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Je la vois qui tend les bras et hésite un instant, ne sachant pas si je dois profiter de l’étreinte ou la repousser. Finalement, je la serre contre moi et je sens à nouveau cette douce chaleur m’envahir. Le moment devrait être agréable, mais je le vois plutôt comme une torture. Je me détache d’elle à regret, et je l’écoute m’expliquer qu’elle va s’occuper des tâches moins risquées. Je souris doucement et acquiesce, jugeant que c’est une assez bonne idée. Son dernier commentaire me surprend, toutefois, et je ne sais pas trop quoi répondre à ça. Elle s’attend à quoi, au juste, que tout redevienne normal d’un coup?
« Je peux pas dire que c’est pas bizarre, Aza. J’imagine que je vais m’habituer, disons que c’est un temps d’adaptation. » Je tente de me faire rassurant, je ne veux pas qu’elle s’imagine que je veux la forcer à faire un choix maintenant. Je n’ai pas le droit de faire un truc pareil. Je regarde la jeune femme qui prend une grande gorgée de vin, et je ne dis rien. Si elle se retrouve saoule, au moins je vais être là pour gérer. Un peu comme d’habitude, finalement rien n’a vraiment changé.

Elle prend les pâtes, pendant que de mon côté je recommence à couper une tomate. Je me sens légèrement observé, mais ne dis rien, me contentant de regarder ce que je fais. Elle doit sans doute analyser le moindre de mes gestes, maintenant. Tenter d’y trouver un double sens, si ça se trouve. Je l’entends commencer à préparer la nourriture, alors que je cherche un légume quelconque à couper. Je me retrouve bientôt à court d’occupation, et me tourne vers Azalyne. Les pâtes et la viande sont entrain de cuire, et je constate qu’il ne reste plus grand-chose dans son verre. Elle devrait peut-être se calmer. Je me sens un peu mal, maintenant, de lui faire la morale. Comme si je n’avais plus le droit à présent. « T’as pas besoin de boire, tu sais. » Je parle lentement, j’ai l’impression de marcher sur des œufs. Je cède finalement et me lance. « Aza, écoute, si c’est mieux comme ça je peux partir, c’est pas grave. Je comprends. » Je m’approche d’elle, gardant une distance raisonnable. Je tente de me faire rassurant, je ne veux pas qu’elle se sente coupable de quoique ce soit.

Je passe une main dans ma barbe, qui me rappelle encore une fois que je devrais penser à me raser, et regarde Azalyne. J’hésite avant de continuer. Je pourrais rester et profiter de la situation, si j’en avais envie. Parce que je suis prêt à parier que j’y arriverais sans problème. Cette pensée me dégoute, et je la chasse rapidement. Je ne suis pas comme ça, et même si elle m’a dit ne pas aimer son copain, au fond je n’y crois pas vraiment. « Ça va te faire du bien, réfléchir un peu à tout ça. » Je ne sais pas si je tente de la convaincre elle ou bien moi. J’enfouis mes mains dans mon jeans, histoire de résister à la tentation de la prendre dans mes bras, et je baisse les yeux. Je réalise que j’ai laissé mon porte-feuilles dans la chambre d’amis, et je n’ai pas trop envie d’y retourner pour le moment. J’ai plutôt envie de m’éclipser le plus rapidement possible avant de changer d’avis et de vouloir rester.

« J’ai oublié quelques trucs dans la chambre… » Mes paroles sont presque un chuchotement, et je m’éclipse en vitesse dans la pièce. Je ferme la porte par réflexe et entreprends de ramasser mes affaires. Je remarque les appels manqués et les sms sur mon téléphone. Apparemment la collègue d’Azalyne ne sait pas tenir sa langue, puisque certains pompiers de la caserne semblent se questionner sur ma soirée. Je ferme mon portable, ne lisant pas la moitié des conneries qu’on m’a envoyé, et je décide de ne pas en parler à la brunette et de garder mes plans intacts. Pourtant, quand je tourne la poignée et ouvre la porte de la chambre, mon regard croise celui de la jeune femme et je bloque. J’ai pas vraiment envie de partir, alors pourquoi est-ce que je m’acharne? C’est pas toujours à moi de faire les choix difficiles, pourquoi je m’obstine à toujours jouer la victime alors? Je reste planté dans le cadre de la porte, fixant Azalyne, muet. Je ne sais plus si je veux m’en aller, maintenant.

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Je reste muet alors qu’elle me demande pourquoi je veux tant partir. Il me semble pourtant que les raisons sont assez évidentes. Elle me demande de rester au moins pour le repas, comme on avait l’habitude de faire avant. Seulement maintenant, on dirait que tout ce qui s’est passé avant est devenu impossible. Comme si le simple fait qu’Aza ait un copain et qu’elle soit au courant de mon affection pour elle ait tout changé. C’est vrai que vu comme ça, c’est pas mal de choses en même temps. Je n’ai pas besoin de m’expliquer, le téléphone de la jeune femme sonne et me donne un temps de répit. Elle me prend le bras, et ce qu’elle me dit m’inquiète. Elle ne me parlera plus si je m’en vais? Je reste donc planté devant la chambre, la regardant répondre au téléphone. Ça ne semble pas être une bonne nouvelle. Je baisse les yeux, réfléchissant à mon seul et unique choix. Je ne peux pas la laisser maintenant, pas après ce qu’elle m’a dit.

Je n’écoute pas sa conversation téléphonique, en fait je n’entends pas grand-chose, elle est dans le salon. Bientôt, je l’entends qui raccroche et je m’avance pour aller la voir, un peu hésitant. Je la vois qui se lève du canapé et qui commence à préparer la table du salon. Je la vois essuyer des larmes et voilà que je suis en état d’alerte. Est-ce que c’est moi qui l’ai fait pleurer? Je m’approche d’elle discrètement pour aller voir ce qui se passe. Je cède à la tentation et l’enlace doucement, arrivant derrière elle. C’est probablement à cause de la culpabilité. Je l’ai déjà fait pleurer une fois, je veux pas la rendre triste à nouveau. Je dépose un baiser sur sa nuque, murmurant à son oreille. « Je suis désolé, je veux pas te blesser. C’est juste… Je sais pas, je comprends plus rien. » Je soupire et me mets face à elle. J’ai jamais autant été indécis de toute ma vie, je crois.

J’ai envie de l’embrasser et de tout oublier, profiter du moment en me foutant des conséquences, mais la simple pensée de la savoir en couple me bloque et me retient dans mes gestes. Je soupire et lui prends les mains, l’invitant à s’asseoir avec moi sur le canapé. « Écoute, je sais que tu veux prendre ton temps et y penser, mais je veux pas être celui qui crée les problèmes. » Je ne sais pas très doué pour la communication dans des cas pareils. Sans doute la raison pour laquelle j’ai passé pratiquement toute ma vie en célibataire. Je me mords la lèvre. « Tout ce à quoi je pense, c’est t’embrasser. Et c’est vraiment mal. » Je me cale dans le canapé. Je transpire, j’ai l’impression d’être un adolescent à nouveau. Sauf que voilà, j’ai jamais vraiment été dans cette situation avant. « C’était facile de faire semblant, tu savais pas. Ça passait encore, mais là je peux plus. Ça va trop loin pour faire comme si tout allait bien. » Je me lève et vais regarder par la fenêtre. Je n’ai plus envie de lui faire face tout à coup, surtout parce que j’ai peur de sa réaction.

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Elle me dit que je ne suis pas l’auteur de ses larmes, mais je n’y crois pas vraiment. Je ne pose tout de même pas de question, elle n’est pas obligée de m’en parler.
Ses paroles résonnent dans ma tête alors que je fixe la rue par la fenêtre, tentant de faire le vide. Je n’aime pas avouer autant de choses, ça m’embarrasse toujours. Pourtant elle semble heureuse que pour une fois, j’accepte de lui dire la vérité. Je réalise que je lui ai menti beaucoup trop souvent depuis notre rencontre en pensant la protéger de je-ne-sais quoi, en fait. Une vague de culpabilité m’envahit, et je suis parcouru d’un frisson en sentant les doigts d’Azalyne se nouer aux miens. Je reste muet et immobile, attendant la suite. Je ne sais plus trop à quoi m’attendre sincèrement, venant d’elle.
Et puis lorsqu’elle ouvre la bouche, j’ai l’impression d’halluciner ce que j’entends.

Je ne sais pas comment prendre ce qu’elle me dit. Elle me propose de quitter son copain, simplement pour me faire plaisir, parce qu’elle ne veut pas me rendre triste. Elle ne semble pas consciente de ce qu’elle me dit, du moins je n’y crois pas. Je reste muet, ne sachant pas quoi lui répondre. Son regard transperce le mien, et je ne sais pas quoi faire.
Mes mains ne lâchent pas les siennes, et je constate que je tremble. J’ai l’air d’un imbécile, c’est certain. Je baisse les yeux, hésitant toujours à répondre. « Je…Ce serait pas bien, je peux pas t’obliger… » Je cherche mes mots et me perd à nouveau dans son regard. J’hésite, je repense à ce qu’elle m’a dit plus tôt. « Je veux pas te forcer la main. C’est mal… » J’oublie le reste de ma phrase et pose mes mains sur sa taille. Je l’attire contre moi et l’embrasse tendrement. « Je t’aime tellement, j’en peux plus. » Je murmure mes mots contre ses lèvres, puis l’embrasse de plus belle. Mes mains se posent sur ses hanches, et le moindre contact avec sa peau me semble brûlant. Je recule vers le canapé et l’incite à s’asseoir. Je la serre dans mes bras et l’embrasse sur la joue.

J’hésite à me lancer, après tout il faudra bien qu’elle sache tout un jour. J’aime aussi bien lui dire maintenant, tant qu’à entrer dans les grandes révélations. Je prends une grande respiration, puis regarde Azalyne dans les yeux. « Au début, je me disais que j’allais gérer, que ça passerait quand Dylan serait réveillé… Puis les médecins ont dit qu’il retrouverait jamais la mémoire. C’est égoïste et affreux, mais j’ai cru avoir une chance, à partir de là. » Je baisse les yeux, puis la regarde à nouveau. « Je suis désolé. » Je desserre mon étreinte, de peur qu’elle ne le prenne mal. « J’ai attendu que tu te remettes de Dylan, j’attendais le bon moment. Au début ça allait, puis tu as commencé à sortir faire la fête, et coucher avec tous ces gars… » Je fronce les sourcils, repensant à certains épisodes en particulier que j’ai encore de la difficulté à supporter. Ma main prend celle de la jeune femme. Je continue de parler, honteux. « Tout le monde le savait sauf toi. J’osais pas te le dire, je voulais pas que tu le prennes mal. Je voulais pas te mentir. » J’hésite à lui avouer la suite, j’ai peur de sa réaction. « Il y a jamais eu d’infirmières. Je voulais seulement voir ta réaction. C’était vraiment stupide, je sais, mais sur le coup ça semblait une bonne idée. » Je me tais. J’ai l’impression de trop parler. Pourtant, je sais qu’il faut que je lui explique, je n’ai plus le choix.

« La dernière fois que l’on s’est vu avant l’incendie, je voulais tout te dire. Puis quand tu m’as annoncé que tu avais trouvé quelqu’un, j’ai pas été capable. J’étais tellement furieux, surtout contre moi. » Je baisse la tête. Je me rappelle exactement tout ce que je lui ai dit ce jour-là. « Je suis tellement désolé, je croyais pas tous ces trucs horribles. » J’hésite à la prendre dans mes bras. J’en ai terriblement envie, seulement j’ai peur de la façon dont elle va prendre toutes ces informations d’un coup. Je me cale donc dans le canapé et reste immobile en observant sa réaction.

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Je bois littéralement ses paroles alors qu’elle m’explique qu’elle comprend mes réactions, et qu’elle me pardonne mes actions. Je n’ai jamais été autant rassuré de toute ma vie, je crois. Ses mots sont comme une bénédiction, j’ai l’impression d’être finalement délivré d’un énorme fardeau que je traîne depuis un an déjà. Lorsqu’elle m’embrasse sur la joue, je ferme les yeux doucement. Finalement, cet accident était peut-être la meilleure chose qui me soit arrivée depuis longtemps. La main d’Azalyne se pose sur ma joue, exactement où elle a déposé le baiser il y a quelques instants seulement. Son regard plongé dans le mien, elle appuie son front sur le mien. Je peux frôler son nez, maintenant, et je sens sa respiration. La jeune femme me demande de l’embrasser, et je ne me laisse pas prier.

Je m’empare de ses lèvres et ferme les yeux pour savourer le moment. Mes mains glissent sur ses bras, puis longent sa taille jusqu’à ses cuisses. Mon visage s’enfouit dans le creux de son cou, et j’y dépose un baiser avant de l’allonger sur le canapé. Je passe une main dans ses cheveux, et l’embrasse furtivement. « Je t’aime tellement, tu peux pas t’imaginer. » Je lui ai peut-être dit cent fois, déjà, mais je me dis que c’est pour me rattraper avec toutes ces fois où j’aurais voulu le faire sans en avoir la chance. Je fais doucement glisser une manche de son haut, y déposant quelques baisers. L’idée du repas ou du film est bien loin dans mes pensées en ce moment. Mon regard croise celui d’Azalyne, et j’ai peur de la brusquer.

Mes doigts glissent doucement sous son chandail et frôlent lentement son ventre. Je m’incline et dépose un baiser sur sa peau hâlée. Tout ce qui me vient en tête à ce moment, c’est embrasser chaque parcelle de cette peau. Je me redresse pour l’embrasser langoureusement. Je murmure contre sa bouche, avant d’enfouir mon visage dans le creux de son cou. « J’ai envie de t’embrasser jusqu’à ce que tu me supplies d’arrêter. » Je dépose mes lèvres tendrement sur les siennes et lui retire son top, puis le dépose sur le sol sans m’y attarder, me concentrant surtout sur le corps d’Azalyne, que je ne m’étais jamais vraiment permis d’observer auparavant. Mes lèvres continuent leur descente au creux de sa poitrine, et mes mains cherchent les siennes pour nouer mes doigts aux siens. Je n’ai même pas envie de passer à l’acte, je pourrais passer des heures simplement à l’embrasser et la garder contre moi.

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Je sens ses mains sous mon t-shirt qui frôlent mon torse, et je ne peux pas retenir le frisson qui me parcourt. Le contact avec ma cicatrice est désagréable, mais je n’y pense rapidement plus, continuant de couvrir la jeune femme de baiser. Bientôt, je lève les bras et mon t-shirt se retrouve à son tour sur le sol. Je sens le regard d’Azalyne sur moi et l’embrasse à nouveau, traçant une ligne de bbaisers jusqu’à son nombril. Ses mots sonnent comme un défi à mes oreilles, et je souris en effleurant sa peau. Mes mains se posent sur ses cuisses, et au même moment le téléphone sonne. Je l’observe répondre, supposant que ce soit Ariana. Puis j’entends le nom de son interlocuteur, et Aza me repousse vivement. Je me détache d’elle pour quelques secondes avant de poser mes mains sur ses épaules et de m’approcher d’elle pour l’embrasser dans le cou. Mes doigts jouent doucement avec les bretelles de son soutien-gorge et j’écoute la conversation téléphonique en souriant doucement. Mes lèvres frôlent sa nuque, et j’attends avec impatience qu’elle raccroche.

Finalement, je la vois qui raccroche et je me détache d’elle doucement alors qu’elle jette son téléphone sur le sol. Elle me pousse sur le canapé, et je joue le jeu, me laissant faire en me demandant ce qu’elle peut bien me réserver pour la suite.
Je n’ai pas à attendre bien longtemps pour le savoir, en fait. Aza se dirige vers moi et s’installe à califourchon sur mes genoux. Je ne proteste pas, bien au contraire, et je laisse échapper un soupir en sentant ses lèvres sur mon cou. Mes mains se posent sur ses hanches, et je peux sentir ses cheveux effleurer mes bras. Je détache son pantalon du bout des doigts et l’embrasse doucement. Je lui souris malicieusement, puis mes mains se posent sur ses cuisses. « Donc tu es très occupée, cette nuit? » Je m’approche et l’embrasse derrière l’oreille avant de lui murmurer. « J’ai de la chance d’avoir une infirmière aussi dévouée. » Je dépose une traînée de baisers sur son cou puis m’empare de ses lèvres. Je me cambre légèrement vers l’avant et Azalyne bascule sur le dos, sur le canapé. Je m’approche d’elle et m’immisce entre ses jambes. Je n’ose pas essayer de lui retirer son pantalon, comme si c’était une barrière encore trop intime. Mes mains glissent sous son dos et dégrafent sans difficulté son soutien-gorge. J’ai le souffle coupé pendant quelques instants alors que je fais tomber le morceau de tissu sur le sol.

Mon regard croise celui d’Azalyne, et je repense à tout à l’heure, ainsi qu’à toutes les fois où je lui ai dit que je l’aimais. Elle n’a jamais répondu. Je tente de faire abstraction de ce détail peu plaisant et m’allonge contre elle pour l’embrasser. Toutefois, je ne peux pas m’empêcher de lui poser la question. Je détache mes lèvres des siennes, et mes doigts cessent de caresser sa peau. « Aza, qu’est-ce que tu ressens pour moi, exactement? » Je me redresse et plante mon regard dans le sien. Je redoute sa réponse, elle pourrait tout changer pour la suite des événements.

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Aza noue ses jambes autour de ma taille alors que je détache son soutien-gorge, et soudainement j’ai terriblement envie d’elle. Je m’attarde un instant à son corps presque nu, mais mon attention se reporte bien rapidement vers le regard de la jeune femme. Et puis je sabote tout, lui posant ma fameuse question. Des instants de caresses ruinés par moi et mes stupides sentiments. Seulement j’ai besoin de savoir que je ne suis pas juste un autre gars sur sa liste.
Je l’observe, à l’affut de chacune de ses réactions. J’ai une légère crainte en la voyant se pincer les lèvres et un frisson me parcourt le bas du ventre alors qu’elle passe un peu trop près de ma cicatrice avec ses doigts. Elle s’est redressée elle aussi, et bientôt je sens sa main qui me caresse la joue. Je n’ai pas le choix de la regarder dans les yeux et j’écoute ce qu’elle me dit silencieusement. Ça commence assez mal, puisqu’elle me dit que je vais sans doute comprendre et que sa réponse ne va pas me plaire. Mot à mot, elle me fend le cœur et je regrette de lui avoir posé la question. Je ne pouvais quand même pas m’attendre à ce qu’elle m’aime soudainement, après tout. Elle me dit de ne pas le prendre mal, et je me contente de hocher la tête. Je retire sa main de mon visage et la garde dans la mienne, et alors qu’elle se remet à parler, je lève les yeux vers elle.

Je ne sais pas comment prendre ce que j’entends. Je suis déçu, certes, mais en même temps elle me laisse un certain espoir. Azalyne rapproche son visage du mien et m’embrasse brièvement. Je l’embrasse à mon tour, sur le front. Mes mains se posent sur ses cuisses, et remontent jusqu’au bas de son dos, la caressant tendrement. « Je voulais juste que tu me dises la vérité. » Je parle tout bas, mon visage à quelques centimètres du sien. Attirant la jeune femme contre moi, j’aperçois la porte de sa chambre entre-ouverte. Je sens sa poitrine nue contre mon torse et chacune de ses respirations ressemble en quelque sorte à une légère caresse. Mes mains caressent son dos, et finalement se plaquent sur ses fesses. Je lui fais un petit sourire coquin. Peut-être qu’elle ne m’aime pas exactement comme je l’aime, mais la faire changer d’avis peut être un défi intéressant. « Tu me fais confiance? » Je ne lui laisse pas le temps de répondre et me lève du canapé, la tenant fermement dans mes bras.

Je ne comprends pas les médecins qui insistent tant sur les règles importantes de mon rétablissement. Soulever la jeune femme ne me fait pas vraiment forcer, et je dois dire qu’elle n’est pas très lourde à porter. Je peux sentir ses jambes autour de mes hanches et je commence à me sentir plutôt à l’étroit dans mon pantalon. Ma respiration se fait haletante, et je m’empresse d’entraîner la jolie brunette dans sa chambre.
Je pousse la porte avec mon pied, un peu violemment. Mes lèvres cherchent celles d’Aza, et alors que je l’embrasse avec envie, je l’allonge sur son lit, entourée d’oreillers. Je murmure, entre deux baisers. « J’ai pensé…que ce serait plus approprié… » Mes mains frôlent sa poitrine, j’ai le souffle court. Je prends une grande respiration et me relève, retirant mon jeans qui commençait à me gêner. Je regarde Azalyne sur le lit, reprenant mon souffle. Je me mords la lèvre, observant son ventre plat et sa poitrine nue. C’est bizarre d’être dans sa chambre, je n’y suis presque jamais entré. Elle ne me l’a jamais interdit, mais c’est sans doute par habitude de ne pas entrer dans celle de ma sœur. Maintenant, tout ça n’a plus d’importance. Je rejoins la jeune femme sur les couvertures et l’embrasse tendrement, l’attirant dans mes bras. Mes mains glissent jusqu’au bas de son ventre, et je commence à lui retirer lentement son pantalon. Je lui souris et l’embrasse dans le creux de son cou, murmurant sur un ton taquin. « J’ai jamais autant eu envie de me faire soigner par une infirmière. Je crois. » Je l’embrasse et ma main se pose sur son visage pour approfondir le baiser. J’ai envie d’elle, de lui montrer tout ce qu’elle rate sans moi. C’est prétentieux mais je m’en moque. J’ai envie que pour une fois, elle n’ait que moi en tête.
 

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Je souris à sa réponse. Elle ne cesserait jamais avec cette histoire de pompier. Je l’observe discrètement alors qu’elle retire le dernier morceau de tissu qui l’habille, puis je ferme les yeux un instant lorsqu’elle monte sur moi. Mes mains se posent sur ses fesses à présent nues et je me crispe légèrement lorsqu’elle me donne un coup de genou directement sur ma cicatrice. Je fais une grimace que je tente de cacher, mais ne me plains pas. Je sens ses mains qui retirent mon boxer, et je prends réellement conscience de ce qui est en train de se passer.
Brusquement, je me redresse et fais à nouveau basculer la brunette sur le lit. J’ai besoin d’avoir le contrôle, enfin pour le moment. J’embrasse la jeune femme avec une passion que je ne me connaissais pas, et mes lèvres dérivent jusqu’à son cou. Ma main droite parcourt son ventre et se glisse entre ses cuisses, et je sens les jambes d’Azalyne se resserrer de plus en plus autour de ma taille. Ça me fait terriblement mal, mais je n’ose pas lui dire, je n’ai pas envie de briser le moment. Pas une autre fois. Je l’embrasse toujours, laissant des marques sur sa peau.

Je sens une douleur aigüe au nouveau de ma blessure, mais je ne réagis pas, me répétant que ça ne devrait pas durer. Azalyne parle, et je réponds à ses paroles par un baiser. Ma main entre ses jambes cesse ses caresses et je me redresse doucement, regardant la table de nuit juste à côté du lit. « Tu me permets, je vais juste chercher une capote? » Je l’embrasse sur le front, et me détache d’elle lentement. Je ne prends pas conscience du sang qui coule doucement de ma plaie. Ce n’est qu’en regardant Azalyne sur le lit et que je constate les taches de sang à la chute de ses reins ainsi que les légères gouttes sur le lit que j’ai un instant de malaise. « Aza…Euh, est-ce que tu serais dans hum… ta période? » Je ne sais pas trop comment le dire, c’est gênant. Je regarde ma main comme un idiot, et c’est là que je réalise que je suis le problème. Je pousse un juron et regarde la jeune femme en panique.

« Oh bordel. C’est quoi ça. Oh merde. Oh non non non non non….. » La plaie s’est ouverte presque complètement et ce n’est pas très joli. Le sang coule tranquillement, et j’ai l’impression que je vais m’évanouir, même si ce n’est pas quelque chose qui me perturbe habituellement. « Je sais pas quoi faire, AZA JE FAIS QUOI? OH MERDE. » Je lui crie dessus sans vraiment le vouloir, et l’idée de coucher avec elle – avec qui que ce soit d’ailleurs – est très loin de mon esprit. Je me tiens le ventre, qui commence à devenir douloureux, et je n’ose pas bouger. Je dois vraiment avoir l’air d’un imbécile, planté là nu et plein de sang.

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Je n’ai pas vraiment réfléchi en lui posant la question sur ses règles. C’est la première chose qui m’est venue en tête, et elle semble être plutôt vexée que je lui ai sorti une telle chose. Pourtant, elle comprend bientôt la source de ma panique, et décide de voler à mon secours. Elle pose ses mains sur mes joues et me regarde dans les yeux avec un air rassurant qui m’apaise quelques instants. Elle me dit de m’allonger, ce que je fais immédiatement, et je plaque ma main sur la plaie qui est soudainement terriblement douloureuse. Je la regarde s’éclipser en vitesse de la chambre, et je fixe le plafond, respirant bruyamment. Je ferme les yeux quelques secondes, tentant de reprendre mon sang-froid. J’entends la jeune femme qui fouille dans la salle de bain, et je me demande ce qu’elle fabrique. Elle doit sans doute aller chercher de quoi me recoudre, ou je l’espère du moins. Je la vois bientôt revenir dans une petite robe de chambre noire qui la rend particulièrement sexy.

Elle ramasse mon boxer sur le sol et je ne vois pas trop ce qu’elle fait, puis lorsque je la voix à genoux devant moi, je ne peux pas m’empêcher de me dire que dans un autre contexte, ce serait infiniment excitant. Je chasse l’idée de ma tête, ce n’est pas exactement le moment pour penser à ce genre de choses. Je laisse Azalyne s’occuper de ma blessure, écoutant ses paroles rassurantes. Je tente de garder une respiration la plus régulière possible, mais c’est assez tendu. Elle s’arrête soudainement et sa main caresse mon front. Je lui rends son sourire, même si je n’en ai pas du tout envie, et je frémis alors qu’elle m’embrasse. Le baiser est de bien courte durée d’ailleurs, puisqu’elle se remet à jouer avec ma plaie aussitôt ses lèvres détachées des miennes.
Aza se met à parler comme quoi c’est sa faute, et elle se sent visiblement coupable de ce qui vient de se passer. J’ai envie de la rassurer, mais je commence à être fatigué. Je n’ai pas la force de lui expliquer en fait que ça ne me dérange pas et que c’est qu’un accident idiot. Je ferme lentement les yeux et m’endors.

Je me réveille dans le lit d’Azalyne et je suis plutôt surpris de constater qu’elle dort, appuyée sur moi. Je n’ose pas bouger de peur de la réveiller, mais bientôt je cède à la tentation et je l’embrasse doucement. Je regarde l’heure sur le cadran et je constate qu’il est près de sept heure. Je n’ose pas réveiller Aza, mais je me demande tout de même si elle travaille aujourd’hui, et si je ne serais pas mieux de la réveiller en fin de compte. Je glisse une mèche de ses cheveux derrière son oreille et me glisse hors du lit. Je meurs de faim, et j’ai vraiment envie d’un café.
Je démarre la cafetière, préparant deux cafés. Je suppose qu’elle va en avoir besoin elle aussi. Je regarde toute la nourriture qui n’a jamais été mangée sur le comptoir, et je me mets à ranger un peu, histoire de ne pas trop la décourager lorsqu’elle va se lever. Je regarde dans le salon et remarque les morceaux de vêtements sur le sol, et je souris. La situation a tellement dégénéré.

J’entends un bruit qui vient de la chambre, alors je prends les cafés et vais rejoindre Azalyne. Elle semble se réveiller, alors je dépose les cafés sur la table de nuit et me glisse sous les couvertures pour la rejoindre. J’ai l’impression que les choses ont changé drastiquement depuis hier. Je l’enveloppe dans mes bras, et embrasse doucement la jeune femme dans le cou. « Bon matin…Pas trop mal dormi? » Je chuchote à son oreille tandis qu’une de mes mains effleure son ventre. « Je voulais savoir si tu bossais, enfin si tu travailles pas on peut finalement manger ensemble, non? » Je repense à l’appel de son copain, hier, et je n’aime pas l’idée qu’elle passe du temps avec lui. « Bref…Si tu veux j’ai fait du café.. » Je ne sais pas trop comment agir. J’ai peur qu’elle ne me demande finalement de prendre mes distances, même si je ne vois pas pourquoi elle ferait un truc pareil maintenant. Je dépose un baiser sur son épaule et la serre contre moi, un peu possessivement.

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Je ris doucement alors qu’elle me parle d’un patient difficile, et je sais très bien qu’elle fait allusion à moi. Elle m’embrasse sur la joue et je souris, satisfait d’entendre dire qu’elle projette de passer la journée avec moi. Elle me fait bientôt remarquer de me tenir tranquille comme elle vient de me recoudre, et il est vrai que je suis plus confortable maintenant que je suis couché. Je hoche la tête, puis l’embrasse sur la tempe. « J’ai juste ramassé un peu la cuisine, c’est rien. Promis je bouge plus du lit. »
Aza ne semble pas avoir terminé de parler, et elle me sort des excuses pour ce qui s’est passé. Elle est plutôt gênée, visiblement. Je souris, écoutant ses explications un peu hésitantes. Elle a toujours été plutôt maladroite, ça oui, et cette nuit n’était certainement pas une exception. C’est certain que cette fois, les choses ont dégénéré mais je ne lui en veux pas du tout. Je la regarde qui tient son café, appuyée contre moi. « C’est pas ta faute, Aza. On va dire que je dois m’en tenir aux travaux légers pour un moment, c’est tout. » Ma main caresse son bras et je prends à mon tour ma tasse. Je prends une gorgée du liquide qui me rappelle que j’ai aussi plutôt faim. Je regarde Azalyne et ma main se noue à la sienne.

Je me rappelle très clairement de toute la soirée, et je sais donc qu’elle ne ressent pas la même chose que moi. Je sais aussi qu’il y a tout de même des chances pour que ça change. Je dépose ma tasse sur la table et prend celle d’Azalyne pour la poser juste à côté. Je l’embrasse doucement et l’entraîne sous les couvertures. Mes mains frôlent son dos avec tendresse. « Aza, j’aimerais tellement que ça fonctionne… » Je la serre contre moi et l’embrasse dans le cou, remarquant la marque rouge que j’y ai laissé cette nuit. Elle n’appréciera sans doute pas. Pour ma part, je trouve ça quand même amusant. Je ne lui dis pas, et me contente de caresser sa peau. Mes doigts tracent des cercles imaginaires sur son bras, et je maudis cette blessure qui ne veut pas guérir plus rapidement. « Merci de m’avoir soigné, t’es un ange. »

Je regarde la brunette et je regarde l’heure. Il est encore tôt et elle n’a pas l’air d’avoir beaucoup dormi. « J’aurais jamais dû te réveiller, tu dois être crevée. Tu veux dormir encore un peu? » Je m’approche d’elle en lui posant la question, et décide de me glisser entre ses jambes. Une très mauvaise idée, car en me redressant je fais une légère moue. Je reste donc couché à ma place, attirant Aza contre moi pour qu’elle puisse s’appuyer sur mon torse. Je pousse un soupir. « En tout cas, j’espère que tu comptais pas passer une journée remplie d’action, car je vais vraiment te décevoir. » Je suis un peu agacé, la situation me semble ridicule.

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Je soupire et ferme les yeux lentement en sentant son baiser au coin de ma bouche. Ses mots sont rassurants, on dirait qu’elle sait que j’en ai besoin en ce moment. L’entendre dire qu’elle pense que ça pourrait fonctionner m’a fait réaliser à quel point les choses ont drastiquement changé en si peu de temps. J’ai envie de l’embrasser à mon tour, mais elle se met à parler. Je souris doucement alors qu’elle mentionne être bien dans mes bras. Je sens sa jambe s’enrouler autour de la mienne et je soupire, puis enfouis mon visage contre sa nuque. Mes lèvres se posent sur sa peau alors qu’elle me pose une nouvelle question.  Ses paroles ne me surprennent pas vraiment, je m’attendais à ce genre de question un jour. Je n’avais jamais pensé à une réponse jusqu’à maintenant, pourtant. Je reste silencieux et réfléchis un moment. Il n’y a pas d’explication logique pour l’amour, enfin selon moi. Ma main se pose sur son dos. Je la caresse doucement, l’air songeur.
« Je sais pas, en fait. J’imagine qu’il y a pas vraiment d’explication… J’avais juste toujours ce besoin de te voir. J’ai essayé quelques fois au début de rencontrer des filles pour t’oublier, mais ça ne fonctionne pas comme ça. » C’est vrai que j’ai tenté de ne plus penser à elle à quelques reprises au tout début. Et toutes mes rencontres se sont soldées en échecs. J’attire Aza contre moi, et ma main libre caresse sa jambe. « Je peux pas t’expliquer, ça ne s’explique pas. C’est juste…J’aime tellement être avec toi, je m’imagine même pas sans toi. » Je baisse les yeux, un peu gêné de lui dire ça. Je me trouve un peu idiot, et surtout un peu trop cucul.

Je ris, un peu embarrassé. « Désolé, je sais que c’est un peu bizarre. C’est juste que j’ai pas vraiment été en couple depuis très longtemps. Je pensais pas avoir envie de me caser avant toi. » J’entends une sonnerie de téléphone et cesse de parler. Je reconnais mon portable et hésite à me lever. Je soupire et m’étire lentement avant de me lever. Je me penche en faisant attention pour ne pas me faire mal, sachant qu’Aza peut m’observer dans le lit, et je prends mon jeans pour trouver le téléphone. Je vois le nom sur l’afficheur et je fronce les sourcils. « Maman? » Mon regard croise celui d’Azalyne alors que je reviens sur le lit, écoutant ma mère me questionner sur la raison pour laquelle je ne réponds pas au téléphone depuis hier. Je me rappelle maintenant qu’elle voulait des nouvelles de mon rendez-vous à l’hôpital, mais je ne l’ai jamais appelée pour lui faire de compte-rendu. Je lève les yeux au plafond et m’allonge sur le lit, incapable de placer un mot alors que la vieille dame me répète qu’elle s’est inquiétée pour moi. « Maman…Maman, je peux pas te parler. Je suis pas chez moi…Oui, c’est bon, je lui dirai bonjour si je la vois. » Je raccroche et soupire, lançant le téléphone sur le sol.

Je me tourne vers Aza et d’une jambe, j’entoure la sienne de la même façon dont elle s’y est prise tout à l’heure. Je l’embrasse sur la joue et lui souris. « Ma mère te dit bonjour, en passant. » Mes lèvres se posent sur les siennes et mes bras enveloppent sa taille. J’aimerais la garder contre moi ainsi pour toujours, mais je sais qu’en sortant d’ici, le retour à la réalité sera brutal.

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everything is so wrong now.

Je n’ai pas vraiment très envie de parler de ma mère, ni de quoi que ce soit en lien avec ma famille pour le moment. Je ne réponds donc pas lorsqu’Azalyne me dit qu’elle trouve ma mère adorable et qu’elle me reproche de l’ignorer. Elle ne l’a pas vue en colère, c’est certain, et elle n’est pas là quand elle me raconte les mêmes histoires pas loin de cent fois.
La brunette me rend mon baiser et je ferme les yeux doucement. J’entend bientôt un grondement, et je réalise que c’est la jeune femme qui a faim. Elle glousse et s’excuse, puis me dit qu’elle meurt de faim. Je n’en doute pas, et moi aussi j’ai plutôt faim. Je n’ai pourtant pas le temps de le lui dire qu’elle me demande de ne pas bouger du lit. J’observe la belle infirmière pendant qu’elle se redresse et me mords la lèvre en la regardant sortir de la chambre dans son minuscule peignoir. J’ai envie de la suivre, mais je me rappelle qu’elle ne veut plus que je bouge, alors je reste allongé dans le lit, guettant son arrivée.

Ce n’est pas bien long avant que la tornade brune réapparaisse et se jette sur le lit. Heureusement elle semble savoir ce qu’elle fait, puisqu’elle atterrit juste à côté de moi. Elle a emmené des muffins, et alors que je m’apprête à tendre la main pour en prendre un, Azalyne monte sur moi et décide de me faire manger, s’allongeant de tout son long sur moi. J’ouvre la bouche sagement et pendant que je mange, la jeune femme me demande ce que j’en pense. J’avale ma bouchée, la regardant sourire l’air hyper-joyeuse. « C’est vraiment délicieux. J’adore. » Je m’appuie contre la tête du lit, puis mes mains glissent sous sa robe de chambre, caressant sa taille. Mes mains glissent jusqu’à la chute de ses reins, et mon regard croise le sien. « Tu sais, si tu veux pas que je te saute dessus, il va falloir cesser de m’allumer. » Je pose mes mains sur ses fesses et lui fais un sourire coquin. Je sais que je dois rester sage mais en venant se coucher sur moi ainsi, elle ne peut quand même pas s’attendre à ce que je reste de marbre.

Je prends le muffin qu’elle a entre les mains et en détache un morceau pour le manger, mais mon intérêt pour la nourriture est bien loin présentement. Je dépose le muffin sur la table basse près du lit, à côté des cafés à peine entamés et pose à nouveau mes mains sur le corps d’Azalyne, effleurant son dos en lui retirant doucement le morceau de tissu qui ne cache pas grand-chose. Je m’approche de son visage et lui souris d’un air joueur. « Je te préfère comme ça, si ça te dérange pas. » Je sais qu’elle risque sans doute de me ramener à l’ordre et de me dire que je suis trop fragile, et s’il y a bien quelque chose que je ne supporte pas c’est bien ça. Je déteste être limité, ce n’est pas dans mon habitude de ne pas bouger. Plus de travail, plus d’entraînement, et maintenant plus de sexe? Cette blessure commence vraiment à m’énerver.

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