love's not lost

Azalyne & Wade

Je lui adresse un sourire légèrement amusé lorsqu’elle me mentionne que je pourrais aussi très bien me planter devant la télévision et lui servir de divertissement alors que je suis toujours en serviette de bain. J’ai pris l’habitude de me promener à moitié-nu dans la maison depuis que je vis seul, alors disons que pour ce genre de spectacles elle peut se considérer plutôt gâtée. Je replace une mèche de ses cheveux et l’embrasse sur la tempe. « T’es vraiment obsédée, j’y crois pas! Je te garde le spectacle pour plus tard, si t’es gentille. » Je lui fais une légère grimace puis m’éloigne finalement pour me changer, ce que je fais en vitesse avant de sortir la rejoindre. Au passage, je passe dans la cuisine attraper le menu du restaurant, puis appelle pour passer la commande habituelle. Ce genre de petites soirées m’ont vraiment manqué, quand j’y pense. Sauf que maintenant en bonus, je peux me coller à elle librement sans avoir peur de la brusquer. Lorsque je raccroche, je jette un coup d’œil à ma petite amie qui regarde toujours les dvds et je ne peux m’empêcher de glousser. Je me sers un verre d’eau puis vais la rejoindre dans le salon.

Aussitôt assis, je la sens se coller contre moi et je glisse un bras autour d’elle. Ses doigts se nouent aux miens et bientôt j’ai l’impression qu’elle s’apprête à me lâcher une bombe. Elle a l’air pensive, un peu trop à mon goût. Je crains qu’elle ne demande à revenir sur mon ex pour connaître l’histoire, et lorsqu’elle prend une grande respiration avant de se tourner face à moi, je sais d’avance ce qu’elle va me demander. Je baisse légèrement les yeux un instant, réfléchissant à la bonne façon de lui expliquer tout ça. Personne ne parle jamais de ce sujet-là, la situation avec mon ex est une histoire taboue dont personne n’a jamais voulu discuter avant aujourd’hui. Même pas ma mère. Je me calle dans le canapé de façon à être plus à l’aise et me passe une main dans les cheveux avant d’adresser un petit sourire gêné à ma petite amie. « Non, ça va, je t’ai dit que tu pouvais me poser les questions que tu veux, alors ça va…Je suis juste pas vraiment habitué d’en parler. Les gens qui sont au courant non plus ne m’en parlent pas, disons que c’est un sujet que personne ne veut vraiment aborder. » Je me racle la gorge avant de continuer. Après tout je n’ai pas trop le choix c’est moi qui lui ai dit qu’elle pouvait me poser toutes les questions qu’elle voulait.

Je pose mes mains sur mes cuisses et je baisse les yeux quelques secondes avant de croiser le regard d’Azalyne. « On a été en couple pendant deux ans elle et moi. On vivait ensemble, et pour moi tout allait plutôt bien. Et un jour, un gars est débarqué et m’a tout raconté. Pendant toute notre relation, elle a couché à gauche et à droite et je me suis jamais rendu compte de rien. Les gens osaient pas m’en parler, surtout certains des gars de la caserne qui avaient eux-mêmes couché avec elle. Enfin, voilà. C’est l’histoire. Et ensuite, y’a eu personne pendant un très, très long moment. Depuis elle, t’es ma seule relation sérieuse. » Je sais que la fin de mes paroles laisse sous-entendre que j’ai couru les filles sans m’engager pendant un sacré bout de temps. J’ai peur qu’elle ne le prenne mal et qu’elle me perçoive différemment maintenant. « Je suis pas vraiment doué à ce niveau-là, faut dire. Mais je crois que t’as remarqué déjà. » Je ris doucement, un peu mal à l’aise puis regarde en direction de la télé. « Donc on regarde quoi, ce soir? J’espère que les choix étaient pas trop nuls? » Je tente de changer de sujet.

Ça me rend mal à l’aise, mais aussi parce que je ne veux pas qu’elle me prenne en pitié car j’ai horreur de ça. Je m’étire un peu et glisse mon bras autour de ses épaules pour l’attirer contre moi, puis dépose un baiser sur sa joue. « T’as d’autres questions pour moi Inspecteur Azalyne? » Je n’ai pas le temps d’avoir de réponse que l’on sonne à la porte. C’est la nourriture, forcément, alors je me lève pour aller payer et reviens avec les sacs sur la table basse, puis je fais signe à Aza de m’attendre un moment. Je retourne à la cuisine nous prendre des ustensiles, pour retourne m’asseoir auprès de mon amoureuse, me calant dans le divan de cuir pour finalement m’avancer près de la table pour me prendre de quoi manger. « J’suis allé te chercher des ustensiles, sinon tu aurais pas mangé ce soir. » Je fais allusion au fait qu’elle et les baguettes, ce n’est pas un super duo, puis dépose un baiser sur son front.  

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Je glousse lorsqu’elle me mentionne que je ne veux probablement pas nettoyer les dégâts qu’elle ferait avec les baguettes. C’est vrai que ça ne m’intéresse pas trop non plus, mais ce n’était pas ma première pensée en allant les chercher. J’attrape des ramens et alors que je m’apprête à porter les baguettes à mes lèvres, Azalyne vient se coller contre moi. Je dépose la nourriture sur la table basse et soupire doucement, glissant mon bras autour d’elle pour la garder contre moi. Même si elle dit le contraire, je me doute que l’interrogatoire n’est pas vraiment terminé. Elle m’embrasse et je savoure le baiser, le prolongeant un instant sans me faire insistant. Ce qu’elle me demande ensuite me laisse perplexe quelques secondes. Je ne m’attendais pas à ça, disons. C’est une drôle de question, mais en même temps j’aurais dû m’y attendre. Je ne parle pas vraiment de mon « ancienne » vie, généralement. Je ne lui ai jamais vraiment mentionné quoi que ce soit à propos de mon passé. « Je sais pas trop, en fait. Au début oui, mais je restais avec elle sans trop me poser de questions. Ma mère n’aimait pas trop me voir courir les filles, alors j’ai supposé que me caser était une bonne idée. C’était pas vraiment de l’amour. Toi, c’est différent. » Je pose un doigt sous son menton et l’embrasse à mon tour. Mon regard croise le sien et je souris doucement. « Et puis toi, je sais que tu me ferais pas un truc pareil. Je te connais assez pour ça. » Je replace une mèche de cheveux derrière son oreille. Je ne la croirais pas capable de me tromper, pas après tout ce que j’ai fait pour l’avoir. Bien sûr elle a trompé Seth avec moi, mais c’était différent.

Je prends mon plat de ramens pour finalement manger. Je crève de faim, comme à chaque fois que je sors du gym. Mon regard se porte sur la télévision et je regarde le film qui joue, tentant de me distraire légèrement avec ça et d’oublier la conversation sur mon ex. Je repense à ce qu’elle a dit sur mon attitude de coureur de jupons dont elle n’était pas au courant et je suppose que c’est mieux ainsi. Je ne suis pas trop fier de mon attitude du passé. Utiliser les filles comme des kleenex, ce n’est pas exactement très classe et pourtant ça a duré des années. Hier soir n’a fait que confirmer que si elle n’était plus là, les choses tourneraient sûrement mal. Je prends mon verre d’eau sur la table et en prend une longue gorgée et j’aperçois les bouteilles de vin que j’ai sorti tout à l’heure. Je ne comptais pas vraiment en boire, histoire de lui prouver que je peux vraiment arrêter, mais je me risque tout de même à lui en proposer un verre. « Tu veux du vin, chérie? Je l’ai sorti pour toi, je vais m’en tenir à l’eau pour ce soir. Je pense que j’ai assez joué avec l’alcool pour longtemps, mon foie ne me le pardonnerait pas. » Je prends un ton amusé, même s’il n’y a pas de quoi en rire, puis je pique une nouvelle fois dans mes nouilles chinoises, portant mon regard aux acteurs à l’écran. « C’est quoi l’histoire de ce film-là? Ils se rencontrent, ils tombent fou amoureux, il se passe un truc tragique et ils reviennent ensemble? Hey c’est pas le gars qui joue dans Captain America? » J’essaie de m’intéresser à ce qui se passe pour lui faire plaisir même si ce n’est pas du tout mon genre, puis j’attrape la boîte du dvd sur la table basse. « What’s Your Number. C’est le film de la fille qui a couché avec un tas de mecs et qui cherche à les retrouver c’est ça? Un gars à la caserne en parlait l’autre jour, il aime bien les films comme ça. » Je me tais pour manger, me concentrant sur la nourriture qui est pas mal plus intéressante pour moi, surtout pour mon estomac.

On mange et on bavasse de tout et de rien, c’est peut-être mieux comme ça en fait même si elle a le droit de me poser les questions qui lui plaisent. Je me lève à un moment pour aller jeter les plats vides, et lorsque je jette un œil à la télé, je fronce les sourcils en voyant l’acteur principal à moitié-nu. Je prends un ton faussement vexé. « Ah bah voilà, c’est pour ça que t’as choisi le film. Je te conviens pas, t’as besoin de mater les abdos des acteurs maintenant! » Je prends un air boudeur avant de retirer mon t-shirt pour aller me planter devant la télé. C’est idiot d’agir comme ça, et je ne suis pas vraiment vexé de toute façon, mais ça m’amuse un peu. Je m’avance vers elle et la rejoint sur le canapé, l’attirant contre moi. Je la serre dans mes bras et ferme les yeux un instant. « Je sais que je mérite pas de massage, mais tu voudras bien au moins me masser le cou? J’te rendrai la pareille, si tu veux. » Je lui fais un regard piteux puis plaque un baiser sur ses lèvres avant de caresser sa joue doucement. Je veux oublier cette histoire de bar, même si je dois avouer que je ne m’attends pas à ce qu’elle me saute dessus à la première occasion.

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Elle ne répond pas à ma question, je suppose que c’est une façon de me dire que pour le moment c’est non pour le massage. Tant pis, je suppose que ça attendra. Après tout elle ne peut pas non plus me pardonner simplement parce que j’ai loué des films et commandé du chinois. Ma main tombe à plat sur ma cuisse et je baisse les yeux un instant lorsqu’elle revient sur le sujet de mon ex. Sa question est un peu vexante, je ne comprends pas ce qu’elle veut dire par « aussi jaloux » ou « aussi possessif ». Elle me donne l’impression que j’en fais vraiment trop, ce qui n’est pas vrai. Ce n’est pas à cause de mon ex que j’agis comme ça. J’ai seulement peur de la perdre, maintenant que je l’ai enfin juste à moi. Je sais bien qu’elle ne me tromperait jamais, mais en même temps je connais les mecs, je ne suis pas un idiot. Ce n’est pas totalement à cause de la façon dont ma dernière relation s’est terminée, juste une accumulation de mauvaises expériences et de constatations que j’ai fait au fil du temps. Je n’en parlerai pas, elle n’a pas besoin de savoir ça. Je me gratte la barbe puis croise son regard un peu timidement. « Non, enfin, je ne suis pas si jaloux que ça, j’aime seulement pas quand on te regarde comme un steak. Et t’es pas vraiment mieux tu sais, rappelles toi comme tu t’énervais à la plage. » Je suis un peu sur la défensive, mais il est vrai qu’elle est aussi pire que moi dans cette histoire.

Je hoche la tête, tentant d’oublier ça. « Enfin, c’est pas grave, c’est pas important. Je suppose que c’est juste un temps d’adaptation. » Je n’ai pas envie de me prendre la tête avec cette histoire ce soir, ou n’importe quel soir en fait. On s’est assez engueulé pour les dix prochaines années à venir dans les deux derniers jours. Je passe une main dans ses cheveux et jette un œil à l’écran du téléviseur avant de reporter mon regard sur elle. « Je sais que ça t’embête, je vais travailler là-dessus aussi… Tu veux que j’oublie tout ce qui s’est passé avant que l’on soit ensemble, mais c’est quand même plus dur que tu crois. Tu pouvais pas savoir, bien entendu, c’est normal, mais ça m’a quand même fait mal toutes ces fois où je t’ai vu partir avec des mecs qui te draguaient à peine. » Je baisse la tête puis la relève pour regarder ma petite amie. Je dépose un baiser sur son front et souris, la serrant dans mes bras. « Tu m’as fait vraiment peur tout à l’heure, j’ai vraiment cru que tu allais partir. » Je l’embrasse sur la tempe et impulsivement, mes lèvres glissent sur son cou. Je remarque qu’elle regarde la télévision et je fronce les sourcils en remarquant le type musclé torse nu. Non mais c’est une blague?

Je pose ma main sur sa joue de façon à tourner son visage vers moi et je fais une petite moue boudeuse. « Bah voilà, un peu de peau et des muscles et tu te préoccupes même plus de moi. » Je pose mes doigts sous son menton et attire ses lèvres vers les miennes, et de ma main libre je prends la sienne pour la poser sur mon torse. Je fais pas mal compétition au gars à l’écran, à ce niveau-là. « C’est peut-être une superstar, mais ça au moins, c’est tout à toi chérie. » Je murmure contre ses lèvres puis me détache d’elle à regret de peur qu’elle me rembarre. Je ne devrais peut-être pas tenter des rapprochements comme ça, avec ce qui s’est passé hier soir, mais c’était plutôt tentant. Je lui fais un petit sourire incertain, ne sachant pas vraiment comment elle va réagir.

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Je ne sais pas trop comment le prendre lorsqu’elle me dit que ce n’est pas seulement à cause de cette histoire qu’elle a failli partir. Alors il y a beaucoup plus de problèmes que je ne le crois entre nous, mais elle ne veut pas m’en faire part, c’est ça? J’ai envie de la questionner, mais en même temps je ne suis pas trop certain de vouloir entendre ça maintenant. Je chasse ses paroles désagréables de mon esprit, me concentrant sur des choses bien plus intéressantes. À savoir l’embrasser, la blottir contre moi et profiter qu’elle ne soit finalement pas partie. Je me garde tout de même une gêne, par contre, ne voulant pas créer de malaise. Ce serait ridicule de créer une nouvelle dispute simplement parce que j’ai envie d’un peu plus de proximité. Elle ne retire pas sa main de sous mon t-shirt lorsque je la glisse sous celui-ci et se mord la lèvre, geste que je trouve vraiment sexy. Je m’échauffe vraiment vite ce soir, et lorsqu’elle me demande si je tente de l’allumer, je fais des grands yeux et je lui réponds sur un ton faussement offusqué. « Moi? Jamais je ferais un truc pareil voyons. Tu me connais. » Je lui souris malicieusement, et bientôt ses mains se baladent sur ma peau. Je frissonne légèrement au contact de ses doigts sur mes muscles et la regarde faire avec un air amusé.

Nos regards se croisent et mon sourire s’agrandit alors qu’elle me dit qu’elle ne peut pas résister quand je joue à ce jeu-là. C’est un peu mon but, si ça ne fonctionnait pas je ne perdrais certainement pas mon temps à le faire. Elle se met à parler de réconciliations parfaites et je hausse les sourcils, puis fait mine de réfléchir lorsqu’elle me demande si je sais de quoi elle parle. Sceller le traiter de paix sur l’oreiller me semble une excellente idée, bien que toutes les occasions soient bonnes à mon avis pour froisser les draps avec Azalyne. Surtout qu’avec les horaires incroyables que l’on a ces temps-ci, je prends toutes les occasions qui se présentent. Je l’aide à retirer mon t-shirt, faisant tomber celui-ci sur le sol, puis regarde ma petite amie avec un regard faussement naïf. « Je sais pas trop, faudrait peut-être me montrer, j’adore les remèdes miracles. Par contre je suis persuadé d’avoir un argument de taille pour me faire pardonner pour hier. » Je me mords la lèvre inférieure et approche mon visage du sien pour l’embrasser tendrement. Mes mains se posent sur son haut que je j’effleure du bout des doigts mais je n’ose pas le retirer tout de suite de peur d’aller trop vite. Je caresse ses épaules, les massant légèrement, puis l’attire sur mes cuisses. J’enveloppe sa taille et mes lèvres se posent sur son cou. « Si je me retenais pas je te ferais l’amour direct sur ce canapé. » Je tourne légèrement sa tête et m’empare de sa bouche, pis j’entreprends de me lever, prêt à l’aider à le faire elle aussi par la même occasion, puis finalement je m’arrête. « Oh et puis tu sais quoi, je pense qu’il mérite sa part d’action ce canapé. » Je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres et mes mains se glissent sous son haut, caressant son dos jusqu’à arriver à l’agrafe de son soutien-gorge. Surprise, il n’y en a pas. J’aurais dû m’y attendre avec les vêtements de sport. Je lui fais un petit sourire malicieux. « Bah ça rend les choses encore plus facile alors, ça! » Je l’embrasse à nouveau puis mes mains s’empressent de lui retirer son haut, la débarrassant du soutien-gorge de sport par la même occasion.

Je caresse son ventre et mes mains frôlent sa poitrine un instant avant de dévier vers son dos que je masse doucement. Nos regards se croisent et je peux sentir son souffle tiède contre ma bouche. Je dépose un baiser sur sa lèvre inférieure, puis un autre sur sa tempe avant de lui murmurer à l’oreille. « Et si tu veux savoir, t’es beaucoup plus sexy que mon ex. Même pas comparable. » Je mordille le lobe de son oreille, déposant mes lèvres derrière celle-ci pour la sentir frissonner. C’est une partie plutôt sensible chez elle, et bientôt j’entends les petits gémissements qui m’alertent que j’ai bel et bien frôlé là où il le faut. Je la pousse doucement sur le dos avant d’attraper une nouvelle fois ses lèvres. Mes mains se posent sur son pantalon de sport, ces fameux pantalons de sport. Créés expressément pour faire plaisir aux hommes, ultra-moulants et définissant chaque courbe parfaitement. Je ne sens pas les détails de son sous-vêtement et je fronce les sourcils, regardant Azalyne un peu intrigué. « Tu vas pas me dire que t’es allée au boulot sans petite culotte? » Je glisse une main sous son pantalon, constatant que finalement elle porte une tonga, ou ces espèces de strings qui donnent réellement des jolies fesses. Quoique même entièrement nue, elle a des fesses magnifiques, alors ce n’est pas un problème pour elle.

Je l’embrasse à nouveau tendrement puis ma bouche entreprend une descente sur son ventre. J’y dépose de nombreux baisers, m’y attardant longuement. Depuis cette histoire de fausse-couche, je m’y refuse sans aucune raison. Je n’ai pas vraiment digéré ce qui s’est passé, mais elle n’a pas besoin de le savoir. Ça me fait plus mal que je l’aurais cru en fait. Je mordille doucement son nombril, effleurant ensuite sa peau avec mes lèvres. Mes mains tirent doucement sur son pantalon et son sous-vêtement suit celui-ci qui tombe sur le plancher. Je plonge une nouvelle fois mon regard dans le sien et colle mes lèvres aux siennes. Je guide ses mains sur mon torse et mes muscles se contractent légèrement au contact de ses doigts. J’admire son corps nu, et je commence à avoir plutôt chaud. Mon jeans est trop étroit, aussi. Je le détache, bien que ça ne règle pas le problème, puis finalement je pousse un soupir agacé pour ensuite le retirer, me débarrassant de mon boxer en même temps. C’est un peu plus confortable comme ça, même si j’ai l’impression d’aller un peu trop vite. Je ris, un peu amusé de la situation. « Je sais pas ce qu’ils ont mis dans les pâtes, mais ce soir, bon sang, il me semble que je te sauterais dessus sur-le-champ. »

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Je souris légèrement lorsqu’elle me dit de ne pas me faire prier puis rit un peu quand elle mentionne que si j’ai encore faim, je peux toujours continuer de manger. Mon regard est plein de désir à ce moment précis et je lui fais un petit sourire joueur avant de poser mes lèvres sur son corps. « C’est toi que je vais dévorer, bébé. » Ma respiration se fait un peu plus courte alors que je me concentre sur elle.

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Elle a raison, maintenant c’est terminé et plus du tout important. Il faut passer par-dessus, même si je ne cesse d’y repenser dans des moments pareils. Et si j’avais fait les premiers pas bien avant, qu’est-ce qui se serait passé? Les doigts d’Azalyne me déconcentrent et chassent rapidement ces idées de mon esprit, puis je souris doucement lorsqu’elle me mentionne que je la rends folle. C’est bien mon but de la faire grimper dans les rideaux comme en ce moment. « Oh faut faire ça plus souvent, chérie. » Je soupire et tente de reprendre mon souffle. Elle me rend complètement dingue.

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Je souris malicieusement à sa réponse et lorsqu’elle se penche pour m’embrasser dans le cou, je soupire et pose ma main derrière sa tête. Je caresse ses cheveux, savourant la sensation de ses lèvres sur ma peau qui me fait légèrement frissonner. Elle m’embrasse et je lui rends son baiser presque sauvagement, soupirant de plaisir contre son corps nu.

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Elle reste immobile un moment, allongée complètement nue sur le canapé et je ne peux m’empêcher de la contempler. Elle est vraiment sexy comme ça, les cheveux un peu emmêlés et cet air satisfait imprimé sur son visage. Je caresse toujours son mollet doucement et lui demande si finalement je vais avoir droit à mon fameux massage. Elle se redresse et vient se coller contre mon torse puis par réflexe je glisse une main sur son dos pour caresser sa peau. J’ai un peu chaud, comme ça, mais ce n’est pas désagréable de la sentir ainsi contre moi. Nos regards se croisent et elle me lance un petit sourire qui me fait moi aussi sourire automatiquement. Je souris à sa réponse. Merveilleux, je vais finalement avoir droit à mon massage. La raison qu’elle évoque m’amuse un peu, d’ailleurs. Si c’est ce que ça prend pour recevoir des massages à volonté, je veux bien lui faire l’amour toute la journée alors. Et puis je ne suis pas vraiment perdant dans cette histoire. Ses lèvres se posent sur les miennes et je ferme les yeux en savourant le baiser. J’ai envie de le lui rendre mais elle se détache de moi et se lève, m’annonçant qu’elle va prendre une douche. Elle me demande d’aller m’allonger et je fais un signe affirmatif, puis alors qu’elle avance devant moi je dépose une légère tape sur ses fesses nues. Je souris alors qu’elle bondit légèrement et profite de la vue avant qu’elle ne disparaisse dans la salle de bain. Je reste calé dans le sofa encore un moment puis me lève, ramassant les vêtements qui trainent sur le sol. Je fais une légère grimace en regardant mon t-shirt. En même temps ce n’est pas une grosse perte.

Je referme la porte derrière moi par réflexe lorsque j’entre dans la chambre vide et jette les vêtements dans le panier de linge sale avant d’aller m’écraser sur le lit king. Enfouissant ma tête dans les oreillers, je soupire d’aise, écoutant l’eau de la douche qui coule dans la salle de bain attenante. Elle s’arrête finalement, signe que mon amoureuse a terminé. Ce n’était pas bien long, mais en même temps c’est bien mieux comme ça. Je l’entends sortir de la pièce et marcher dans le couloir. Je me demande ce qu’elle fabrique pendant un instant, et bientôt je la vois arriver avec la bouteille de vin ainsi que deux coupes. La mienne qui n’avait pas été remplie est maintenant pleine. Je souris doucement, puis m’attarde un instant à sa robe de chambre. Elle ne cache carrément rien, et j’ai soudainement envie de la lui retirer. Je me tourne sur le côté pour mieux admirer la vue puis Azalyne me demande si je peux bouger. Je peux, oui, dans cette position je suis assez confortable en fait. Mes muscles sont encore tendus, mais pas autant que tout à l’heure. « Ça va, t’inquiètes pas chérie. » Elle dépose ce qu’elle a en main puis dépose un baiser sur ma joue avant de venir me rejoindre sur le lit, ou plutôt elle s’écrase sur le lit à mes côtés. Encore une fois, je constate que peignoir ou pas, ça ne fait pas beaucoup de différence car on voit pas mal de peau. Enfin, je serais bien con de me plaindre. Je souris quand elle m’annonce qu’elle devrait travailler moins. Je ne pourrais être plus d’accord avec ça. Enfin, moi aussi d’ailleurs je devrais écouter ce sage conseil. Je roule à côté d’elle, passant mon bras autour de sa taille pour l’envelopper. J’embrasse son épaule et niche mon visage au creux de son cou. « T’as bien raison, je devrais faire pareil. » Je ne lui ai pas mentionné que j’avais été promu au poste de capitaine, je comptais le lui dire à Noël en même temps qu’à toute ma famille. Mes horaires vont être plus stables, et je vais être plutôt bien payé en plus. Enfin, niveau salaire je ne suis pas trop à plaindre, mon job est plutôt payant. J’hésite à lui annoncer maintenant mais me convainc de ne pas le faire, finalement. Ça gâcherait la surprise. Je pose une main sous son peignoir, frôlant sa cuisse avant de remonter sur son ventre avec douceur. J’entreprends de lui retirer le vêtement un peu mouillé à cause de ses cheveux et pendant un instant j’oublie presque cette histoire de massage. « Tu me donnes des idées, mon cœur, tu devrais pas me torturer comme ça. » Je lui lance un petit regard malicieux puis l’embrasse tendrement, ma main droite caressant sa cuisse et remontant à l’intérieur de celle-ci. Je joue un peu avec le feu, beaucoup même.

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Je la regarde se mordiller la lèvre inférieure et je ne peux pas m’empêcher de faire pareil. Elle est vraiment sexy, comme ça. Enfin, elle l’est tout le temps bien entendu mais la voir se mordre la lèvre ainsi me donne terriblement envie de recommencer ce que je faisais plus tôt. Je ricane lorsqu’elle me reproche – même si c’est un bien grand mot – de la torturer. « Peut-être bien, oui, mais tu adores ça que je te torture comme ça. » Je lui souris malicieusement et elle se jette sur moi, me prenant un peu par surprise. Je ne m’attendais pas du tout à ça, bien qu’avec elle ce n’est pas si étonnant que ça. À califourchon sur moi, je la regarde sourire et pose mes mains sur ses cuisses pour les caresser. « À quoi tu joues, chérie? » J’arque un sourcil, et bientôt elle se penche sur moi et vient m’embrasser dans le cou. Je frissonne au contact de ses lèvres et mes mains se posent sur son dos nu, frôlant sa colonne vertébrale du bout des ongles. Elle se fait vraiment insistante sur ma gorge et à un moment j’ai l’impression qu’elle veut me faire une sucette. Ça ne me dérangerait pas trop, mais en même temps je suis persuadé que j’en entendrais parler au travail. Je pose une main sur ses fesses et soupire, fermant les yeux quelques secondes. Elle se redresse rapidement et se lève, s’éloignant du lit pour aller vers la commode. « Qu’est-ce que tu fais, bébé, t’as décidé que tu te rhabillais finalement? » Je ne vois pas trop ce qu’elle fait car elle est dos à moi et je soupire, restant sur le dos à fixer le plafond à présent. Elle revient vers moi avec les mains cachées derrière son dos et je souris légèrement, un peu curieux de voir ce qu’elle me prépare. Je ferme les yeux à sa demande, ne protestant pas, mais je ne peux m’empêcher de glousser. « Qu’est-ce que tu me prépares encore? »

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Elle se penche à nouveau contre moi et m’embrasse et je réponds à son baiser bien que dans la position actuelle, je n’ai pas beaucoup de liberté dans mes mouvements. Je mordille sa lèvre inférieure, puis elle s’éloigne de moi à nouveau pour me répondre. J’ai envie de l’embrasser, mais elle est hors d’atteinte. Je me contente de la regarder, entièrement nue contre moi.

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Je ferme les yeux quelques secondes, mon dos me fait mal et ce massage commence à devenir de plus en plus tentant. Enfin, le reste est très tentant aussi, bien entendu. Je ne dis rien à Azalyne, faisant seulement comme si je tentais de calmer ma respiration, même si elle est déjà redevenue plutôt régulière.