bavarder un peu avant de rentrer chez moi. Juste avant de partir, j’ai remarqué Teo assise dans la voiture qui m’attendait. Elle m’a fait des avances directes et m’a dit qu’Olivia me trompait sûrement de toute façon. Je m’en rappellerai toujours, parce que c’est ce jour-là que j’ai trouvé celle-ci au lit avec un autre. J’ai longtemps pensé qu’elle le savait vraiment, que ce n’était pas un simple hasard. Je l’ai repoussée même si au fond je mourrais envie de me laisser aller. Je n’aurais sans doute pas résisté si j’avais su ce qui se faisait dans mon dos. Je ne me serais certainement pas senti coupable de quoi que ce soit. En prison, ça a été plus facile de craquer. Mais j’avais beaucoup trop peur des conséquences que ça pourrait avoir, alors j’ai essayé de l’éloigner de moi. J’étais amoureux d’elle mais je ne voulais pas me l’admettre, préférant me faire croire que je la détestais. Et le lui faire croire aussi bien entendu. Je lui demande pardon pour l’avoir repoussée. Ça ne sert pas à grand-chose de le faire mais je préfère être certain qu’elle ne m’en veut pas. Je l’embrasse, et mes mains remontent dans son dos, l’une d’elle remontant jusqu’à sa tête pour jouer dans ses cheveux. Je pousse moi-même des râles de plaisir et ne peux m’empêcher de sourire quand je l’entends articuler entre deux gémissements que si je l’avais repoussée en prison, elle n’aurait jamais accepté mon deuxième refus. J’aurais été fou de la repousser en prison. J’étais seul, célibataire – bien qu’elle ne le savait pas, alors pourquoi est-ce que j’aurais résisté? Je n’étais pas stupide, tout de même. « J’aurais été fou de faire une chose pareille. » Ma voix tremble légèrement, chacun de mes mots est interrompu par mon souffle un peu court. Ses bras se détachent de mon cou et elle les dépose sur les rebords de la baignoire, visiblement pour mieux se tenir. Je suis penché sur elle, et elle approche son visage de mon oreille. Son souffle chaud contre celle-ci me fait frissonner et je ferme les yeux. Mes mains se posent sur les siennes, sur les rebords sur bain. Elle mordille mon oreille doucement et le frisson se prolonge, inconsciemment j’accélère la cadence. Je soupire de plaisir, Mes doigts serrent les siens. Mes yeux s’ouvrent lentement et je souris en l’entendant me dire qu’elle aime lorsque je suis plus bestial. Je suis un peu surpris de l’entendre me dire ça, mais ça ne me déplaît pas. J’éloigne mon visage pour la regarder dans les yeux, puis je dépose mes lèvres sur les siennes. Mes mains se posent sur ses hanches et je soulève ses fesses pour l’entraîner doucement à l’intérieur de la baignoire. Son dos est appuyé contre le rebord, c’est plus confortable pour elle comme pour moi de cette façon et j’aurai moins peur de casser le moment avec un geste mal calculé. Je redresse légèrement ses jambes et mes mouvements en elle reprennent de plus belle comme s’ils ne s’étaient jamais interrompus. Je pousse de longs soupirs de plaisir et mon visage s’est enfoui au creux de son cou. Mes lèvres parcourent sa peau que je mordille légèrement de temps en temps et mon torse effleure son ventre plat alors que nos corps ne font plus qu’un. La sensation est terriblement agréable, et mes mains délaissent ses cuisses pour se poser sur les rebords du bain, nos doigts s’entrelacent. J’ai délaissé l’agressivité depuis cette histoire au club avec elle, mettant l’accent sur la tendresse. Je ne sais pas où sont les limites, je n’ai pas envie de me retrouver avec une situation extrême où elle serait offensée par ma conduite et déciderait de s’en aller pour de bon cette fois-ci. « Je pensais pas que tu étais encore comme ça. » Je lui lance un petit regard malicieux et plaque un baiser sur ses lèvres, puis ma bouche dévie vers celle inférieure. Je la mordille doucement, soupirant de plaisir alors que j’ondule du bassin à un rythme rapide. Mes coups sont secs, je pousse un petit gémissement presque silencieux avant d’attraper à nouveau sa bouche pour étouffer ma plainte. Mes mains vont se poser sur ses hanches, je l’embrasse passionnément et brusquement. Je soupire de plaisir et incline la tête vers l’arrière, fermant légèrement les yeux. « Teodora… » Mon visage s’est enfouit à nouveau dans son cou et je parle en effleurant on oreille. Je sais qu’elle aime quand je murmure son prénom, c’est un peu la même chose avec moi. C’est étrange mais je trouve ça plus personnel. Et puis je n’ai jamais apprécié son surnom. Teo, c’est si masculin, ça ne lui va pas du tout selon moi. Parfois pourtant je l’appelle ainsi moi aussi, surtout car c’est plus rapide, mais je préfère l’appeler par son prénom en entier. Ça fait plus sincère on dirait. Je pousse un long râle de plaisir et ralentis mes mouvements, je ne veux pas briser le moment. Je crois que c’est la fatigue qui commence à me gagner finalement. Je ne croyais même pas que j’arriverais à lui faire une deuxième fois l’amour ce soir, la première fois m’avait plutôt épuisé. Je suis nettement plus détendu, il faut croire que le sexe détend vraiment. Je ne suis plus autant préoccupé par cette histoire de grossesse. J’ai hâte de savoir si oui ou non Teodora est enceinte, mais je n’y pense plus autant, me concentrant sur le corps de la roumaine, ondulant contre elle. Je soupire de plaisir, et mes lèvres se baladent jusqu’au creux de ses seins. Mes cheveux effleurent sa peau et aussi mes joues, me chatouillant légèrement. Ma bouche s’attarde à la courbe de sa poitrine, puis remonte une nouvelle fois jusqu’à ses lèvres. « Parfois quand je rêvais de toi en prison c’était tellement brutal, juste y repenser j’ai honte. Je ne te ferais jamais de choses pareilles. Je ne te ferais pas de mal. » Je croise son regard, mon cœur tambourine dans ma poitrine. Je l’embrasse tendrement, puis mes mouvements brusques en elle recommencent. À cette époque, il m’arrivait encore de penser à la frapper et à la blesser. Elle ne m’avait pas encore menacé à ce moment-là. Je n’avais jamais vraiment levé la main sur elle, seulement en rêves. Lors d’étreintes un peu trop bestiales et brutales justement. Je vais lui éviter les détails, je suppose que de cette façon elle comprend pourquoi je ne veux pas trop parler de la prison. Bien sûr il y a des choses qui se disent, qui sont moins horribles et seulement plutôt tordues, mais je ne crois pas que ce soit le moment pour parler de ça. Mes jambes commencent à fléchir et mon rythme cardiaque s’accélère. Mes mains sont crispées sur les siennes et je pousse de longs râles de plaisir. J’y suis bientôt, mais je suis trop fier pour ne pas l’emmener au septième ciel avec moi. Je ralentis le a cadence, étant toujours aussi brusque à chaque coup. Ma tête est inclinée vers l’arrière et je ferme doucement les yeux, tentant de calmer ma respiration.
Emi Burton
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Dim 22 Mar - 21:16
je n'étais pas toujours présente lorsque mon père rencontrait Kris. mon père me le disait pas tout le temps aussi. quand je le savais, j'essayais d'être présente. à partir de mes seize ans, il me laissait assister aux conversations, aux rendez-vous. généralement, il ne voulait pas que je parle. j'étais là pour écouter, pour prendre conscience des choses. cette fois-ci, je n'avais pas assisté à leur entretien. je voulais créer la surprise en débarquant à l'arrière de la voiiture. ainsi, il devait penser que je n'étais pas dans les parages. je suis peut-être téméraire, têtue. cependant, je sais aussi quand il ne faut pas aller plus loin. deux refus et j'aurais arrêté. cependant, je n'ai pas eu à le faire parce que la deuxième fois, c'était la bonne. « j'aurais été fou de faire une chose pareille. » c'est dur de parler dans une telle situation. je tends l'oreille pour entendre Kristjan. sa phrase est coupée, saccadée. la cause est facile à connaitre. en même temps, c'est tellement idiot de parler. on a besoin de notre respiration et parler ne rend la situation que plus difficile. c'est assez d'équilibre pour tenir cependant je préfère être prévoyante. je préfère ne pas tomber de la baignoire. la chute ne serait pas très haute mais je pourrais me faire tout de même assez mal. ce n'est pas le moment de me passer un poignet ou de me tordre une cheville. j'approche mon visage de son oreille pour lui avouer que j'ai envie qu'il soit plus bestial, plus animal. il pose ses mains sur les miennes. je ne peux pas m'empêcher de lui mordiller l'oreille. c'était trop tentant. je passe la main dans ses cheveux, les mettant vers l'arrière et derrière son oreille. il accélère alors la cadence. il serre mes doigts entre les siens. c'est complètement paradoxal de dire que j'aime quand il est bestial parce que c'était ce côté-là qu'il avait à la prison. il avait seulement ce côté-là. ça me dérangeait pas la plupart du temps. je suis moi-même animal quand je m'envoie en l'air. la preuve avec les griffures que je lui ai fais tout à l'heure. il a ses mains sur mes hanches. il me dépose à l'intérieur de la baignoire. on peut dire que c'est bien moins dangereux de cette manière. mon dos est bien callé contre la baignoire, je ne crains pas grand chose. il reprend la cadence. mes mains sont toujours sur les bords de la baignoire et Kris me les attrape pour entrelacer nos doigts. si je lui demande d'être animal, c'est que j'en ai envie. j'ai pas envie qu'il se retienne. je n'ai pas envie qu'il soit doux, tendre ou romantique. je ne vais pas partir s'il se montre trop bestial. je lui le demande, il n'a pas à réfléchir, à chercher. « je pensais pas que tu étais encore comme ça. » je suis encore pleins de choses. je suis encore un peu comme avant. « j'aime ça parfois. ça ne fait pas de mal. » j'aime voir ce petit sourire malicieux sur son visage. ça prouve qu'il est du même avis que moi et que ça lui plait. je gémis contre sa bouche alors qu'il me mordille ma lèvre inférieure. j'aime ça. le rythme est rapide. je l'accompagne de mon bassin. je souris en coin quand j'entends étouffer son gémissement en m'embrassant. je ne fais pas durer le baiser. j'ai tellement envie de l'entendre gémir sans qui les étouffe de cette manière. ça me rend encore plus folle. il incline la tête vers l'arrière et je le regarde. je ne cesse de le regarder faire. il ferme les yeux. il profite de l'instant. « Teodora. » j'aime l'entendre dire mon prénom en entier et il le sait. il sait que j'aime quand il a ce petit accent en le disant. il n'a plus la tête en arrière, il l'a dans mon cou. il est le seul à dire mon prénom en entier. j'ai tellement l'habitude d'entendre Teo que parfois je capte pas quand on m'appelle. en faites, c'est plus parce que j'avais l'habitude d'entendre une seule voix pour m'appeler Teodora: celle de mon père. il détestait quand les gens m'appelaient Teo. il disait que je n'étais pas un garçon et que je n'avais pas à avoir un surnom y ressemblant. il criait souvent après mon frère et ma sœur. il disait que j'avais un prénom et que c'était comme ça qu'on devait m'appeler. pas autrement. Kris est un peu comme ça. je l'entend plus souvent m'appeler Teodora que Teo. c'est sûrement pour la même raison que mon père. plus je suis avec lui, plus je me rends compte à quel point, il pouvait lui ressembler. les spécialistes sont toujours entrain de dire qu'on essaye de trouver un homme qui ressemble à notre père. je crois bien qu'avec moi, ils sont raisons. il n'y a rien d'incestueux, c'est juste que c'est essentiel pour que je change, pour que je comprenne que je ne crains rien. parce qu'avec mon père, je ne craignais rien. je n'avais jamais peur, je ne doutais jamais. je pouvais remettre ma vie entre ses mains. c'est une chose qui est de plus en plus difficile dans sur cette pauvre terre. il suffit d'en rien pour que les gens vous trahissent. la confiance n'est plus ce qu'elle était. la cadence est moins rapide et ce n'est pas pour me gêner. la première fois était intense et pourtant nous avons réussi une deuxième fois. quand on s'envoie en l'air, au moins on ne parle pas. on ne parle pas de grossesse et d'enfants. ses cheveux sont revenus sur son visage. je pose mes mains sur ses joues puis je les remets vers l'arrière. avec l'eau sur mes mains, ils tiennent à l'arrière. il descend sur ma poitrine puis remonte vers mes lèvres. « parfois quand je rêvais de toi en prison c'était tellement brutal, juste y repenser j'ai honte. je ne te ferais jamais de choses pareilles. je n te ferais pas de mal. » j'imagine bien le genre de rêve. le genre à ne pas s'attarder sur les préliminaires, à déchirer des vêtements avec force et y aller directement. un genre qui ressemble au violeur. Kris est incapable d'être comme ça. même s'il l'aurais voulu ou penser, il ne m'aurait pas fait de mal. il ne m'a jamais fait mal. je ne me rappelle pas d'une seule fois où j'ai souffert physiquement. il n'y avait aucun geste romantique mais rien de méchant. je ne pourrais jamais lui en vouloir de côté-là. il y a des choses dont je lui en veux mais pas ça. ce n'était que des rêves. les rêves sont faits pour nous échapper, pour avoir d'autres plaisirs qu'on n'a pas forcément envie de la réalité. je rêvais bien du prince charmant à une époque. je rêvais bien de tomber sur un homme qui me ferait changer et qui me transformerait. ce n'était qu'un rêve parce que je n'ai pas envie de changer de vie ou de ne plus être trafiquante. un rêve lointain qui n'était qu'un rêve. « tu n'as pas besoin de le dire. je le sais Kristjan. il reprend de plus belle. j'ai juste eu le temps de reprendre mon souffle pour réussir à tenir cette cadence. peut-être que dans ses rêves, il me frappait. si c'est ça, il est clair que je n'aurais pas envie d'entendre ses rêves tordus. je ne serais pas capable d'entendre qu'il puisse rêvé de me frapper. même en rêve, je ne peux pas. me frapper est la limite à ne pas franchir. c'est la limite qui me ferait disparaitre, qui me ferait fuir. je le sens trembler. il doit être à bout de force. le pauvre, je lui ai demandé d'être animal. ses doigts sont serrés. il pousse de plus grands râles de plaisir. je sens mon corps qui commence à être ardent, je sens que ça augmente. je suis prête à y être. il ralentit la cadence mais en gardant des mouvements précis et forts. sa tête est vers l'arrière, il ferme les yeux. je pose mes mains sur ses joues pour redresser sa tête. je le regarde dans les yeux en sachant que d'une seconde à l'autre, je vais atteindre le summum. je ne pers pas son regard, je ne baisse pas les yeux. « Kristjan. j'y suis enfin. je prononce son prénom avec ce dernier gémissement plus fort, plus intense. ce gémissement qui vient du fond.
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Lun 23 Mar - 5:46
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Un frisson me traverse l’échine lorsque je sens son souffle chaud mêlé au frôlement de ses dents qui mordillent la peau fine de mon oreille. Je n’aurais pas cru qu’elle me redemanderait d’agir ainsi avec elle, j’aurais pensé qu’elle aurait préféré oublier ça et ne plus y penser. J’aurais cru qu’elle aurait associé ça à la prison et que ce n’était pas quelque chose qu’elle aurait voulu se remémorer. Elle ramène mes cheveux vers l’arrière et je ne peux m’empêcher de sourire légèrement. Beaucoup de femmes se seraient plaint et m’auraient demandé de les couper, pourtant elle ne s’en est jamais plaint. À vrai dire, elle a toujours plutôt semblé les apprécier ainsi. Mes mains tiennent fermement les siennes mais les relâchent bientôt pour descendre sur son corps, caressant sa taille jusqu’à ses hanches. Je l’attire dans la baignoire tout en douceur pour ne pas lui faire mal. Ce sera plus facile de cette façon, et moins dangereux. Je lui fais remarquer que je croyais qu’elle avait changé. Elle m’indique le contraire, que c’est bien de temps à autres. Je ne peux m’empêcher de sourire d’un petit air malicieux à son commentaire. Je l’embrasse puis me mets à jouer avec sa lèvre inférieure. Les coups de reins puissants reprennent, plus brusques, moins tendres. Ce n’est pas exactement comme à la prison, ça ne le sera bien entendu plus jamais, mais je suis beaucoup plus fougueux, l’étreinte est plus charnelle qu’amoureuse. Elle m’accompagne dans mes mouvements, nos corps bougent à l’unisson. Je plaque mes lèvres sur les siennes à nouveau pour étouffer un gémissement rauque, mais elle ne prolonge pas le baiser, me forçant à gémir bruyamment. Je penche la tête vers l’arrière, mes yeux se ferment. Mon visage s’enfouit au creux de son cou et je réussis à articuler son prénom entre deux râles de plaisir, respirant difficilement. Je murmure à son oreille, allant et venant en elle presque machinalement. Ça me rappelle vaguement ces fois où je la prenais contre les murs de la prison, sans cette colère qui me rongeait à l’époque et qui me rendait fou. Je me torturais pour rien. Peu de gens l’appellent par son prénom. Je ne comprends pas pourquoi. Je l’appelle la plupart du temps « Teo » lorsque je dois lui dire quelque chose qui ne lui plaira pas forcément. Je n’ai jamais entendu son père l’appeler par son surnom. Il trouvait tout comme moi que ça faisait masculin. Je commence à avoir de plus en plus chaud, c’est un signe qu’il faudrait que je ralentisse un peu ma cadence. Je pousse un long gémissement rauque et ralentis, puis enfouis mon visage contre sa poitrine. Ses mains mouillées se glissent dans mes cheveux qui pendent devant mes yeux et les ramène vers l’arrière. Je remonte jusqu’à ses lèvres, en prenant possession une nouvelle fois. Je ne sais pas ce qui me prend de lui raconter tout cela. Ce n’est pas nécessaire qu’elle sache, mais pourtant je le lui mentionne. J’aurais très bien pu simplement éviter le sujet et omettre de lui parler de ces rêves pas si agréables que ça dont il est question. Je ne lui ferais jamais de mal. Même si je l’ai menacé plus d’une fois, je ne pense pas que je serais capable de le faire. À moins d’une énorme trahison. Je pense que si elle me faisait le même coup qu’Olivia, je ne me gênerais pas. Mais je ne lui ferais pas mal. La gifle que je lui ai laissée au club était le plus loin où je serais allé. Et là encore, je ne le ferai plus jamais. Elle me dit qu’elle sait que je ne lui ferai aucun mal. Elle prononce mon prénom en entier, sans doute pour me faire comprendre qu’elle est sérieuse. J’aime quand elle le prononce. Elle ne le dit pas comme les américains. C’est bien plus beau ainsi, dans sa langue. Je reprends le rythme rapide et sec, gémissant et l’écoutant gémir elle aussi. Je reste ainsi un moment avant de ralentir, sentant que si je ne le fais pas je risque de briser le moment. Mes coups de reins sont toujours brusques et précis, mais la cadence est beaucoup moins rapide. Je cherche mon souffle et penche la tête vers l’arrière. Je ferme doucement les yeux, savourant chaque seconde qui passe. Je sens ses mains sur mon visage, ses doigts frôlent mes joues. Elle relève ma tête et mon regard croise le sien. Mes mains serrent ses hanches et alors que je ne la quitte pas des yeux je la sens se crisper sous mes doigts. Je souris lorsqu’elle crie mon prénom, continuant la cadence lente mais précise en la regardant atteindre le septième ciel sous mes yeux. Je ne suis pas bien loin de la rejoindre et me permets d’accélérer le rythme, sentant son cœur battre a toute vitesse contre mon torse. Je cherche à reprendre une respiration régulière, poussant de longs râles de plaisir. Je dépose mes lèvres sur les siennes, mordillant sa lèvre inférieure sans lui faire mal. Je presse mon bassin contre le sien une dernière fois, la plaquant contre le rebord du bain. Mes mains remontent le long de son dos. « Teodora… » Je plaque ma bouche contre la sienne, l’attirant contre moi alors que je vais m’allonger au fond du bain. Un océan de plaisir me submerge et mes bras se resserrent autour de son corps. Mes baisers dévient sur son cou, auquel je fais en sorte d’avoir accès. Je ne lui laisserai pas d’autres marques, ça ne serait pas correct. Je préfère lorsque c’est comme ça, lorsqu’elle monte au septième ciel avant moi et que je la rejoigne en l’écoutant gémir et crier mon nom déjà. Je me sens flotter mais l’eau qui a commencé à refroidir me ramène à la réalité. Je n’ai pas vraiment envie de bouger, mais la sensation est désagréable. J’avais oublié cet inconvénient au bain. Je pousse un soupir agacé et dépose un baiser sur son épaule. « J’avais oublié ce détail. » J’aime avoir le contrôle, que tout soit parfait. C’est aussi idiot que l’eau froide du bain maintenant que l’on vient de s’envoyer en l’air. On ne la sent pas, lorsque l’on n’est pas allongé dans la baignoire. Je suis encore tremblant, l’esprit un peu embrumé mais satisfait, et tout ce que je sais c’est que je veux sortir d’ici et m’envelopper dans une serviette chaude. Je dépose un nouveau baiser sur les lèvres de la brunette. Je pourrais passer des heures simplement à l’embrasser. Sans doute pour toutes les fois où je m’en suis privé. Je l’embrassais en prison, mais ce n’était pas ce genre de baisers. C’était de ceux violents, sans tendresse. Simplement pour se défouler, pour accompagner pendant que l’on couchait ensemble. Ce n’était pas sincère. Je souris contre sa bouche et me détache d’elle avant de me redresser pour quitter le grand bain. Je frissonne au contact de l’air frais et saisis la première serviette. J’efface rapidement les gouttes d’eau sur mon torse puis enroule la serviette autour de mes reins, attrapant la seconde serviette accrochée au mur. Je la déplie et regarde Teodora en souriant pour l’encourager à me rejoindre. « Les draps seront nettement plus confortables que l’eau froide, tu crois pas? » Je sais qu’elle est frileuse, elle ne risque pas de résister bien longtemps. Depuis qu’elle est là, il m’est arrivé plus d’une fois de me réveiller car elle avait pris toutes les couvertures. J’apprends beaucoup de choses sur elle, maintenant qu’elle vit chez moi. Ses petites habitudes me font rire parfois, je vois ce qu’elle aime, ce qu’elle n’aime pas. Elle n’est pas comme je l’imaginais, comme les gens doivent l’imaginer. Nous sommes des êtres humains après tout. Nous avons le droit d’agir normalement, d’avoir des manies comme les autres. Je lui lance un regard insistant pour qu’elle me rejoigne, secouant la serviette entre mes mains.
Emi Burton
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Lun 23 Mar - 21:12
si je ramenais certaines choses à la prison alors je ne vivrais pas comme avant. je ferais l'impasse sur des tonnes choses. j'aurais cessé de m'envoyer en l'air. ça aurait été radicale mais aussi une manière de ne pas me rappeler ce que je n'aimais pas. ce n'est pas parce que certaines choses ont été douloureuses à des moments de notre vie qu'on doit cesser de prendre du plaisir. il faut savoir passer au-dessus. il faut se dire que ce n'est pas parce que ça arrive une fois que ça sera toujours pareil. il était peut-être brutal avec moi. il manquait clairement de douceur. cependant, ce n'est pas pour cette raison que je veux oublier ces instants où il me faisait crier, où j'arrivais tout de même à atteindre le septième ciel. je remets ses cheveux en arrière. je me rappelle encore de cette fois où il les avait coupé. j'avais été un peu sous le choc même si je ne le montrais pas. je l'ai toujours aimé avec ses cheveux longs. je ne lui demanderais jamais de les couper. j'aime passer mes mains dedans. ça ne remet en aucun cas en cause sa masculinité. il n'y a que les idiots pour dire ça et pour être dans cette logique que les femmes ont les cheveux longs et les hommes les cheveux courts. je ne demanderais jamais à une personne de changer et encore moins physiquement. on aime quelqu'un pour ceux qu'il est, pas ce qu'il peut devenir. les gens qui attendent un changement seront toujours déçu. les gens changent rarement et parfois pas de la bonne façon. il me dépose dans la baignoire. je suis bien mieux installée dans la baignoire, je suis moins entrain de réfléchir ou essayer de garder mon équilibre pour ne pas chavirer. il prend une cadence plus animal. ça fait du bien de mettre de côté le romantique parfois. et au vue de ses gémissements et des miens, personne ne perd au change. pourquoi il ne devrait être que le seul à m'entendre gémir. j'aime l'entendre lui aussi. il prononce mon prénom. je pourrais l'entendre le dire toute la journée. je glisse de nouveau mes mains dans ses cheveux mouillés. il parle tout de même de ses rêves 'tordus' en me disant qu'il ne les reproduira pas. au final, je ne sais pas vraiment ce qu'il en retourne, je sais juste que c'est une chose qui ne lui correspond pas apparemment. il peut bien rêver de ce qu'il veut. il peut bien rêver de choses tordus. ça sera toujours que des rêves. quand il m'a mis cette gifle et que j'ai mal réagit, j'ai compris que ça l'avait remis en question et que ça l'avait blessé. il ne le refera pas parce qu'il sait que la deuxième sera celle qui me fera partir totalement. je prononce son prénom avec l'accent roumain, comme me l'avait appris mon père. il accélère de nouveau puis ralentit. on ne peut pas dire que ça peut me laisser indifférente. au contraire, ça fait encore plus monter la température et le moment où j'atteindrais ce septième ciel. il penche la tête à l'arrière, j'ai envie de le regarder. j'ai envie de voir ses yeux. je le regarde droit dans les yeux quand j'atteins le nirvana. je n'aime pas être la seule dans ce cas. j'aime quand c'est à l'unisson qu'on le fait. il continue la cadence afin de lui aussi avoir le droit à son instant de pure plaisir. c'est dans un dernier coup de bassin qu'on est tous les deux sur ce nuage. « Teodora. » il m'attire contre lui alors qu'il reprend sa place au fond de la baignoire et moi tout contre lui. je respire bruyamment et mon cœur bat la chamade. il continue ses baisers m'embrassant dans le cou. je suis totalement ailleurs. dans cette bulle qui vous fait vous sentir bien, agréable. plus aucune douleur n'est possible. plus aucun drame. je ferme même quelques secondes les yeux pour en profiter encore avant que ça disparaisse. « j'avais oublié ce détail. » c'est sa phrase qui me ramène à la réalité. je ne comprends pas trop de quoi il est entrain de me parler. je réfléchis à cette chose qui semble l'agacer. et j'arrive à comprendre qu'il râle à cause de la température de l'eau. étant dans le petit monde après septième ciel, ce n'est pas une chose qui me préoccupait et je n'avais pas ressentit ce froid. mais maintenant qu'il en a fait l'illusion, voilà que je sens cette vague. l'eau n'est plus chaude. elle est même devenue froide et désagréable. ce n'est pas mon fort cette température. ça me rappelle les jours que j'ai passé au motel quand parfois il fallait que je me douche avec une eau comme ça ou encore plus froide. je détestais ça moi qui a toujours été frileuse et qui a toujours adoré l'eau froide. j'ai toujours eu l'habitude de mon petit confort donc devoir faire avec moins bien, c'est pas facile. je savais que je ne vivrais pas dans un truc miteux bien longtemps. le jour d'avant que Kris me demande de rester chez lui, je cherchais un endroit plus agréable que le motel. je voulais de l'eau chaude, de l'espace, du confort. je n'ai pas à me plaindre maintenant. tout est présent. heureusement que l'air autours de nous est bien plus chaud que l'eau. il retire ses bras de moi et se lève. il sort de la baignoire. je le regarde faire profitant du spectacle. on était bien dans cette baignoire pourquoi il a fallut que l'eau refroidisse aussi vite. il a une serviette entre les mains, il s'essuie rapidement puis la met autours de sa taille. il en prend une deuxième. « les draps seront nettement plus confortables que l'eau froide, tu ne crois pas ? » je savais bien que cette serviette était pour moi. des frissons me parcourent tout le corps à cause du froid de l'eau. bien que j'ai froid, j'ai pris la flemme de me lever de l'eau. il secoue la serviette avec un regard qui dit "allez on se dépêche". « bien sûr. » dis-je en prenant tout mon temps pour me lever de la baignoire. je passe une jambe en dehors puis une autre. j'attrape la serviette qu'il a entre les mains. je l'ouvre et vient l'enrouler autours de moi. j'ai encore terriblement froid. j'essaye de m'essuyer un peu en posant mes mains dessus. en fin compte quand on voit ses petits choses, on se rend compte qu'un bon lit est tout de même le meilleur endroit pour s'envoyer en l'air. vous ne vous retrouvez jamais mouillé. l'eau ne peut pas être froid. si vous avez froid, il suffit de tendre la main pour attraper les couvertures. ce n'est pas inconfortable. vous n'avez pas le dos en miettes, vous devez pas vous tenir par peur de tomber. cependant, même si le lit est le meilleur endroit, c'est tellement plus drôle de changer parfois. de tenter de nouvelles choses, de ne pas rester dans la routine que connaisse beaucoup de couples. j'attrape une deuxième serviette dont je me sers pour passer dans mes cheveux. ils sont légèrement mouillés. ce n'est pas très agréable quand vous avez froid. je les noue en une tresse que je glisse sur le côté. ça fait quand même plusieurs heures qu'on se retrouve dans cette chambre. je ne serais dire combien exactement. on ne sait pas quand on va pouvoir en sortir. sûrement la surprise du chef. je me tourne vers Kris avec un joli sourire sur le visage. « tu ne veux pas aller essayer de voir si cette porte est toujours fermée. peut-être qu'entre temps, elle est ouverte cette foutue porte. je sors de la salle de bain et je vais me laisser tomber sur le lit. je regarde le plafond légèrement rêveuse. je ne pense à rien de précis. je suis encore sous l'emprise de la drogue après sexe. celle qui vous balance dans une autre planète.
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Mar 24 Mar - 2:15
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Je vois bien qu’elle n’a pas trop envie de se lever de la baignoire. Je n’en avais pas envie non plus, c’est seulement l’eau froide qui m’a encouragé à sortir. Je l’encourage du regard à me rejoindre hors du bain, agitant la serviette devant moi pour lui faire signe de se dépêcher. Pourtant, elle ne semble pas bien préoccupée par ma hâte et se traîne lentement hors de l’eau. Je vois son corps ruisselant de gouttelettes qui roulent sur son ventre jusqu’à la chute de ses reins. Je ne peux pas nier que la vue est agréable et je me mords légèrement la lèvre inférieure quand elle s’approche de moi et prends la serviette que je tenais entre mes doigts. Elle l’enroule autour de sa taille et en prends une seconde toujours suspendue au mur, l’utilisant pour sécher ses cheveux. Les miens dégoulinent sur mon cou, mais ça ne me dérange pas trop. Je les essors un peu, puis les laisse pendre le temps qu’ils sèchent. Mon regard s’attarde au corps de Teodora enveloppé dans la serviette, je suis un peu fatigué et j’ai seulement envie d’aller m’affaler sur le lit avec elle. On vient tout juste de faire l’amour après tout, on a bien le droit de profiter de ce petit moment tous les deux. Un sourire rêveur imprimé sur le visage, je l’observe tresser ses cheveux sur le côté puis se tourner vers moi. Elle sourit aussi, et je croise légèrement les bras pour entendre ce qu’elle va me demander. Car j’ai un pressentiment qu’elle veut me demander quelque chose. Je ne refuserai sans doute pas, dans l’état où je suis, je dirais sans doute oui à n’importe quelle demande. Elle veut que j’aille vérifier si la porte est encore verrouillée. Il est vrai que ça fait longtemps que l’on est ici. Je me demande quelle heure il est. Une chose est certaine, c’est que j’espère qu’il est assez tard pour qu’on nous laisse sortir d’ici. « Qu’est-ce que je ne ferais pas pour toi. » Elle est déjà partie quand je murmure mes paroles, et je la regarde s’éloigner dans la chambre. Elle s’allonge sur le lit défait. Un des draps manque à l’appel, et je baisse les yeux pour le trouver sur le sol presque à mes pieds. Je souris légèrement et me penche pour le ramasser, puis sors moi-même de la salle de bain. Je laisse tomber la serviette devenue inutile, et puis de toute façon je ne suis pas tellement pudique. Je n’ai pas grand-chose à cacher, elle m’a déjà vu nu une bonne centaine de fois déjà. Je chiffonne le drap en boule et le lance sur le lit avant de me diriger vers la porte. En serrant la poignée, je suis un peu nerveux. Je tourne doucement et le déclic se fait entendre. Je tire doucement, puis la referme brusquement avant d’avoir commencé à l’ouvrir. Je n’ai pas non plus envie que n’importe qui me voit comme ça. Et encore moins Teodora. Je me retourne avec un large sourire accroché aux lèvres avant de m’approcher d’elle. Elle semble un peu perdue dans ses pensées et j’ai bien envie de la rejoindre sous les draps pour m’égarer avec elle. Me penchant lentement sur le lit, je dépose mes mains de chaque côté de sa tête et avance mon visage vers le sien. « J’ai une bonne nouvelle pour toi. » Je viens m’échouer à ses côtés et mes mains se posent sur la serviette toujours enroulée autour de son corps. Elle me gêne un peu. Je la retire sans trop de difficulté et la jette sur le sol, et mes doigts se faufilent sur sa peau nue, un peu froide au contact de l’air. Mes lèvres se déposent doucement sur son cou et je serre la brunette dans mes bras. « Si je leur laisse de l’argent, tu crois qu’ils vont m’en vouloir si je pars avec un des draps? » Je lui lance un petit sourire moqueur, je fais allusion au fait qu’elle a saccagé ma chemise. Elle a dit plus tôt qu’elle irait me chercher un t-shirt, mais je doute fort qu’elle arrive à trouver le moindre employé dans cet hôtel. Mes doigts jouent dans sa tresse, faisant attention à ne pas la défaire, puis caressent légèrement sa joue. Je pourrais rester des heures avec elle dans les bras simplement à la cajoler, mais maintenant que je sais que la porte est ouverte et que l’on peut sortir, je ne pense qu’à sortir d’ici et me précipiter vers le drugstore le plus près. Je sais que celui du downtown est ouvert vingt-quatre heures, on aura simplement qu’à s’y arrêter et le mystère sera éclairci. Je ne pense pas qu’elle ait envie que l’on se remette à parler de ça maintenant. Elle veut sans doute simplement se détendre pour le moment, se reposer et profiter du calme et de la chaleur des couvertures. Je soupire et me redresse, l’abandonnant dans celles-ci. « Bon, allez. Si on ne se lève pas ils vont prendre envie de nous enfermer à nouveau. » Je souris tendrement en la regardant puis fais le tour du lit à la recherche de mon pantalon et de mon caleçon, attrapant au passage ses vêtements que je jette sur le lit. J’enfile mon boxer en vitesse puis attrape la petite culotte en dentelle noire entre mes doigts. C’est incroyable comme il y a peu de tissu sur les sous-vêtements féminins, et pourtant je suis persuadé que cette chose lui a coûté un prix ridicule. Je tire sur la couverture et découvre ses jambes nues. Mes doigts effleurent ses chevilles et remontent sur ses mollets. Je l’entends souvent partir courir le matin et au début je n’aimais pas trop qu’elle me réveille, mais quand je regarde le galbe de ses jambes bronzées, je ne peux pas vraiment me plaindre. J’entreprends de lui remettre le sous-vêtement lentement, le regardant glisser sur sa peau. Quand il frôle les marques sur ses cuisses, je ne dis rien mais au fond de moi, je bouillonne de colère. Je ne laisserai jamais quelqu’un lui faire mal à nouveau. Ou lui toucher tout simplement. Le sous-vêtement remonte jusqu’à ses hanches et je dépose un baiser au creux de celles-ci. « Je ne laisserai plus personne te faire de mal. » Je murmure mes paroles contre sa peau, puis prends une courte respiration avant de me redresser et la regarder. J’enfile mon pantalon, puis lui tends ses vêtements. Elle ne semble pas trop vouloir se lever, ça me fait plutôt rire. En même temps, si je n’étais pas aussi motivé à partir d’ici, moi aussi je serais encore sur le lit avec elle, vautré dans les couvertures. Je prends doucement ses mains pour l’aider à se redresser, un large sourire aux lèvres. « Ne me dis tout de même pas que je vais devoir te traîner jusqu’à la voiture? » Elle doit probablement être venue avec la sienne, d’ailleurs, puisqu’elle est arrivée avant moi. Je grimace à cette pensée. Je ne vais pas la forcer à laisser son auto dans le parking, mais je ne suis pas très chaud à l’idée d’abandonner la mienne ici non plus. Et repartir séparément me parait ridicule, après tout nous allons au même endroit. J’ai hâte de savoir ce qu’il en est, si elle est réellement enceinte. Je vais sans doute sauter de joie, et ce sera insupportable de devoir garder le secret. Je me demande si elle voudra vraiment que l’on n’en parle pas, après tout, il est évident que les gens finiront par le savoir. Il y a plus d’un mois qu’elle est à Siloam Springs. Les gens qui viennent me voir pour affaires savent pertinemment que je vis ici. Ceux qui la rencontrent et qui font aussi affaires avec moi feront rapidement l’addition. Enceinte, elle prendra forcément du poids, ça se verra. Si on ne s’affiche pas, quelqu’un finira bien par le faire à notre place.
Emi Burton
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Mar 24 Mar - 22:23
j'étais tellement bien dans cette baignoire. elle était tellement confortable à part en ce qui concerne l'eau froide. je prends tout mon temps pour me lever du bain. je le vois se mordre la lèvre inférieur lorsque je prends la serviette qu'il a entre les mains. je me demande pourquoi il le fait. je mets à l'intérieur de la serviette qui semble si chaude comparée à l'eau du bain. je me sèche les cheveux avec une autre que je trouve sur l'étagère. je déteste avoir les cheveux mouillés dans le cou. je les tresse afin de ne pas avoir le droit à ce qu'il me mouille encore plus. je me tourne vers lui et c'est là que je lui demande pour la porte. je pourrais le faire moi-même cependant je n'en ai pas la force. si je pose ma main sur la poignée et que c'est fermé ça m'énerverait. de cette façon, je n'aurais pas à être déçu d'avoir encore une porte fermée. j'en ai marre d'être dans cet endroit clos. je ne dis pas que je m'ennuis ou que ce n'est pas agréable. au contraire, ça me dérange pas d'être avec Kris. seulement, je n'aime pas être contrainte d'être enfermée. j'aime avoir mon indépendance, j'aime faire ce que je veux. cette porte fermée est comme si on m'obligeait à faire quelque chose. « qu'est-ce que je ne ferais pas pour toi. » je l'entends murmurer ces paroles. après l'amour, c'est souvent facile de demander un truc. les gens ont tendance à dire oui plus facilement. je vais immédiatement me laisser tomber sur le lit. je regarde le plafond blanc comme la neige. je suis un peu dans mes pensées. je lui demande d'aller voir si cette porte est ouverte alors que je ne sais même pas ce que je veux voir apparaitre sur le test de grossesse. il y a deux résultats possibles pourtant. une chance sur deux comme on dit. pile ou face. en fin de compte, j'en viens à me dire que ça serait bien mieux si la porte était toujours fermée. ça me donnerait encore quelques minutes de répits. encore quelques minutes pour mettre mes idées au claire, pour savoir ce que je veux. je me suis toujours pas décidée. je suis encore dans ce flou. je me redresse légèrement et je vois une boule d'un drap à côté de moi puis le fessier nu de Kristjan se dirigeait vers la porte. je le vois disparaitre puisque la porte se trouve dans l'angle. il a un sourire sur le visage en revenant. je n'arrive pas à savoir si c'est parce que la porte est ouverte ou fermée. il se penche au-dessus de moi, il pose une main de chaque côté de ma tête et approche son visage du mien. « j'ai une bonne nouvelle pour toi. » au vue de sa phrase, je sais que la porte est ouverte. enfin la liberté de pouvoir quitter cette chambre, de pouvoir faire ce qu'on veut. une liberté retrouvait. le maire n'est aussi tordu que ça. il a été plutôt gentil d'ouvrir les portes maintenant. il nous aura enfermé que quelques heures. on doit être au milieu de la nuit parce qu'à travers le rideau, je ne vois aucune lumière extérieure. il se laisse tomber à côté de moi. il pose ses mains sur ma serviette. il ne voudrait tout même pas remettre ça maintenant. je ne crois pas être capable de tenir un troisième round. encore moins si je sais que la porte est ouverte. je préfère encore rentrer chez lui et m'envoyer en l'air là-bas. il me retire la serviette et la jette sur le sol. je me retrouve de nouveau nue. heureusement que j'ai eu le temps de me réchauffer un petit peu. il laisse ses doigts caresser ma peau. ses lèvres sont dans mon cou. il me sert dans ses bras et ça me réchauffe immédiatement. au moins avec lui, je n'ai pas besoin de couvertures, de draps. il suffit qu'il me serre dans ses bras pour me réchauffer. c'est ma petite bouillote personnelle. une fille frileuse à toujours besoin d'un homme qui puisse la réchauffer. « si je leur laisse de l'argent, tu crois qu'ils vont m'en vouloir si je pars avec un des draps ? » je ne pense pas qu'ils vont remarquer qu'il manque un draps. en même temps, je ne pense pas qu'ils diront quelque chose. au vue de ce qu'ils ont fait, je ne pense pas que ça soit très légal. enfermer des gens dans une chambre sans leur consentement, ce n'est pas vraiment la chose à faire. ils peuvent bien offrir un draps comme compensation à ça. je me mets à rire à l'image d'imaginer Kris avec un drap comme t-shirt. ça va faire un peu Jules César. ça va être aussi bien drôle à voir. là pour se faire remarquer, je pense que ça marchera très bien. ce qui est bien, c'est qu'il est tard. c'est qu'il y a très peu de personnes qui se balade en ville aussi tard. je ne pense pas que ça se sera. « je ne crois pas que tu as besoin de laisser de l'argent. je veux bien voir ça. le grand Kristjan qui prend un draps comme t-shirt. » dis-je en arrivant à m'arrêter de rire pendant quelques secondes pour reprendre un petit peu. il veut encore critiquer le fait que j'ai mis en pièce sa chemise et sa veste. on peut dire que ça l'a vraiment dérangé que je le fasse. c'est sûr que maintenant il est un peu dans le pétrin pour sortir. je suis sûre par contre que je peux aller trouver un t-shirt. si on veut pas m'en donner, je peux parfaitement en voler un quelque part. il joue avec ma tresse. avec ma main, je remonte une couverture parce que même si le corps de Kris contre le mien me réchauffe, j'ai encore un petit peu froid. je sais que si je me mets trop confortablement dans ce lit, je vais fermer les yeux et m'endormir. ce qui était un peu impossible tout à l'heure pourtant maintenant c'est comme si je le pouvais. « bon allez. si on ne se lève pas ils vont prendre envie de nous enfermer à nouveau. » je n'ai pas le droit de dormir. il faut que je sache. il doit bien avoir un endroit qui soit encore ouvert à cette heure-ci et où je trouverais un test de grossesse. il y a toujours des magasins ouverts vingt quatre heures sur vingt quatre. je ne connais pas encore la ville pour ça. en même temps, je ne fais pas partit de ceux qui y passe des heures entières. il a raison, peut-être que la porte est ouverte seulement par hasard. il ne faudrait pas qu'il s'en rende compte pour qu'on finisse encore enfermer pendant des heures. quelques secondes et je me lève. il cherche ses vêtements. il jette les miens sur le lit. il enfile son boxer et prend ma culotte entre ses mains. ce n'est pas le genre de lingerie que je mets d'habitude. c'est fou comme ça peut couter cher, rien que ça. c'est un peu comme le jeter par la fenêtre au vue du temps qu'il reste sur nous. il tire sur la couverture que j'avais mis sur moi. je frissonne.je serre mes bras sur ma poitrine. ses mains sont sur mes pieds, sur mes chevilles, sur mes mollets. il m'enfile ma culotte. j'ai l'impression d'être une petite fille qu'on habille. cependant, c'est agréable. c'est encore une grande première de me faire habiller. il la remonte jusqu'en haut. « je ne laisserais plus personne te faire de mal. » il parle de mes cuisses. il se sera pas toujours auprès de moi. ce que je veux dire, c'est qu'il n'est pas avec moi quand je gère mon trafique. je suis toute seule. j'aurais encore des cicatrices. je ne suis pas faite d'acier. cependant, je ne me laisserais plus jamais torturer de la sorte. c'est le pire. « ça arrivera encore. notre métier n'est pas le paradis. » notre métier n'est pas simple. on frôle la mort, on est en danger. nous ne sommes jamais sûrs de rien. il enfile son pantalon. et me tends mes vêtements que je prends entre les mains. je les garde dans les mains mais ce n'est pas pour autant que je me lève. je reste allongée. il attrape mes mains et me redresse. je pose mes pieds sur la moquette de la chambre. « ne me dis tout de même pas que je vais devoir te traîner jusqu'à la voiture ? »je prends mon soutien gorge et le mets. nous ne sommes pas venus ensemble à cette soirée. j'ai ma voiture, il a la sienne. je sais qu'il sera parfaitement capable de me mettre sur son épaule et de m'emmener jusqu'à sa voiture. je ne pèse pas grand chose. il n'aurait pas de mal à me porter. cependant, j'aime l'embêter un peu. j'aime le taquiner. je m'approche de lui, me hisse sur la pointe des pieds, l'embrasse au coin des lèvres et murmure contre son oreille. « tu serais incapable de me porter jusqu'à la voiture.» je suis malicieuse. je retourne vers le lit pour attraper mon débardeur que j'enfile. je m'assois pour mettre mon pantalon. je cherche des yeux mes chaussures. je les trouve dans un coin de la pièce. avec nos deux voitures, je ne pense pas que ça soit nécessaire qu'on fasse la même chose. on peut parfaitement se retrouver chez lui. je peux parfaitement en chemin trouver un endroit qui vend des tests de grossesse. je ne pense pas que ça serait bien qu'on nous voit tous les deux acheter ça. les gens se poseraient des questions. les gens seraient. je ne veux pas que des rumeurs commencent à circuler. je veux décider du moment pour que tout le monde sache. je ne veux pas être dans l'obligation de le faire. surtout que rien n'est sûr. « on n'est pas obligé d'aller tous les deux en chercher un. je peux y aller toute seule et on se trouve chez toi ? » je glisse mes pieds dans mes chaussures. ça me permet de grandir d'une quinzaine de centimètres en quelques secondes.
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Sujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » Mer 25 Mar - 3:58
fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Quand je retire sa serviette, je vois bien qu’elle n’aime pas le contact de l’air sur sa peau. Elle est frileuse, depuis le temps qu’elle vit chez moi j’ai eu bien assez de temps pour le remarquer. Ça ne me déplaît pas trop, puisque ça me donne une excuse pour la serrer contre moi. Elle ne proteste pas, en général. Je ne crois pas l’avoir déjà entendue le faire du moins. Lorsqu’elle prend possession des draps la nuit, il m’arrive de me lover contre elle pour réclamer un bout de couverture. Il m’est arrivé plusieurs fois aussi de la trouver lovée contre moi, enroulée dans les couvertures. Pourtant je ne suis pas un amateur de fraîcheur, je tiens les pièces de la maison à une température raisonnable. Mon regard se pose sur le drap posé en boule sur le lit, celui-là même que j’ai lancé il y a quelques minutes à peine. Je pense que ça pourrait être une bonne option de secours, à défaut d’avoir un t-shirt pour sortir dehors. Il ne fait pas particulièrement chaud en février, je ne risque pas d’apprécier le bref moment que je vais passer à l’extérieur. Quand je parle de prendre le drap en guise de vêtement, Teodora se met à rire. Je sais bien que je risque d’avoir l’air ridicule, mais en même temps je n’ai pas d’autre solution plus rapide. Elle réussit à parler entre deux éclats de rire et je souris en la regardant rigoler. Avant qu’elle ne vienne vivre chez moi, je ne l’avais jamais vu rire franchement. Chaque jour est une nouveauté avec elle, et même les détails les plus stupides m’émerveillent. Voir la jeune femme et non la trafiquante d’armes, c’est différent et beaucoup plus agréable selon moi. Selon elle, je n’ai pas à laisser d’argent. Soit. Je hausse les épaules. De toute façon, qu’est-ce qu’ils peuvent faire? Ils n’ont aucune information personnelle sur moi, pas de numéro de carte de crédit ni rien. J’arque légèrement un sourcil quand elle parle de moi à la troisième personne mais ne dis rien à ce propos. Elle recommence à rire et je me sens presque coupable de troubler le moment. Elle attire la couverture vers elle, vers nous en fait, et je devine que si je ne prends pas les devants, elle va choisir de rester allongée ici éternellement. J’enfile mon boxer et me dirige vers elle pour l’aider à remettre son sous-vêtement. Ça fait étrange de l’habiller, je n’ai jamais fait ça avant. Je pense que le geste est aussi excitant que de la dévêtir. Je plaque un baiser sur au creux de ses reins, à la limite du sous-vêtement, puis mes yeux se posent une nouvelle fois sur les cicatrices que j’ai dû frôler lorsque je l’habillais. Je déteste ces cicatrices. Pas pour leur apparence en particulier, mais pour ce qu’elles représentent. Je lui dis que je ne laisserai plus jamais personne lui faire de mal et je suis sérieux. Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que ça n’arrive plus jamais. Elle me dit que ça arrivera forcément, dans le monde dans lequel nous sommes, mais je ne suis pas d’accord. Je sais qu’elle veut être indépendante et qu’elle préfère que je ne me mêle pas de ses affaires, de son business, mais je ne veux pas qu’elle coure de dangers inutiles. Surtout maintenant, alors qu’elle est peut-être enceinte. Les choses vont énormément changer si c’est le cas. Elle peut être certaine que je ne la laisserai plus s’éclipser pour aller seule à des rendez-vous d’affaires qui pourraient mal tourner. Je pense que si j’apprenais qu’on lui avait fait mal, qu’on avait osé simplement l’effleurer dans l’optique de la blesser, je tuerais le responsable sans hésitation. Je ne voudrais même pas entendre ses explications. « Il faudra qu’on discute de tout ça, Teodora. » Mon ton est sérieux, mais il change bien rapidement. Je ne veux pas m’aventurer sur ce sujet tout de suite, pas ici. Lorsque l’on sera à la maison, qu’elle aura fait ce test de grossesse et que l’on saura finalement ce qui va se passer ensuite. Si elle n’est pas enceinte, je ne pourrai pas la forcer à me laisser la protéger un peu plus. Elle n’acceptera pas que je sois inquiet pour elle et réticent à ce qu’elle aille toute seule faire des affaires avec des gens pas forcément recommandables. Je l’aide à se redresser, comme elle ne semble pas sur le point de le faire d’elle-même, et lui dis que j’espère ne pas devoir la trimballer jusqu’à la voiture. Ça ne semble pas trop l’inquiéter, ni l’impressionner. En même temps, ce n’est pas quelque chose de bien effrayant, et elle sait pertinemment que je ne lui ferai aucun mal. Je serais bien capable de l’emmener sur mon épaule ou dans mes bras jusqu’au parking sans trop d’efforts, bien que je me doute que ça ne lui plairait pas trop. On nous remarquerait bien trop facilement, tout le monde nous verrait. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un type transporter une demoiselle sur son épaule. Encore moins enveloppé d’un simple drap en guise de t-shirt. Je la regarde qui met son soutien-gorge. Je déteste ces choses, c’est pénible à retirer et ça ne sert à rien. Enfin, je suis un homme, donc pour moi je suppose que c’est normal que je n’y voie aucune utilité. Je recule légèrement du lit et elle se lève. Je souris quand elle se rapproche de moi sur la pointe des pieds. Sans ses talons hauts, elle est beaucoup plus petite. Ça ne me déplaît pas, tout ce qui est petit est mignon qu’ils disent. Elle m’embrasse au coin des lèvres et enfouit son visage dans mon cou pour chuchoter à mon oreille. Je hausse les sourcils à ses paroles. Elle pense vraiment que je ne serais pas capable de la garder dans mes bras jusqu’à la voiture? « Est-ce que c’est une façon détournée de me mettre au défi, princesse? » Je lui pose ma question sur un ton taquin, puis la regarde retourner vers le lit pour terminer de se rhabiller. Je profite de la vue une dernière fois alors que les vêtements commencent peu à peu à recouvrir sa peau. Elle enfile ses chaussures, je la vois prendre une quinzaine de centimètres d’un seul coup. Je souris légèrement et lorsqu’elle se met à parler, je vois qu’elle a pensé à la même chose que moi à propos des voitures. Elle me propose de me rejoindre à la maison. Je fais une petite moue quand elle parle de « chez moi ». J’ai pris l’habitude de considérer la maison comme la sienne aussi à présent. Toutes ses affaires y sont, elle y vit carrément. Je ne suis pas vraiment chaud à l’idée de la voir traîner en pleine nuit à la recherche d’un test de grossesse, mais en même temps, je ne vois pas ce qui pourrait lui arriver. « On peut faire ça, oui. Mais ne traîne pas trop, d’accord? » Je m’approche d’elle et lui souris gentiment, puis pose mes mains sur son visage pour l’attirer vers moi. Je l’embrasse tendrement puis mes mains se posent sur sa taille. Je la soulève et la hisse sur mon épaule. J’abandonne l’idée du drap, de toute façon à cette heure il ne doit pas y avoir grand-monde de réveillé dans l’hôtel. Il fera froid dehors, mais si je me souviens bien j’ai des vêtements de sport qui traînent à l’arrière de la voiture. Ça fera l’affaire pour le peu de temps que je serai en auto. « Par contre, je ne veux plus que tu me sous-estimes sur mes capacités à te traîner dans mes bras. Tu sais très bien que je peux le faire sans problème. » Je balaie la pièce du regard pour être certain que l’on n’ait rien oublié. Mon portefeuille est dans ma poche arrière, et j’attrape le sac de Teodora qui traîne sur le lit. Je dépose une légère tape sur ses fesses et me dirige vers la porte, me penchant en sortant en faisant bien attention pour ne pas lui faire mal. Le couloir est désert. Je me sens ridicule à la traîner ainsi, mais en même temps elle l’a cherché. Heureusement qu’il n’y a personne, sinon tout le monde nous aurait remarqué. Mon regard se pose sur l’ascenseur. En temps normal, j’aurais plutôt opté pour l’escalier, mais avec mademoiselle sur le bras je me dis qu’il vaut mieux jouer sur la sécurité. J’appuie sur le bouton et après quelques secondes, les portes s’ouvrent. Je dépose Teodora sur le sol et lui lance un sourire moqueur avant de m’approcher d’elle. Je pose mes mains sur ses hanches et dépose un baiser sur son front. « Je vais te laisser sortir la première. Je partirai de mon côté, comme ça, si quelqu’un nous voit sortir, on ne sera pas ensemble. » Je m’efforce de sourire. Ça ne me plaît pas de lui dire ce genre de choses, planifier nos entrées et nos sorties ainsi. Tout ça parce qu’elle ne veut pas que l’on sache que nous sommes en couple. Parce que c’est bien ce que nous sommes, non? Il faudra en discuter, que l’on se dise les vraies choses. Tout est tellement ambigüe. Juste tout à l’heure, je l’ai appelée ma conjointe parce que le terme « petite amie » ne faisait pas assez sérieux. Pourtant, en dehors de ce soir, nous ne sommes que des partenaires d’affaires, même pas des amis. La porte s’ouvre et j’attends qu’elle s’éloigne pour faire de même. Je suis rassuré de voir qu’il n’y a personne à la réception, donc personne pour me regarder curieusement alors que je sors torse nu dehors. L’air froid de février me fait frissonner et je me presse pour retourner à ma voiture.