C'était encore un beau dimanche matin, un dimanche qui aurait put être comme les autres et pourtant il ne l'est pas. C'est aux alentours de neuf heures que la jeune demoiselle c'est levé d'un pied ferme. C'est vers neuf heures du matin que la jeune fille a reprit ses esprits mais c'est surtout à neuf heures du matin qu'elle eut comprit sa véritable connerie. Comme beaucoup ses derniers jours la petite blonde avait dormit dans les draps de se jeune homme qu'elle pourrait qualifier a présent d'amis, mais sont-ils réellement des amis ? Elle ne sait pas vraiment. Oui certes ils sont proches et complices mais tout ceci n'est basé que sur un jeux. " Mh cap ou pas cap de draguer se mec ?" Avait-elle lancé dans la foulé d'une soirée encore arrosé. Riant au regard du jeune homme face à elle. Un nouveau défu venait d'être mis sur la table alors que les deux personnes étaient autour de cette table, un sourire ravageur sur les lèvres ne le quittant pas du regard attendant impatiente sa réponse. Oui, Seth est un très bon joueur. Depuis le premier soir elle l'a sentie. Elle lui posait donc un nouveau dilemme plus tôt fâcheux aux yeux du garçon, mais il savait très bien aussi qu'en refusant elle gagnerait la partie, sa fierté d'homme l'empêché de dire non. Donc comme elle l'avait bien prévue, il avait lancé un petit "Cap" presque agacé par l'air satisfait et se sourire en coin, le guettant de l'oeil il s'est levé et s'est aventuré sur la piste sous les yeux bleus scruteur de Lilybeth. C'est presque sous l'hilarité de la jeune femme qu'il est allé dragué un homme. Heureusement, après une dizaine de minute de torture, la petite blonde c'est levé le rejoignant sur la piste pour lui sauver la mise. Puis il y a eus d'autres défis de lancer. Danser sur une table, boire cul sec d'incomptable verres, draguer d'autres personnes, embrasser par surprise quelqu'un, puis des défis plus sensible et complices aux yeux de Lily, elle n'a jamais refuser un seul défis. Puis est venus celui de trop peut être ? "Cap ou pas cap de coucher avec moi, se soir ?" Pourtant, elle n'a pas eut froid aux yeux et elle a dit oui. Ils se sont rendus chez lui, mais rien. Elle a dormit, il a dormit, ils ont dormis ensemble mais rien de plus, rien de moins. Cela avait été une nuit des plus paisibles. Puis ça recommencer plusieurs fois, plusieurs cap ou pas cap ont été lancés, elle est revenue dormir chez lui. Alors oui elle peut le considéré comme un ami, d'un point de vue extérieur, mais elle en pense tout une autre chose. Elle ne connait rien de sa vie si se n'est qu'il a 27 ans et qu'il est professeur dans une école, il ne connait rien de sa vie si se n'est qu'elle a tout juste 18 ans et qu'elle vient d'une famille riche. Seth n'est pas au courant de ses problèmes de santé, il n'est pas non plus au courant pour sa leucémie. Bien sûr elle ne dira rien de tout ça. Mais se soir là. Après une soirée un peu trop allumé avec une ou deux bonnes copines a elle, il lui a proposé de venir chez lui, c'est avec une grande joie qu'elle a accepté comme toujours dès qu'il s'agit du jeune homme. Car elle se sent bien chez lui, elle se sent bien dans son appartement, elle y trouve une chaleure inexistante dans sa grande villa, elle y trouve de la compagnie très agréable. Mais elle ne se souvient de rien d'autre, elle se connaît à la perfection et sous des verres de vodka et d'un état déplorable, la jeune fille aurait très bien pus sortir de ses gonds ou de raconté son histoire. C'est sa plus grosse crainte. Avec une boule au ventre Lily c'est levé faisant les cents pas dans l'appartement. Pas un sourire aux lèvres, juste la peur dévorant son état peu à peu. Ses deux mains jouant dans ses cheveux avec nervosité elle marche du canapé à la cuisine sans s'arrêter, les yeux rivés au sol. Elle a dut rester une heure ou deux peut être a réfléchir, essayer de se remémorer la soirée passé au prêt de Seth. Elle n'a même pas entendus le jeune homme se levé et la rejoindre dans sa pièce à vivre. Entendre ses pas sur le sol l'a fit même sursauté relevant son regard humide vers lui. Le détaillant du regard, de suite elle vient mordiller sa lèvre. Un petit tique nerveux, elle le trouve réellement beau. Son visage, son corps tout. Tout l'attire.Pourtant ils n'ont jamais été bien loin dans leur aventure, mais la donne pourrait changer du tout au tout en quelques minutes. Le regardant dans les yeux un silence de plomb c'est installé entre eux. Elle ne sait pas quoi dire devant lui et c'est une grande première. Lily n'a jamais mâché ses mots et avec personne, lorsquelle a le besoin de s'exprimer : elle le fait. Mais pas se matin. Le détaillant une nouvelle fois de haut en bas, elle s'approche de quelques pas, arrivant plus qu'à quelques centimètre de lui, il est bien plus grand qu'elle. Elle est si petite, que se soit en âge ou en taille bien sûr. Elle ne mesure pas loin du un mètre soixante quatre, il fait facilement deux fois sa taille et elle n'a que dix-huit ans et lui vingt-sept. Mais l'âge n'a jamais été un problème à ses yeux, après tout se n'est qu'une amitié rien de plus. Plaçant une nouvelle fois l'une de ses mèches blonde qui retombe devant ses yeux la gênant, elle verrouille son regard ardant de question dans celui du jeune homme et la seule chose qu'elle trouve à dire fut "Cap ou pas cap de me dire se qu'il s'est passé hier soir ?" Se n'est pas un vrais défis mais elle a besoin de savoir et de se rassuré qu'elle n'est rien dévoilé. Elle n'a jamais été au tant bourré devant Seth, lorsqu'ils sont seulement tout les deux elle sait retenir ses paroles mais là... Elle n'en a aucune idée.

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Elle n'était semblable à aucune autre. De toutes les filles qu'il avait connu, il avait toujours vu des similitudes, des comportements plus ou moins égaux, excepté peut être Azalyne qui s'était révélée assez persuasive pour qu'ils se casent ensemble, mais Lilybeth avait ce grain de folie en plus, cette jeunesse inespérée qui lui faisait oublier ces soucis le temps d'un défi. Quand il jouait avec elle, il se sentait différent, comme protégé derrière les règles auxquelles tout deux s'étaient soumis quand ils avait commencé la partie. Inconsciemment, il savait que peu de choses entre eux étaient réelles, simplement le reflet du déroulement normal de la partie, et il n'avait pas envie que les choses changent. S'il l'avait voulu, il aurait pu lui demander des choses inimaginables, dangereuses, et ne se serait pas gêné pour l'entrainer dans son lit aussi souvent qu'il le voulait. Ce n'était pas le but. Une sorte de respect mutuel s'était installé, il savait pertinemment quelles limites ne pas dépasser, même s'il la trouvait suffisamment forte pour résister aux questions personnelles qu'il lui posait parfois et qui semblaient la gêner. Sûrement parce qu'en contrepartie, il savait à quoi s'attendre. Alors pas de mise en jeu trop difficile ni trop importante. Le problème maintenant était cette impossibilité de caractériser la relation qui les unissait. C'était probablement une adversaire, mais il n'aurait jamais proposé à une adversaire de venir coucher gentiment chez lui, dans son propre lit, sans que le sexe ne rentre en compte. L'expérience lui avait toutefois appris à ne pas se poser trop de questions, aussi occultait-il les interrogations pour se réfugier derrière le jeu. 

Cela ne lui posait aucun problème de la loger chez lui ni même de profiter de sa compagnie, que ce soit dans les bars ou ailleurs. Elle ne le dérangeait pas le moins du monde malgré son caractère bien trempé et ses petites manies qui le faisaient rire parfois. Tout était petit chez elle, qu'il se sentait étrangement grand lorsqu'elle se tenait prudemment devant lui en le regardant de ses yeux glacés. S'il n'était pas aussi lui, aussi fier et hypocrite, il aurait pu trouver en elle une petite sœur mais les circonstances ne le permettaient pas et ne le permettrait jamais. Il se contentait de cela, de cette ambiguïté attirante et sans prétention et de cette présence farouche à ces cotés. Lorsqu'il la voyait comme cela, dans sa cuisine au lever du jour, elle lui paraissait presque perdue dans un océan de décadence. Elle n'aurait peut être pas dû être là, pas dû le rencontrer dans cette fête, pas dû croiser son chemin. Après tout, ils avaient dix ans de différence, et c'était lui l'adulte responsable, ce qu'il n'avait jamais vraiment été de toute sa vie. Elle devait avoir une famille, un avenir qui ne consistait pas à passer autant de moments avec lui. Pour autant, il ne se sentait pas coupable de cela. Le jeu, toujours le jeu. 

Il la regarde tranquillement. Il sait qu'elle viendra à lui par la force des choses, et c'est ce qu'elle fait, malgré le silence qui s'est installé. Pourquoi fait-elle cela ? Il ne sait pas. Il ne sait pas ce qu'elle ressent, si elle ressent comme lui, si ce n'est qu'un effet de la partie. Malgré tout, il ne lui a jamais donné le choix de se conduire de la sorte. Jamais de « cap ou pas cap de rester chez moi toute une semaine ? » de « cas ou pas cap d'oublier tes problèmes pour rester avec moi ? ». Elle agissait de son plein gré, il ne devait pas se sentir... responsable. Elle le regarde de ce regard intense qui précède la traditionnelle formule et il attend qu'elle lui pose la question qu'elle souhaite. Il est surpris d'ailleurs par ce qu'elle lui demande. Qu'est ce qui s'était passé hier soir ? Rien d'extraordinaire. Comme d'habitude. Sans réfléchir, il repousse la même mèche qui tombe inconditionnellement devant ses yeux, frôlant au passage sa tempe et son oreille. « Hier soir ? On a bu, on a dansé, on a parlé... Tu as dragué des mecs aussi avec tes amies. Je t'ai demandé si tu étais prête à aller demandé à l'un deux s'il pouvait payer notre addition et tu l'a fait. Puis si tu voulais passer la soirée à la maison. C'est tout » détailla t-il dans la plus simple vérité. 

Il s'écarte d'elle pour se diriger vers la machine à café. Instinctivement, il prépare deux tasses. Parfois elle boit, parfois non. Comme il lui tourne le dos, il ne voit pas sa réaction, si elle est soulagée ou non, si elle veut lui demander autre chose ou non. C'est à son tour de lui poser un défi. Il prend la boisson et se dirige vers la fenêtre de la salle à manger par laquelle il s'amuse à regarder les voitures garées. De là, il finit par se retourner et s'appuie contre le mur, pour la regarder elle, et simplement elle. « Cas ou pas cap de me dire ce que tu aurais voulu qu'il se passe, ou pas, hier soir ? » lui demande t-il d'un air intéressé. Est-ce que c'était une bonne question à poser ? Elle n'a pas d'échappatoire au moins, et il veut savoir pourquoi elle lui à posé cette question à propos de leur soirée.  

Son cœur battant la chamade, elle ne lâchait pas le regard ardent de flammes du jeune homme. Il avait un certain charme malgré son âge, il a des traits tirés sur sa peau, des yeux bien ouvert prêt à vous dévorer du regard choses à laquelle il ne fait pas vraiment exception avec la jeune fille mais elle aime sentir se regard. Par moment elle se trouve chanceuse. Mais pourquoi est-ce qu'elle serait chanceuse ? Pour elle, Lily est chanceuse car elle a réussis à attirer le regard ainsi que l'attention d'un homme plus âgé qu'elle, un homme avec beaucoup plus d'expérience que Lily. Elle est chanceuse de pouvoir le côtoyer et de jouer ainsi avec lui une chance qu'elle comprend bien et qu'elle n'est pas prête de^gâcher sauf en cas de désaccord trop important au quel cas, elle n'hésiterait pas une seule seconde à l'envoyer se faire voir. Toujours un air impossible, barré ou même froid devant cet homme. Elle ne montre aucun signe de faiblesse ou de tristesse jamais devant personne et encore moins devant une personne comme lui, il a beau avoir une partie de confiance de la jeune demoiselle elle ne reste pas moins très distante et voir froide avec Seth, mais ça c'est son caractère pure, son état d'être. Il pourrait être son meilleur ami ou son petit copain qu'elle ne changerait pas ses manières d'être. Elle sait s'amuser, elle sait jouer, Lily est même l'une des plus grandes joueuses, mais elle sait aussi se montrer très... Mauvaise, un vrais petit diable. Lui aussi la regarde d'un air surpris ne comprenant peut être pas se "défis" qui n'en est pas vraiment un. Il la regarde alors que la blonde attend impatiente sa réponse, elle sait parfaitement que son état été très accentué hier, qu'elle n'était à la base peut être pas en sa compagnie alors la demoiselle à peur d'avoir fait une erreur ou bien une remarque des plus bêtes ayant frôler une catastrophe a propos de son passé. Ses mains sont toujours croisé devant son buste quand celle de Seth s'approche. Elle ne réagit pas lorsqu'il replace une de ses mèches, elle ne réagit pas non au frôlement de leurs deux peaus. Elle ne démontre pas beaucoup de joie, ou d'excitation envers se dernier non. Elle attend. « Hier soir ? On a bu, on a dansé, on a parlé... Tu as dragué des mecs aussi avec tes amies. Je t'ai demandé si tu étais prête à aller demandé à l'un deux s'il pouvait payer notre addition et tu l'a fait. Puis si tu voulais passer la soirée à la maison. C'est tout » Laissant un soupire de soulagement s'échapper entre ses lèvres toute la pression et toute son inquiétude violemment accumulé dans les secondes qui s'écoulaient furent relaché tous ensemble. Elle n'avait donc rien dis, elle n'avais pas fait de gaffe et heureusement, son estomac se dénoua du noeud formé, sa respiration reprit d'une cadence normale et rythmé à la fois. Oui elle était vraiment soulagé, son regard se détendit et un petit sourire en coin se forma aux creux des lèvres. Se retournant de la jeune femme, lui faisant dos il prépare deux cafés. Bon maintenant elle attend le défis du jeune homme. C'est la règle du jeu. Si elle lance le premier défi, c'est a lui de continuer ils n'ont pas le droit de lancé deux défis d'affilés c'est une règle d'or. C'est chacun son tour, plusieurs règles sont mise en place pour se jeu si tordu et à la fois excitant les ressortants de leurs vies monotones et sans intérêt du moins de son point de vue à elle. Quand on y pense, leur relation si singulière ne se base que sur le jeux, si demain le jeux s'arrête, leur relation aussi. Si le jeux s'arrête il n'y aura plus de soirée: Seth et Lily, il n'y aura plus cette complicité ambigue naissante au fur et a mesure du jeux. Au fond d'elle la petite blonde ne veut pas voir se jeux finir mais un jour il le faudra bien. Après tout c'est un adulte de vingt-sept ans, il a d'autre convictions, d'autres envie, d'autres horizons à voir. Il veut sans doute se trouver une femme et fonder sa propre famile, de son point de vue Lily veut fuir sa famille à elle trop étouffante avec leurs règles, elle veut aussi fuir sa maladie oublié qu'elle n'a plus beaucoup de temps. A cette simple pensé tout son corps se tendit de nouveau alors que la voix de Seth la tire de ses pensés. « Cas ou pas cap de me dire ce que tu aurais voulu qu'il se passe, ou pas, hier soir ? » Relevant ton visage un nouveau sourire se dessine finement. Elle aurait voulut plusieurs choses, plusieurs choses sauf une seule bien sûr. Souriant doucement elle le regarde alors qu'il lui fait toujours dos, mais ça ne dure que quelques secondes lentes puis il vient lui faire face en s'appuyant sur le plan de travail avec un tasse de café en main. Au tymbre de voix, il est très intéressé et curieux se qui fit sourire encore bien plus la demoiselle presque amusé par le comportement du jeune homme. Tout en passant une main frêle dans ses cheveux blond les replaçant en arrière. Elle croise ses bras une fois encore sur sa poitrine et de sa voix mélodieuse et attypique de la jeune femme c'est a dire: dure mais à la fois joueuse et narquoise. " Si tu savais Seth. J'aurais aimé pleins de chose. Mais se sera pour un autre soir. Non si je te demandais cela, c'est tout simplement parce que j'ai été bourré plus qu'en temps normale hier soir, je voulais savoir si j'avais dis des conneries ou autre chose. Mais ça me rassure que non." Un nouveau sourire apparaît sur ses lèvres, elle essaye de se sortir de cette situation sans mettre la puce à l'oreille du jeune homme, Seth ne doit en rien savoir de sa situation : maladie ou famille bien sûr, l'un comme l'autre est un problème. Passant de nouveau une main dans ses cheveux. "Et toi ? Qu'aurais-tu voulus qu'il se passe ?" Elle lui retournait la question tout en s'approchant de se dernier, fit le tour du plan de travaille pour le rejoindre de quelques mètres prêt de la machine à café ou une seconde tasse seule été posés. Une fois prêt de se dernier ses yeux viennent rencontrés les siens d'un air joueur et provocateur, elle attrape la tasse ne se reculant pas, restant à une distance terriblement courte du jeune homme.

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Ce sourire qu'elle lui fait alors qu'elle semble reprendre du poil de la bête vaut beaucoup. Quand il est en compagnie de femmes, il aime les voir joyeuses, quand il les laisse par contre, il n'en a plus rien à faire. C'est comme ça. Et il ne s'en veut pas le moins du monde. Il n'est pas d'une nature coupable, ni du genre à prendre les gens en pitié. Ce qui l'intéresse, c'est lui, le bonheur que peut lui apporter, d'une façon comme d'une autre, une bonne compagnie. Si le jeu avec Lilybeth s'était avéré morose, il l'aurait arrêté depuis bien longtemps, mais l'avantage d'un cap/pas cap restait quand même cette folie de défi et ce goût d'aventure qui rendaient les choses simples. Il n'allait pas se casser la tête quand elle lui demandait quelque chose, il le faisait c'était tout. Les conséquences n'en étaient jamais graves, seul ce rapprochement indistinct entre eux mettait un peu de piquant. Il avait sans nul doute l'impression de braver certains interdits qu'il remettait sur la faute de la partie quand cela l'ennuyait de penser que cela pouvait l'affecter. Il avait au moins trouvé en la jeune femme quelqu'un qui partageait, il lui semblait, son mode de vie. Seth n'aimait pas faire de projets, s'engager, partager quelque chose de durable avec quelqu'un, cela ne l'attirait pas. Il voulait vivre au jour le jour, apprécier les petits moments de la vie, explorer toutes les possibilités que celle-ci pouvait lui offrir. Si le jeu s'arrêtait, il accepterait avec fatalité. Il ne voulait pas, et même refusait de s'attacher à une femme, qui plus est une fille si jeune.

Pourtant, il n'avait pas de regret quand il la voyait comme ça chez lui. Après tout il lui avait simplement proposé de rester la nuit, elle prenait ses décisions seule comme une grande ; sauf quand ils étaient en plein jeu, évidemment. Frêle petite chose, mais quand même terriblement forte. Il se demandait parfois s'il lui faisait plus de mal que de bien. Une question à laquelle il ne voulait pas répondre et qu'il ne lui poserait jamais. Ils étaient sûrement trop incompatibles, pas faits pour vivre quelque chose de réel à deux, il ne l'aurait pas permis. Cette relation avait commencé et finirait de la même façon, par un défi de trop. Viendrait un jour ou l'un lancerait un ''pas cap'' à l'autre et ce serait la fin de beaucoup. En attendant, il essayait de profiter de chaque jour, sans avoir de remords et il y arrivait plutôt bien. Surtout quand elle même semblait si sure d'elle et si prompte à profiter de sa présence. Seth n'était pas faible, mais des fois, il flanchait, comme tout le monde. Seul. Comme elle peut être. Des fois, il repoussait aussi, violemment, fièrement, quand les femmes étaient trop collantes. Il avait quand même avec Lily un certain espace de liberté et il tenait à le préserver. Finalement, il n'était que contradictions.

D'habitude il ne lui demande pas pourquoi elle lui pose telle ou telle question. Ce n'est pas une vraie règle, mais là, il n'a pu s'en empêcher. Ce n'était pas non plus comme si c'était si important. Il comprendrait si elle avait des secrets qu'elle ne voulait en aucun cas avouer, d'autant que l'alcool n'était pas la meilleure façon pour les taire. Il n'était rien pour elle, surement pas un confident, et elle n'était pas suffisamment pour lui pour qu'il accepte de la consoler s'il elle avait un problème. Seth n'aimait pas voir les filles pleurer, sauf si il avait fait en sorte qu'elles agissent ainsi, mais il n'était pas le genre à leur confier un mouchoir ou une bonne parole ; et ce, même si elles étaient simplement canons et qu'il les croisait pour la première fois. Non, il n'était simplement pas un bon samaritain. Il était d'ailleurs plus proche d'un diable que d'un ange, et il espérait que la jeune femme qui se tenait en face de lui l'avait bien compris. Si elle devait exiger quelque chose de lui, ce ne serait que dans le cadre du jeu, jamais autrement. Or parfois, les limites lui semblaient bien mince entre le vrai et le faux, le possible et l'impossible.

D'habitude il ne lui demande pas pourquoi elle lui pose telle ou telle question. Ce n'est pas une vraie règle, mais là, il n'a pu s'en empêcher. Ce n'était pas non plus comme si c'était si important. Il comprendrait si elle avait des secrets qu'elle ne voulait en aucun cas avouer, d'autant que l'alcool n'était pas la meilleure façon pour les taire. Il n'était rien pour elle, surement pas un confident, et elle n'était pas suffisamment pour lui pour qu'il accepte de la consoler s'il elle avait un problème. Seth n'aimait pas voir les filles pleurer, sauf si il avait fait en sorte qu'elles agissent ainsi, mais il n'était pas le genre à leur confier un mouchoir ou une bonne parole ; et ce, même si elles étaient simplement canons et qu'il les croisait pour la première fois. Non, il n'était simplement pas un bon samaritain. Il était d'ailleurs plus proche d'un diable que d'un ange, et il espérait que la jeune femme qui se tenait en face de lui l'avait bien compris. Si elle devait exiger quelque chose de lui, ce ne serait que dans le cadre du jeu, jamais autrement. Or parfois, les limites lui semblaient bien mince entre le vrai et le faux, le possible et l'impossible.

Il n'a bu qu'un peu de café mais cela lui suffit. Il est plus intéressé par la réponse de la blonde qui se tient face à lui, bras croisés. Elle a cette attitude de défense parfois qu'il ne peux s'empêcher d'être curieux. Quand elle lui dit qu'elle aurait voulu plein de choses, cela l'intrigue. Ses réponses ne sont pas toujours claires mais il ne s'en formalise jamais. Enfin, elle lui apprend qu'elle a eu peur d'avoir dis des choses qu'il ne fallait pas. Il fronce légèrement les sourcils, parce qu'il se demande bien de quoi elle pourrait parler. Puis, sans attendre, elle lui retourne sa propre question. Ça l'amuse un peu qu'elle se demande à quoi il pense parce que lui même de son coté à la même attitude. Cette curieuse façon de tourner autour du pot n'est surement pas anodine. « Allons Lily, on a passé plein de soirées ensemble, et tu ne m'a jamais posé cette question » lui dit-il avec un petit sourire en coin en déposant la tasse pleine à coté de lui.

Elle s'est doucement approchée de lui et elle n'a pas reculé. Cette proximité le perturbe plus qu'elle ne le gêne parce qu'il ne sait pas toujours de quoi il est capable. Ses mains d'ailleurs ne lui obéissent pas et il les tend vers elle, vers son visage et ses cheveux d'une couleur similaire aux siens. Seth a toujours été plus ou moins tactile et ça ne manque pas. Parfois, il aimerait la prendre simplement dans ses bras, en une sorte d'accolade amicale, sans qu'il n'y ait d'ambiguïté derrière, mais le fait de n'avoir jamais été vraiment ami avec une femme l'oblige à se restreindre. Il lui caresse simplement la peau du cou puis glisse jusqu'à son épaule qu'il serre légèrement après une petite hésitation. Puis c'est tout, il se tourne. Elle serait bien capable de jouer avec ça. « Et puis je te signale que des conneries, t'en dit toujours, alors une fois de plus ou de moins... » achève t-il en s'éloignant d'elle pour reprendre sa place près de la fenêtre. Il réfléchit bien à ce que lui pourrait lui répondre quand elle lui a demandé ce qu'il aurait voulu qu'il se soit passé la veille. Comme elle, surement beaucoup de choses, et pas particulièrement des choses sympa. Alors il se contente de lui parler comme elle l'a fait, un peu vaguement. « La soirée m'a convenu. Je les aime simplement parce que tu es là, or celle-ci s'est déroulée comme toutes les autres même si évidemment elle n'était pas parfaite. Alors ouais, moi aussi j'aurai voulu d'autres choses mais ta présence fait qu'elle était plus que bien ». Il a vaguement l'impression qu'il essaye de la rassurer en disant ça. Ca fait mouche avec toutes les filles de leur dire qu'elles comptent, qu'il n'a pas besoin de plus. Lilybeth ne sera peut être pas dupe mais tant pis. « T'aurai voulu que je réponde autre chose peut-être ? » lui demande t-il quand même sans se départir de son sérieux « J'imagine que tu ne peux pas tout me dire mais bon, c'est pas comme si j'étais ton mec tu le sais, je suis pas là pour te juger sur ta vie, tu fais et tu dis ce que tu veux non ? » ré-enchaîne t-il pour connaitre le fin mot de l'histoire. Il tire une chaise de sous la table à manger et s'assoit, la tête sur la main pour mieux la regarder. Il n'y peut rien, des fois il pourrait passer son temps à l'admirer. Elle l'étonne tellement qu'elle l'impressionne un peu, comme si elle n'avait aucune faiblesse et que rien ne pouvait la faire plier.

« Allons Lily, on a passé plein de soirées ensemble, et tu ne m'a jamais posé cette question » La jeune femme eut un nouveau sourire léger naissant au creux de ses lèvres, oui il est vrais que c'était une grande première pour Lily de lui poser une question pareille, ça ne lui ressemble absolument pas. D'habitude, les soirées se passe comme elles doivent l'être mais un pressentiment lui as pris étonnement au ventre alors elle avait vraiment besoin de savoir si ses paroles été divagante ou totalement normale, si elle avait craché des choses dont elle ne voulait pas parer, des choses dont elle ne devait même pas pensés ou osé parler en présence du jeune homme. Il beau être un beau parleur, un jeune homme presque attachant bien que froid presque diabolique, il était simplement hors de question pour elle qu'il n'entende une seule ois de sa vie ses problèmes de santé ou de famille ou autre chose de sa vie. Elle continue de le regarder avec se sourire narquois sur ses fines lèvres roses, elle le regarde telle une séductrice. D'un point de vue extérieur ont pourraient les prendre pour un couple, à ses pensés un nouveau sourire amusé s'étires sur son visage. Ils sont loin de ressembler à un de ses couples pathétiques qui se tiennent par la main en se baladant romantiquement prêt d'un parc ou connerie pareille. Pour commencer, Lilybeth n'est pas d'un point romantique, elle n'aime pas toute les touches de sensibilité amoureuse, elle n'aime pas le contact trop doux, elle n'aime pas les murmures amoureux rien ! Elle préfère une personne plus dure voir froide avec elle. Une personne ne lui démontrant qu'une simple indifférence. Bref, Lily n'est pas une personne faite pour être en couple ! Elle est bien trop difficile et impulsive pour l'être. Elle est trop... Cette fille qui ne montre que de l'indifférence aux autres ! Surtout aux hommes, alors que cette blondinette est proche de Seth se dernier lève une main fébrile prêt de la jeune femme, suivant le mouvement des yeux, elle ne le lâche pas du regard. Il la porte en premier lieu au niveau de sa joue pour lui faire une caresse légère, tout son corps est prit de frissons léger lorsque sa main parcours son épaule et reviens le long de son corps qui finit par se rendre prêt de la fenêtre s'éloignant bien vite de la jeune fille qui n'a toujours pas bouger. Alors qu'elle prend d'une main la deuxième tasse de café chaud, elle fait dos au jeune homme qui continue de balbutier des paroles concernant la fameuse soirée. « La soirée m'a convenu. Je les aime simplement parce que tu es là, or celle-ci s'est déroulée comme toutes les autres même si évidemment elle n'était pas parfaite. Alors ouais, moi aussi j'aurai voulu d'autres choses mais ta présence fait qu'elle était plus que bien » Se tournant au même moment vers le jeune homme, elle arque un sourcil de surprise. Parle-t-il sérieusement ou ressort-il le jeux du séducteur qu'il aime mettre en oeuvre au prêt d'autres femmes ? La seconde solution lui paraît bien plus possible ! Mais bon se n'est absolument pas communs venant de sa part surtout en compagnie de la jeune femme blonde, il est pourtant au courant que se type de remarque ne lui est pas du tout habituelle et surtout.... Que ça ne l'affectes absolument pas ? Elle n'est pas se genre de fille a rougir ou être touché par ses petites touches d'attention, par moment on peut se demander si c'est une personne normale. Oui bien sûr qu'elle est normale, mais elle ne se laisse pas avoir si facilement, regardant donc Seth avec étonnement un sourire provocateur toujours accroché sur son visage elle ne le quitte pas des yeux car après cette petite pause il reprend de cette même voix joueuse qui reste néanmoins des plus sérieux. « T'aurai voulu que je réponde autre chose peut-être ? J'imagine que tu ne peux pas tout me dire mais bon, c'est pas comme si j'étais ton mec tu le sais, je suis pas là pour te juger sur ta vie, tu fais et tu dis ce que tu veux non ? » Elle ne put réprimer un rire. Loin de l'idée de se moquer de lui mais le voir comme ça, tenter de percer les mystéres de la blonde l'a fit rire. Tirant une chaise il s'assoit ne la lâchant pas du regard, elle ne relève pas pour au tant les yeux, laissant leurs regards l'un dans l'autre. C'est une scène des plus.... Amusante aux regards externes, elle est debout prêt de la machine avec son café chaud entre les mains, lui l'autre côté de la pièce est assit derrière sa table en bois, sa main supportant son visage qui la scrute de ses moindres faits et gestes. Elle n'est pas pour au tant gêné de se regard, c'est devenue une vague habitude avec lui et elle en fait de même. Lâchant un soupire discret elle amène le café brûlant à ses lèvres. Y prenant deux gorgés elle repose sa tasse sur le meuble maintenant vidé de sa moitié, elle vient planter son regard perçant dans celui de Seth, passant une main presque nerveuse dans ses cheveux revenant sur devant sa poitrine elle croise donc les bras et avec une expression peut... Expressive ? Elle reprend de sa voix lasse. " Ta réponse était celle attendus Seth. Tu pourrais être mon mec que ça ne changerais pas mon point de vue, quand j'ai quelques choses à dire je le dis, mais on ne peut pas tout dévoilé sur sa vie ou son passé. Il y a des choses que tu peux savoir et des choses que tu ne peux pas." Ses réponses n'étaient pas des plus claires certes, mais elle s'exprimait. Elle n'avait pas peur de dire les quatre vérités, elle n'avait pas peur de vexer une personnes, elle n'avait aucun remord dans se qu'elle dit aux autres même si parfois ses paroles sont vraiment dure et sec, elle s'en fiche totalement ! Elle est comme ça et c'est tout, on l'accepte comme ça ou on ne l'accepte pas. Elle tourne les talons et fait le tour pour presque le rejoindre, venant s’asseoir sur une chaise à l'autre côté de la table. Venant créé une certaine distance, un froid semble s'être installé dans le regard de la demoiselle. Pourtant avec lui, elle ne veut pas se montrer mauvaise. Se n'est pas dans ses intentions, il peut en être heureux car il est l'une des rares exceptions. Se raclant la gorge elle reprend de sa voix. "Cap ou pas cap de me dire se que tu aimerais savoir sur moi ?"

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Elle ne lui rendrait jamais les choses faciles. Il aimait bien pourtant quand tout était gagné d'avance et qu'il n'avait pas grand chose à faire pour atteindre les coeurs. Quand on lui résistait aussi, cela l'amusait, parfois plus, parce que pouvoir arriver à ses fins était tellement jouissif. Réussir le pari de conquérir certaines ressemblait parfois plus à une guerre qu'a s'y méprendre. Les méandres de la pensée humaine suffisaient cependant à Seth pour avoir une sacro-sainte envie de dépasser les limites, de tester les gens et de leur capacité à garder le contrôle. Parce qu'il savait faire depuis très jeune, parce qu'il avait appris tôt quoi dire quoi faire et ne pas faire pour orienter les pensées des gens, il lui semblait parfois bien trop facile de séduire. Aussi, une fille telle que Lily avait un terrible potentiel pour lui, une simple volonté de vaincre et de surmonter les obstacles qui la séparaient d'elle. Malheureusement, ou heureusement peut être, elle n'était pas une vulgaire fille à contenter. Elle était purement une adversaire, qui plus est une adversaire du premier ordre, qui savait jouer, autrement mieux que lui. Si elle avait été un homme, nul doute qu'il aurait vu en elle autre chose, plutôt un allié. Jamais en tout cas un simple pion à déplacer. Or, cette force mentale dont elle disposait et cette apparente envie de se foutre de tout lui rappelait que trop bien une femme qu'il avait connue par le passé. L'avantage avec Lilybeth restait évidemment le jeu. Il savait que, s'il arrivait à perdre, ce qu'il n'espérait pas, ils cesseraient simplement tout contact. Elle ne reviendrait pas le hanter, lui demander de répondre de ces actes, elle ne se dresserait pas face à lui.

Par contre, il sent facilement la résistance qu'elle lui oppose. Elle ne cèdera jamais, à rien. Par sa nonchalance, son regard rieur, elle semble lui faire comprendre qu'il n'aurait jamais du la toucher. De quoi se faire avoir à son propre jeu. Cela ne lui plait que moyennement d'avoir à ce contrôler de la sorte, et pourtant il avait toujours réussi à rester froid et calme lorsque quelque chose l'énervait ou l'excitait. Il préfère évidemment s'éloigner et il gagne la table ou il s'installe. Ses yeux suivent les moindres faits et gestes de la demoiselle qui tourne dans la pièce, son regard également fixé sur lui. Cette bataille d'œillade n'est pas sans lui rappeler une danse de boxeurs sur un ring, en attente de la moindre faiblesse que l'autre pourrait montrer. Cela fait dix minutes qu'il se laisse aller sous ses yeux, l'approchant de trop près car elle l'attire, telle une araignée le ferait avec une mouche. Il doit reprendre les rênes, ou elle se pensera tout permis. Elle lui répond déjà avec un ton dur qui ne le surprend que moyennement. Elle contrairement à lui ne se laissera pas aussi facilement manipuler. Il l'écoute avec attention sans ouvrir la bouche pour en placer une car elle a tout à fait raison, même s'il voulait savoir, on n'était pas obligé de lui répondre. Il n'insisterait pas d'ailleurs, elle semblait assez claire sur ce point pour ne pas qu'il ose creuser encore plus loin. Ils n'en étaient pas encore là, les joueurs de toute façon ne se préoccupaient pas de l'état d'esprit de leur adversaire, au contraire, s'ils pouvaient profiter des brèches ils y passaient sans hésiter. Au moins la situation semblait claire  à présent.

De quoi lui faire regretter ses gestes et ses mots, ses pensées aussi. Il était trop gentil avec elle, elle savait manifestement ce qu'elle faisait et il n'aurait rien à lui apprendre. Pour autant, il ne tenait pas non plus à se montrer trop distant et il avait peut être tord. Il n'allait pas non plus la virer de chez lui parce qu'elle lui parlait avec trop de fermeté. Il tenait plutôt à prendre ses remarques sans trop de légèreté, mais pas comme si c'était un reproche frontal qu'elle lui faisait, histoire de lui montrer que non, il n'était pas non plus là pour se faire avoir aussi facilement. Aux jeux comme celui qu'ils jouaient, il n'y avait qu'un perdant et qu'un gagnant, et cela ne serait jamais lui, il se le jurait. Pas toujours facile quand l'adversaire était parfois aussi mesquin que lui, mais cela mettait évidemment du piquant dans leur relation. Plus qu'il n'y en avait déjà. Elle finit son discours à l'autre bout de la table, semblant bien décidée à mettre suffisamment d'écart entre eux et il la regarde faire avec un sourire contrit. Elle à changé de ton mais il n'est pas vraiment dupe. Qu'est ce qu'il aimerait savoir sur elle ? Il n'a pas besoin d'y réfléchir à deux fois pour comprendre que ce ne peut être qu'une question piège à laquelle il doit être très prudent. Elle est maligne la petite. Il ne peut que soupirer, et se redresser sur sa chaise, les mains bien à plat sur la table. Il joue avec un instant, un petit sourire en coin sur les lèvres. Lui aussi sait employer un ton dur quand il a besoin de se faire comprendre, mais il sait qu'il n'en a pas nécessairement besoin avec Lily. « Tu as tout à fait raison Lily, je ne sais même pas pourquoi j'ose m'intéresser à ton avis » se contente t-il de dire en haussant les épaules, les yeux vissés sur ses mains.

Maintenant qu'elle s'est assise aussi, il éprouve le besoin irrépressible de se remettre debout. Il aime être plus grand qu'elle, pour la surplomber, même s'il n'a pas besoin de beaucoup pour cela. Se sentir déjà physiquement puissant était un bon atout. Fallait avoir le moral qui suivait derrière, et c'était plutôt bien parti. Il n'attend pas longtemps pour bouger et, comme pour répondre à ses attentes, s'éloigne de la cuisine pour se rendre jusqu'à sa chambre. Il y pioche un t-shirt qu'il enfile et file vers la salle de bain. Il ne se gêne pas pour se sourire dans le miroir. Narcissique lui ? oui, surement ! Il se passe une main dans les cheveux, mais il ne voit rien d'autre à arranger, alors il quitte la pièce pour revenir vers la jeune femme. Il se plante derrière elle, croise à son tour les bras. « Cap évidemment » Il la contourne, boit un peu de café pour se laisser le temps de répondre. Il y a trop de choses qu'il aimerait savoir, mais bien peu qu'il n'en voudra poser au final. « Je connais déjà ton prénom, ton age, et que tu aimes bien la vodka, que t'aime jouer, boire des coups, que t'a une famille riche, que tu vois manifestement peu vu le nombre de fois ou tu viens squatter chez moi... Par contre, je ne sais pas si tu travaille, si t'a des frères et des soeurs, ou ils habitent, tes aspirations, et tout un tas de choses. Tu remarquera que depuis le temps je n'ai pas été curieux. Et puis qu'est ce que j'en aurai à faire en plus ? La seule chose que je veux savoir, c'est quand tu déclarera forfait pour le jeu » lui lance t-il à la figure, moqueur. Elle a beau être foutrement belle et intelligente, il est prêt à parier beaucoup qu'elle cèdera avant lui. Et si ce n'est pas par la tentation et la séduction, ce sera par la ténacité et pugnacité. « Cap ou pas cap de me dire ce que tu ressent pour moi ? » lui demande t-il brusquement, dans la ferme intention de jouer son va-tout. « Parce que si tu ne veux pas me dire quelles conneries tu as voulu taire, c'est surement parce que t'a pas l'intention de stopper nos contacts ? Au moins ça me rassure que si je n'étais rien pour toi, tu t'en foutrais pas mal de ce que je pense. Mais j'te pose pas cette question, comme tu dis ça te concerne toi. » Il ne pense pas accorder trop d'importance à sa réponse, mais il s'en serait voulu de ne pas l'avoir posée. C'est juste marrant de la piéger un peu à son tour. Il s'attend à ce qu'elle le prenne à la rigolade, qu'elle lui dise tout et n'importe quoi sans se départir d'un sourire. « Moi aussi j'ai des secrets, mais tous les secrets sont faits pour être partagés ».. En attendant, il ne s'est pas résolu à raccourcir les distances qui les sépare. C'est un peu ça le jeu aussi, s'approcher tour à tour de l'autre.

Son côté joueuse est aussi fort que son côté de séductrice, mais avec se jeune homme elle doit prendre de très nombreuses précautions car a vrais dire, si elle succombe aux charmes de se dernier elle risque de jouer la carte du risque et de perdre le défi ainsi que sa fierté face a lui et ça il en est tout simplement hors de question ! Elle n'aime pas perdre, Lilybeth est une très mauvaise compétitrice et elle mettra tout en oeuvre pour gagner jusqu'à jeter des défis les plus fous qu'il existe. Mais qu'ils restent qand même réalisiable et simple à souhait. Elle ne pourrait pas se permettre une seule erreur sur se terrain de jeux risqués. Ses yeux sont ancré dans le regard joueur du jeune homme et elle garde un grand sourire accroché sur ses fines lèvres. Même si elle ne peut pas succombé à son désir fort intense, elle profite un maximum de se qui lui est donné. Oui clairement elle le regarde, le détaille de haut en bas et parfois avec insistance. C'est vrais que l'idée de voir le jeux cassé pour s'abandonnr au plaisir sexuelle est parfois une solution qui la tente beaucoup. Mais elle ne veut pas abandonner le jeux, tant qu'elle n'aura pas gagner puis le jour où un simple "pas cap" sera dit par un des deux grands joueurs alors plus aucun contact plus aucune relation ne sera construite entre eux. Ils devront rompre le contact et dès cet instant Lily ira alors trouver un autre partenaire, mais il est le premier a vraiment tenir le coup de se jeux. Un jeux fort en émotions par moment, peut être trop fort ? Mais c'est se qu'elle aime. Les défis, le jeux, la compétition, une certaine bataille parfois difficile et compliqué. Elle adore ça. Au risque de se brûler les ailes. Il la regarde avec insistance à son tour se qui la fit encore plus sourire, il semble réfléchir quelques instants pour trouver une réponse convenable au yeux de la demoiselle, mais elles le sont toute bien sûr ! Puis il ne l'a pour le moment jamais déçus, il trouvera. Ses donc après quelques minutes de silences que le jeune homme lâche t-elle une bombe pour pouvoir la provoquer encore plus « Tu as tout à fait raison Lily, je ne sais même pas pourquoi j'ose m'intéresser à ton avis » comment froisser la jeune femme en quelques mots ? Elle fronce les sourcils et le sourire du jeune homme s'agrandit un peu plus à ses mots et à la réaction de la blonde. Se levant elle ne le suit plus du regard, elle regarde ses mains sur la table. Elle réfléchit à son tour, que lui répondre. Rien bien sûr. Elle va attendre bien sagement qu'il lui réponde à son cap ou pas cap. Faisant le tour du meuble, il se rend à sa chambre. Pendant se moment la blonde attrape son téléphone portable rangé dans la poche arrière de son pantalon, habituellement quand elle est en présence de Seth elle ne l'utilise pas. voulant coupé les ponts avec ses problèmes qu'est causé par sa famille. Comme elle s'y attendait sa mère lui as envoyé une dizaines de messages : " rentres-tu bientôt ?" " Où as-tu passés ta nuit encore ?!" " Si j'apprend que ma fille fait ça traîné je te tue Lily !" Elle dut relire une dizaine de fois le dernier message. Faire sa traînée ?! C'est se que sa mère pense réellement d'elle à l'heure d'aujourd'hui ? De suite un sentiment d'énervement la prend au ventre... Elle veut jeter un plomb et sent même ses larmes chaudes et salés qui commence à humidifer ses yeux si pétillant de joie d'habitude mais là non. Oui, ça lui fait terriblement mal de lire se genre de mot, aux yeux de ses parents Lily a toujours été considéré comme une erreur. Seul son frère comptait, ils n'avaient pas été là lors de ses problèmes avec son ex... Lui avait été là... Et en avait perdue la vie. Un haut de coeur la prend sur le moment et prend son visage entre ses mains s'appuyant sur la table, elle doit se ressaisir, elle n'est pas chez elle et e peut pas pleuré dans cet appartement alors que... Seth est dans le coin, il ne pourrait pas comprendre son problème du moins ses problèmes si on prend sa leucémie en compte. Tout son corps est prit de tremblement mais se fut la voix de Seth qui la fit violemment sursauter. « Je connais déjà ton prénom, ton age, et que tu aimes bien la vodka, que t'aime jouer, boire des coups, que t'a une famille riche, que tu vois manifestement peu vu le nombre de fois ou tu viens squatter chez moi... Par contre, je ne sais pas si tu travaille, si t'a des frères et des soeurs, ou ils habitent, tes aspirations, et tout un tas de choses. Tu remarquera que depuis le temps je n'ai pas été curieux. Et puis qu'est ce que j'en aurai à faire en plus ? La seule chose que je veux savoir, c'est quand tu déclarera forfait pour le jeu » Rien qu'au son de sa voix la jeune femme se redresse en envoyant violemment ses cheveux blond en arrière pour ne pas lui gâcher la vue. Restant toujours assise sur la cahise elle se tourne passant ses jambes de chaque côté du meuble et appuie sa tête sur le dos du siège, elle le regarde avec un sourire aux lèvres en espèrant de tout se qu'elle peut qu'il n'est pas capté sa tristesse. Elle doit se reprendre face à lui, lui montrer ses faiblesses pourrait lui faire perdre le jeux à n'importe quel moment ! Alors il reprend de sa voix sans qu'elle ne vienne l'interrompre. « Cap ou pas cap de me dire ce que tu ressent pour moi ?Parce que si tu ne veux pas me dire quelles conneries tu as voulu taire, c'est surement parce que t'a pas l'intention de stopper nos contacts ? Au moins ça me rassure que si je n'étais rien pour toi, tu t'en foutrais pas mal de ce que je pense. Mais j'te pose pas cette question, comme tu dis ça te concerne toi.Moi aussi j'ai des secrets, mais tous les secrets sont faits pour être partagés » Lorsqu'il évoque le sujet des secrets son coeur se serre de nouveau. Il n'ose même pas imaginer le nombre de secret que la demoiselle détient. D'abord sa leucémie. Il ne pourrait pas comprendre le fait qu'elle soit malade, il ne pourrait pas non plus comprendre son envie de rester normale face aux autres car elle sait très bien que si des personnes venaient à être au courant plus personne ne la prendrait pour une personne normales, non on la prendrait tout simplement en pitié et elle ne veut surtout pas ! Après il y a son frère. La mort du seul qui pouvait la comprendre, celui qu'est mort pour la protégé elle ! La disparition d'une personne à laquelle elle tenait le plus au monde. Oui, il était le seul à lui importait, maintenant qu'il était partit alors elle se fichait de qui que se soit. Même de Seth, non il ne pourrait rien comprendre. Elle n'avait pas fait attention, mais le regard de la blonde était devenue fuyant pendant qu'elle était plongée dans des pensés toutes diverses sur ses problèmes. Lily lança donc un regard au jeune homme et sans bouger d'un pouce elle appuie son visage sur ses mains. Un nouveau sourire prend place sur ses lèvres et de sa voix presque sensuelle et provocatrice elle lui répondit alors d'un monologue d'explication sur ses sentiments. " Se que je ressens vis-a-vis de toi peut être bien confus Seth. Tu ne comprendrais pas toi même mais Cap. Tu es a la fois cette personne avec qui j'aime être parce que tu n'es pas un simple gars qui se laisse séduire et qui s'enfuit après, ou si tu l'es peut être. Mais pas avec moi en tout cas. J'aime être avec toi parce que tu m'écoutes et tu ne te laisses pas faire. Je t'apprécie aussi parce que tu es aussi joueur que moi, tu acceptes n'importe quel défis même les plus fous qu'il soit, si je te demandes de sauter dans l'eau gelé tu accepterais. Mais tu m'agaces aussi. Parce que tu es un très bon joueur et que tu ne seras pas facile a faire tomber, tu m'agaces parce que tu peux obtenir se que tu veux et que tu cherchera a tout obtenir avec moi. Mais je te souhaites déjà bonne chance. Je squattes tous le temps chez toi parce que j'aime beaucoup ta compagnie plaisante. Je pourrais te raconter ma vie, mais tu ne me verrais plus de la même manière. Alors je ne le fais pas. Je ne te dis rien, je préfères rester muette et que tu continues à me voir comme cette fille arrogante. " Au moins maintenant il savait des choses. Il savait se qu'elle ressentait, c'était à la fois une maitié, mais a la fois une relation d'adversaire. Est-ce que ça lui faisait mal de se dire que tout serait finis d'un moment à un autre ? oui très certainement. Ils sont proches mais pas de trop non plus, assez pour elle. Alors qu'elle s'apprêtes à lancer un nouveau défis à tranchant comme toujours se fut son téléphone qui la sortit de sa rêverie. Prenant le portable entre ses mains, elle regarde avec rapidité son nouveau message, ça lui fit froid dans le dos "Tu penses que ton frère serait heureux de voir se que tu deviens ?" Se fut un message de trop. Le coeur serrer, la gorge sec et les lèvres recourbés d'un air mauvais et à la fois tristesse, ses yeux s'embuèrent. Toujours pensais qu'elle est fasse a Seth, elle jette presque littéralement et violemment le téléphone sur la table pour ne plus y prêter attention et se concentre sur le jeune homme avec l'envie de jouer passé.

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Plus il en savait, mieux c'était. C'était toujours plus facile de contrôler les gens après ça. Les bases de la manipulation résidaient la-dessus, et n'importe quel esprit pouvaient aisément les comprendre, tant soit peu qu'il ait la motivation nécessaire et qu'il n'ait pas peur de faire mal à autrui. Quoique parfois les frontières étaient minces. Il fallait donc impérativement jouer avec un mental blindé sinon c'était perdu d'avance. Personne n'était à l'abri des autres, comme le disait Hobbes « l'homme est un loup pour l'homme ». Théories de la nature, manger ou être mangé, être proie ou être chasseur, d'aucun auraient trouvé l'expression trop excessive, mais pour Seth elle était complètement et fondamentalement vraie. Toujours faire attention à tout, ne jamais dévoiler ces intentions... tout cela encore ne suffisait pas quand des femmes comme Eden et Lily parvenaient à voir derrière et en jouer à leur tour. Quand celle ne lui portait préjudice, il trouvait ça presque amusant de jongler avec des sentiments et des gestes contradictoires. Surement ce qui différenciait les deux femmes, Lily, derrière son caractère incroyable jouait le même jeu avec des règles qu'ils avaient plus ou moins préalablement fixées. Eden avait joué à sa manière, de la même façon que lui mais sans poser de limites. Seth n'avait aucune envie de faire du mal à la petite blonde, mais ça, c'était une faiblesse qu'il gardait pour lui, uniquement pour lui. L'avantage avec le jeu c'était qu'il finirait. Fondamentalement il finirait et alors il se sentirait libre.

Seth avait à la fois envie et pas envie de penser à ce jour là. Viendrait quand il viendrait, mais il ne voulait que cela soit ni trop tôt ni trop tard. Comme s'il y avait un bon moment pour cela. Si elle ne se décidait pas à flancher, alors lui non plus. Temps qu'ils se contentaient de petites choses et de petits défis tout irait pour le mieux. Au vu de sa jeunesse, il avait escompté qu'elle arrête plus tôt, qu'elle se refuse de faire certaines choses qui même à ses yeux n'en valaient pas la peine, mais l'orgueil et la fierté dont tous deux faisaient preuve avait dépassé le cadre des petites envies de chacun. Il lui fallait penser à elle autant qu'il pensait à lui, et cela, ce n'était pas une mince affaire. Aussi, quand il lui avait posé son avant-dernière question avait-il occulté ses pensées à elle pour essayer de satisfaire sa curiosité. Il lui semblait qu'elle avait répondu, un peu. Implicitement surtout. Peu importe, cela suffisait. En lui demandant ce qu'elle ressentait pour lui, il avait essayé de mettre sur le compte de leurs sentiments respectifs même s'il savait que cela n'avait pas forcément beaucoup de rapport.

Elle le regardait toujours de ses yeux bleus grands ouverts, face à lui mais les jambes écartées contre la chaise. Il ne peut s'empêcher de baisser les yeux vers celles-ci, cette chair attirante qu'en temps normal il n'aurait pas hésité à toucher mais elle lui a bien fait comprendre qu'elle ne voulait pas de contacts, en tout cas pas autant que lui. Il se félicite de ne pas être près d'elle en cet instant. Elle semble hésiter un peu, ses yeux se froncent et il s'étonne qu'elle ne se mordille pas la lèvre comme elle à la manie de le faire. Elle prends son temps pour lui répondre et il le lui laisse parce que leur relation est trop complexe pour se résumer à quelques mots, même lui le sait. Il s'y prend à y réfléchir le nez dans le café sans cesser de la regarder par dessus la tasse mais les réponses sont toujours à peu près les mêmes : il n'en sait pas beaucoup plus. Se questionner sur ses propres sentiments n'était jamais quelque chose à faire en plein jeu. En tout cas, il était sur que peut importe ce qu'il ressentait pour elle, il irait jusqu'au bout de celui-ci. Puis, quand elle semble avoir trouvé les mots justes, il repose la tasse pour l'écouter.

Au fur et à mesure qu'elle lui parle, qu'elle lui raconte avec, il lui semble, beaucoup de sincérité, ce qu'il en est, il réduit petit à petit la distance jusqu'à atteindre la table près de laquelle elle est assise, puis se laisse tomber sur sa chaise qu'il avait précédemment laissée vide. C'est étrange de se voir ainsi décrit comme cela même si certains points évidemment étaient vrai. Il se penche lentement vers elle avec précaution, allant même jusqu'à ce coucher à moitié dessus, comme s'il était passionné par ce qu'elle lui disait. C'était vrai en un sens. Il lui sourit paisiblement, parce que mine de rien, cela lui fait vraiment plaisir de savoir ce qu'elle ressent, et plus précisément qu'elle ressent ça. Il n'aurait pas été capable de dire mieux. Elle finit en lui rappelant encore une fois qu'elle n'a pas envie de tout lui dire, mais cette fois elle ajoute pourquoi. Elle ne veut pas qu'il la voie différemment. Ça le touche un peu, mais il ne lui montrera jamais, parce qu'il n'en a pas le droit. Parfois il aimerait lui dire quelque chose, quelque chose qu'il ne dira jamais à aucune autre, des choses secrètes, des paroles tendres, mais il se retient à chaque fois. D'une part parce qu'il sait qu'elle n'aimerait pas les entendre, d'autre part, parce que lui n'aurait pas envie d'y faire face. Au moins maintenant, il sait.

Il voit qu'elle s'apprête à lui dire un nouveau truc. Peut être ajouter quelque chose qu'elle a oublié de dire, peut être le soumettre à un autre défi. Il attend avec délectation ce qui suit, peut importe ce que c'est. A ce moment là, son téléphone sonne et elle le sort. Il se redresse brusquement pour reposer contre le dossier, ses yeux de chasseur fixés sur ses mains blanches qui tiennent le mobile. Il les voit trembler un peu, puis le lancer sur la table. Le téléphone glisse jusqu'à lui, allumé, mais il ne prend pas le temps d'y jeter un œil. Instinctivement, il a levé le regard sur ses yeux à elle. Parce qu'un regard dit tout, parfois bien plus que des mots, elle lui apprend que le message qu'elle a reçu l'a perturbée, l'a choquée même.

Sur le coup, il ne sait pas quoi dire, il pense qu'elle va enchainer mais non. Il tourne la tête successivement vers le mobile et vers elle, mais les deux sont silencieux. Alors ils retombent tous les trois dans un silence morose, angoissé, jusqu'à ce qu'il décide de le rompre. « Lily ? … Ca va ? » appelle t-il faiblement sans grand espoir qu'elle lui réponde. Alors il se relève, contourne une nouvelle fois la table pour s'approcher d'elle, suffisamment loin cependant pour ne pas qu'elle pense qu'il empiète sur son territoire. « Je pensais pas que tu pensais ça de moi mais... c'est agréable à entendre. C'est vrai, avec toi je ne fuis pas, j'ai arrêté de penser que je devais le faire juste parce que je pensais t'avoir conquise. Avec une autre je serai surement passé à l'acte tout de suite, mais je veux pas le faire avec toi non plus. Tu me fais rire, et tu me fais même stresser aussi, parce que tu es une si bonne joueuse que je ne sais jamais si ce que tu penses est la vérité, si tu joue de tes talents de séductrice quand tu me vois. Je stresse parce que pour la première fois de ma vie, j'ai vraiment peur de perdre un jeu. J'aime que tu viennes chez moi, même si tu n'y est pas obligée, parce que je sens que oui, tu t'y plais, et même si on couche pas ensemble tous les deux, qu'on ne s'embrasse pas et qu'on ne se prends pas dans les bras. Ça je pourrais le faire avec n'importe quelle fille, parce que au final, beaucoup de filles attendent de moi que je le fasse après les avoir entrainé ici. Le truc c'est qu'elles n'ont jamais dix-huit ans. Alors oui ta jeunesse me fait peur, me fait me questionner sur moi même et sur toi, mais elle m'inspire aussi. Tu es une grande joueuse, et c'est peut être ça qui fait la différence pourquoi il m'arrive de l'oublier, pourquoi il m'arrive de te voir comme une... une égale ». Ce sont des mots qu'on dit dans ces circonstances particulières ça. Pas ici, pas comme ça. Au creux d'une épaule, entre des draps, les mains liées l'une à l'autre. Non, lui s'est contenté de rester debout, protégé par la distance et la frontière entre eux. Il laisse passer le silence, le temps qu'elle assimile ce qu'il vient de lui dire. Et comme ton téléphone à lui est dans la chambre, il peut continuer à lui parler. « Je sais que ce n'est pas à moi de te défier mais... me donnerai tu ton téléphone si je te demandais de le faire ? » la questionne t-il finalement en croisant les bras contre sa poitrine, l'air songeur.

Elle n'aimait pas montrer ses souffrances, ses failles ouvertes, ses douleurs ou tout simplement ses problèmes mais là c'était une véritable horreur. Se message l'avait totalement déstabilisé, tout son être entier l'avait perturbé par un seul message. Sa mère avait osé la traité de pute, sa mère n'avait jamais été vraiment proche de la blonde certes mais elle ne s'était jamais montré aussi froide et ignoble avec sa propre fille et même si elle ne le disait pas clairement devant Lily, elle le ressentait : c'était sa faute si son grand frère été mort. Oui c'était sa faute, si elle avait été beaucoup moins idiote et beaucoup plus prudente surtout alors elle ne serait pas tombé sur un enfoiré qui la frappé et fait souffrir, elle n'aurait donc pas envoyé son grand frère pour l'aider. Il n'aurait pas été se battre, il n'aurait pas prit sa moto, il ne se serait pas fait renversé par une voiture et alors.... Il ne serait pas mort. En ayant toutes ses pensés plus que négative, ses yeux devinrent encore plus humide, ayant horriblement peur de pleurer devant cet homme elle se retient Mais seul son portable, et se message compte pour le momet dans son monde. Tout son être est secoué par des spasmes. Les yeux rivés sur le meuble froid, tout semble s'être arrpeté autour d'elle. Plus rien ne tourne autour d'elle, elle ne sait pas franchement se qu'il pense de son état, elle ne sait pas non plus se qu'il peut penser de son comportement si violent soudainement avec son portable alors qu'habituellement elle est si soigneuse avec ses affaires. Oui Lily a toujours été une personne très soigneuse avec ses affaires encore plus avec son téléphone qu'est si précieux à ses yeux. Il renferme toute sa vie et c'est plus noir secret. Il vibre de nouveau et la voix du jeune homme lui fait soudainement relevé la tête alors qu'il est maintenant debout prêt d'elle. Il la regarde, elle le regarde de haut en bas. Prenant son inspiration il débite a son tour un long récit plein de confiance et d'émotion. « Je pensais pas que tu pensais ça de moi mais... c'est agréable à entendre. C'est vrai, avec toi je ne fuis pas, j'ai arrêté de penser que je devais le faire juste parce que je pensais t'avoir conquise. Avec une autre je serai surement passé à l'acte tout de suite, mais je veux pas le faire avec toi non plus. Tu me fais rire, et tu me fais même stresser aussi, parce que tu es une si bonne joueuse que je ne sais jamais si ce que tu penses est la vérité, si tu joue de tes talents de séductrice quand tu me vois. Je stresse parce que pour la première fois de ma vie, j'ai vraiment peur de perdre un jeu. J'aime que tu viennes chez moi, même si tu n'y est pas obligée, parce que je sens que oui, tu t'y plais, et même si on couche pas ensemble tous les deux, qu'on ne s'embrasse pas et qu'on ne se prends pas dans les bras. Ça je pourrais le faire avec n'importe quelle fille, parce que au final, beaucoup de filles attendent de moi que je le fasse après les avoir entraîné ici. Le truc c'est qu'elles n'ont jamais dix-huit ans. Alors oui ta jeunesse me fait peur, me fait me questionner sur moi même et sur toi, mais elle m'inspire aussi. Tu es une grande joueuse, et c'est peut être ça qui fait la différence pourquoi il m'arrive de l'oublier, pourquoi il m'arrive de te voir comme une... une égale » Elle a des grands yeux surpris. Oui c'est plus tôt impressionnant se qu'il vient de lui dire. Elle se remémore encore et encore ses mots. Non certes elle n'est pas amoureuse de lui, certes lui n'a aucun sentiment a proprement parler pour elle et pourtant elle peut sentir son coeur vibrer et frapper bien plus qu'en tant normale. Un nouveau sourire naît sur ses lèvres, il lui lance une question, se n'est pas un vrais défis car le CAP PAS CAP n'est pas transmis dans sa phrase. Mais elle le prends comme telle. Est-elle prête à lui montrer son téléphone, se levant de son siège. Elle ne sait pas quoi faire du tout. Si jamais il voit ses messages il pourrait lui poser des nombreuses questions, mais serait-elle capable de pouvoir répondre à ses questions qui lui feront très certainement mal, très mal. Des questions pour lui briser le coeur. Mais elle accepte. Faisant le tour du meuble reprenant le mobile entre ses mains maintenant tremblante, dans des circonstances comme telle la jeune fille perd toute arrogance et assurance qui habituellement ne perd pas un instant. Mais là elle n'est presque plus capable de se battre. Une fois son téléphone entre ses mains, elle s'avance. Se retrouvant à quelques mètres du jeune homme elle lui tend n'osant pas supporter son regard et elle garde donc les yeux sur le sol. Elle sait qu'elle aura droit à toute une série de question, mais elle ne sera pas obliger d'y répondre bien sûr. Une fois que le mobile quitte sa paume de main ses eux viennent de nouveau rencontrer ceux du jeune homme et d'une voix presque faible elle demande. " Tu peux lire. Tu peux me poser des questions, mais je t'interdis de me juger."

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Pourquoi avoir fait une déclaration ? Lily ne lui avait pas demandé, et il avait senti qu'il s'était montré trop intime, qu'il avait dit trop de choses que ni l'un ni l'autre n'étaient près a entendre. Il avait été assez près d'elle pour voir sa poitrine se soulever et un certain soupir s'élever de ses lèvres roses. Elle n'a pas souri pourtant, seuls ses yeux se sont agrandis encore plus qu'ils ne pouvaient l'être, et il y a vu l'incertitude, peut être l'incompréhension. Ce n'était pas le genre de Seth de dire ça, vraiment pas, mais cela aurait peut être des conséquences importantes sur la suite des évènements. Alors il lui demande si elle est prête à lui donner son téléphone. C'est juste une question, il ne veut pas nécessairement qu'elle le fasse, il n'est pas curieux à ce point là. Il veut voir si elle se sent capable de lui donner le mobile, cet objet si personnel et qui pouvait devenir une arme redoutable entre des mains malveillantes. Si elle le lui donnait, il le prendrait, peut-être y jetterai un oeil, peut être pas. Si elle voulait qu'il le fasse ma foi, il n'hésiterai pas tant que ça.

Avec surprise feinte alors, il l'observe se lever et prendre le téléphone au creux de ses mains. Elle s'approche de lui comme si elle tenait un animal blessé et qu'elle voulait qu'il le soigne et lui donne, presque le mets de force dans ses mains. Il se retrouve avec la possibilité de faire de multiples choses. Il pourrait évidemment lui rendre sans rien faire, peut être s'attend t-elle à ça ; il pourrait bien le tourner et le retourner, attendre qu'un autre message s'affiche pour pouvoir étancher sa curiosité. « Tu peux lire. Tu peux me poser des questions, mais je t'interdis de me juger. »  l'informe t-elle. Sait-elle qu'il pourrait être dangereux ? Faire n'importe quoi avec ? Il ne peux pas lui promette de ne rien dire. Seth n'a jamais détenu le téléphone d'une femme, il se foutrait de quoi il pourrait trouver dedans, mais là, c'est différent. C'est celui de Lily, de l'adversaire, qui continent surement des informations compromettantes; de quoi lui faire prendre une avance considérable dans la partie. Pourtant, elle le lui a donné de son plein gré. Il sait bien qu'il trouvera des choses qu'il n'a pas envie d'y voir et il se demande si elle n'a pas fait une erreur. Manifestement, il aurait la possibilité de la juger après. Pourquoi la jugerai t-il ? Ils n'étaient pas amis, pas amants, pas amoureux, pas ex, pas de la même famille, ils n'étaient pas grand chose pour l'un et pour l'autre. Cette preuve de confiance qu'elle lui donne vaut aux yeux de Seth bien plus que la sublime déclaration qu'elle lui a faite quelques minutes auparavant.

Il respire lentement et calmement. Elle s'est de nouveau éloignée de lui et il la contemple encore un moment avant de baisser les yeux vers le téléphone. Il trouve le bouton pour l'allumer, et l'écran d'accueil s'affiche sur le dernier message qu'elle à consulté. Il le lit, plusieurs fois, essaye d'en comprendre le sens. Elle a donc un frère. Un frère qui manifestement n'est pas là, très loin peut être, à l'autre bout du monde si cela se trouvait, ou bien encore, tout simplement mort. Il lève la tête vers la jeune fille mais il ne lui pose aucune question. Il retourne au téléphone, et doucement laisse défiler la liste des sms. Des mots lui sautent aux yeux instinctivement, pas que des mots. Des mots durs, forts, choquants. Des mots qu'une mère n'aurait jamais le droit de dire à sa fille, des reproches non contenus qu'il comprend à peine, des allégations qu'il trouve pathétique, mais il doit attendre d'avoir remonté jusqu'au dernier message reçu. Il lit tous ceux qui proviennent des parents de la demoiselle mais le cœur n'y est pas. Il continue encore plus loin mais derrière, il n'y a plus rien d'intéressant. Des mots de copines, de quelques hommes parfois, les siens aussi avec des défis lancés à distance et des invitations à des soirées, des mots étranges de médecins qu'il lit en diagonale et dont il ne relève que l'affirmation « malade »,  mais il sait que ce qu'elle voulait lui montrer, ou pas, se résume aux quelques messages secs de sa mère qui remontent à moins d'une heure.

Amer, le coeur en friche, il quitte sans regrets l'écran des yeux. Regarde le plafond, les yeux froncés, mais évite de la regarder elle. Il avait tort de croire qu'il pouvait la faire plier à l'aide de défis sans intérêts. Ce n'est pas sa qui constitue sa faiblesse, c'est tout simplement sa famille. Sa famille et elle même, ses remords, les défauts qu'elle voit chez elle, tout un passé peut être beaucoup trop lourd pour une jeune fille, trop difficile à avouer. Il comprend qu'il s'est fourvoyé sur elle, qu'il la prenait pour quelqu'un qu'elle n'était pas, une indicible joueuse qui jouait par appât du gain mais qui en réalité était surtout une fille un peu fragile, avec des secrets plus forts que les siens. Il bouge finalement et la rejoint en soupirant. Il remet le téléphone entre ses doigts blancs et referme les mains de la jeune fille dessus. C'est vrai qu'il aimerait lui dire quelque chose, lui poser des questions, la juger même si elle lui as interdit de le faire. Pour l'instant il ne peut pas. Il doit digérer les informations. Il la laisse pour aller ouvrir un placard de la cuisine. Ce n'est plus un café qu'il lui faut maintenant mais bien un alcool fort. La première chose qu'il trouve c'est une bouteille de whisky. Pas une boisson pour elle mais elle ne fera pas la différence et puis il n'a pas envie de passer trop de temps à chercher autre chose. Il sort un premier verre, qu'il remplit puis qu'il boit entièrement. L'alcool brule la gorge mais le requinque et l'incite enfin à parler. Il sort un deuxième verre qu'il lui propose et, dès qu'il se trouve enfin proche d'elle, il peut ouvrir la bouche. « T'a pas l'air d'avoir une famille très cool » dit-il après s'être raclé la gorge, mais le cœur n'est pas à la plaisanterie. Soudainement il se demande ce que diraient les parents de Lily s'ils apprenaient qu'elle passait une partie de ses nuits en sa compagnie ? Lui un homme de 27 ans, au boulot stable mais qui ne pouvait cacher son passé sulfureux avec les femmes. La réponse lui semble toute trouvée. Ils ne se gêneraient pas pour la traiter une nouvelle fois de pute. Cette pensée l'horrifie et lui fait prendre une nouvelle fois conscience que leur différence d'age est trop grande, que leur relation ne devrait pas exister. Non Lily n'est pas une pute, elle est une fille qui ne s'est pas trouvée et qui est manifestement malade, qui cherche alors à dépasser toutes les limites. Il n'est qu'une façon pour elle de se prouver qu'elle est capable de grandes choses. Pas étonnant qu'elle l'ait décrit comme cela. Et lui qui lui disait ses mots trop tendres, ses informations si peu dignes d'elle. « Qu'est ce qu'il s'est passé, avec ton frère ? » lui demande t-il encore alors qu'un étau l'enserre si fortement qu'il s'oblige à se détourner d'elle pour ne pas voir son visage et encore moins ses yeux quand elle lui répondra. « Et explique moi... ». Il n'arrive pas à achever. Il a honte de lui même. De la pression qu'il lui inflige et de la vie qu'il lui fait mener. Elle a dix-huit ans bordel ! Elle était tellement jeune et lui si... vieux. Il savait pourquoi elle restait là maintenant. Elle devait se sentir vivante avec lui, loin des reproches fuselés de sa famille, seuls individus pourtant sur qui elle aurait du compter. Mais ce n'était pas bien. Simplement pas bien. « Et explique moi pourquoi il y a marqué ''malade'' sur les trois-quarts des sms que tu as envoyé et que tu as reçu. C'est quoi, malade rhume, malade problème dans ta tête ou malade 'je vais mourir dans deux mois ?' » achève t-il en se retournant vers elle. C'est à ce moment là qu'il a envie de la prendre contre lui. Quand elle lui semble encore plus vulnérable que d'habitude. Mais là, dans les circonstances actuelles, elle le repousserait c'est sur. Alors il n'essaye même pas, d'autant que cela ne ferait que conforter ce à quoi il pense déjà : qu'il veut qu'elle soit près de lui alors qu'elle ne devrait pas.

Lily ne semblait plus consciente du danger qu'étais entrain de la guetter, donnait son propre téléphone à cet homme qui semble être le plus grand adversaire qu'elle n'est eut mais aussi cet homme qui semble lui redonné par moment le sourire et l'éloigné doucement mais sûrement de la réalité, lui faire oublier une once de ses problèmes, le faire penser a d'autres histoires que sa maladie ou sa famille suffocante. Il l'éloigne aussi de la mort qui l'attend un peu plus loin dans l'avenir car oui, qu'elle veuille se l'avouer un non, elle était mourante. Seth ne l'avait jamais vus sous ses mauvais jour, il ne l'avait jamais vus sous ses signes de faiblesses. Parfois elle est prise de malaise, parfois elle n'arrive plus à respirer. Cette leucémie la ronge petit à petit et Seth est maintenant là. Il lui apporte un soutient. Il ne sait pas tout ça. Alors venir lui confier son portable est véritablement dangereux, il sera au courant. Il va savoir sa situation familiale, oui il va comprendre que son frère n'est plus avec elle, n'est plus de se monde. Mais il va aussi comprendre que sa mère lui mène une vie insupportable, que son père n'est jamais là mais qu'il n'en reste pas moins oppressant. Il va aussi comprendre que sa vie n'est faite d'embûche inimaginable pour une jeune fille a peine âgé de 18 ans. Une jeune femme petite qui lui reste un avenir à construire, mais pourra-t-elle vraiment le construire un jour avec la mort qui la guette ? Elle sait pertinemment qu'elle ne verra peut être jamais ses enfants ou ses petits enfants. Du jour au lendemain toute sa vie peut se stoppé. Elle aussi pourrait disparaître sans laisser de trace. Elle y a déjà pensé. Elle y a pensé mettre fin à ses jours, mais une chose l'en empêche, elle ne sait pas vraiment quoi. C'est aussi pour cette raison que la demoiselle se laisser aller a des occupations parfois dangereuse, traînant dans le monde de la drogue, de l'alcool et de la fête rien ne lui faire peur. Elle sait que le pire est a venir. Son visage est baissé sur ses pieds, n'osant plus regarde Seth qui maintenant peut lire ses conversations, habituellement elle n'aurait jamais donné son portable à quelqu'un alors que le jeune homme se montre chanceux d'avoir une confiance trop aveugle par la demoiselle. Sans doute trop naïve vis-a-vis de se dernier, elle ne sait elle même pas pourquoi elle ose confié son bien le plus précieux, mais maintenant elle ne peut plus faire marche arrière. La seule chose dont elle est encore capable de se demander est : que va-t-il penser d'elle après ça ? Va t-il la voir comme une pauvre gamine sans chance dans la vie ? Va t-il se montrer plus doux et la prendre en pitié ? Va -t-il chercher à savoir ses secrets ou la laissera-t-il tranquille ? Elle ne veut pas le voir changer, elle aimerait qu'il reste cet homme parfois froid et dure n'hésitant pas à la remettre a sa place, celui qui aime lancer des défis sans aller dans le salace ou l'excitation même si la tentation peut être parfois dure. L'idée à déjà dus traverser l'esprit du jeune homme, il reste humain il a des envies et au plus grand étonnement, il n'a jamais rien tenté avec cette petite blonde. En a t-elle envie ? l'aurait-elle repoussé s'il avait tenté quelques choses de ses nombreux soir en sa compagnie, elle ne pense pas, comme dit, elle le trouve plus tôt séduisant mais il y a toujours se creux de l'âge, ils ont presque dix ans d'écart. Elle s'en fiche mais lui non et ça se voit, dès le premier soir elle a put le percer au travers de son regard. Il est plus doux et fait attention à ses gestes lorsqu'il lui parles ou lance des défis, il fait attention, une touche d'attention qui n'a jamais échappé à la jeune femme. Alors que Lily est totalement perdue dans ses pensés entendre les bruits de pas sur le sol la fit sursauter, il avait finit sa découverte au travers du portable. Venant lui rendre, il ne dit pas un mot. Il semble surprise, choqué, abasourdis. Elle attend de voir sa réaction, d'entendre sa voix. Elle range le portable dans sa poche sans prendre le temps de regarder une fois de plus son mobile et lance un regard au jeune homme. Il prend un verre, il a besoin d'alcool pour remonter le choc. De suite la blonde se braque, voila. Les dès été enfin mis sur le tapis, se versant un premier verre le silence règne. Il sort un second verre pour elle et enfin sa voix résonne dans l'appartement comme le sonne d'un glas aux oreilles de la jeune femme. « Qu'est ce qu'il s'est passé, avec ton frère ? Et explique moi...» Demande t-il simplement. Sa voix est serré et il ne la regarde pas. Le visage de la jeune fille se crispe et elle essaye de se contrôler, mais les émotions commence à être forte et les larmes perles au bout de ses yeux, elle donne un coup pour balayer ses larmes menaçantes. Comment pouvoir lui expliquer la chose ? Elle n'a aucune idée de comment aborder le sujet... Elle risque de fondre en larme comme à chaque fois, mais elle se sent presque obligé de répondre. Relevant ses yeux vers lui, elle prend place sur une chaise sachant que ses jambes ne tiendrait pas le coup. A la recherche de ses mots Seth continue l'interrogatoire pressant. « Et explique moi pourquoi il y a marqué ''malade'' sur les trois-quarts des sms que tu as envoyé et que tu as reçu. C'est quoi, malade rhume, malade problème dans ta tête ou malade 'je vais mourir dans deux mois ?' » Se fut se coup de trop, les larmes coulaient maintenant sur les joues de Lily. Elle tremblait telle une feuille et ses mains vinrent formé des points sur ses genoux, elle ne le regardait pas mais elle sentait son regard sur elle. Nous n'étions plus dans le jeu et le retour à la réalité fait toujours terriblement mal. Quand il lui dis : je vais mourir dans deux mois, la fit avoir un haut de coeur. Comment pouvait-il supposer une chose pareil avec un tons aussi... Ironique ? Il ne le disait peut être pas aussi méchamment qu'elle l'entend mais son coeur en entend toute autre chose. Relevant son visage essuyant ses larmes brûlante et oppressante sur son visage, elle le regarde enfin. Défiant presque ses yeux qui ne sont plus qu'animé par une tristesse incontrôlable sa voix est tremblante résonne dans la pièce froide maintenant. " Seth... Mon frère... Est mort. Il est mort l'année dernière par ma faute. J'avais des problèmes avec un de mes exs qui me frappait. Il est alors partit pour s'expliquer sauf qu'il n'est jamais rentré... Il s'est fait percuté par une voiture. Et il est mort. Parce que j'ai étais l'idiote de l'histoire. Parce que je n'ai pas sus me défendre toute seule." Elle avait dit ça si froidement, que pour un avis externe, on pourrait presque croir qu'elle n'est pas touché par ses propres paroles. Mais là elle n'est pas froide, sa voix est brisé. De tristesse et de douleur par ses souvenirs douloureux. " J'ai perdu la seule personne pour qui j'avais de l'importance, maintenant je suis la responsable de sa mort. Il est mort en laissant sa petite soeur seule, en abandonnant ses responsabilités. Aux yeux de mes parents je suis l'erreur qui a causé la perte de l'élement important de la famille. Il s'appelait Josh si tu veux tout savoir. " Son ventre se tord de douleur sur la suite de ses paroles. Elle tremble de nouveau, ses mains viennent de nouveau essuyé ses larmes. Elle avait lancé le jeux, peut être bien qu'il se terminerait aussi par sa faute avec des révélations écrasantes. " S'il y a marqué malade dans la plus part des messages Seth c'est parce que je suis vraiment malade. Je n'ai pas simplement un rhume, de la fièvre, ou un mal de tête. Non je suis mourrante. Je ne mourrais pas dans un ou deux mois comme tu peux le dire. Non, mais je mourrais sans doute d'ici deux ans ou peut être trois. Avec un peu de chance se sera cinq ans ou dix ans mais on est sûr de rien. Je peux aussi mourir demain. Je suis atteinte d'une leucémie depuis que j'ai 16 ans. Donc non je suis pas folle. Je ne suis pas une simple malade. Non. Je suis mourante et faible. Je ne suis pas cette fille que tu crois, je suis pas simplement une fêtarde qui pense juste à s'amuser. Je suis cette gamine de dix huit ans qui verra sa vie se stopper un jour ou l'autre. Mais bon c'est la vie. Je peux rien faire pour changer ça. On meurt tous un jour. Certains plus tôt que d'autres."

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Comment pouvait-on rester zen après une telle découverte ? Cela lui semblait impossible de faire comme si de rien n'était et continuer à vivre cette relation au jour le jour ? Seth n'avait jamais eu aucun problème avec sa famille, il fallait dire qu'il était suffisamment conciliant pour savoir éviter les disputes inutiles, et surement que son statut de fils unique lui avait attribué une place qu'il avait occupé avec le plus grand des plaisirs. Aussi il ne comprenait pas bien cette espèce de haine que la mère de Lily ressentait à l'égard de sa fille. D'accord, il avait déjà vu des conflits de famille, et pas toujours bien se finir mais c'était quand même dérangeant à ses yeux. Surtout que cela ne semblait pas être le seul problème. Elle lui avoua que son frère était mort et qu'elle pensait que c'était de sa faute. Il voulut l'arrêter à ce moment là mais elle continua, insistant sur son sentiment de culpabilité. Qui le lui avait mis en tête ? Quand même pas elle toute seule ? Comment pouvait-elle penser qu'elle avait été l'instrument de la disparition de son frère ? Il ne lui permettrait pas d'y penser. « Arrête, dis pas ça... » tenta t-il en esquivant un mouvement vers elle, son beau visage masqué par une grimace. Mais il arrêta brusquement son mouvement lorsqu'elle enchaina sans faire plus attention à lui, répondant à sa dernière question, surement la question la plus difficile qu'il aurait pu lui poser.

Alors comme ça c'était vrai, c'était sur, elle était malade. Atteinte d'une leucémie en plus. Il connaissait vaguement cette maladie mais l'avoir en face de soi était simplement déroutant. Encore plus quand c'était elle. Cette fille plus précisément. Dix huit ans et peu d'espoir de vivre plus longtemps. Un corps si pur mais atteint d'un si grand mal. Comment le sort pouvait-il s'acharner avec autant d'atrocité sur une si frêle personne ? Il n'arrivait pas à penser, à assimiler la chose. Le choc était vraiment trop dur, même pour lui qui se targuait de ne pas être atteint par le malheur des autres. Il se sentit atteint par un coup de froid, comme si tout à coup toutes les fenêtres de l'appartement s'étaient ouvertes en même temps en laissant entrer le vent de l'hiver. La main qui tenait son verre se mit à trembler, et il dut la stabiliser avec l'autre. Il ne s'arrêta pas de la regarder, son regard vibrant, passant à l'un à l'autre de ses yeux. Non définitivement elle ne lui mentait pas. Pourtant elle restait là. Elle avait joué avec lui pendant plus de deux semaines sans se plaindre, en acceptant tout de lui, tout sans exception alors qu'elle aurait du faire autre chose, passer son temps avec quelqu'un de son age quelqu'un qui lui aurait apporté réconfort et protection. Quelqu'un mais surement pas lui.

« Bordel, t'es vraiment malade... » annonça t-il, encore figé dans une attitude de perplexité. Malheureusement oui, il avait bien compris, il le voyait dans tous les traits de son visage. Il lui semblait même voir maintenant des choses qu'il n'avait encore jamais vue, la pâleur de ses traits, cette furieuse envie de vivre dans les pupilles, cette petitesse qui lui paraissait maintenant être due à la maladie. Et lui. Le contraste qu'il forme avec elle. Ce qu'il a fait ces derniers jours lui reviennent à l'esprit comme s'il regardait un film. Il y voit le tas d'erreurs qu'il a fait, les risques qu'il a pris et qu'il lui a fait prendre. Il n'avait pas du tout respecté les choses. Ça y était, il se sentait maintenant pleinement coupable ; coupable de tout, de trop de choses, de son état, de sa faiblesse derrière sa force de vaincre. Il comprend pourquoi elle s'est sentie responsable de la mort de son frère, lui aussi avait entrainé la sienne sans s'en rendre compte. « T'es malade, t'es malade, tu va mourir... » répète t-il plusieurs fois, de plus en plus horrifié. Il recule, il s'éloigne d'elle, pose avec force le verre sur la première surface qu'il trouve et se prend la tête entre les mains. Il a envie de hurler. « Et moi qui... et moi qui t'es fait boire ! Qui t'ai fourni de la drogue, qui t'es demandé de coucher avec moi, qui t'es fait d'exhiber devant des hommes... Mon dieu, qu'est-ce que j'ai fait ?! ».

La douleur lui monte aux yeux. Son cœur se remplit de haine, de rancune contre lui même, contre la stupidité dont il a fait preuve pendant tout ce temps. Il n'aurait jamais du faire tout cela, faire tout ce qu'il avait fait. Cela avait été une complète erreur, une folie dont il était le seul responsable. Il ne pouvait pas faire reposer la faute sur elle, elle était mourante. Elle ne méritait pas qu'il la critique, qu'il lui soumette des défis, elle ne méritait simplement d'être là avec lui. Sans réfléchir il reprend le verre et le lance contre le mur de la cuisine. Il éclate en mille morceaux qui volent sur le carrelage de la cuisine, mais cela ne soulage même pas Seth. « Est-ce que tu te rends compte au moins de ce que j'ai fait ? Comment j'ai surement accéléré ta mort alors que tu... Merde Lily, si j'ai fait des choses... J'ai fait n'importe quoi, je t'ai entrainé sur le mauvais chemin... Tu n'avais pas besoin de ça, t'avait pas besoin que je me conduise comme un égoïste... JE ME SUIS CONDUIT COMME UN CONNARD SANS PENSER A TOI ! J'ai fait n'importe quoi... » hurle t-il à travers la pièce, sans parvenir à la regarder. Il sait que s'il le ferait ce ne serait qu'un regard de peur et de colère entremêles. Pourtant ce n'est pas contre elle qu'il a de la rancœur, c'est envers lui, simplement envers lui. Aurait-elle du lui dire la vérité plus tôt ? Surement oui, même si les choses auraient été considérablement différentes, bien plus faciles à vivre. Mais il comprenait aussi pourquoi elle ne l'avait pas fait, car elle n'aurait pas voulu se sentir faible à lui, continuer à vivre encore le plus possible, que ce soit avec lui ou quelqu'un d'autre. Et non... il avait fallu que le jeu continue, peut importe le prix à payer.

Il tente de se calmer. Il s'oblige à se tourner, et il s'appuie contre le plan de travail de la cuisine, les yeux fixés sur les placards qui lui font face. Il regrette déjà son manque de contrôle. Il n'est pas comme ça. Pire encore, elle n'avait pas à le voir comme ça, potentiellement dangereux, elle n'avait pas à être en sa présence quand il ne pouvait pas se maitriser, ce qui lui arrivait quasiment jamais. Il suffisait parfois de pas grand chose... Il attends quelques minutes de reprendre une respiration régulière, un ton à peu près normal qui ne soit pas agressif. Il est presque tenté de laisser filer le silence, de ne jamais se retourner, de rester prostré contre un frigo. « Tu peux partir si tu veux... » commence t-il quand il sent que le moment est venu « Si tu veux qu'on arrête le jeu, pose moi n'importe quel défi, et je répondrais ''pas cap"" si tu veux... ». Il serre les poings. Il n'a pas envie que cela arrive comme ça que leur relation se termine sur des règlements de compte mais il ne croit pas qu'il ait vraiment le choix. « Tu ne mérite pas ce que je te fais vivre. Tu devrais trouver quelqu'un qui t'aime, quelqu'un qui soit un pilier pour toi, pas quelqu'un comme moi... On devrait peut être cesser de se voir..  ». Même ses paroles l'affligent. Bien sur qu'il a envie qu'elle reste, qu'elle soit là pour lui et lui pour elle, qu'ils vivent encore un bout de chemin, que le jeu continue jusqu'au bout sans s'arrêter aussi soudainement. Il regrette tellement qu'elle lui ait confié son téléphone alors qu'elle savait pertinemment ce qu'il allait y trouver. Il regrette qu'elle l'ait autorisé à poser des questions alors qu'il savait que la réponse ne le satisferait jamais. Encore une fois, il avait agi de la mauvaise façon, et rien ne lui permettrait de revenir en arrière. Le mal était fait. Il aurait du se contenter de sa déclaration et pas pousser plus loin. Il s'en mordait les doigts maintenant.

« Je suis désolé pour ton frère » déclare t-il encore, toujours tourné dans l'autre sens « C'était pas ta faute. Ça arrive. Personne ne devrait se sentir responsable de la mort de quelqu'un qu'il aime. Encore moins d'un membre de sa propre famille. La vie est déjà trop injuste avec toi pour que tu pense cela ». Et après, qu'est ce que sa maladie changerait maintenant ? Voudrait-elle arrêter tout, elle ? Ne valait-il pas mieux pour lui de la convaincre de mener une autre vie ? Il savait qu'il n'arriverait jamais à cela. Comme toujours, elle écarterait sa faiblesse pour laisser sa force pour prendre des décisions de grande. En fait, elle était même déjà surement plus grande que lui.

La peur, la souffrance, l'horrible douleur voila tout se que ressentait à se moment même la jeune femme. Elle avait peur de voir le regard de Seth, voir son air ahuris de surprise ou de pitié, elle souffre horriblement car son coeur es t totalement déchiré, non tout son corps est déchiré par une douleur non descriptible. Elle même ne pourrait pas poser de mot sur son ressentis. Elle tremble toujours alors que ses mains formé en poing sont disposés sur ses genoux. N'arrivant pas à se contrôler, c'est comme si tout son monde s'écroulait. Elle regrettait déjà amèrement d'voir donné son téléphone ! Pourtant la blonde savait très bien les conséquences de ses actes ainsi que de ses paroles. Mais maintenant l'homme, son adversaire qui est a la fois son pilier de réconfort et de vie, il pouvait lire a travers elle comme un manuscrit ouvert écrit en grand. N'osant plus relevé son regard humide dégoulinant de larmes le long de ses joues, elle avait beau passé ses mains sur le long de son visage, ou de ses joues elle n'arrive pas a retiré sa tristesse. Il semble avoir finis d’assimilé les paroles débité avec lenteur et souffrance de la jeune femme. Tout son corps été renfermé, toute son âme été totalement torturé, totalement détruit. Elle était détruite. Les barrières de son monde, venait de s'effondrer. Elle n'avait plus aucun moyens de défense, elle n'avait plus aucune force aucun moyens de se montrer forte devant cet homme qui devenait de plus en plus puissant a ses yeux. Oui, Seth été trop fort pour elle. Se fut sa voix qui vint lui faire relevé doucement les yeux, ainsi que le bruit assourdissant du verre qui vint frapper le meuble de la cuisine. « T'es malade, t'es malade, tu va mourir... » Sa mâchoire se crispe de nouveau. Et ses mains tremblent encore plus, il répétait mot pour mot se dont elle a horreur. Oui, elle va mourir. Oui elle devra tout abandonné. Oui elle devra laisser les personnes qu'elle aime le plus au monde mais au moins il n'y a aucun problème elle n'aime pratiquemment personne et personne ne l'aime non plus en retour. Oui, elle aimerait pouvoir dire que des personnes fortes et aimantes vont la soutenir lors de ses pires heures. Mais non il n'y a personne et n'aura jamais personnes. Ses parents ne seront pas là sans doute trop occupé avec leurs deux métiers puis ils seraient au moins heureux de perdre l'horrible personne qui a causé la perte du grand frère, de l'héritier. Ils ne peuvent être qu'heureux. Elle l'entend parler. Elle peut l'entendre crier puis il y a se bruit de verre qui se fracture sur le mur. Seth vient de balancer son verre contre le mur de la cuisine et vient donc se briser en milles morceaux laissant trâiner des morceaux de verre très important. Elle sursaute sous la colère qui vient de prendre le jeune homme. Elle se recule apeuré. Ne l'ayant jamais vus sous cet angle, un angle qu'elle n'aurait aimé ne pas connaître. « Est-ce que tu te rends compte au moins de ce que j'ai fait ? Comment j'ai surement accéléré ta mort alors que tu... Merde Lily, si j'ai fait des choses... J'ai fait n'importe quoi, je t'ai entrainé sur le mauvais chemin... Tu n'avais pas besoin de ça, t'avait pas besoin que je me conduise comme un égoïste... JE ME SUIS CONDUIT COMME UN CONNARD SANS PENSER A TOI ! J'ai fait n'importe quoi... » Non, il n'avait pas le droit de pesner ça. Il n'avait pas le droit de se prendre en cause, se n'était absolument pas sa faute. Elle était la fautive de se qu'il lui arrivait. La mort de son frère et sa maladie. Certes elle n'avait absolument pas arrangé les choses mais elle se fichait des conséquences : elles resteraient les mêmes dans n'importe quel conditions. Elle mourrait quoi qu'il arrive. Ne sachant pas comment vraiment réagir elle finit par se lever tremblante les jambes faibles, tout son corps lourd se balance en arrière. Elle connaît ses faiblesses, elle n'est pas loin d'une crise, elle doit se concentrer. Elle ne doit pas se montrer encore plus faible que maintenant, il sait. Il sait, se pense fautif mais il ne l'est absolument pas ! Mais soudain une vérité lui frappe au visage. Au vue de sa fureur, il allait la prendre en pitié. C'était absolument sûr ! Il n'allait plus la voire de la même manière. Prendre des pincettes, ou alors la foutre dehors et ne plus avoir contacte avec elle. Elle est prise par des nouveaux tremblements : il est peut être fou de le dire mais elle ne veut pas le perdre. Il ressemble le plus à se qui se rapproche d'un ami. Mais se n'est pas encore tout a fait ça. Ils sont proches, ils ont une certaine complicité peut être même une ambiguité. Même si aucune relation n'est envisageable avec le jeune homme. Un rictus de tristesse prend part de son visage et sa main vient rencontrer le mur prêt de son corps pour se soutenir et avalé les paroles du jeune homme qui fusent de nouveau. « Tu peux partir si tu veux...Tu ne mérite pas ce que je te fais vivre. Tu devrais trouver quelqu'un qui t'aime, quelqu'un qui soit un pilier pour toi, pas quelqu'un comme moi... On devrait peut être cesser de se voir..  » Voulait-il vraiment que ça s'arrête ? Voulait-il vraiment l'effacer une fois pour toute de sa vie ? Pour aujourd'hui se fut l'élement de trop qui vint achever la blonde. Elle se laissa tomber violemment sur ses genoux au sol, le visage recourbé en direction du sol. Elle regarde le sol avec des yeux ronds mais des larmes dégoulinantes le long de ses joues, ses cheveux couleur or lui cache sa tristesse. Cache ses larmes qui coulent en abondance. Oui elle le savait c'était comme une évidence plus rien ne serait pareille. Elle ne pouvait absolument imaginé sa vie sans lui... Non ils ne sont pas en couple, mais il est se pilier dont il parle. Elle ne l'écoute plus, le monde vient de se refermer. Si elle pouvait mourir maintenant, alors elle choisirait se moment immédiatement sans attendre et sans une once d'hésitation. Il n'avait pas le droit de la foutre dehors ainsi ! Il ne pouvait pas non plus lui demander de quitter sa vie d'abandonner les défis. Il la faisait vivre, la faisait vibrer, avec lui elle se sentait vivante. Non il était hors de question mais à ses yeux la jeune femme n'avait plus la force de se battre face à lui. Son corps est prit de soubrsaut, elle a envie de vomir, sa tête tourne. Elle doit se relever, n'ayant jamais été aussi faible devant lui elle se sent si pathétique, elle se sent tellement idiote. Oui, c'est une idiote en tout point ! Elle a eut l'idiotie de croire que rien ne changerait avec des tels révélations, mais toutes personnes normales aurait réagit de la même manière. Dans se cas présent elle n'avait qu'une seule envie : qu'il la prenne dans ses bras, la console, lui dire qu'elle ne mourra pas, qu'il empêcherait cela, qu'il la soutiendrait dans les moments dures, qu'il ne fallait pas penser au pire. Mais il ne ferait rien de tout ça et elle le savait très bien. Il allait rester là debout a la regarder avec peut être même un sourire de vaincqueur. Oui, Seth avait gagné le jeux qu'elle avait lancé sans pensé aux conséquences qu'un jour il aurait. Mais tout ça l'avait fait se sentir en vie pour quelques minutes de sa pauvre vie. Après de longue minute elle réussit à se relever, replaçant ses cheveux d'un coup de main en arrière, elle le regarde droit dans les yeux. Les siens sont embué de larmes qui continuent de couler sans arrêt. Elle jette l'éponge, ses faibles jambes traverse la pièce et attrape son portable d'une main. S'approchant timidement du jeune homme, ne la lâchant pas du regard c'est d'un murmure qu'elle lance. " Tu es se pilier qui me maintiens encore debout Seth. Si je ne t'ai rien dis c'est parce que j'avais peur de ta réaction et j'avais raisons. Je n'aurais pas pensés que tu réagisses si mal. Tout se que tu m'as fais faire: boire, m'exhiber, l'excés de drogue et tous les autres défis ont peut être accéléré ma maladie mais au moins j'aurais, tu aura eus le mérite de me faire sentir vivante rien que quelques heures. Quelques nuits. Parce que oui, j'ai beau être mourrante les meilleurs souvenirs qui me resteront à l'esprit se seront les heures passé en ta compagnie, toute ses nuits où nous avons dormis ensemble sans avoir rien fait. Rien que ta présence ma plut. Parce que tu es celui qui me maintiens encore debout, tu es le seul qui ne te poses pas de question, tu vis au jour le jour, c'est se qui m'a plus chez toi. Mais si tu souhaites que l'on termine le jeux alors on l'arrête, si tu souhaites que je disparaisse, alors je disparaîtrais. Ma vie n'est faites que d'erreurs, de catastrophe, au moins tu fera partie du meilleur. Pour le peu que j'ai. " Elle s'approche encore plus de lui et sans savoir pourquoi elle vient poser ses lèvres sur la joue du jeune homme pour y déposer un baiser froid et surtout humide suite à ses larmes coulantes, puis elle se recule de nouveau et s'éloigne jusqu'à arriver prêt de la porte d'entré. Elle lance dans un dernier souffle. " Cap ou pas Cap de m'oublier Seth ? Moi j'en serais jamais capable et tu me connais... Je suis capable de beaucoup, mais pas de ça." Puis elle passe la porte de nouveau en pleures, quittant se monde dans lequel elle avait enfin trouver sa place.

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Il s'est braqué. Elle ne s'attendait surement pas à ça, pas à une telle attitude de sa part. Mais de toute façon, comment aurait-il pu réagir de la bonne façon ? Y en avait-il simplement une ? Elle pouvait le lui reprocher. Lui reprocher ses éclats de voix, sa fureur il ne voulait que cela. Qu'elle l'accuse lui plutôt qu'elle ne s'accuse elle. Il lui donnerait tous les droits en ce moment, tout ce qu'elle voudrait il le lui accorderait, comme il aurait du le faire dès le premier jour. Continuer le jeu, se soumettre à ses désirs les plus fous mais qu'il n'y ait plus rien d'autre. Qu'une relation forcée, poussée par le désir de gagner, et non pas par le désir de voir l'autre perdre. Il lui avait sincèrement proposé de l'arrêter et spontanément il se serait déclaré perdant si c'était ce qu'elle voulait. Pour une fois cesser de se comporter en égoïste et accepter la réalité : qu'il avait beau être un très bon joueur, il pouvait trouver mieux que lui. Elle était parvenue à cacher sa maladie pendant tout ce temps et elle avait joué avec comme une mise au poker. Ce coup fatal, cette sortie imprudente de ses atouts ne pouvait que le déstabiliser, lui faire perdre ses moyens, et c'était exactement ce qui s'était passé.

Pendant tout le temps qu'il lui tourne le dos, il n'a pas fait attention si elle lui disait quelque chose, comment elle réagissait. Pourtant, quand il a fini de parler, il ne peut s'empêcher d'entendre ses pleurs. Ça le déchire et le consume encore plus. Il lui avait fait du mal alors qu'il s'était juré de ne pas le faire, et il la faisait maintenant pleurer. Etait-il vraiment ce monstre ? Pourquoi avait-elle résussi à faire briser les liens qui la retenait pour se laisser aller ainsi ? Encore à cause de lui évidemment, ce qu'il faisait ou ne faisait pas, ce qu'il disait et ne disait pas. Il voulait vraiment se retourner, lui faire face, la prendre dans ses bras si il fallait et si elle le voulait mais il savait qu'il ne le ferait pas, il s'interdisait même de le faire. Pas besoin qu'elle le voit encore dans un tel état de colère et de peur. Elle devrait partir temps qu'il était encore temps, avant qu'il ne casse un autre verre ou ne lui crie encore dessus. Pourtant elle reste là, mais sa voix lui parvient lointaine alors qu'elle semble tout près, à portée de main. Il n'aurait qu'a se retourner, qu'a lui tendre pour enfin devenir le vrai pilier qu'elle attendait et qu'il n'avait pas encore eu l'occasion d'être.

Elle lui parle d'une voix vaincue par les sanglots et le corps de Seth tremble. Il a la fois envie de l'écouter, à la fois envie de l'ignorer. Comme d'habitude, il ne sait plus quoi faire, ce qui est bien ou mal. Il sait que son devoir est d'être le plus distant d'elle pour qu'elle puisse s'en aller sans aucun remords, mais son cœur et son corps en entier le poussent à attendre, attendre de voir ce qu'elle peut lui dire et si cela aura ou non de l'importance. Elle lui dit beaucoup de choses, des choses qu'il n'aurait pas eu envie d'entendre dans d'autres circonstances. Elle a tord. Elle a vraiment tord, il n'a jamais été celui qu'elle pensait qu'il était. Il était tout sauf un pilier, comment aurait-il pu l'être ? Pourtant le reste lui semble venir franchement du cœur et ses bras ont du mal à le soutenir quand il l'entend dire ses si belles choses, son sentiment d'être vivante en sa présence, les heures heureuses passées ensemble. Il ne peut pas la contredire, il ne peut pas lui dire que ce n'est pas vrai, qu'il n'a rien fait de tout cela, qu'il n'est qu'un con qui l'a peut être tuée en lui permettant de se joindre à lui aux soirées alcoolisées. Il ne peut pas lui faire de reproches lui, rien de tout cela n'est arrivé par sa faute. Elle était malade, elle avait voulu vivre. Vivre mieux, vivre bien, profiter, elle avait sans aucun doute raison de le faire, le faire de cette façon là. Certes lui aussi voulait vivre au jour le jour mais cela n'aurait pas du être ça qui la motive ; elle aurait du trouver quelqu'un qui voulait faire des projets, qui l'aurait emmené faire le tour du monde, lui aurait montré des paysages, qui lui aurait dit qu'elle était extraordinairement belle... tout ce qu'au final lui n'avait pas fait, qu'il n'avait jamais fait d'ailleurs, avec personne.

Elle conclut en lui disant qu'il fait partie du meilleur mais que s'il veut arrêter, alors ils arrêteront. Non, ce n'est pas vrai. Il ne veut pas arrêter, il voudrait que le jeu continue encore et encore avec elle. Non, il pense que c'est elle qui veut en finir, et il ne peut que lui conseiller d'accepter, de lui poser une question à laquelle il sera impossible de répondre. Il n'a pas non plus envie qu'elle disparaisse, mais en même temps il en a envie. Qu'elle sauve encore un peu sa vie en la vivant paisiblement. C'est pour cela qu'il le lui a proposé, pas pour autre chose, jamais. Il sent alors le contact froid et mouillé de sa bouche contre sa joue et cela lui provoque un frisson tellement intense qu'il cherche à la repousser, à l'éloigner, mais elle l'a déjà fait. Il se retourne brusquement alors qu'elle se recule, encore et encore. Il la voit avec horreur dépasser la cuisine, la table du salon, mais lui même reste cloué là, acculé au plan de travail, sans pouvoir sortir un mot ni avancer un geste. Alors c'est elle qui enchaine, qui lui lance le cap/pas cap qui le foudroie sur place. La pire question qu'elle pourrait lancer, ce seul et unique défi auquel il lui semble impossible de répondre, que ce soit favorablement ou défavorablement. Alors il tente le tout pour le tout, la seule opposition franche qu'il peut lui dire. « Arrête Lily. Demande moi tout ce qui tu veux mais pas ça... » Elle n'attend pas sa réponse et passe le pas de la porte en lui avant qu'elle ne pourra jamais l'oublier. Puis elle quitte la pièce et s'enfuit dans les escaliers. Seth se retrouve seul dans ce misérable appartement, le cœur autant en miettes que le pauvre verre. Il s'accroche à grand peine au plan de travail, les yeux dans le vide. Évidemment qu'il veut qu'elle reste, qu'elle soit là. Évidemment qu'il éprouve quelque chose pour elle, de plus fort que jamais il n'a ressenti mais qui n'est pas pour autant de l'amour. Bien évidemment qu'il n'a aucune envie d'arrêter le jeu et d'arrêter de la voir. Et puis soudain, il réalise vraiment qu'elle est partie. Qu'elle est vraiment partie cette fois, sans peut être aucun espoir de retour. Un abandon pur et simple. Alors il se demande ce qu'elle va faire maintenant, ou elle va aller, alors qu'elle n'a plus personne qui compte. C'est à ce seul et unique instant qu'il comprend que même si son devoir l'oblige à l'oublier, le besoin de l'avoir sera toujours plus fort.

Il se précipite vers la porte d'entrée sans faire état des morceaux de verre qui jonchent le sol, sans se préoccuper de sa tenue ni de l'état de sa voix. Il se penche par dessus la balustrade de l'escalier et la voit tournoyer dans les étages, presque arrivée en bas. « Attends ! Lily attends ! » hurle t-il le plus fort qu'il peut. Elle ne semble pas l'entendre ou alors elle se fiche de ce qu'il peut lui dire. Alors il dévale les escaliers à sa suite, le plus vite qu'il peut. Il a beau courir plus vite qu'elle, elle est trop loin pour qu'il la rattrape mais il continue quand même. Il se demande encore comment elle peut continuer alors surement que ses yeux sont embués de larmes, et la peur qu'elle tombe dans les marches lui fait accélérer le pas. Il saute littéralement les dernières marches du dernier palier alors qu'elle s'apprête à ouvrir la dernière porte qui la sépare de la rue et de lui. Sans faire attention il lui attrape le poignet pour la faire se tourner vers lui, mais cela ne lui suffit pas. Il la plaque contre le mur avec le plus de douceur qu'il peut, et prend sa tête entre ses mains. Là, si près d'elle, les yeux dans les yeux et les lèvres prêtes à se toucher, c'est là qu'il se sent le mieux. Ses yeux lui renvoient sa propre détresse et d'une main tremblante, il lui enlève les larmes qui m'acculent ses joues. Mais elle continue de pleurer et il est dépassé. « Lily, Lily je t'en prie écoute moi... » lui murmure t-il d'une voix faible. Il la lâche un peu pour reculer son visage, pour mieux la voir. « Tu crois vraiment que je peux t'oublier ? Tu crois vraiment que j'en suis capable ? Tu  crois que j'ai envie que tu parte, de ne plus te voir seulement ? Que veux tu que je te réponde ? Il n'y a aucune bonne réponse à ça, je ne peux pas... ». Il se recule encore, effrayé par la fatalité de la situation. Non il n'y a pas de bonne réponse, quoi qu'il dise, elle va partir. S'il lui dit cap elle s'en ira mais le jeu ne sera pas fini, s'il lui dit pas cap, il aura perdu et le jeu sera terminé, sans plus aucun espoir de se revoir, de prendre contact. « Je ne peux pas t'oublier, tu comprends ce que ça veut dire ? C'est le pire choix que tu puisse me donner ». Pourrait-il vraiment mettre ses projets en action et se déclarer perdant ? Non. Il n'avait jamais perdu de jeu, alors celui-ci ne pourrait pas être le premier. « Annule ce défi » lui demande t-il simplement « Annule ce défi et je te promets que tu pourras rester chez moi autant que tu le voudras, que l'on recommencera autant de fois que l'on voudra la partie, il n'y aura ni gagnant ni perdant. Annule ce défi et je te promets que je ferai tout pour te rendre la vie plus facile.  Annule simplement ce défi parce que je ne t'oublierai jamais et que toi non plus tu n'a pas envie de m'oublier ». Il lève les mains en signe de reddition. Il lui a dit tout ce qu'il avait à lui dire. La décision lui appartient maintenant.

Ses pas ne sont que plus lourd au travers de l'appartement, non dans la cage d'escalier. Son coeur est vide, son âme est détruite, ses yeux qui sont habituellement si joyeux et expressifs maintenant ne sont plus que tristesse et vide. Elle n'a plus aucune émotion, elle ne ressent plus rien. Tout est maintenant finis, on ne peut plus faire marche arrière, elle vient de clôturer cette aventure, une aventure qu'elle n'aurait pas voulus voir terminer. Elle est maintenant si faible, elle se sent démunis et idiote. Une fois de plus notre belle blonde c'est montrer beaucoup trop naïve avec ine personne qu'ellene connaissait peut être pas encore assez. Tout son coeur est balancé par des nausés. Elle se sent mal. Des frissons de peur et de froid lui prenne dans tout le corps, son ventre se tortille, son coeur bat anormalement vite et sa respiration est bien trop irrégulière. Mais en se moment, elle pourrait tomber que plus rien n'a d'importance. Elle vient de mettre un terme a une histoire qui semblait si magique à ses yeux, elle vient d'effacer la seule partie de son histoire qui été a peu prêt joyeuse. Elle sent son corps tout flanchir. S'appuyant contre lr mur froid de la cage d'escalier. N'arrivant plus à se concenter elle doit s'arrêter d'au tant plus que ses larmes l'empêche de voir bien correctement. Sa vue est des plus troubles. N'arrivant plus à s'avancer elle arrive quand même à finir les marches. Se retrouvant enfin au rez de chaussé, quelques mètres la sépare avec la sortie. Mais voir juste cette porte, la fait trembler. Elle ne veut pas quitter cet endroit, elle tourne une page de sa vie. Une histoire qui fait maintenant parti de son passé... Il fait partit de son passé, une main se porte à son visage, elle ne cache plus ses larmes, reniflant laissant le bruit des sanglots envelloper le lieux maintenant froid et effrayant aux yeux de la pauvre jeune femme. Pour la seconde fois de sa vie, elle perd une personne qui compte énormément à ses yeux, en repensant à ça, elle voit l'image de son frère Josh, elle revoit son visage énervé par la soirée, par une nouvelle fois : la vérité dévoilé. Elle lui avait parlé mais elle aurait mieux fait de se taire, une fois encore elle n'avait pas put tenir sa langue... Sans s'y attendre une main vint se poser sur son poignée et en quelques secondes la jolie blonde se retrouva plaqué contre le mur avec une infime douceur. Son torse se releva par une inspiration prise sous la surprise, elle a les yeux de Seth face aux siens. Il peut la voir a présent faible avec les larmes qui coulent à flot, elle ne supporte pas de le regarder ainsi et baisse ses yeux, ne main fébrile et douce vient essuyer ses larmes et la voix du jeune homme siffle comme un doux murmure. Demandant de l'écouter attentivement. Même si elle le veut, elle n'y arrive pas. Elle ne peut pas y arriver. Sachant que les deux devront sans doute s'oublier pour repartir chacun de leurs côtés lui fait horriblement mal. Mais il ne semble pas lui laisser le choix non plus. « Tu crois vraiment que je peux t'oublier ? Tu crois vraiment que j'en suis capable ? Tu crois que j'ai envie que tu parte, de ne plus te voir seulement ? Que veux tu que je te réponde ? Il n'y a aucune bonne réponse à ça, je ne peux pas... Je ne peux pas t'oublier, tu comprends ce que ça veut dire ? C'est le pire choix que tu puisse me donner " Sa voix est tremblante. Il semble avoir mal. Mais peut elle vraiment le croire ? Elle en doute et se maudit pour ça. Elle se rend compte, que sa confiance n'est finalement peut être pas entière. Mais après quelques minutes de pose, il reprends d'un souffle tout en soupirant légèrement tout en se reculant de la jeune femme, la laissant reprendre ses esprits toujours aussi brouillé et tremblant, tout comme son corps. Elle ne sait pas comment prendre tout ça, elle ne sait pas qu'est-ce qu'elle peut pensé de tout ça. « Annule ce défi et je te promets que tu pourras rester chez moi autant que tu le voudras, que l'on recommencera autant de fois que l'on voudra la partie, il n'y aura ni gagnant ni perdant. Annule ce défi et je te promets que je ferai tout pour te rendre la vie plus facile. Annule simplement ce défi parce que je ne t'oublierai jamais et que toi non plus tu n'a pas envie de m'oublier » Ses larmes redoublent d'intensité sur ses joues. Elle ne sait plus quoi penser de cette situation. Il lui demande de partir et de tout abandonner mais maintenant il ne veut plus la voir partir. Maintenant il veut qu'elle reste faire comme si rien ne s'était passé. Il voudrait se montrer plus simple et tendre avec elle, mais se n'est pas se qu'elle veut. Elle aimerait qu'il reste lui même. Passant une main dans ses cheveux mal à l'aise elle entortille ses mains nerveusement, sa respiration allant encore et toujours un peu plus vite anormalement. Elle affronte son regard, ne faisant aucun mouvement restant collé contre le mur froid de la cage d'escalier elle murmure d'une voix enfantine qui ne lui ressemble pas beaucoup. Du moins une voix que même Seth n'a jamais entendus, cette voix qui rappelle bien sa jeunesse. " Seth... Je ne veux pas et je ne peux pas t'oublier. Tu es la première personne a laquelle je m'attache depuis la disparition de mon frère. Même si tu... Même si a tes yeux je ne suis qu'une adversaire. Je ne te considère pas non plus comme... comme... un grand... grand frère de coeur mais... Je sais pas se que sais... Tout se que je sais c'est que je suis perdue et je ne supporterais pas te perdre mais... Je ne supporterais pas non plus le regard que tu aura envers moi, tu ne me verra plus comme la compétitrice. Tu ne me verra plus comme la joueuse, mais comme une gamine malade âgé de 18 ans. Tu vas me prendre totalement en pitié, tu va me voir comme une pauvre petite fille. Se que je ne veux pas. Donc je crois que.... Que l'on peut pas continuer et crois moi... ça me fait mal de dire ça... Alors oui j'annule le défis... " Sa voix était déchirante. Même pour elle.Elle ne veut pas l'oublier. Soudainement elle a une envie : être dans ses bras, mais elle n'ose pas faire un mouvement... Son corps est comme paralysé. Elle vient peut être d'annulé un défis, alors, elle peut en lancer un nouveau. Le regardant de nouveau dans les yeux en passant une main sur ses joues, une main faible et de sa voix toute aussi faible et douloureuse elle demande. "Cap ou pas cap de me prendre dans tes bras ?"

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Il fait encore plus froid dans le hall d'entrée que là haut. Seth n'est qu'a moitié habillé, et il sent déjà la douleur aiguë du verre qui s'est fiché dans son pied quand il a couru pour la retenir. Ce n'est rien par rapport à l'autre douleur qui l'a envahi quand il l'a vue si loin de lui dans les escaliers, que le frisson qu'il a ressenti quand elle l'a embrassé avant de partir. Peut être avait-elle vraiment voulu disparaître, partir définitivement et lui avait-elle dit adieu à sa manière, mais c'était sans compter sur ses sentiments à lui. Tout se bousculait dans sa tête, suivre son cœur, suivre sa raison, il avait toujours bien décidé avant, il avait toujours écouté son cœur de pierre, c'était lui qui lui avait fait repousser toutes les femmes avec lesquelles il avait couché simplement pour le plaisir. Ce cœur qui lui disait qu'elles n'en valait pas la peine, alors que sa conscience jouait dans son crane pour le pousser à rester encore une nuit de plus, toute la vie s'il le fallait. Aujourd'hui était peut être une fois de trop. Il lui faudrait concilier les deux à l'avenir, ce serait vital pour échapper à une nouvelle crise d'envergure comme celle-ci. Le jeu était fait pour lier les joueurs, pour leur faire dire n'importe histoire d'avoir une minute d'avance sur l'autre, pour les monter l'un contre l'autre parfois quand les deux étaient trop fiers pour avouer la vérité. C'était encore que les conséquences du jeu qui jouaient en cet instant. Encore un effet pervers de ce jeu de la vie.

Bien sur que Seth aimerait que tout soit plus simple entre eux, plus facile. Mais cette déclaration a tout chamboulé, et il ne comprend pas comment elle a pu les amener tous les deux à se dire autant de vérités qui font mal. Aujourd'hui serait une question de choix. Encore et toujours il y aurait un choix à faire, est-ce que c'était mal ce qu'ils faisaient, est-ce qu'ils devaient continuer, est-ce qu'il la laisserait partir, est-ce qu'il l'oublierai ? S'ils se quittaient maintenant, Seth se disait que la pilule serait bien plus facile à avaler que s'ils le faisaient dans deux mois avec un défi de trop, ou pire dans deux ans quand elle serait sur le point de mourir. Inconsciemment, il sait qu'il y a des choses qu'il ne peut pas lui imposer. Elle était jeune et malade, il devait vraiment lui faciliter la vie, et ce n'était pas en la chassant de chez lui, en l'ignorant et en la laissant partir seule dans le froid qu'il le ferait. Voilà pourquoi il lui demande d'annuler le défi, chose qu'il n'aurait jamais osé lui demander avant, parce que c'est tricher que de se défiler ainsi. Même s'il aimait tricher parfois, il y avait des choses avec lesquelles il ne pouvait plaisanter.

Il accroche ses yeux à ses lèvres qui s'entrouvrent pour lui parler. Il se demande quels seront les effets de ses mots sur lui, sur elle, sur le reste de leur relation qui vacille mais ne s'éteindra pas. Il se demande surtout si elle va accepter d'annuler cette question qui doit lui tenir à cœur, à laquelle elle doit s'attendre qu'il lui réponde en vain mais il lui a dit que c'était impossible. Le dilemme était trop grand, trop dur à mener. Il n'aurait supporté aucune des réponses. Elle lui fait encore une déclaration et il l'écoute encore avec attention. Il y a eu trop de discours échangés aujourd'hui, même si cela lui fait plaisir, cela le perturbe. Il en avait déjà entendus, mais ceux de Lily étaient différents, chargés d'émotion. C'est la première fois que Seth entend parler quelqu'un de lui ainsi alors qu'effectivement, ils sont censés être adversaires et donc ne pas tenir de tels propos. Il voit que le jeu est allé très loin, qu'il les a poussé dans leurs derniers retranchements. Ils doivent rétablir les règles vite. Il ne veut pas que ça aille plus loin que le cadre du jeu. Pourtant, effectivement, sa maladie sera le plus grand obstacle qu'il aura à supporter. Puis quand elle lui annonce que oui, elle annule, il la regarde avec incrédulité, mais avec le plus grand des soulagements aussi. Alors ils continueront à jouer... Mais elle ne veut pas qu'il fasse comme si elle n'avait que dix-huit ans et une faible espérance de vie. C'est dur. Très dur pour Seth. Il se sentait déjà assez coupable comme ça, mais elle voulait qu'il fasse comme si de rien n'était, alors que c'était impossible.

Il sait que s'il veut être sincère il lui dira qu'il est hors de question qu'il accède à cette demande mais ce serait alors une nouvelle fois clore le débat et la pousser à s'en aller loin de lui. Il y avait encore un énorme dilemme de lancé, avec toujours un choix trop dur à faire. Il s'avance pour lui parler mais il s'arrête lorsqu'elle lui fait part de sa dernière faveur, son défi : la serrer dans ses bras. Il en meurt évidemment d'envie, il n'attendait que cela, pouvoir la toucher encore, la sentir contre lui même si elle pleurait encore, mais toujours le devoir lui rappelle toutes ces choses qui font que c'est risqué de se dévoiler ainsi. Mais bien sur qu'il s'en fout. Il a l'occasion peut être de se racheter, de lui montrer qu'il tient à elle bien plus qu'il ne veut le laisser entendre. Alors, sans un mot, sans accepter, il touche sa main, remonte le poignet et le bras, le forçant à s'approcher encore plus près. Quand il l'est suffisamment, il fait en sorte que la tête de la blonde tombe contre son torse, à défaut d'atteindre son épaule, et ses bras passent dans son dos, effleurent ses cheveux de paille. Il se presque contre son corps dans une dernière lancée et l'étreint, d'abord doucement, puis la serre contre lui. « Merci » murmure t-il au même moment.

Il peut sentir son parfum contre son cou, et il le respire calmement, avec ardeur. Ni ses bras ni ses mains ne bougent, ils restent sagement au milieu de son dos, alors qu'il pourrait aisément caresser doucement sa peau à travers son pull. « Est-ce que tu pense que j'arriverai à oublier ce que tu m'as dit ? Tu es malheureusement devenue pour moi une chose fragile... tu l'étais déjà un peu parce que tu étais beaucoup plus jeune que moi, mais là... Mais tu es une excellente joueuse. Tu ira loin. On ira loin, je te le promets ». Il pousse un soupir puis quitte la chaleur de son étreinte. Il ne quitte juste pas sa main et l'entraine vers les escaliers. Ils doivent remonter maintenant, ils ne pouvaient pas rester là ainsi enlacés. L'avenir maintenant va être fait de défis moins fous. Il sait qu'il va lui en poser des moins difficiles, elle ne pourra pas l'empêcher, mais il ne compte pas le lui dire. Il fera en sorte de jouer sur les deux tableaux, il le lui doit bien. Pour l'instant, il a peut être droit à un dernier, un dernier défi important. « Cap ou pas cap de me promettre que pour moi, tu vivras le plus longtemps possible ? » la questionne t-il avec espoir.

La tension entres les deux jeunes semblaient s'être véritablement calmé. Même si elle avait toujours ses hauts de coeur, se respiration rapide et son estomac douloureux, elle restait néanmoins très calme. En y repensant, Seth été le premier à voir Lily dans un état pareille. La jeune femme c'était toujours interdit de faire tomber le masque devant les autres et pourtant face à lui, il ne lui avait fallut pas plus de quelques secondes, simplement des paroles trop fâcheuse et blessantes aux oreilles de la jeune demoiselle encore peut être trop jeune et petite pour supporter une telle pression sur ses épaules ? Et pourtant malgré son jeune âge, Lily a traversé des choses très dure dans sa vie des épreuves parfois plus dure que n'importe quel adulte mûre. Elle avait dut apprendre à géré l'abscence continue de ses parents et sélevé toute seule en compagnie de son grand frère. Elle a aussi dut apprendre à surmonter l'épreuve de la maladie lorsqu'elle a eut seize ans, n'importe quel personnes aurait craqué, bien sûr que Lily a pleuré, mais jamais une seule larme devant sa mère. Elle a dut encaisser la mort et apprendre à vivre avec sans montrer une once de tristesse ou de douleur, même lors de son enterrement la blondinette n'a pas lâché une larme devant les autres. Géré et supporter les remarques et les insultes de sa mère. Oui, elle n'a jamais eut une vie facile, une vie semé d'embûche. Mais au moins ils l'ont rendues plus adultes que certains parfois. Après sa demande, les traits du jeune homme semble s'adoucir, s'approche de quelques pas. Et elle se retrouve en quelques secondes la tête sur le torse du jeune homme, sa respiration devient plus calme au contact de leurs deux corps. Ils n'ont jamais eus d'accolade, parfois il lui caressait la joue, mais c'était lalus grande marque de tendresse et cette fois, il avait accepté de la prendre entre ses bras. Il était peut être certes étonnant mais Lily se sentait bien dans cette place, un peu comme une poupée que l'on a peur de cassé et que l'on protège du mieux qu'on peu, elle est cette poupée il est se protecteur. Timidement mais surement elle pose ses deux petites mains sur le torse de se dernier et enfouis donc sa tête sur se dernier les larmes ne coulent plus et elle s'apaise enfin. Beaucoup d'émotions pour une journée et une fatigue oppressante la guette de loin, les yeux fermés alors que son visage est perdue dans la chaleur du jeune homme elle peut l'entendre lui parler avec tendresse et ses mots sont de suite plus fluide à ses oreilles, comme une douce mélodie, un peu argneuse mais douce malgré tout. « Est-ce que tu pense que j'arriverai à oublier ce que tu m'as dit ? Tu es malheureusement devenue pour moi une chose fragile... tu l'étais déjà un peu parce que tu étais beaucoup plus jeune que moi, mais là... Mais tu es une excellente joueuse. Tu ira loin. On ira loin, je te le promets » Non elle sait pertinamment qu'il ne pourra jamais oublier, on ne peut pas oublié se type de révélation la belle blonde en est bien consciente mais c'est dure pour elle de savoir qu'il ne sera plus jamais le même. oui il fera attention avec les défis, le jeux sera toujours là mais d'une diffèrente manière. Il sera bien plus calme, mais elle n'a pas le choix d'accepter. Relâchant petit a petit leur étreinte, il se détache sans pour tant quitter sa main qu'il serre dans la sienne, de suite sa réchauffe le coeur de Lily qui comme toujours ne laisse rien voir et reste presque froide comme la glace face au comportement du jeune homme mais non cette fois elle ne peut pas faire semblant, le sentir là prêt d'elle, lui fait du bien. Elle n'aurait jamais pus l'oublier, ça l'aurait très certainement achevé une fois pour toute et elle n'aurait pas hésité à mettre fin à ses jours, mais heureusement il l'avait rattrapé. Il lui avait murmuré des mots qu'elle voulait entendre, donc la jeune femme était resté parce qu'elle ne voulait ni l'oublier et encore moins le perdre à jamais. Il est bien trop important aux yeux de la jeune fille qui a besoin de se pilier. Prenant donc doucement sa main il la tire dans la cage d'escalier, maintenant qu'ils sont calmé l'un comme l'autres ils peuvent remonter dans l'appartement. Elle avait hâte de retrouver cet endroit douillé maintenant saccagé par les morceaux de verres. Elle revoit la scène d'il y a encore une dizaine de minute, elle en a le coeur serré. Quand soudain la voix de Seth la fit relevé son visage. « Cap ou pas cap de me promettre que pour moi, tu vivras le plus longtemps possible ? » En ouvrant des grands yeux surpris, elle ne s'attendait pas du tout à un dilemme pareil, enfin un défis pareil.L'envie de se battre pour quelqu'un ne l'avait jamais effleurer, l'idée de se battre pour rester en vie ne lui tentait même pas lesprit, mais dans se contexte se n'était pas la même chose. Là c'est lui qui lui demande, il lui demandede se battre pour vivre le plus longtemps possible, juste pour lui. Sa voix ne semblait pas sortir et son esprit se battre : que devait elle répondre, Cap pour continuer le jeux alors qu'au fond elle sait très bien qu'elle n'y arrivera pas car l'envie de vivre n'était plus du tout au rendez vous ? Et oui, à seulement dix huit ans Lilybeth avait déjà perdue le goût de la vie et ne souhaité par moment qu'une chose : mourir. Mais son coeur fit un bond dans sa poitrine, sa main vint se serrer dans celle de Seth, le regardant droit dans les yeux elle murmure alors faiblement. " Cap. Je te promets de vivre le plus longtemps possible." Un sourire en coin apparut sur ses lèvres. Oui, elle se sentait vraiment mieux qu'après se début de matinée plus tôt catastrophique, elle se sentait cette fois libéré. Il était le premier au courant de toute son histoire et finalement parlé de ça l'avait franchement aidé. Bon certes le blond n'était peut être pas la meilleure personne pour discuté de se sujet là mais au moins maintenant il savait tout d'elle. Et c'était un avancement dans leur "relation" ou plus tôt dans leur "jeux" même si la distinction de réalité et jeux été devenus de plus en plus dure ses temps si. Ils finirent donc par remonter tous les deux dans l'appartement du jeune homme. Mais en passant le seuil de la porte, les morceaux de verres jonhcants le sol ne purent la ramener qu'au début de matinée et un long soupire s'échappe d'entre ses fines lèvres, elle n'ose plus tourner le regard vers Seth. Son portable vibre dans sa poche, elle sait de qui vient le message a t-elle vraiment la force de le lire alors que se fut se même portable la cause d'une tels euphorie ? Non mais elle avait besoin de savoir se que sa mère pensait d'elle. Attrapant le mobile dans sa poche arrière, finalement. Non. Elle le range sans prendre le temps de le regardé. Se retournant vers Seth tout en lâchant à contre coeur sa main. Elle se racle légèrement la gorge sentant la gêne lui prendre part. Elle ne sait même plus quoi lui dire, les mots lui manque horriblement et c'est quelques chose de très rares chez la demoiselle. Mais en passant une main dans ses cheveux elle demande un peu au hasard et maladroit. " je... Mh je vais t'aider à ranger le... le bordel... Et Seth... Même si ça va être vraiment dure pour toi mais s'il te plait... fais comme si de rien était... fais comme si... j'étais normale..." C'était presque une supplication. Oui se ne sera pas facile pour lui, ni pour elle d'ailleurs mais elle ne voulait pas être différente des autres. Elle voulait rester une fille ordinaire : chose presque... Impossible. Reprenant de cette même voix tremblante. " Et s'il te plait Seth... ne parles de cette situation a..." Elle n'eut le temps de finir sa phrase que cette fois se fut le sonnerie du portable qui vint l'interrompre. Le sortant donc de sa poche de bas, qu'elle voit le numéros de sa mère s'affichait puis elle soupire doucement. "Je crois que je vais pas pouvoir rester toute la journée..."

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Le calme était revenu dans l'appartement du centre. Nul n'aurait pu se douter qu'une tempête venait d'avoir lieu et qu'elle impliquait le jeune homme du 4ème étage et une belle inconnue. Tous deux remontaient paisiblement l'escalier pour revenir dans l'appartement qui n'avait pas non plus été épargné. Seth était content que tout se soit finalement réglé, même s'ils n'étaient pas à l'abri encore de nombreux problèmes. La partie reprendrait certes, mais pas comme avant. Il essayerai évidemment que cela se fasse quand même mais ce ne serait pas facile, très dur même. Pour elle pourtant, il devrait faire des efforts puisqu'elle le lui demandait. Il se demandait déjà comment il s'y prendrait, mais cela lui suffisait pour aujourd'hui. Il y réfléchirait mieux demain, à tête reposée. Là, il devrait s'occuper d'elle et ramasser les morceaux de verre qui devaient joncher la cuisine. Son défi sera certainement le dernier de la journée et leur permettrait peut être de tourner une certaine page. Il sait bien quand même qu'il ne dépend pas de la volonté de Lily de vivre le plus longtemps possible. Tout ce qu'il veut, c'est que pour lui elle vive encore. Autant parce que ça lui déchirerait le cœur de la perdre que parce qu'il ne veut pas se sentir encore plus responsable de sa mort.

Cependant, elle le lui promet et tout son corps se réchauffe. Son cœur fait des bonds de joie dans sa poitrine et il serre un peu plus fort sa main comme s'il avait déjà peur qu'elle lui échappe encore. Ils sourient tous les deux et le pacte semble conclu. Savoir que maintenant il en connait un peu plus sur sa vie l'effraie un peu parce qu'il a encore peur de faire une bêtise et de dire n'importe quoi sans faire attention. Il savait que la jeune femme pouvait parfois partir au quart de tour, et il lui semblait bien que c'était une décision un peu trop précipitée que de s'enfuir de l'appartement. Il ignore encore ce qu'il va faire de toutes les informations emmagasinées, s'il va vraiment essayer de les oublier, si elles s'effaceront peu à peu de son esprit pour ne pas être gêné pour continuer le jeu, mais il imagine bien que cela ne sera pas le cas. Il aviserait le moment venu.

Il pousse sa porte d'entrée et fait passer Lily devant lui. Une fois pénétrés dans la chaleur du salon, il se sent déjà plus en sécurité. Il ferme derrière lui et ils se rendent en direction de la cuisine. Effectivement, il n'y est pas allé de main morte, le verre s'est bien éclaté en petits morceaux qui ont glissé jusqu'à la pièce à vivre. La demoiselle lui dit qu'elle va l'aider à ranger mais il l'arrête. Ce n'est pas à elle de faire ça, c'est de sa faute si c'est le bazar. Puis encore une fois, elle lui demande, presque le supplie de faire comme si elle était normale. Plus facile à dire qu'a faire bien sur, mais il ne peut que lui promettre. Même s'il la considérait déjà comme normale, cela la rassurait qu'il le lui avoue franchement. « T'es déjà normale pour moi Lil, t'es juste... malade... Si tu veux, je vais essayer de ne pas y penser mais comme tu t'en doutes peut être que je n'y arriverai pas ». Il lui fait quand même un sourire sincère. Il a bien entendu son téléphone sonner, et pendant un instant il a du suspendre son souffle, parce qu'il ne voulait absolument pas qu'elle y réponde, qu'elle y lise peut être les atrocités qui y figuraient. Heureusement, elle l'a rangé, mais il pense bien que ce ne sera pas la dernière fois qu'il sonnera. En attendant, il sent maintenant nettement la douleur qui lui taraude le pied. Il n'a pas du se rater. « Je vais ranger tout ne t'inquiète pas, assis toi en attendant si tu veux, je vais aller chercher un truc pour me débarrasser du verre. En tout cas ne t'inquiète pas, je n'ai pas l'intention de parler de ça à quelqu'un... ». Il la lâche et clopine jusqu'à la salle de bain. Derrière lui la sonnerie du téléphone retentit. « Et ne répond pas à ton portable ! » lui conseille t-il en entrant dans la pièce.

La salle de bain est en ordre et Seth ne tarde pas à trouver la trousse à pharmacie qui continent la pince à épiler. Il en ressort très vite et pars s'assoir dans le canapé du salon. De là, il voit que Lily est encore debout mais qu'elle tient le téléphone dans sa main, manifestement prête à décrocher même s'il voit aux traits de son visage qu'elle n'en a manifestement pas envie. Elle l'informe qu'elle ne va pas pouvoir rester toute la journée. Ah. La pince dans une main, Seth suspends son geste. Il ne pensait pas qu'elle aurait envie de rester très longtemps chez lui, après tout d'habitude elle s'en allait toujours avant de déjeuner, alors cela ne l'étonne pas vraiment, mais après la dure matinée qu'ils venaient de passer, il espérait qu'elle ne rejoindrait pas sa famille immédiatement. « T'es obligée de répondre ? » demande t-il avec une moue alors qu'il entreprend de s'occuper de son pied. Évidemment qu'elle est obligée. Ca doit quand même être sa mère qui lui demande ou elle est passée. Il n' a pas envie de la pousser à choisir de rester avec lui parce que cela serait donner à sa parente une autre fausse intuition. N'empêche, il a bien envie de savoir ce qu'elle va lui dire, mais il ne l'empêche pas d'aller téléphoner dans l'escalier si elle tient à laisser sa conversation secrète. Même si elle tient à s'en aller tout de suite après tout, là il ne la retiendrait pas, ce n'était pas comme tout à l'heure. Là au moins il sait qu'elle s'en ira, plus ou moins de son plein gré, mais jamais avec un aussi grand fracas. Il se félicite de l'avoir rattrapée, même si apparemment, il ne pouvait rien faire de plus. La jeune fille n'allait pas cesser les relations avec sa famille comme cela, et même si celle ci horripilait déjà Seth alors qu'il ne l'avait pas connue, il ne lui demanderait jamais de le faire. Patiemment, il continue d'enlever les morceaux de verre de son pied, et à chaque fois, c'est une douleur de plus qui s'en va.