Villa Parker ⊱ The Halloween Party.

The Halloween Party..

Azalyne

J'avais envie de tuer Wade, ou du moins de l'enfoncer dans le sol, sauf que d'un c'était impossible, et de deux même si je voulais je n'y arriverai jamais. Je passais mes mains au niveau de mon visage puis de mon cou, je voulais aussi m'arracher la tête mais je ne savais pas comment me sortir de cette histoire. Tout allait mal se terminer. Je devais une explication à Seth, j'allais la lui fournir, bien que je ne puisse pas tout répondre, car moi même je ne savais pas vraiment.

"Ca a commencé entre nous Seth, je...enfin tu m'as permise de m'ouvrir a nouveau véritablement, même si tu ne t'en rendais pas vraiment compte"

Je ne savais pas par quel point je pouvais commencer, j'avais rien vu venir, ma relation avec Wade était a la base qu'amicale, jamais je n'aurai pensé que lui éprouvait des sentiments, mais comme je l'avais dit à Seth, les sentiments ca ne se contrôle pas. D'ailleurs Seth était franc en disant qu'il ne m'aimait pas, du moins pas amoureusement, moi non plus c'était comme lui.

"Seth...je vais t'expliquer...ca m'est tombé dessus comme ca, j'étais avec toi a la base, fidèle et tout, mais quand Wade s'est blessé je l'ai soigné et sous sédatif il m'a tout avouer, tout les sentiments qu'il avait pour moi, mais je n'en savais rien. Et de fil en aiguille j'ai compris des choses et voilà.... mais je n'ai jamais jouer sur deux tableaux justement, j'étais avec toi, je ne pouvais faire quoique se soit avec lui je te le jure"

Je baissais un peu la tête et croisait mes jambes, je n'étais pas a l'aise mais je voulais qu'il me croit, je ne veux pas qu'il pense que je jouais sur deux tableaux. Bien que d'accord, j'ai fait certaine choses avec Wade et lui avec moi mais je n'ai pas couché avec lui.
Seth continuait en disant qu'en fin de compte il avait accepté de sortir avec moi, juste en partie pour avoir le privilège si je peux dire de coucher avec moi.

"Quoi? en gros tu es sorti avec moi que pour pouvoir coucher avec moi? non mais c'est une blague, et tu oses me dire que j'ai joué sur deux tableaux, mais toi as tu été fidèle? je t'ai pas trompé c'est clair, non mais j'y crois pas! j'étais ton plan cul officiel c'est tout"

Wade refait surface, il me lance avec un sourire plus que sarcastique qu'il est désolé de tout ca. Je fronce les yeux, j'attrape un verre d'un des invités qui passe.

"Sullivan CASSE TOI"

Je lui lance le verre au visage et lui hurle dessus

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Un dernier coup d'oeil dans le miroir, et je file. Je tourne sur moi-même, observant la dentelle onduler autour de mes jambes. Mes cheveux sont souplement ondulés, et leur blondeur tranche avec l'aspect sombre de ma tenue. Le masque sur mes yeux, un simple loup noir, forme un contraste étonnant, non seulement avec l'or de ma crinière, mais aussi avec le teint pâle de ma peau.

Je tourne encore une fois, appréciant le frôlement du tissus contre mes jambes. Je porte une longue robe, noire, avec une dentelle qui s'est glissée dessus, formant comme des toiles d'araignées. On remarque ma taille fine, ma silhouette déliée, et en même temps, quand je marche, tout devient flou. On devine un faux pistolet caché au creux de mes reins, glissé dans un fourreau de velours noir.

Satisfaite, j'orne mes lèvre d'un rouge à lèvre très rouge, et offre un baiser au miroir avant de partir, glissant le tube dans ma petite pochette à strass noirs. Je manque de trébucher quand un de mes talons se prends dans les graviers de mon allée, mais une fois en voiture, tout va pour le mieux.

« C'est parti... »

J'arrive rapidement au lieu de la fête. Tout le monde est invité m'as-t-on dit. J'adore sortir, en plus. Alors je me gare un peu plus loin, et je m'invite à la soirée après avoir verrouillée ma voiture. Je ne sais pas si on peut me reconnaître. En tout cas, je m'attelle à regarder les visages qui sont présents, essayant de trouver qui est qui. Ce qui est un sacré challenge. Les déguisements des invités sont tous délicieux, et merveilleusement réussis.

are you scared of me ?

Maquillée à outrance, les yeux d’un noir charbonneux et une flopée de paillette collées dans mes cheveux d’un roux flamboyant j’entre tranquillement dans la villa Parker, l’une des maisons les plus renommées de Siloam et qui ce soir organise une soirée des plus mémorables. Nous ne sommes pas prêts d’oublier cette nuit, nous les misérables petites âmes qui hantent les rues de cette ville. Accompagnée de mon costume de vampire, du faux sang dégoulinant de mes mains, je passe la porte où la musique tambourine déjà à mes oreilles. boom boom boom. C’est une ambiance bien trop connue pour moi qui assure la fermeture du Dirty Bird Loung le soir. Les alcooliques, les aguicheuses, les tympans qui explosent, je connais. Et étonnamment au milieu de ce petit monde je me sens bien. Je ne reconnais pour l’instant personne donc je n’ai pas trop à m’en faire. Mon cœur se serre cependant. Peut-être que j’aurais du inviter Elias… Il fait beaucoup d’effort de son côté et je trouve que je pourrais en faire un peu plus, même si mon orgueil m’en empêche. Je chasse ses pensées de mon esprit. Pourquoi je pense à lui en ce moment hein ? J’attrape une coupe d’un breuvage inconnu et commence à boire, attendant gentiment dans mon coin.

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I'm a wizzard

Slytherin, Gryffindor, Ravenclaw, Hufflepuff ... four houses, but one home : Hogwarts

Une soirée, de quoi se détendre un peu. J’aurais aimé y aller avec Aleksandra, mais je crains que cela fasse trop, qu’elle me déteste et que ce soit un big retour à la case départ. Je n’ai pas forcé sur le déguisement, j’ai opté pour celui d’un serpentard, du film Harry Potter, parce que je ressemble pas mal au petit blond chiant que tout le monde a envie de frapper tellement son ego est surdimensionné. Je me fraie un chemin parmi les invités, au travers des gens qui se disputent, se toisent, boivent ou encore s’amusent. Moi, je ne sais pas vraiment quoi faire, alors j’attends, un verre de cocktail à la main. Je joue au qui-est-ce et ne reconnais pas grand-monde, malheureusement. Je devrais peut-être sortir un peu plus, je vous l’avoue … Je soupire et me retourne. Et c’est la crise cardiaque. « MON DIEU ! » Le déguisement de la jeune femme est très réussit. Même sacrément flippant … je mets une main sur mon cœur, ayant reculé de quelques pas. « Waow, c’te frousse … c’est réussit, en tout cas … ! » et je plisse les yeux. À travers tout ce brouhaha, je murmure : « Aleks' ? C’est toi ?! »
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A peine avais-je porté ma coupe à mes lèvres qu’un ange blond apparut dans mon champ de vision, stoppant net toutes mes réflexions précédentes. Elias ? C’était tout bonnement impossible, je n’avais mouché mot à personne de cette soirée à la maison, et je pensais qu’il serait resté avec maman et son Jules. J’étais totalement abasourdie et lui aussi, à la vue de mon costume un peu sordide sûrement. Je rougis à ses paroles. Bordel pourquoi j’avais si chaud. « Waow, c’te frousse … c’est réussit, en tout cas … ! Aleks’ ? C’est toi ?! » Un sourire se pose sur mon visage. Il est touchant dans son costume de Poudlard avec sa mine toute étonnée. « Non vous faites erreur sur la personne monsieur. » Puis le poussant du bout du doigt je ris, un rire sans aucune frontière, je suis simplement contente qu’il soit là. Mais pourquoi ? me souffle une voix dans ma tête. « Si tu n’arrives même pas à reconnaître ta demi sœur, où va le monde Eli. » Je bois une nouvelle gorgée, mes yeux charbonneux braqués sur lui.

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the halloween party

everybody.

« Kristjan, fais gaffe. C’est pas le moment de faire une connerie, tu sors de tôle. » Je soupire et regarde mon téléphone sur la table. « Oh, pitié. Me sors pas que c’est trop risqué. J’attends ce moment depuis sept ans. » Un long silence au bout du fil, et je jette un coup d’œil à FaceTime. Il a disparu de l’écran. « Julian, tu m’écoutes? » Il réapparaît dans l’écran. Je prends les deux cravates sur la table. « C’est pas un bal costumé, cette fête? » Je le regarde, un sourire moqueur aux lèvres. « Je suis déjà inconnu ici, pourquoi est-ce que j’aurais besoin d’un masque ? » Il soupire et reste silencieux. Bientôt, j’attache la cravate bleu ciel et me regarde dans le grand miroir de la chambre. « Et si elle n’est pas là, tu vas faire quoi? » Je soupire et m’approche de la table, puis prends mon téléphone. Je regarde l’écran, Julian apparaît devant moi. « Alors je vais passer une soirée en compagnie des charmants citoyens de cette ville, et je vais continuer à la chercher. Et je vais faire ça jusqu’à ce que je la trouve. » Il fronce les sourcils. « Je comprends pas pourquoi tu la cherches tant. » Je soupire et le regarde sévèrement au travers l’écran. Cette conversation a assez duré. « C’est la différence entre toi et moi, Julian. J’ai le pouvoir, et toi tu obéis. Maintenant excuse-moi, cette soirée m’attend. » Je dépose mon index sur l’écran tactile et la conversation prend fin. Je laisse mon iPhone sur la table, jetant un dernier coup d’œil à l’heure inscrite sur l’écran.

Je fais glisser le tuxedo sur mes épaules, ne quittant pas mon reflet bleu pâle dans le miroir. Passant une dernière fois mes mains dans ma coiffure blonde cendrée, j’hésite quelques secondes à raser ma barbe puis tourne le dos à mon reflet. C’est ce soir. Si je ne la trouve pas, et bien c’est que Julian m’a menti. Et il sait très bien que me mentir n’est jamais une bonne idée. Il a souvent vu les résultats. Je prends mon téléphone sur la table, puis me dirige vers le salon où j’ai laissé mon paquet de cigarettes. Je prends ma boîte de Davidoff, mes cigarettes de prédilection et attrape mon Zippo. En une fraction de seconde, j’allume la clope et une douce fumée s’échappe dans l’air. Je ferme les yeux et savoure le moment, puis mets mon paquet ainsi que mon briquet dans ma poche de veston. Je saisis mes clés dans l’entrée et appuie sur le bouton de la petite télécommande qui ouvre le garage. Devant moi se dressent trois bolides, et je ne peux m’empêcher de sourire, fier de mes jouets. Je m’avance vers les voitures rutilantes, caressant le capot de la Saab, la première qui se dresse devant moi. Je déverrouille la portière et m’installe lentement dans la voiture, contemplant le tableau de bord comme si c’était la première fois.

Je vérifie une dernière fois l’adresse, ce n’est pas bien loin. J’aurais très bien pu y aller à pied, mais où est l’intérêt d’avoir de magnifiques voitures si je ne peux même pas les montrer? Je trouve sans mal un parking mais reste quelques minutes dans la voiture. Il me reste encore quelques trucs à faire. J’ouvre le coffre à gants et en ressort une petite mallette, ainsi qu’un S&W 500 que j’enfouis profondément dans la poche de mon tuxedo. J’ouvre la petite malle en métal, et à l’intérieur des sachets de poudre blanche n’attendent qu’à être consommés. Je me fais quelques lignes discrètement derrière le volant, puis sors de la voiture comme si rien ne s’était passé. C’est l’heure de la fête.
Je prends le chemin de l’entrée, et comme je m’y attendais je ne connais personne. Il faut dire que les déguisements et le nombre de personnes présentes n’aide pas vraiment à repérer des visages familiers, mais n’étant en ville que depuis deux semaines, je m’attendais à arriver ici en parfait inconnu.
J’entends un cri, au loin. Un homme visiblement saoul qui pique sa crise. Je n’écoute pas vraiment ce qu’il raconte, mais je comprends rapidement que c’est une histoire de femme. Rapidement, il semble être ramené à l’ordre et les gens concernés s’éclipsent. La fête reprend son cours, et mon regard parcourt la pièce à la recherche de ce visage familier en particulier. Les masques ne m’aident pas du tout à l’identifier. Puis je semble reconnaître une silhouette. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine et mes mains se crispent. Je tente de me faufiler parmi les invités, poussant une personne de temps à autres, et mon regard croise celui de la jeune femme. Je la reconnais.
Mon bras s’allonge et ma main saisit son poignet. Je resserre mon étreinte avec force, puis me rapproche de la jolie blonde. Je lui souris, contenant ma colère. J’ai envie de l’étrangler. « Bah en voilà, une façon de saluer son mari. » Je regarde autour de moi. Les gens vaquent à leurs occupations, évidemment.

@destiny.

Dernière édition par Kristjan Stanković le Lun 27 Oct - 15:37, édité 1 fois

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Slytherin, Gryffindor, Ravenclaw, Hufflepuff ... four houses, but one home : Hogwarts

La miss face à moi minaude, fait semblant de ne pas être celle que je souhaitais voir sous ce costume. Un large sourire fends mon visage quand elle rit, encore plus quand elle me parle. Elle ne met pas de retenue dans sa façon d’être et ça me touche. Peut-être qu’elle commence enfin à me faire confiance ? Je pose une main sur le doigt qu’elle a mit sur mon torse. « Oui, excuse-moi, c’est vrai que j’aurais pu te reconnaître, tu as la même tête le matin, au réveil. » Je tire la langue, dépose un baiser sur sa joue. « Alors, toi aussi tu été au courant pour cette fête ? » bah oui, puisqu’elle est là. Je secoue la tête. « C’est cool que tu sois là. »
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Je m'approchais du bar, essayant de toper un verre. Il y avait du monde, aussi j'ai pris le premier verre à ma portée. Champagne. Parfait. Je m'éloignais ensuite, laissant d'autres aller se servir, et je cherchais une place pour m'asseoir, essayant de reconnaître les invités.

Je n'ai pas trouvé de place. Par contre, quelqu'un d'autre m'a trouvée. C'est d'abord une étreinte brutale sur mon poignet qui me fait tourner la tête. Et mon sang se glace dans mes veines. Un instant, j'ai le bref espoir que ce ne soit qu'un déguisement. Mais le bon sens m'empêche d'y croire réellement. Je me fige tandis qu'il se rapproche, serrant mon poignet plus brusquement. C'est lui. Il est sorti de prison. Mon père m'avait prévenue, mais je ne pensais pas qu'il me retrouverait. Naïvement, j'espérais en avoir fini avec lui.

Et pourtant, il est face à moi. Il me fixe avec un regard qui ne laisse aucun doute sur ses sentiments à mon égard. La peur revient au galop, comme lorsque nous étions mariés. J'ai l'impression d'être tétanisée. Incapable de me mouvoir, de me soustraire à sa poigne. Et il lance une phrase, qui aurait pu être une banale plaisanterie entre un couple qui s'aime, si ce n'était ses yeux brûlants d'un sentiment tout autre que de l'amour inconditionnel... Si ce n'était sa posture raide, annonçant son envie de m'étrangler. Je ravale ma crainte en redressant la tête. Je ne suis plus la gamine naïve qu'il a épousé. J'ai grandi. J'ai mûri. J'ai une toute autre vie maintenant.

Tentant d'échapper à son emprise, je siffle avec une hargne que je ne me connaissais pas :

« Nous ne sommes plus mariés, tu te souviens ? Tu as signé les papiers du divorce. Tu n'as plus aucun droit sur moi. »

Au travers mon loup, mes yeux brillent. De peur, et non de rage, comme j'aimerais le faire croire. Je brave le loup avec l'aplomb d'un agneau. Je l'ai craint assez longtemps comme ça pourtant. Il faut que je me reprenne.

« Lâche-moi, s'il te plaît, soufflais-je avec une expression impassible. »

Ça m'en coûtais, de me montrer aimable avec lui, alors que tout ce dont j'ai envie, c'est de fuir à toutes jambes. Mais je ne veux pas provoquer d'esclandre. Je ne veux pas que les gens ici, auxquels je me suis mêlée et attachée, apprennent mon passé. Ma relation. J'ai tout fait pour qu'ils l'ignorent, jusqu'à présent.

Et voilà qu'il se montre. Qu'il ose porter à nouveau la main sur moi. Je frissonne, mais d'appréhension, contrairement au début de notre relation.

Aleksandra J. Tarasovka a écrit:: are you scared of me ?
« Oui, excuse-moi, c’est vrai que j’aurais pu te reconnaître, tu as la même tête le matin, au réveil. » La pique m’atteint de plein fouet. Il est sérieux là ? Je n’ai qu’une envie c’est l’envoyer sur les roses et rapidement pour lui faire comprendre que sa mini paix factice a assez duré. Je n’ai cependant pas le temps de dire quoi que ce soit, il me dépose un baiser chaste sur la joue. Une légère chaleur m’envahit peu à peu. Pourquoi ça me fait cet effet là ? « Alors, toi aussi tu été au courant pour cette fête ? C’est cool que tu sois là. » Ces quelques mots résonnent dans ma tête comme un feu d’artifice. Pardon ? C’est la première fois que j’entends ce genre de paroles dans sa bouche. Contrairement à ce à quoi je m’attendais elles me font atrocement plaisir. Je secoue la tête, pour chasser ces drôles de pensées qui s’agglutinent dans ma tête. « Je ne pensais pas que tu viendrais ce soir. » Mes mots sont cassants je le sais, alors pourquoi dès qu’il essaie d’être gentil avec moi je le repousse sans ménagement. Ses yeux me fixent et je sais qu’au fond ça doit être terriblement douloureux d’entendre ça. Moi-même je ne le supporterais pas. Alors j’ajoute doucement. « Mais moi aussi ça me fait plaisir que tu sois venu… » Je porte mon cocktail à mes lèvres et le boit d’une traite.
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Slytherin, Gryffindor, Ravenclaw, Hufflepuff ... four houses, but one home : Hogwarts

Son ton est un peu sec, sûrement à cause de ma première remarque qu’elle n’a pas apprécié. Je souris un peu, conscient que si elle me rabroue, c’est à cause de cet humour parfois de mauvais goût. Et de son sale caractère, certes. Mais elle me rassure bien vite en ajoutant cette petite phrase de rien du tout, qui colorent mes joues. Ça lui faisait plaisir que je sois là. Mon sourire s’élargit et je suis cloué sur place. Que dire ? Je regarde les autres invités. « Pour être honnête je comptais t’inviter mais ... » mais j’ai pris peur. Parce qu’un frère n’invite pas sa sœur. Je fuis son regard, même si j’adorerais la regarder. J’ai peur qu’elle y découvre cette petite faiblesse installée depuis peu. « Mais j’ai oublié. » Quelle excuse, mon ami. Quelle excuse.
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the halloween party

everybody.

Mon regard devient plus sévère alors que je la vois se redresser, un courage que je ne lui connaissais pas autrefois. Mon regard bleu transperce le sien alors que je l’entends siffler sa rage. Ma main se resserre un peu plus fermement, et je vois sa peau virer doucement à une jolie teinte rosée. Chacun de ses mots est clairement articulé et je ne peux m’empêcher de laisser échapper un ricanement lorsqu’elle me parle des papiers du divorce que j’ai signé en prison. Je l’entends bien insister sur le point que je n’ai plus aucun droit sur elle. Bien sûr. Mon sourire carnassier ne quitte pas mes lèvres, même lorsqu’elle me demande de la lâcher. J’aurais pu le faire. Habituellement je l’aurais fait, mais c’était il y a sept ans. Ce soir par contre, c’est différent. Je m’étire le bras et attrape une coupe de champagne, ne quittant pas Olivia des yeux. Ma main a desserré son étreinte autour de son poignet, mais je n’en suis pas plus calme. Je porte le verre à mes lèvres, Krug, sans doute mon préféré. Je regarde la salle. Ici, il y a trop de gens ici pour discuter en paix. Je resserre à nouveau mon étreinte et attire la jeune femme vers moi, assez fermement. Je marmonne, alors qu’elle est assez près pour m’entendre. « On va aller discuter de tout ça dehors. » Elle sait que ce n’est pas une suggestion. Sans délicatesse, je l’attire avec moi à l’extérieur, au jardin. Il y a un couple plus loin, ils semblent bien occupés par leurs propres problèmes et ne devraient pas nous gêner.

Je lâche la main d’Olivia et retiens une gifle, sachant qu’il y a des gens autour. Je serre les dents et la regarde furieusement. « Donc c’est ici que tu te cachais? Pendant que je croupissais en prison, toi tu te la coulais douce en Arkensas? » Je tire sur ma cravate pour la desserrer. Je commence à avoir un peu chaud, sans doute la cocaïne et l’énervement. Et il faut dire que la première n’aide certainement pas au deuxième. Je passe un regard rapide autour de nous. Oh comme j’aimerais que tout le monde dégage à ce moment précis. Je serre les poings, regarde les mains d’Olivia. Elle ne porte plus sa bague. J’aurais dû m’en douter, après sept ans. Je plante mon regard dans le sien, une nouvelle fois, et sans la quitter des yeux je dépose mon verre sur la clôture de pierre près de moi. Mes bras se croisent lentement, et si je parais calme de façade, à l’intérieur une tempête se prépare. « J’ai tout fait pour toi Livia. Et c’est comme ça que tu me remercies? Je pensais que tu m’aimais plus que ça. » J’incline ma tête sur le côté et mon sourire mauvais se change en léger rictus. Je sors mes cigarettes, en allume une et tend mon paquet à la jeune femme. En sept ans les gens changent, les habitudes aussi. Je souffle la fumée loin de son visage, la regardant du coin de l’œil. « Ton père ne voulait pas me dire où tu étais. J’ai dû faire mes démarches seul. Heureusement que tu as Facebook. » Je ricane moqueusement et laisse tomber quelques cendres sur le sol. « Allez, viens me faire croire que je t’ai pas manqué. Pas même une petite seconde. »

Je m’approche d’elle et lui prends les mains. Je caresse ses doigts et la regarde dans les yeux avec tendresse. Le manège dure près d’une minute, puis j’éclate de rire. J’oublie les gens dehors et ma main vole sur sa joue avec violence. « Ça, c’est pour les sept ans en dedans, salope. » Je la regarde sévèrement, puis attrape mon verre. Je le cale d’un trait, me retenant de recommencer mon geste. Pas ici, je vais attirer l’attention.

@destiny.

The Halloween Party

Tout le monde

Il n'avait jamais été honnête avec toutes les personnes qu'il connaissait ou avait connu, mais étrangement, le fait de déballer son sac à Azalyne l'avait plus que soulagé. Autant que quand il avait frappé Wade, il pensait qu'il avait fait une bonne chose. Certains trucs étaient parfois trop durs à porter, et il n'aurait pas pu jouer le mec amoureux encore plus longtemps avec elle. C'était bête que leur histoire finisse comme ça, par une humiliation en public d'eux trois, alors que tout aurait pu se faire bien plus facilement, mais dans le fond, il comprenait l'action de l'autre. Tous les deux avaient attendu la décision de la belle, qu'elle semblait avoir pris depuis longtemps, et Seth se demandait pourquoi elle n'avait rien dit, rien fait. Lequel des deux avait elle voulu présager ? Lui sans doute, elle n'avait pas conscience qu'il ne souhaitait que ça, parce qu'il ne lui avait rien dit non plus. Cette relation aurait peut être continué sans la présence de Sullivan, mais ils n'auraient jamais été vraiment heureux ensemble. Elle aurait du lui annoncer vite, dès le début et il aurait été scandalisé, pour la forme, mais n'aurait pas subi l'affront de passer pour le cocu de service devant la population de Siloam Spring, et s'en serait sans doute très vite remis. De toute façon, comme elle le disait si bien, les sentiments ne se maitrisaient pas. Wade, il l'avait compris depuis longtemps, l'aimait vraiment, et il n'aurait rien pu faire contre cela. Par contre, il ne s'était jamais douté qu'elle ressentait la même chose que lui. Pendant tout le temps qu'ils avaient passé ensemble, il avait assimilé l'idée qu'ils étaient de ses meilleurs amis qui ne peuvent se décoller, mais la pensée qu'ils aient pu être plus ne lui avait pas effleuré l'esprit une seule seconde, même s'il s'était amusé à le faire penser à Azalyne. Un mois... Un tout petit mois qui avait vu tellement de changements... « Je suis... je suis content que tu te sois trouvée grâce à notre couple Aza, vraiment... Moi même j'ai compris des choses, et je sais que ça... je n'en veux plus. Etre avec quelqu'un ce n'est pas pour moi » lui dit-il d'une voix résignée en évitant de tourner le regard vers l'autre qui était encore posté près d'eux. A la place, ses yeux divergent vers le fond du jardin, ou un gars tire une femme par le bras comme s'il était venu la chercher pour la faire dégager de la maison. Encore des gens à problèmes ça, tout comme eux...

Il écouta silencieusement le reste de son explication. Son esprit divaguait, analysait ce qu'elle lui disait, mais encore, il voyait qu'il résidait une part de mystère dans cette histoire. Tout semblait être allé trop vite. Il avait peut être été un élément déclencheur, celui qui, indirectement, avait poussé l'autre à lui déballer ce qu'il ressentait. Ils se connaissaient depuis longtemps les deux, Seth ne voyait pas pourquoi il ne lui aurait pas dit avant. Pourquoi fallait-il que les êtres humains ne soient pas sincères envers ceux qu'ils aimaient et qui les aimaient ? Pourquoi attendre que la femme qu'on désirait parte avec un autre pour qu'on comprenne qu'il est trop tard ? Les gens ne nous manquaient que lorsqu'ils étaient loin. Mais Aza ? Personne n'avait approché de son Wade. Si elle aimait l'autre, pourquoi était-elle sorti avec lui ? Seth n'arrivait tout simplement pas à comprendre, comprendre pourquoi la jeune femme avait décidé de le quitter pour lui. Peut être n'était-elle pas amoureuse à l'époque, mais un mois ? Comment pouvait-on tomber amoureux en un mois ?! « Quoi, que... que t'ai t-il tombé dessus Aza ? Il t'a seulement avoué qu'il t'aimait ! Si je t'avais dit que j'étais follement amoureux de toi, tu serais restée avec moi ? Qu'est-ce que ça changait qu'il t'avoue ça ? Qu'est ce que ça changeait dans tes sentiments ? Me dis pas que tu as simplement réalisé que c'était l'homme qu'il te fallait, et que tu l'aimais aussi depuis longtemps, je ne te croirais pas. Si cela avait été le cas, tu ne serais pas embêtée avec moi alors que je t'avais expressement dit que je ne cherchais qu'un plan cul ! ». Il grimaça sur les derniers mots. Il n'avait pas voulu dire ça comme ça, mais c'était la pure et simple vérité. Il se passa les deux mains dans les cheveux en trépignant sur place puis enfin, jeta la question qu'il aurait du poser depuis le début. « Aza, est-ce que tu l'aimes ? »

Les mots de Parker lui vinrent en tête à ce moment là. Il savait que ce qu'il avait insinué était faux. La jeune femme avait peut être été une croqueuse d'homme par le passé, mais là, il ne doutait plus qu'elle avait changé. Pourtant oui, elle l'avait trompé. Peut-être tromperait-elle Wade un jour. Il ne le souhaitait pas. Il voulait au moins que cette déclaration publique leur permettre à tous deux de se retrouver. Mais il était persuadé qu'elle confondait amour et amitié. Ils avaient été meilleurs amis, elle ne pourrait pas effacer cela. Il ne voulait pas que leur amitié soit détruite non plus, mais il pensait qu'elle ne serait pas nécessairement heureuse avec Wade. Surement plus qu'avec lui, au moins, elle aurait l'assurance que l'autre l'aimait profondément. De toute manière, tout cela il ne lui dirait plus jamais. Cela ne le concernait plus. Il ne se mêlerait pas de sa vie amoureuse à présent, il s'effacerait. Elle ne penserait plus à lui bientôt. Leur histoire ne serait plus que du passé. Il voulut lui avouer qu'il ne causerait pas de problèmes mais elle l'interrompit soudainement en lui criant dessus. Seth compris qu'elle relevait ce qu'il avait dit tout à l'heure, comme quoi il ne s'était mis en couple que pour profiter de son corps, et qu'elle était visiblement en colère pour ça. Il se contenta de hocher la tête en regardant par terre. Elle avait tout à fait raison, et il ne voulait pas essayer de lui prouver le contraire, de lui dire quelque chose pour démentir, mais le mal était fait, il lui avait dit, dans d'autres termes, qu'il n'avait voulu que coucher avec elle. Les disputes le fatiguaient maintenant, il avait assez donné ces dernières semaines pour encore élever la voix contre elle. Il pensait avoir été tout à fait clair le premier soir, mais apparemment ce n'avait pas été le cas. Décidément, la jeune infirmière lui en aurait fait voir de toutes les couleurs ! Tant pis pour elle si elle avait cru qu'il ressentait quelque chose d'amoureux pour elle. « Tu as raison, j'avoue mes torts... » Elle cria encore plus fort que lui et il se tut soudainement en pensant que la remarque s'adressait à lui, mais il la vit jeter de l'eau à la figure de Wade qui partit sans demander son reste. Il le regarda partir, penaud, mais il n'était pas dupe. Les deux se réconcilieraient bien assez tôt. Au mois, sa déclaration aurait permi de l'évincer et de laisser le champ libre à Aza. Pour la première fois depuis qu'il était sorti, il était véritablement heureux. Pas parce qu'il avait frappé quelqu'un ni avoué quelque chose de pas simple à entendre à un autre, mais tout simplement parce qu'il se sentait libre, prêt à d'infinies possibilités. C'est sur un ton plus chaleureux, plus compatissant qu'il s'adressa à la jeune femme, peut être dernières paroles qu'il lui adresserait avant long moment. « Tu pourras dire tout ce que tu veux sur moi Aza, cela n'a plus d'importance. Je n'ai plus envie de me disputer avec toi. Tu as été plus qu'un plan cul, je peux te l'assurer. Je t'avouerai qu'effectivement, j'ai vu d'autres femmes, mais je n'ai ni couché, ni essayé, de coucher avec elles, parce que je tenais à toi. Simplement. J'étais en couple avec toi, j'avais assez de respect pour toi pour ne pas le faire. Ces femmes, je ne les aimait pas de toute façon, et elles ne m'aimaient pas non plus. Tu as eu raison d'aller dans les bras de Wade, je ne t'en veux pas ». C'était vrai, encore. Il avait voulu calmer le jeu, parce qu'il ne voulait pas quitter cette fête en sachant qu'il la perdrait. Elle restait une amie d'enfance. Ce n'était pas un vulgaire plan. Elle était bien plus qu'un plan, et elle le comprenait seule, il espérait.

©Joy

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Je ne résiste pas quand il m'entraîne dehors. Un frisson d'appréhension me parcours à nouveau, mais je ne veux surtout pas me faire remarquer. Pas maintenant, alors que j'ai travaillé si dur à me construire une nouvelle vie... Je ne veux pas tout gâcher pour... Pour lui. A cause de lui. Je sens bien que ma démarche est raide, mais c'est le mieux que je puisse faire. Je ne veux pas faire d'effort pour lui. Plus maintenant.

Il finit par me lâcher, et je ramène mon poignet contre moi avec vivacité. Je me frotte la peau, à l'endroit où il a serré, alors qu'une marque rouge se dessine à l'endroit où il avait ancré ses doigts. Je baisse le regard tandis qu'il "expose" ses griefs. Serrant les dents, je ne réplique pas tout de suite. J'ai toujours peur de lui. Je croyais avoir dépassé ça. Je croyais m'être guérie. On dit que le temps apaise les blessures, les craintes et les rancœurs. Mais... Mais non.

Il reprends, et je relève le regards, prenant machinalement une cigarette dans le paquet qu'il me tends. Je ne fume pas souvent, en général. Mais là... Là j'ai besoin de la nicotine pour essayer de me reprendre. Pour lui faire face. Lui... Lui tenir tête ? Oui. Je dois lui tenir tête. J'admet que c'était quand même limite, d'appeler les flics alors qu'il allait prendre sa douche. Mais... Mais j'étais paniquée. Terrifiée. Il venait de tirer sur l'homme que.. Sur mon amant. Il venait de le rouer de coup, le laissant à la limite de la mort. Je ne pouvais pas rester sans rien faire. Il était dangereux. Il l'est toujours.

Je sors un briquet de mon décolleté. J'en ai toujours un sur moi, pour ne pas être prise au dépourvue. J'allume la cigarette distraitement, et je tire une bouffée. Il s'approche alors, et je lève les yeux. Il.. Il a l'air plus calme d'un coup. J'en reste sans voix. Il ressemble à l'homme par qui j'ai été séduite au départ. Je me sens faible quand il est comme ça. Mais je ne peux pas céder. Pas à nouveau. Pas maintenant, après tout les efforts que j'ai fourni pour l'oublier, pour me convaincre que j'avais agi dans mon intérêt... Dans le sien, peut-être. Je me sens démunie dès lors qu'il prends mes mains dans les siennes. J'ai l'impression de revenir en arrière, l'espace d'un instant.

Oui, l'espace d'un instant qui prend fin dès lors qu'il éclate de rire. Il brise le mirage du passé. L'instant suivant, j'ai la joue cuisante. Reculant d'un pas sous le choc, et lâchant mon verre qui tomber sur la pelouse et se renverse, je porte une de mes mains à mon visage, les yeux brillants de larmes contenues. Larmes de rage. Larmes de douleur. Larmes de regrets, peut-être ?

Je laisse finalement ma main retomber, et je serre les poings. Là, c'est trop. Je me fiche des personnes dehors. Je me fiche du spectacle que je m'apprête à donner. Je ne me laisse plus faire. Ce temps-là est révolu. Je suis libre à présent.

« De quel droit oses-tu ? Je ne suis plus ta femme. Je ne suis plus ton jouet. J'ai dépassé ça depuis longtemps pendant que toi, oui, tu croupissais en prison. »

Je crache ces mots avec toute la rancoeur dont je suis capable. Emportée dans mon élan, je me rapproche de lui, me haussant un peu plus sur la pointe des pieds pour rapprocher mon visage du sien.

« J'ai grandi depuis ton incarcération. Je me suis détachée de toi. J'ai trouvé ma voie ici. Je suis heureuse ici. Bien plus que je ne l'étais avec toi. »

Je me recule alors, tirant un peu sur la cigarette, avant de poursuivre, sans me soucier qu'on puisse m'entendre. Je suis trop... Trop énervée pour ça. Furieuse contre lui, pour être aussi... Aussi vil. Mais furieuse contre moi aussi, furieuse d'être aussi faible face à lui.

« Tu me faisais peur, Kristjan. Tu crois que c'est une vie, ça ? De toujours craindre le pire ? Il n'y a qu'à voir ce que tu as fait à cet homme, dans ton accès de colère. Je ne pouvais pas rester sans rien faire ! Non, ça ne m'a pas fait plaisir d'appeler la police. Non, ça ne m'a pas fait plaisir de te savoir emprisonné. Mais j'espérais sincèrement que tu puisses changer. Que tu puisses... Je ne sais pas moi, devenir un homme meilleur ! »

Je tirais à nouveau sur la cigarette, faisant rougir l'extrémité.

« Mais non. Tu es resté le même qu'avant. Manipulateur. Effrayant. Si je t'ai aimé, Kristjan, ce sentiment est bien loin maintenant, calciné par la terreur dans laquelle je vivais. »

Je tourne les talons, retenant les larmes qui me venait avec beaucoup de peine. Je ne veux pas me montrer aussi faible que ça devant lui. Je dois être forte. Lui montrer que le quitter m'a fait plus de bien qu'il ne m'en a jamais apporté.

Mais la vérité, hélas, c'est que je craignais toujours cet homme. J'appréhendais sa réaction, maintenant que je lui avais dit ce que j'avais sur le coeur. Il possède une aura... Dangereuse. Encore plus, j'ai l'impression, qu'avant son incarcération. Je finis alors la cigarette, et je la laisse tomber au sol, l'écrasant sous la semelle de mes stilettos. Je voulais croire qu'il était possible qu'il change. Mais je me suis apparemment bien trompée.

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Tricks or Threats

This is Halloween, Halloween, Halloween ...

Lorsque j’arrivais dans l’immense demeure de Naël, ce soir-là, j’étais toute excitée à l’idée de passer la soirée en compagnie de Zombie, momie, squelettes, citrouille géante et autres monstres. Halloween était ma fête favorite, après Noël, évidement. Et lorsqu’il s’agissait de se déguiser et de faire la fête, j’étais toujours de la partie. Je ne m’étais pas faite prier longtemps, rapidement j’avais choisi une robe moulante, qui mettait bien mon ventre arrondi à l’extrême, sortait mon maquillage de FX. C’est donc barbouillée de faux sang, des canines qui me prenaient la bouche entière, et vêtue d’une cape que j’entrais dans ce château. La musique battait son plein et visiblement l’invitation avait bien circulée car la maison était déjà pleine à craquer. J’étais arrivée seule mais j’attendais avec impatience que Lewyn arrive, nous avions convenus d’un rendez-vous surnaturel et je trépignais de le voir, mon cœur battant la chamade. Peut-être que Sam et Mauve seraient là aussi. En l’attendant, je décidais de me glisser jusqu’au bar pour commander un cocktail sanglant sans alcool. Tout en passant entre les danseurs morts-vivants et autres bestioles gluantes, je protégeais mon ventre des coups qui auraient pu être donnés par mégardes – je n’étais qu’à quelques semaines de l’accouchement, voire même quelques jours, mais ce n’était pas l’arrivée d’un bébé qui allait me priver de profiter un peu de ma vie de femme célibataire et sans enfant … Je m’accoudais alors au bar et commandais mon verre. Le serveur me regarda en souriant : « C’est bien la première fois qu’on voit une vampire enceinte. Faites attention à vous mademoiselle. » Je le gratifiais d’un sourire pointu avant de boire une longue gorgée de mon délicieux cocktail. Je jetais un regard circulaire à la salle et constatais que quelques personnes criaient non loin de moi, mais je décidais de faire comme si je n’entendais pas, après tout ce n'étaient pas mes affaires. La chaleur devenant un peu trop intense à l'intérieur, je décidais de sortir prendre un peu l'air. Lorsque j'arrivais à l'extérieur, la fête battait toujours autant son plein et je me trouvais dans mon élément. J'adorais voir les gens s'amuser, profiter de la vie, et malgré les déguisements assez affreux de certains, Halloween restait une super fête. Adossée au mur, je souriais tout en découvrant les masques ridicules de certains - on voyait clairement que tous le monde n'étaient pas pro' du maquillage - jusqu’à ce que je me rende compte queSeth ne se trouvait qu’à quelques mètres de moi. Mes yeux s’écarquillèrent soudainement sans que je puisse contrôler mes paupières et je priais silencieusement pour qu’il ne m’ait pas vue …
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the halloween party

everybody.

J’entends le verre qui tombe sur le sol et je vois les yeux d’Olivia qui s’agrandissent. Elle ne s’attendait visiblement pas à ce geste, sans doute qu’elle s’imaginait que j’aurais changé après sept ans en dedans. Je l’observe reculer, un léger sourire mauvais aux lèvres. Je jubile à la regarder se tenir la joue, retenant des larmes. Son regard en dit long sur ce qu’elle ressent. Une tempête d’émotions, mais je ne décèle pas de peur, contrairement à quelques années plus tôt. La femme devant moi est bien loin de la jeune fille que j’ai rencontré il y a si longtemps déjà. J’arque un sourcil alors qu’elle baisse le bras et bientôt je la vois serrer les poings. Je suis à l’affut du moindre mouvement, et jamais je ne pourrai croire qu’elle serait assez stupide pour penser que je ne suis pas venu à cette fête armé. Je la regarde qui s’avance vers moi, gonflée d’assurance que je ne lui aurais attribué lorsque nous étions ensemble. Elle explose et je me retiens de ne pas rire. Je vois bien qu’elle est furieuse, mais je ne veux pas lui donner la chance de penser qu’elle va me toucher ainsi. Son visage s’approche du mien, et elle se met sur la pointe des pieds pour être à ma hauteur. Ça fonctionne. Nos regards se croisent alors qu’elle continue de cracher sa hargne.

Je serre les poings et j’en oublie presque ma cigarette alors que je l’entends m’annoncer qu’elle est beaucoup plus heureuse depuis que je ne suis plus là. Je sens la colère monter. Comment ose-t-elle seulement me dire ça? Elle ne peut pas réellement le penser. Je lui ai donné tout ce qu’elle voulait, qu’est-ce qui lui manquait, merde? « Livia… » Je marmonne son surnom, mais rien d’autre ne sort. Je continue de l’écouter alors qu’elle parle toujours. La suite, je l’ai déjà entendu. Du moins en partie. Je la regarde sévèrement alors qu’elle fait allusion à son amant et à ce que je lui ai fait ce jour-là, puis mon regard s’adoucit. Un homme meilleur. C’était ça qu’elle attendait de moi? Elle savait pourtant dans quoi elle s’engageait dès le début. Qu’elle ne me fasse pas croire le contraire. Je tire une dernière bouffée de ma cigarette et l’écrase sur le sol avec le talon de ma chaussure.

Je l’entends me dire qu’elle aurait espéré que je change, mais que je suis toujours comme avant. Les accusations qu’elle me lance ne m’affectent même pas, je les ai tant entendues au fil du temps. Je ne la quitte pas des yeux alors qu’elle me dit qu’elle ne m’aime plus, et je la regarde qui tourne les talons. Ça ne peut pas se terminer comme ça. J’ai trop attendu pour que ça se termine ainsi. Je la laisse prendre un peu d’avance, l’observant marcher dans l’herbe avec ses stilettos. Je vois la cigarette tomber sur le sol, et elle écrase celle-ci avec la semelle de sa chaussure. J’attends quelques secondes, puis je m’avance vers elle à mon tour, rapidement. Je prends son bras fermement et la tire, manquant de la faire trébucher en l’attirant trop brusquement. Ce n’est pas volontaire, pour une fois. Mes mains se posent fermement sur ses épaules, et je cherche son regard jusqu’à finalement croiser ses yeux verts. « Je crois que tu as omis un léger détail, dans ton histoire. » Je fais une pause. « Je ne t’ai jamais trompé, moi, Olivia. » Je lui lance un regard noir, et mes mains se crispent sur ses épaules, et mes doigts se resserrent dans sa peau. Je me ressaisis en quelques secondes et desserre vivement mon étreinte. Mon visage se détend, je suis à nouveau calme. « Comment voulais-tu que je réagisse? La seule femme que j’aimais était prête à me trahir avec le premier venu, et je devais bien le prendre? » Je tente de la prendre par les sentiments, et j’exagère tout de même un peu. Il est vrai que j’étais furieux et blessé. Le frapper, par contre, était seulement terriblement plaisant.

Je me rapproche à nouveau. Je ne remarque même pas les gens autour de nous, à vrai dire je m’en moque un peu, et après le drame avec l’ivrogne déguisé en Avengers, je me fous royalement des regards indiscrets. Ma main attrape le poignet d’Olivia sans violence, et je lui lance un regard plein de regret. En espérant qu’elle y croit.

@destiny.

**Invité** Invité

Trick or treat

This is halloween, this is halloween, halloween, halloween, halloween !

Je regarde nouveau Parker qui joue des violons. Allons bon, à présent je ne l’aime pas. Mon regard se durcit, tandis que je pose sur lui mes iris foncés. « Vous savez Parker … nous sommes bien trop semblables pour pouvoir nous apprécier. Après tout, nous venons du même monde. » Aussi fourbe, aussi mesquin l’un que l’autre. À la différence que lui, il a l’expérience en plus. Rien de plus normal, avec dix ans de plus … Je lui souris. Cependant je ne rejette pas la main qu’il pose sur mon épaule, et alors que je m’apprête à lui répondre, c’est Mauve qui prends la parole. Oui, la momie quoi … Je regarde de nouveau le lézard. « Samuel ? » Ce nom me dit vaguement quelque chose. Puis j’hausse les épaules et sans lui tendre de main, je lâche un « Enchanté. » , sans grande conviction. « Sinon Mauve, je te le redis, joli déguisement ! »
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This House is a Circus

Il rejette mon invitation à la paix. Je retire ma main. Je le regarde avec un sourire de compréhension et un peu de "Okay connard, okay...". Je prend à nouveau la parole : "J'en ai est marre de jouer à l'hôte sympathique et compréhensif. Ca ne me ressemble pas.". Je marque une pause. "Non petit con on ne vient pas du même monde. Moi j'ai du me battre pour garder ma fortune. Toi t'as juste attendu que je ne sais qui meurs.".

Je jette un regard à Samuel qui manifestement était bien trop concentré sur Aedan pour entendre ce que je disais. Il le fixait, comme pour le défier. Je lève les yeux au ciel. Je claque des doigts devant ses yeux comme pour le ramener à la réalité. "Non mais regardez vous. Vous êtes là à vous jauger, vous défier du regard pour cette fille... Vous êtes absolument ridicules.". Je regarde Mauve. C'est vrai que pour le coup c'était une bonne raison de se battre. Même si elle se comportait comme une garce... Je regarde tantôt Aedan, tantôt Samuel. "Vous vous défiez tout ça parce qu'aucun de vous deux n'a les couilles, ici et maintenant, de faire ça :" Je me rapproche rapidement de Mauve et l'embrasse. Elle ne me repousse même pas et continue. Les deux autres sont stupéfaits et ne semblent rien faire pour y mettre un terme tant ils ne s'y attendaient pas. Après une ou deux secondes je me retire légèrement. Je chuchote pour que seulement Mauve l'entende : "Si seulement tu étais une fille plus décente... Un jour peut-être". Je me retire totalement et regarde la gueule des deux hommes. Ils en faisaient une de ces têtes ! Un mélange subtile de dégoût, surprise, déception et enfin de haine.

"Tu vois Aedan, on ne vient clairement pas du même monde.". Je choppe une coupe de champagne sur un plateau et la brandit, comme pour porter un toast. Je croise le regard confus de Mauve et souris. "Passez tous une excellente soirée !". Je m'en vais vers le jardin. De l'air, il me fallait beaucoup d'air.

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Je m'attendais un peu à ce qu'il me rattrape. Malgré tout le travail que j'avais accompli pendant ces sept années, une part de moi resterait toujours un peu amoureuse. Je sais qu'il a fait beaucoup "pour moi en plus. J'ai bien conscience que notre mariage n'a eu lieu que parce qu'il voulait me faire plaisir. Il a ses torts, mais moi aussi. Pas un jour ne se passe sans que, au réveil je regrette d'avoir cédé à cet homme qui me tournait autour quand Kristjan n'était pas là. Je me sentais seule, mais ça n'excuse rien.

Aussi, quand il m'en fait la remarque, je baisse piteusement les yeux. Je me sens misérable d'avoir rompu nos vœux ainsi. Si c'était à refaire... Je ne sais pas comment je referais la scène en fait. Je ne veux plus y penser. Je ne veux plus me plonger dans la tourmente du passé.

Mais quand il se tient devant moi, comme ça, c'est immanquable. Je me retrouve comme la jeune femme que j'étais. C'est comme si je n'avais pas changé.

Je relève le regard en grimaçant un peu quand ses doigts meurtrissent mes épaules nues, mais il desserre bien vite son étreinte. Je sais qu'il est un manipulateur hors pair. Mais la part de moi toujours sous son charme, et celle qui veut croire à la rédemption de chacun... Elles sont trop fortes. Malgré ce que je sais, je tombe dans son piège. Je m'étais juré de ne plus lui faire confiance, mais je ne peux pas résister.

« Tu... Tu m'aimais... Vraiment ? »

Ma voix n'est qu'un souffle tandis qu'il est si proche de moi. Je me maudis une fois de plus de l'avoir trompé. De l'avoir blessé. Pour un peu, je trouverais presque sa réaction légitime. Perdue dans son regard, j'oublie le monde autour de nous. Je ne peux pas masquer la tendresse dans mon regard. Pourtant, je sais que ça ne peux pas marcher. Que c'était inenvisageable de reprendre notre histoire. Trop de choses se sont passées. Trop de rancœur. Trop de sentiments contradictoires.

« Kristjan... »

Je m'arrête là. Je m'enfonce. Je ne dois pas retomber dans le passé. Je ne peux pas. Ma seconde main vient se poser sur la sienne, celle qui s'est saisie de mon poignet, une nouvelle fois, mais sans violence. Je soupire, et je ferme les yeux. Je sais que j'ai tout gâché. Autant en le trompant, qu'en le dénonçant. Mais ce qui est fait est fait. Rien ne pourra effacer ça, n'est-ce pas ?

« Écoutes, je... Ce n'est pas le lieu pour parler de ça. Ce n'est pas... Approprié. »

Il faut que je le repousse avant de me griller définitivement. Avant de me brûler les ailes une nouvelle fois. Mais je n'ai pas le courage de m'extirper de son étreinte. Surtout qu'elle est délicate, presque tendre. J'ai plus envie de me laisser aller dans ses bras que de le fuir.

Je le déteste, pour ce qu'il me fait ressentir. Je me déteste, pour l'avoir blessé. Je nous déteste, parce que ça n'a pas marché.

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Trick or treat

This is halloween, this is halloween, halloween, halloween, halloween !

Ne pas frapper l’hôte. Ne pas frapper l’hôte. Ne pas … Putain ! Ce Naël Parker me tape sur le système. J’ai envie de lui cracher à la figure, mais nos familles doivent rester en de bons termes. Alors je me tais, je fais le garçon bien élevé. Sauf quand il commence à insinuer que ce lézard et moi nous nous … chamaillons pour Mauve. J’arque un sourcil. Il a bu ou quoi ? J’ouvre la bouche pour lui dire de se calmer, mais il embrasse Mauve. Là, comme ça, devant … devant moi. J’ouvre de grands yeux et je n’ai pas le temps de réagir que déjà, il s’éloigne. « Mais putain, il est sérieux ?! Il lui manque une case ma parole ! » Je regarde la rousse, fronce les sourcils. « ça va ? » certes il ne l’a qu’embrassé. Mais … mais merde ! Je fronce les sourcils. « Je crois que je vais y aller. J’aime pas du tout cette soirée. » J’suis honnête. Je ne m’amuse pas, je me prends le bec avec Parker, je m’fais toiser par un homme-lézard et j’n’ai même pas ma momie pour moi tout seul. Forcément, c’est frustrant. Et si je ne veux pas foutre sur la gueule de Parker, il vaut mieux que j’y aille. Je dépose un baiser sur la joue de Mauve. « Excuse-moi, mais trop, c’est trop. Bonne soirée ! » je lui souris, du mieux que je peux et je me tire. Bousculant au passage une vampire et un étudiant de Poudlard, croisant la vampire enceinte avec qui traîne Lewyn. Taryn, je crois qu’elle s’appelle. Je lui souris, et sors rapidement. Là, dehors, je sors une clope et l’allume, près d’un couple en pleine réconciliation, visiblement …
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the halloween party

everybody.

Le jardin est tellement silencieux, sa voix n’est qu’un murmure et pourtant elle sonne très clairement à mon oreille. Son regard laisse transparaître qu’elle n’est pas aussi forte qu’elle le paraît. Je m’en doutais déjà, ça ne me surprend aucunement. Sa question me laisse perplexe pendant quelques secondes. Je suis furieux qu’elle ose simplement la poser, ou même douter une seule seconde de ce que j’ai pu ressentir à son égard. Je la regarde toujours dans les yeux alors qu’elle baisse la tête pour m’éviter, jouant toujours la carte du regret. Mes traits se sont adoucis, et je me demande si je dois réellement répondre. Je prends une grande respiration pour garder mon calme, et lorsqu’elle prononce mon prénom, je ne la quitte plus des yeux. J’attends qu’elle parle, mais elle pose sa main sur la mienne qui enserre son poignet, puis reste silencieuse. Elle ferme les yeux, je vois bien qu’elle va céder. Elle a cédé une fois, elle va forcément le faire à nouveau. Olivia parle finalement et je serre les dents. Ce n’est pas exactement ce que je voudrais entendre. Je regarde autour de nous. Le couple est toujours là-bas et semble toujours s’engueuler. Je vois le propriétaire de la demeure sortir de chez lui, et je roule les yeux. Ça me tue de devoir admettre qu’elle a raison.

Ma main se détache lentement de son poignet, et je regrette aussitôt mon geste. Je vais faire quoi, maintenant? La laisser se promener librement, sans surveillance dans un manoir rempli d’inconnus? Je fronce les sourcils, puis regarde Olivia. « Et tu préfèrerais peut-être partir ? » Je lui fais un sourire déplacé et rempli de sous-entendus mais redeviens rapidement sérieux. Ce n’est pas le moment maintenant pour ce genre de scène. Je prends sa main doucement, frôlant son annulaire uniquement pour mieux constater l’absence de sa bague. Je ne m’y ferai sans doute jamais, en fait je ne digèrerai tout simplement jamais qu’elle ait osé me faire ça. Je caresse doucement ses jointures, puis je me rappelle pourquoi je suis ici et non en quelque part sur la planète à me la couler douce. Mon regard est absorbé par elle, et je n’entends pas la porte qui s’ouvre à nouveau, et le jeune homme déguisé en zombie qui sort dans le jardin. Je n’ai aucune idée qu’il puisse voir toute la scène. « Tu ne t’es jamais présentée en prison. En sept ans, même pas pour signer tes foutus papiers de divorce. T’as préféré envoyer tes avocats. » Ma main se resserre sur la sienne, mais le briquet du jeune homme attire mon attention et je me retiens de serrer plus fort. Ma main lâche celle d’Olivia, et je la regarde furieusement. Mon attention se rapporte au petit jeune qui fume sa cigarette qui vient de nous déranger.

Je m’approche de lui lentement. Il n’est pas bien loin, et c’est surtout ça qui me gêne. Avec le temps, j’ai fini par devenir légèrement paranoïaque. Je croise lentement les bras et incline doucement la tête sur le côté. Je lui glisse ce sourire qui ne laisse jamais présager quoique ce soit de bon, et je plante mon regard dans le sien. « Est-ce que je peux t’aider? » Je siffle mes mots et mon accent est à couper au couteau. Je n’ai aucune idée de qui il est, à vrai dire je ne connais pratiquement personne en ville. Et si j’avais su qu’il était l’héritier de la famille Klein, je ne crois pas que j’aurais été beaucoup plus impressionné. J’ai toujours préféré la haute couture italienne de toute façon.
Je sors mon paquet de Davidoff et mon Zippo et en quelques secondes – le mérite de nombreuses années à massacrer mes poumons – une légère fumée s’échappe de mon bâton de cancer. « Et si t’allais fumer ta clope ailleurs? Ta maman ne t’a jamais dit que ce n’était pas bien d’écouter les conversations des autres? » Je parle lentement, laissant tomber chacun de mes mots avec sarcasme. J’espère qu’il va s’en aller. Je jette un œil à Olivia, de crainte que de son côté elle décide de le faire. Je l’imagine très mal s’éclipser, sachant que je n’aurai certainement aucun mal à la retrouver à présent.

@destiny.

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Trick or treat

This is halloween, this is halloween, halloween, halloween, halloween !

Enfin libre ? Ouais ou pas. Un type s’adresse à moi, comme il l’aurait fait à une merde de chien et ça, c’est pas vraiment pour me plaire. Je fronce les sourcils, tourne la tête vers lui. Sérieusement ? Je souffle ma fumée, le regardant d’un air dédaigneux. Jamais vu ce type en ville. La fille derrière n’a pas l’air très rassurée, mais je me tais. Peut-être que je me fais des films. Il parle de ma mère, mon sang ne fait qu’un tour. Jamais. Jamais on ne parle de ma mère. Et encore moins pour me faire des leçons de morales à deux balles. Je lève les yeux au ciel. « C’est pas possible, vous vous êtes concertés dans cette soirée de merde ? C’est une caméra cachée ? » Je tire sur ma cigarette, puis regarde l’inconnu. « Ma mère m’a aussi appris qu’avant d’agresser les gens on s’présentait. La tienne non ? »
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Quand il me relâche, j'hésite entre soupirer de dépit ou soupirer de soulagement. Dans le doute, je ne fais rien, sinon ramener mes bras vers moi. Je les croise contre ma poitrine, masquant le sage bustier orné de dentelle noire. Mais il reprends ma main, peu après, tandis que je secoue la tête, faisant violenter mes boucles blondes. Je ne partirais pas. Je ne fuirais plus. Je l'ai assez fait, et ça ne l'a pas empêcher de me retrouver. Il est tenace, je le sais. C'est l'une des choses qui m'ont attirée vers lui. Il ne s'arrêtait pas au premier obstacle. Pas comme moi.

Je ne résiste pas à lever de nouveau les yeux vers lui alors que ses doigts caressent les miens. Je n'ai plus peur quand il est comme ça. Plus trop. Mais il est imprévisible, alors je me tiens sur mes gardes. Et la peine voile mon regard alors qu'il parle de nouveau. Sa voix me fait frissonner, et ses paroles me font mal en me rappelant à quel point j'ai été absente après l'épisode de l'amant.

La vérité ? C'est que je ne pouvais pas aller le voir. Si j'y avais été... Je n'aurais pas pu signer ces foutus papiers de divorce. Malgré tout ce qu'il a fait, tout ce qu'il est, je peux difficilement lui résister. Je suis sur le point de parler quand il se détourne, lâchant, ma main.

Mon regard suit le sien, et j'aperçois le zombie fautif de ce manque d'attention. Je n'ai pas le temps de retenir Kristjan qu'il file déjà à grandes enjambées vers le dernier sorti. Je reste en arrière un instant, observant d'un regard absent le propriétaire de la villa qui était déjà sorti, puis je rejoins le duo en oscillant dans l'herbe avec mes talons hauts dès que je remarque les prémices d'une altercation.

Arrivée à quelques pas, je me fige. Je compte faire quoi au juste ? Séparer les deux hommes qui ne sont même pas en train de se battre ? Pas encore, me souffle une petite voix. C'est vrai. Justement. Je compte faire quoi ? Je ne sais pas. Décroisant les bras, je pose alors une main sur l'épaule de mon ex-mari, saisissant au passage la réplique du zombie.

« C'est bon, on peut... On peut parler ailleurs. »

Pas chez moi. Mais ailleurs.

« Je ne partirais pas. Ça ne servirait à rien de toute manière. Autant qu'on en discute. »

Mais par pitié, ne crée pas d'esclandre...

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the halloween party

everybody.

Je regarde le jeune homme devant moi, visiblement plus courageux que je ne l’aurais cru. Ça tombe mal, je n’ai pas trop de patience ces temps-ci. Je jette un coup d’œil à Olivia qui marche dans l’herbe et qui s’approche de moi, puis retiens un sourire. J’écoute avec attention la réplique du petit con devant moi, et je ne peux laisser échapper un gloussement à sa mention de caméra cachée. Je ne sais pas vraiment de quoi il parle, mais visiblement je ne suis pas le premier à l’emmerder ce soir. Il tire sur sa cigarette et un peu de fumée me parvient jusqu’au visage. Je ferme les yeux et n’apprécie point la sensation. Ce qu’il me dit ensuite me fait crisper les poings, et alors que je m’apprête à le cogner et aussi éventuellement lui répondre, je sens une main sur mon épaule. Mon bras se détend, et la voix d’Olivia se fait entendre. Elle propose de discuter ailleurs. Je lui jette un regard intrigué, mais je comprends rapidement que ce n’est pas une invitation pour aller chez elle. Elle ne veut pas quitter la fête, elle le précise bientôt elle-même. Je fronce les sourcils. « Mais je ne vois pas le problème à discuter ici, ma chérie. On est bien ici, non? » Je mets de l’emphase sur le surnom affectueux et adresse un léger sourire à mon ex-femme, puis un autre en direction de l’inconnu qui fume sa cigarette et qui visiblement n’a rien demandé de tout ça.

« Excusez-moi, j’ai été impoli. » Mon sourire s’élargit, et je tends ma main au jeune homme devant moi. « Je suis Kristjan Stanković, enchanté. Comme la demoiselle ne semble pas en avoir envie, je te casserai pas la gueule aujourd’hui. » Mon sourire disparaît aussitôt et je jette un regard à Olivia. Il faudra bien la laisser gagner de temps en temps, si je veux avoir sa confiance. Je glisse mon bras autour de sa taille, histoire de la soutenir alors qu’elle cale dans l’herbe avec ses stilettos. Un peu aussi parce que j’en ai l’opportunité, tout simplement, mais ça c’est une toute autre histoire. « Comme ils disent, ce que femme veut, Dieu le veut. » Je souris à la jeune femme, le regard pétillant, puis mon attention se rapporte à Aedan, et mon regard s’assombrit aussi rapidement qu’il s’est illuminé.

@destiny.

you make me wanna die

follow me down to the river tonight.

Tout ça commence à me dépasser. Entre les regards furieux de Samuel et Aedan, et l'hypocrisie de Parker qui se sent à plein nez, je me demande ce que je fais ici. Puis Aedan et Naël ouvre ouvertement les hostilités. Les gentillesses hypocrites sont officiellement terminés on dirait. Je me sens légèrement à part avec Samuel, qui me regarde toujours. Je lui lance un sourire, jusqu'à ce que les mots de Parker me tombe dans l'oreille. « Non mais regardez vous. Vous êtes là à vous jauger, vous défier du regard pour cette fille... Vous êtes absolument ridicules. » Je hausse un sourcil alors qu'il enchaîne, toujours aussi sérieux. « Vous vous défiez tout ça parce qu'aucun de vous deux n'a les couilles, ici et maintenant, de faire ça. » Je ne sais pas de quoi il parle, et rapidement il attrape mes lèvres, les plaquant contre les siennes. Je ne réagis pas tout de suite, prise dans la surprise de cet acte absolument imprévisible. Je n'ai pas le temps de songer à le repousser qu'il se détache, me murmurant à l'oreille « Si seulement tu étais une fille plus décente... Un jour peut-être. » Le temps de rabrouer à nouveau Aedan, de croiser mon regard et de nous saluer, il est déjà parti, laissant Aedan s'offusquer et un Samuel sous le choc. « Mais putain, il est sérieux ?! Il lui manque une case ma parole ! » puis il me demande si ça va. Je bégaie légèrement « Je... Ouais. Enfin je crois. » Ce dernier me pose un rapide baiser sur la joue avant de me dire qu'il s'en va aussi. Je suis tentée de le retenir, mais trop tard, il s'est enfui en me souhaitant bonne soirée. La réalité, c'est qu'elle a très mal commencée.

Je regarde Samuel puis lance un rapide « Euh.. Excuse moi faut que j'aille aux toilettes. » L'excuse typique pour se défiler rapidement mais qui marche à tout les coups. Je m'éloigne, de plus en plus vite vers l'autre bout de la salle. J'ouvre rapidement la porte des toilettes, et j'y croise mon reflet. Je suis encore plus blême que je ne l'étais avec le maquillage. Je porte une main hésitante à mes lèvres, avant de fermer les paupières puis de les rouvrir, essayant un sourire. Je sors rapidement pour essayer de trouver un peu d'air, mais j'étouffe tellement que j'envisage de trouver une fenêtre ou une autre sortie par laquelle sortir. Bingo, il y en a une pas loin. Je passe pour me retrouver dehors, à l'arrière du jardin là où j'espère ne croiser personne qu'à l'avant de celui-ci.

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Trick or treat

This is halloween, this is halloween, halloween, halloween, halloween !

« Chérie » ? Un type aussi bizarre que lui a donc une petite-amie. J’hausse les sourcils, attrape la main qu’il me tends. Son nom n’me dit rien. Je relâche sa main, levant les yeux au ciel. Me casser la gueule ? Ahah. Bon, quoique vu la tête de psychopathe qu’il se paye, c’est tout à fait probable. J’essaie de ne pas répondre trop sèchement, mais honnêtement, c’est raté. « Ouaw, j’me sens privilégié, merci ! » mon ton est faussement ironique, à la limite de l'insolance. Je jette ma cigarette à peine entamée. Je regarde la demoiselle. Elle est sacrément belle et je regrette presque qu’elle soit accompagné de ce type. « Bon c’est pas que vous m’ennuyez ... » oh que si. Oh que si, il m’emmerde même. « Mais je me retire. Je vous souhaite une excellente soirée, madame, monsieur. » et je m’éloigne, agacé. Quelle soirée de merde ...
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Villa Parker ⊱ The Halloween Party.

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